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 nobody said it was easy w/elizabeth
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Nathan Morello

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MessageSujet: nobody said it was easy w/elizabeth   nobody said it was easy w/elizabeth EmptyDim 23 Déc 2018 - 19:27


≈ ≈ ≈
{ I was just guessing at numbers and figures
Pulling your puzzles apart, questions of science, science and progress. }
crédit/ tumblrcoldplay.

Les périodes des fêtes étaient présentes, l’ambiance était à la fête, à la préparation. Nathan aimait beaucoup cette période de l’année pour le bonheur que sa fille lui procurait, mais il n’en oubliait pas les personnes qui avaient besoin de lui. En effet, si les fêtes peuvent être sources de joie, c’est également sources de dépression pour ceux qui n’ont pas la vie dont ils rêvent. Nathan ne l’oublie pas également parce qu’il a vécu des années plus difficiles que d’autres. Il se rappelle de la première année où il était dans ce pays, seul sans sa famille, sans ami. Il avait eu beaucoup de mal à se sentir bien. Il y repensait aujourd’hui avec du recule et aimait donc aider ceux dans le besoin bien qu’il n’ait jamais été aussi triste que d’autres. Nathan se rappelait également de la première année où Ingrid était partie, où il s’était retrouvé seul avec sa fille, paniqué, jeune père et le cœur brisé. Cette année avait été très difficile, mais constructive. Il avait compris que par amour pour Lydia, sa fille il était capable de tout. Aujourd’hui, il se sentait chanceux d’avoir une vie qui lui convenait. D’autant plus que cette année il avait la chance d’avoir sa petite sœur dans le coin. Il ignorait cependant, comment il allait organiser tout ceci puisque sa petite sœur détestait la mère de sa fille. Il espérait donc que les choses allaient s’arranger d’elle-même. Soudain, Nathan regarda l’heure et remarqua que son nouveau rendez-vous devait être là. Depuis quelques semaines, Nathan avait une nouvelle patiente dans son cabinet. Elizabeth Lockhart, une femme mariée qui traverse quelques troubles dans son mariage. La jeune femme avait traversé semble-rait-il plusieurs épreuves et elle semblait éprouver le besoin d’en parler, de passer au-dessus. Néanmoins, Nathan avait observé chez la jeune femme une grande retenue notamment sur son mariage. Elle lui cachait quelque chose, elle choisissait soigneusement ses mots comme si elle avait peur d’en dire trop. Nathan avait déjà vu ça à plusieurs reprises. Il se doutait donc que son mari ne devait pas l’épargner. Nathan savait ce que c’était d’être dans un mariage malheureux, coincé entre son devoir, ses responsabilités, mais il sentait que chez Elizabeth c’était plus profond. Il essayait alors depuis plusieurs semaines de gagner sa confiance afin qu’elle puisse se livrer davantage à lui. Il s’était replongé dans des notes d’anciennes patientes à lui présentant les mêmes symptômes, les mêmes réserves. Il s’investissait beaucoup pour l’aider. Nathan n’osait le dire, mais il avait un mauvais pressentiment sur ce que la jeune femme pouvait vivre chez elle lorsque les rideaux étaient fermés. Il tenait alors à faire de son mieux pour l’aider et ne pas passer à côté de quelque chose. Prêt, Nathan ouvrit la porte et remarqua que la jeune femme était bien dans la salle d’attente. Il lui fit signe de se lever et de venir avec lui avant de lui dire : — Madame Lockhart, entrez je vous en prie. Il l’invita à s’asseoir sur le canapé et se mit dans son fauteuil avec son calepin. Il laissait un moment de silence afin que la jeune femme prenne le lead de la séance. Il avait envie qu’elle se lance sur certains sujets, qu’elle s’ouvre. Il savait cependant que c’était un exercice très difficile.
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy w/elizabeth   nobody said it was easy w/elizabeth EmptyJeu 3 Jan 2019 - 9:46

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Nathan & Elizabeth

C'était de la folie. Elizabeth le savait, prendre un tel risque, ça allait forcément se retourner contre elle. Pourtant ca faisait plusieurs semaines qu'elle se rendait quand Alec était au travail ou en déplacement au cabinet de Nathan Morello. Elle ne savait pas trop quand et comment ça lui était venu de vouloir parler à quelqu'un, d'avoir besoin de parler à quelqu'un... peut-être que la présence d'Edan dans sa vie et tout ce que ça impliquait avait nourri cette nécessité. Edan amenait la peur et le courage avec lui. La peur qu'Alex découvre les liens qui les unissaient et leur fasse payer à tous les deux mais le courage aussi, parce qu'à certains moments, elle se sentait prête à lui faire face, à se battre, quitte à y laisser sa vie si ca lui donnait sa liberté. Avec Edan, elle se sentait bien, elle même, comme si elle avait des choix, des possibilités. Mais la réalité la rattrapait bien vite. Alec s'était étrangement calmé sur les coups, les violences verbales aussi. Il y avait toujours ces réflexions, ce dénigrement et cet isolement contre lequel elle ne savait plus quoi faire, contre lequel elle ne pouvait rien faire. Alors voilà quelques semaines déjà, peut-être trois ou quatre, où elle venait voir le Dr. Morello, où elle tentait à demi-mots de parler. Mais mettre des mots c'était rendre les choses encore plus réelles qu'elles ne l'étaient déjà. Ca faisait plus mal encore de réaliser à quel point elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait été une femme importante, un professeur de renom, une femme indépendante, obstinée pour arriver où elle en était puis elle avait tout perdu, par une étrange forme d'amour à l'effet tourbillonnant, qui ne fait rêver qu'au début et qui se transforme en véritable cauchemar. La porte du cabinet s'était ouverte et le Dr. Morello lui avait fait signe d'entrer. Il l'avait accueilli avec cette voix calme et posée. A travers ce qu'elle vivait, Elizabeth commençait à penser que ce n'était que des apparences, que le calme et la gentillesse des gens n'existaient pas. Toujours méfiante c'était pour cela qu'elle n'arrivait plus complètement à s'ouvrir aux autres. "Bonjour." Répondit Elizabeth doucement, presque trop discrètement. Elle s'installa sur le canapé sentant que le psychologue lui laissait le premier tour de paroles. Elle ne savait jamais par où commencer. Parfois elle avait envie de simplement dire : mon mari me bat. C'était simple et efficace. Mais ces mots ne franchissaient pas ses lèvres. Le regard de la belle brune se posait sur chaque détail du bureau qui semblait plus intéressant qu'une conversation. Puis elle soupira, longuement. "Je fais toujours un rêve étrange..." C'était une façon de commencer, non? Un moyen de parler indirectement de ce qu'elle pouvait vivre quotidiennement. "Je suis dans une maison... je crois que c'est la mienne, mais elle est beaucoup plus petite, plus vraiment à l'échelle humaine... et à travers les fenêtres il n'y a rien... ou tout est loin. Puis il y a cette forte odeur de brûler, de fumée..." L'étouffement, la peur, la tétanisait. Elle se réveillait toujours au moment où elle ouvrait la porte de la chambre dans laquelle elle se trouvait. Vaine idée parce que rien n'était à l'échelle, elle ne pourrait même pas s'échapper à travers la porte. Puis les flammes surgissent et elle se réveille. C'était toujours comme ça... "Puis j'ouvre la porte à travers laquelle je ne peux pas passer et il y a des flammes. Ca reprend toutes les nuits."


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MessageSujet: Re: nobody said it was easy w/elizabeth   nobody said it was easy w/elizabeth EmptyLun 7 Jan 2019 - 11:26

Depuis le départ, Nathan avait un mauvais pressentiment au sujet de la jeune femme et de ce qu’elle vivait à la maison. Il y a des signes qui ne trompent pas. La façon dont elle évite soigneusement certaines questions, la façon dont elle réagit à certaines phrases ou gestes. Nathan est face à une femme troublée par l’attitude de son mari. Il ignore la façon dont il l’a traite puisqu’il y a différentes formes de maltraitantes. Il pourrait le faire physiquement, mais également mentalement. La jeune femme vient d’une classe sociale supérieure et généralement les hommes savent mieux cacher leur maltraitance. Il est évident que si l’homme lève la main sur sa femme il ne le fera pas sur son visage, mais sur une partie de son corps couverte par des vêtements. Nathan est inquiet de cela, mais également qu’il exerce sur elle une torture morale. Pourtant, il n’a aucune preuve solide. Il n’a que des doutes et son expérience au fil des années. Pour le moment, la jeune femme ne s’ouvre aucunement sur cela. Elle lui laisse entrevoir un mariage décevant, un mariage étouffant qui la rend profondément malheureuse, mais elle se garde bien d’aller plus loin. Il comprend oh combien cela doit être difficile pour elle d’en parler, de le dire à haute voix et d’accepter la situation. Il a vu plusieurs femmes abusées physique-ment et mentalement au fil des années. La jeune femme reste silencieuse, elle observe son environnement. Elle fini par parler, elle lui parla d’un rêve qu’elle fait chaque nuit. Elle est dans sa maison, elle n’est plus à taille humaine, à travers les fenêtres il n’y a rien ou tout est loin. La maison prend feu et elle ne peut pas sortir de la maison, elle ne peut pas passer à travers les flammes. Nathan ignore si c’est un réel rêve ou si c’est une métaphore. Les éléments sont surprenants et lui font se poser des questions. Est-ce un appel à l’aide ? Est-ce simplement un rêve ? Dans tous les cas, il comprend que la jeune femme se sent piégée à l’intérieur de sa maison et que si elle ne voit rien au loin c’est parce qu’elle ne trouve pas de sortie convenable sûrement à son mariage. Le feu est le symbole ultime de ce qu’elle peut ressentir et c’est assez prenant. — Souvent les éléments d’un rêve sont une métaphore de nos peurs, de notre inconscient. Il y a des éléments intéressants comme le feu, le fait d’être piégé, mais également de la taille. On peut l’interpréter de façon différente. Lui confia Nathan. Il partageait avec elle ses pensées du moins une partie. Nathan sait qu’il doit aider cette femme, doucement, mais sûrement et surtout sans la brusquer. Il ne voudrait pas la faire fuir. — Pouvez-vous me dire ce que vous ressentez à ce moment-là ? Lui demanda alors le jeune homme. Il aimerait qu’elle ait la force de lui dire ce qu’elle ressent dans son rêve pour qu’il puisse l’aider. Il voudrait qu’elle mette des mots sur des situations, sur ses émotions.
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