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 “it's not always easy to breath” (leo)
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Moriarty Costigan

Moriarty Costigan
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MessageSujet: “it's not always easy to breath” (leo)   “it's not always easy to breath” (leo) EmptyVen 8 Fév 2019 - 15:41




it's not always easy to breath
9 FEV 2019 W/ @Leo Costigan

Le sang coule sur son genou, il s’étale. À force, Moriarty ne s’y attarde plus. Des blessures dans le genre, superficielles, il en a toujours eu. Il est poursuivi par la maladresse, il a du mal à l’éviter. C’est comme un mur qu’il se prend constamment, sauf que cette fois, c’est une moto qui a mal géré un tournant. Heureusement qu’il est habitué à dégringoler, sinon, c’est sa tête qui serait écrasée, brisé en deux comme sa planche. De toute façon, il est vieux, ce morceau de bois. Combien de fois Moriarty s’est amusé à le remonter, son skate ? À le modifier . Il ne sait plus, et alors qu’il traîne des pieds, il n’a pas d’autre chose que de chercher le refuge le plus proche. Mince, son tee-shirt est complètement déchiré, sans parler de sa veste en jean. Il n’est pas beau à voir, il ressemble à un clochard tout droit sorti d’une poubelle. Par chance, son téléphone n’est pas mort. Pas une égratignure, d’ailleurs. La machine survie, l’homme s’effrite. C’est presque drôle, mais au moins, il peut s’en servir pour activer le GPS et essayer de retrouver un semblant d’orientation.

De toute façon, tout part de travers en ce moment. Le monde se tord d’une façon inexplicable et Moriarty se sent attiré par des profondeurs nouvelles. Il y a quelque chose de louche, mais n’est-ce pas le mot d’ordre de sa famille ? Rien n’est jamais aussi simple, rien n’est jamais ce qu’il paraît être. Rien n’est rien. C’est peut-être les tourments de la vieille qui l’on conduit à cet état. Il réalise que dans cette famille, les mots ne sont jamais vraiment morts. Qu’ils rôdent. Pourtant, Rafferty, il doute de le voir sortir de sa tombe. Lui, il ne reviendra pas. Jamais.

Perdu dans ses pensées, il ne se rend pas compte du temps qui passe et de la porte qui se trouve devant lui. Depuis combien de temps est-il là ? Il a un doute, mais une de ces brûlures lui indique de faire vite. Il assez vu de film pour savoir que ce n’est pas beau de laisser une plaie s’infecter.

Alors il toque, il frappe à la porte avec force, se demande si Leo est là ou non – les chances sont souvent réduites vu l’habitude de son cousin à aller chez sa petite amie. Avec un peu de chance, vu l’heure et le soleil qui est toujours bien haut dans le ciel, il doit être là. Au cas où, rien ne l’empêcherais de forcer la serrure. Si c’est juste pour panser ses blessures, son cousin ne lui en voudra pas d’être entré par infraction. Par chance, la porte s’ouvre et Moriarty s’enfonce dedans, ni bonjour, ni regard. Il laisse son skate défoncé dans un coin et se dirige rapidement vers le premier robinet à portée de main. Son visage est crasseux et mine de rien, il a une belle bosse et une griffure sur la joue. Par chance, son nez a été épargné, mais glisser sur le béton, ça n’a jamais rien de joyeux.

« Les gens ne savent pas conduire, je te jure ! » Lance-t-il, arrachant son jean pour observer son genou – immonde. Il grimace et il sait : un peu de désinfectant et un pansement feront l’affaire. Heureusement que l’argent n’est pas un problème, dans cette famille. Être un Costigan, ça a ses avantages, mais Moriarty n’est pas le genre à vouloir des voitures de luxe. Il est même trop simple, pas du tout dépensier, il se limite au nécessaire. Il devrait arrêter de se balader sur un skate, commencer à envisager un permis, une moto aussi, quelque chose de plus effrayant et imposant qu’une pauvre planche taguée. Il n’a rien d’un gros dur, le gamin et ce n’est probablement pas prêt de changer. Il ne veut pas grandir... « Il est où ton kit de secours ? » Demande-t-il à son cousin, comme si c’était aussi simple que de demander un verre d’eau.
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