- romeo wellington -
noctis, you are king, one cannot lead by standing still.

- âge et lieu de naissance: 24.05.1996 à Brighton, UK. - origines et nationalité: Wellington, nom anglais par nature qui trahit ses origines profondément ancrées dans le sol anglais. Mais la mère de Romeo apprécie encore le parfum sucré des mirabelles de sa France chérie. C'est là-bas qu'ils s'échappent à chaque vacances, dans leur maison secondaire perdue en Provence. Une tradition. - statut familial: Romeo est le deuxième et dernière fils de la famille Wellington. Un grand frère de deux ans son aîné. Un rapport de force constant entre les deux identiques, mèches noires qui tombent sur leurs fronts quand ils s'amusent à se battre sur la pelouse, comme quand ils étaient enfants. Un père, une mère, tous les deux aimants, sans conflits. A part la constante pression de son patriarche sur ses épaules encore trop frêles. - statut civil: On peut penser de Romeo qu'il est fleur bleue, à cause de ce prénom si paradoxal et de sa mine d'angelot sur terre. Infidèle, il l'a déjà été souvent, y'a rien qui lui ait déjà vraiment fait mal au coeur. Tout ça, c'était une certitude avant Rhian. Un pari stupide et il se retrouve à avoir besoin d'elle plus qu'il ne veut se l'avouer. Alors, il la garde pour lui seul, dans un cocon à eux. Et il veut pas se l'avouer mais son coeur pulse bien plus fort quand elle est là, il oublie tout. - occupation: Gestionnaire de portefeuille immobilier pour l'entreprise familiale. Il étudie les affaire Wellington depuis bien avant sa majorité. Alors, si avant tout était officieux, maintenant tout est très officiel, beaucoup trop même.  - cinq choses favorites: (1) Son livre préféré est Anna Karenina de Leo Tolstoy. C'est le premier livre qu'il a attrapé dans la bibliothèque de sa mère, à douze ans. Alors, il l'a lu, trois fois en français, cinq en anglais. C'est le livre qu'il affectionne le plus au monde, l'embarquait constamment avec lui à l'époque dans son sac d'école. Il y a pas de raison concrète à ça, il l'a lu et ça l'a bouleversé. Un côté Vronsky peut-être. (2) Il fume beaucoup, trop même, c'est l'un de ses pêchés mignons. Il aime rouler ses cigarettes et emmerder le monde avec ses mégots. C'est presque devenu une comédie répétitive, lui qui parsème son immense maison de cendres grisées, prêt à entendre les réprimandes aiguës mais tendres de sa mère. (3) Il est fan de littérature, c'est un fait mais aussi de cinéma. C'est un disciple de Scarface, posters noirs, blancs et rouges tapissaient sa chambre d'adolescent, il en possède encore quelques uns. Au-dessus de son grand bureau de verre. Tony Montana, une légende certaine. (4) Il aime par-dessus tout les chemises à fleurs. Il aime se considérer comme un ringard chic. A pouvoir porter avec classe des chemises ridicules, comme Magnum. A défaut d'avoir la même moustache. La mode, il y fait pas vraiment attention mais il a tendance à craquer pour ces chemises hideuses. Du moins, pas pour lui. (5) La maison de vacances de Provence. C'est comme un renouveau à chaque fois qu'il s'y trouve. Le cœur endormit de toutes les contrariétés. Les histoires futiles écartées de son havre de paix. Pas de business, pas de déclarations. Il se laisse aller torse nu dans l'eau fraiche des rivières limpides. Il aimerait pouvoir emmener Rhian, un jour. - saison préférée: L'été, définitivement. Parce qu'il déteste quand tout est froid. Comme si tout se terminait, les rires et le bon souvenirs. Quand l'hiver arrive et qu'il efface la tranquillité omniprésente de la chaleur. Le rayonnement des pierres taillées, le sifflement des arbres. - traits de caractères: Impulsif - Passionné - Aventureux - Ambitieux - Déraisonné - Bienveillant - Constant - Influent - Charismatique - Courageux - Intuitif - Travailleur - Persuasif - Manipulateur - Borné - Parfois Cynique - Susceptible - Prétentieux  - groupe: hellebore parce que j'aime bien   - avatar: Timothée Chalamet

- Do not swear by the moon -

Papier glacé, main gelée, souffle trop froid quand il fume sur la terrasse. L’hiver en France est pas vraiment différent de celui de Brighton. La tradition de Noël. Et pourtant, quand tout devrait être apaisé ce soir, c’est sa gorge qui se noue plus fort. Il ferme les yeux un instant, des flocons dans ses cheveux noirs, d’autres qui fondent sur ses paupières et ses cils. Il jette sa cigarette dans l’air coupant.

- Je t’ai déjà dit de pas faire ça. Le jardinier s’en plaint à chaque fois.
- C’est son boulot, non ?

Il toise sa mère, un sourire narquois figé sur ses lèvres. Et la dépasse en rentrant dans l’immense maison de vacances. Pulls d’hiver, feu qui crépite. Le vide abyssal dans la poitrine. Il essaie de pas se conduire comme un con. Parfois. Les trois-quarts du temps, ça le rattrape et il écrase ses clopes sur les murs blancs. Souffle à la figure des gens. Le meilleur Wellington , c’est un jeu répétitif qu’il entretient par orgueil avec son frère. Deux ans qui les séparent. Rien qu’une infinité. Il est cependant certain de valoir mieux que lui. Non pas qu’il le déconsidère, mais plutôt qu’il se sent responsable pour lui. Pour la connerie qui les anime. Ses doigts de papier coulent sur les moulures dorées des longs couloirs. J’ai déconné, j’aurais pas dû. Trop de fois qu’il se dit ce genre de choses. Il déconne pour des faiblesses qu’il aime pas. Qu’il exècre même. C’est pas la fille qu’il a trompé, c’est lui-même. Et en réalité, il en a rien à foutre. C’est pas pour ça qu’il s’exile. Pas la première, pas la dernière.

- Le diable me remet dans le mal -

- Je ne crois pas aux téléphones portables. Ni aux religions. Ni aux larmes.

Pardon ? , qu’il a envie de dire, un sourcil haussé bien caractéristique de sa tête de sale gosse. Mais à la place, il s’en va, trop intrigué pour dire quoique ce soit de plus. Elle a écrit son numéro sur mon gobelet, sérieux. Il soupire, il boit son café, il pense. Ce qu’il remarque c’est qu’elle sourit et qu’elle est étrange. Une combinaison parfaite pour lui, c’est certain. Son frère a tendance à les choisir, les filles dont ils se serviront pour être le meilleur d’entre eux. Il peut pas dire qu’il en pince un peu pour elle, même si c’est un peu le cas. Il marche le gobelet chaud entre les doigts, ses yeux baissés sur le numéro inscrit au feutre. Trois jours, le code ultime. C’est pas la première qui lui laisse un numéro, encore faut-il qu’elle tombe amoureuse de lui. Plus il se lance, plus il veut reculer. C’est malsain, une compétition d’idiots. Et pourtant, il le sent bien que c’est pas encore la fin. C'est que le début d'un chaos qui lui échappe, une tourmente personnelle qu'il ne saura esquiver. Pour cette fois.

- All the variety, all the charm, all the beauty of life is made up of light and shadow -

Eau, la surface lisse et calme. Aucun clapotis. Le nez et la bouche de Romeo dépassent à peine de la surface de l’eau pour qu’il respire. Respirer. Il se demande à présent dans quelle merde elle se trouve. Comment s’en sortir ? C’est quoi ces putain de crises ? Ces questions il les tourne et les retourne sans cesse dans sa petite tête douloureuse. Romeo ? Il reprendra l’entreprise familiale. Le grand empire immobilier. Il met quelques secondes à se rendre compte qu’il parle tout seul, mimant une mégère inconnue. Puis, il se laisse glisser entièrement dans son bain, soufflant tous l’air qu’il a dans les poumons. Une traîné de bulles s’en suit et il peut ouvrir les yeux dans l’eau, admirant la surface. La paix, la quiétude, c’est ça qu’il veut vraiment, ne jamais plus rien voir qu’à travers l’eau cristalline. Il se met à crier sous l’eau, le bruit sourd enveloppant toute la baignoire. Puis, il remonte à la surface, l’air glacé de la salle de bain lui fait l’effet d’une claque. Un regard craintif vers l’horloge au mur. Une réunion avec son père. Bientôt l’heure fatidique. Il se prépare, comme il peut. Plus tard, il entre d’un pas cérémonieux dans le grand bureau massif. Une importance capitale pour lui que d’être toujours dans la bonne mesure comme on le lui a si bien appris. Il s’installe dans le fauteuil de cuir faisant face à son père. Reflet si maîtrisé depuis des années. Il s’applique, du plus fort de ses entrailles. Et il sait que la plupart du temps, ça vaut rien du tout, c’est jamais assez bien. Assez haut pour les attentes du patriarche qui le précède comme un empereur capricieux. Il sent son cœur battre encore trop fort. Et dans ces cas-là, y’a vraiment que Rhian pour le calmer.

- pseudo/prénom: mohnstad - âge et pays: 23/france - type de personnage: inventé - votre avis sur le forum: cutie cutie   - où avez-vous connu le forum: bazzart l'unique - autre: LOVE ME