Collé à mon ordinateur, j’essaye de rester concentrer sur mon boulot…Oui, j’essaye, parce que clairement, je suis loin d’être à cent pour cent de mes capacités. La cause ? Lui, principalement du moins. Depuis que nous avions couchés ensemble, je n’arrêtais pas d’y penser, comme un film qui tournait en boucle dans ma tête. En plus de ça, mon mari allait bientôt rappliquer à la maison et là, j’allais clairement être dans une merde pas croyable. Si je regrettais ? Oui et non, et le souci est là, c’est que j’en avais envie, cruellement envie. La sensation de ses lèvres contre les miennes, son corps glissant contre le mien, ses doigts sur ma peau…Un frisson vient à me parcourir l’échine, me faisant soupirer alors que je tourne de nouveau le regard vers cette horloge murale de malheur. L’heure du déjeuner approche à grand pas et avec Warren, nous avions décidés de discuter de ce qui s’était passé. Pour ma part, je comptais lui dire que ça n’arrivera plus, que c’était une erreur, que je suis marié. Et pourtant, je sais que dès que mon regard croisera le sien, forcément, je vais devenir aussi faible qu’un gosse de six ans devant une putain de sucette lorsqu’il crève la dalle. Grognant dans ma barbe, je me replonge dans mon boulot, continuant ce que j’ai à faire pour laisser le temps passer plus rapidement. D’ailleurs, le déjeuner sonne et je fini par me lever très doucement, comme redoutant ce moment précis de la journée.

« Allez Demyan, prends ton courage à deux mains ! » Plus facile à dire qu’à faire, c’est clair. « Retrouve moi près de la machine à café du troisième étage. » Envoyais-je à Warren, sachant que le troisième étage n’est pas spécialement fréquenté. Me mordant nerveusement la lèvre inférieure, j’emprunte l’escalier, n’aimant pas spécialement l’ascenseur. Une fois au troisième étage, je remarque que le couloir est effectivement vide et donc, j’en profite pour me prendre un café tout en m’appuyant contre le mur. Téléphone à la main, j’envoie un texto à ma sœur qui ne cesse de me harceler, ou encore, à mon mari pour qu’il ne s’inquiète pas de ce silence bien trop pesant. Il le sent…Ouai, je suis sûr qu’il sent que je m’éloigne de lui, que je suis complètement perdu dans ma tête. Mais pourquoi ? Après tout, Warren et moi…c’était juste une fois, comme ça non ? Il n’y a pas anguilles sous roches, si ? Bordel, pourquoi je me pose toutes ses questions moi ? Passant une main dans mes cheveux, je vois une gorgée de mon café noire avant d’entendre des bruits de pas venir vers moi. Tournant la tête vers la silhouette de Warren, je sens mon cœur rater un battement, ma gorge se nouer aussi. « Salut… » Dis-je simplement, me redressant légèrement pour paraître moins avachi.

La journée se passait normalement, presque tranquillement. Warren était à son bureau, gérant un des concours que la maison d’éditions avait organisé pour Noël. Il surveillait les posts sur les réseaux sociaux, afin de noter les participant(e)s. c’était une de ses activités principales en ce moment, en plus des autres quotidiennes. Travailler dans l’univers de l’édition, en période de Noël, c’est toujours du travail plus important. Mais c’est aussi agréable, surtout quand tu t’entends avec la plupart de tes collègues. D’ailleurs, Ryder avait prévu de déjeuner avec certains d’entre eux aujourd’hui. Rien d’exceptionnel, mais c’était histoire de sortir du bureau. Jusqu’à ce qu’il reçoive le SMS. Demyan. Le dernier mec avec qui il a couché. Un de ses collègues informaticiens, qu’il considérait comme un très bon collègue. Un homme marié.

Citation :

« OK »

Rapide mais efficace. À partir de là, le trentenaire fut un peu plus perturbé mais ne s’en formalisa pas plus que cela. Il repensait à cette nuit. Aux lèvres de Clarke sur son corps. Aux gémissements qu’il poussait pendant l’acte. Au corps magnifique du beau brun et à la jouissance qu’ils eurent tous les deux au final. Malgré les circonstances. C’est donc troublé que Warren se rendit au 3ème étage à l’heure prévue. Il n’y avait personne. Arrivé face à l’informaticien, Ryder croisa les bras. « Salut » dit-il. Après quelques secondes de silence, il commença : « Inutile de tourner plus autour du pot. On ne parlera à personne de ce qui s’est passé et on fera comme si de rien n’était. C’est bon pour toi ? »

J’attends sagement que Warren arrive, une certaine appréhension qui ne cesse de me tirailler les entrailles. Pourtant, lorsqu’il arrive, je sens mon cœur vaciller dangereusement. Ce mec est une tentation étrange, presque dangereuse. Il m’a toujours plus, aussi bien physiquement que mentalement, et ce, depuis que j’avais croisé sa route. Au début un simple fantasme, son corps contre le mien ne cesse de ressurgir dans ma mémoire et le voire là, devant moi, ça me tue. Me mordant légèrement l’intérieure de la joue, quelques secondes s’écoulent. Je suis censé lui dire que je ne veux plus rien de lui, que c’était une erreur, pourtant, les mots ne sortent pas et pour ça, je me déteste…Mais voilà, le beau prend la parole et je me fige. A ses mots, je reste complètement immobile, presque…vexé ? Ouai, clairement. Je ne sais pas trop d’où ça me vient, mais je sens cette amertume, cette certaine colère m’envahir. J’ai l’impression d’avoir été pris pour un gros con, d’avoir été utilisé comme un foutu objet sexuel et ce, même si il a totalement raison. Personne ne doit savoir, personne ne doit se douter de ce qui s’est passé…alors pourquoi j’ai envie de l’étrangler ? De lui gueuler dessus ? « Je vois… » Dis-je dans un rire amer, détournant simplement les yeux. « Ouai, ça me va, de toute façon, je n’en attendais pas moins. » Pourquoi je réagis comme ça moi ? Je m’attendais à quoi ? J’en sais rien, mais disons que ça se voit, je ne suis pas d’humeur et j’apprécie encore moins ses paroles. Mais tant pis, la vie est ainsi faite, je me suis fait prendre pour un con et je dois absolument effacer ces images envahissantes de ma tête. « La prochaine fois, évites de te taper un collègue si c’est pour faire comme si de rien était, tu seras mignon ! » Sur ces mots, je balance mon café à la poubelle avec une certaine agressivité, me dirigeant déjà vers l’ascenseur. Putain, pourquoi j’ai cette satanée déception qui m’oppresse la poitrine ?

Warren n’aimait pas tourner autour du pot. Et il y avait de fortes chances pour que cette conversation avec Demyan le soit. Ils sont là pour parler du fait d’avoir couché ensemble, pas pour prendre de leurs nouvelles ou bien encore savoir comment se passe leurs journées respectives. C’est pour cette raison que Ryder lança directement la conversation. Pour lui, il était également logique que cette aventure soit sans lendemain, que c’était une erreur et qu’ils ne doivent plus recommencer. Mais, étrangement, Clarke n’eut pas la réaction adéquate. Il était même énervé, comme s’il attendait autre chose. L’assistant le vit très bien et fut surpris en le voyant jeté son gobelet vide, aussi fort dans la poubelle. « Hé, mais qu’est-ce qui t’arrive ? » demanda alors Warren. Il arrêta l’informaticien, avant qu’il n’aille plus loin de lui, en posant sa main sur son bras. « Tu es marié je te signale. Tu veux quoi ? Qu’on devienne amant toi et moi ? » Ryder avait du mal à comprendre la réaction de son collègue. Il lui posait ses questions non pas pour jouer les connards et faire comme s’il avait utilisé. Il lui posait ces questions pour comprendre ce qui se passe. « Explique-moi car là, je ne comprends pas. » Il y avait également autre chose que l’assistant eut du mal à comprendre. Pourquoi est-ce qu’il avait envie d’embrasser Demyan et de le plaquer contre le mur ? Pourquoi est-ce qu’il avait encore envie de lui et surtout, pourquoi est-ce que l’idée de devenir amants ne le dérange pas tant que cela, finalement ?

Je ne sais absolument pas pourquoi je réagis de la sorte, d’une façon aussi virulente. J’ai l’impression d’être complètement paumé, de ne plus savoir ce que je veux et ce, dès qu’il est dans les parages. Warren a cette façon de me retourner le cerveau sans le réaliser, de me rendre complètement cinglé et ce, sans même s’en rendre compte. Alors oui, je balance mon gobelet de café à la poubelle d’une façon rageuse, me dirigeant vers l’ascenseur pour m’en aller, non sans lui avoir balancé une phrase amère au passage. Néanmoins, la voix de Warren brise le silence et sa main se pose sur mon bras, déclenchant de multiples frissons. Mon cœur semble rater un battement, mes muscles se crispent alors que je me tourne vers lui. Devenir amant ? « Non…non…fin je… » Putain, la réponse devrait être clair pourtant ! Je suis marié comme il me l’a si bien dit ! J’ai une alliance autour du doigt, mais l’absence de Kieran se fait lourdement ressentir et la solitude est loin d’être quelque chose que j’apprécie…Mais tromper Kieran ne m’avait jamais effleuré l’esprit, néanmoins, depuis que Warren avait croisé ma route, c’était une autre histoire. Passant une main dans mes cheveux, je pousse un soupire lasse mais également rageur. « Je sais pas putain ! Je sais pas ce que j’ai d’accord ? Je…je suis complètement paumé Warren ! » Dis-je d’une voix grondante et assez forte, alors que mon regard se plonge dans le sien. « Je…Dès que je te regarde j’ai qu’une envie, t’embrasser et tout oublier alors que je sais que c’est mal, que je suis marié… » Et j’aime mon mari, mon amour pour lui n’est pas à remettre en cause…enfin, je crois. Mais en étant attiré vers un autre, ne devrais-je pas me poser des questions ? « J’arrête pas de repenser à cette nuit. Ca tourne en boucle dans ma tête, encore et encore et j’ai beau me dire que c’était une erreur, ça ne m’empêche pas de vouloir recommencer… » Murmurais-je, complètement paumé face à cet homme qui me rend littéralement vulnérable.

Qu’arrive-t-il à Demyan ? Warren avait du mal à le comprendre. C’était pourtant évident, la nuit passée ensemble était une erreur et ils ne devaient pas recommencer. Ce n’était pas une question de qui à utiliser qui (ils le voulaient tous les deux … normalement). Mais plus une question d’acte raisonnable à faire. Clarke, plus que Ryder, doit d’ailleurs penser ainsi. Mais en réalité, il a l’air plus perdu qu’autre chose. C’était comme si avoir couché avec son collègue l’avait fait réfléchir sur son couple. Peut-être. « Oui, c’est mal Demyan. » lui lança sans ménagement Warren. Pourquoi en avoir de toute façon ? Ce n’est pas une situation où prendre des pincettes. « T’es marié et, je suppose, tu es amoureux de ton mari, non ? » Pour lui faire comprendre les choses, Ryder n’hésita pas à prendre la main de Clarke afin de lui montrer son alliance. C’est alors que l’aveu tomba et l’assistant commença à comprendre. L’informaticien voulait recommencer. Il est attiré par lui. Apparemment, il n’a pas l’air si heureux que cela en amour. Quelque chose ne va pas dans son mariage, c’est plus qu’évident. « Même si on recommençait Demyan, tu seras encore pire après cela. Tu te sentiras encore plus mal et coupable. Car je suppose que tu n’es pas le genre de personnes qui veut faire souffrir autrui. » Ce n’est, en tout cas, pas l’image que Warren a de Demyan. Ryder relâcha alors Clarke et recula d’un pas. « Je ne vais pas te mentir, j’ai adoré le moment avec toi. Et si c’était possible, je recommencerais dès maintenant. Mais tu l’as dit toi-même, ce serait une erreur. » argumenta alors Ryder. « Je ne connais pas ton mari mais je ne pense pas qu’il mérite d’être cocu. Et nous deux, je ne pense pas que nous soyons ce genre de personnes. A faire souffrir autrui. » Pour une fois, il valait mieux être raisonnable plutôt que d’écouter son instinct. Car, si Warren s’écoutait …

« Je sais que c’est mal ! » grognais-je furieusement, complètement paumé face à cet homme. Lorsqu’il me demande si j’aime mon mari, je pose un regard assez neutre sur lui. « Bien sûr, sinon je ne l’aurais pas épousé, c’est juste compliquer. » Poussant un long soupire, je passe une main dans mes cheveux, complètement sur les nerfs. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quelle direction prendre. J’ai envie de me rapprocher de Warren, mais clairement, ce n’est pas la bonne chose à faire. Les contacts physiques, ça me manque, puis, il n’y a pas que ça, mon collègue est canon et attractif. « Je sais Warren…Je sais que ça sera pire et, non, effectivement, je n’aime pas faire souffrir les autres, c’est loin d’être agréable. Mais…je sais pas. » J’essaye de me trouver des excuses, j’essaye de me mettre de la pommade, sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. Puis, apparemment, mon collègue semble vouloir m’éloigner de lui, ce qui me donne envie de l’étriper. Ecoutant ses paroles, je grogne légèrement entre mes dents, commençant à faire les cent pas. « Tu ne comprends pas, le mal est déjà fait Warren…Kieran est jamais là, toujours absent pour son boulot…à croire qu’il est marié à ses avions… » Dis-je froidement, plus pour moi que pour lui. J’ai la gorge nouée, l’esprit en vrac alors que je ne cesse de bouger, de marcher pour tenter de me calmer, de faire le vide et de prendre la meilleure décision qui soit. Non, Kieran ne mérite pas d’être cocu, mais suis-je destiné à l’attendre jour après jour ? A avoir une vie sexuelle réduite à ses absences ? A devoir vivre seul la plupart du temps, alors que mon alliance pèse lourd à mon doigt ? Serrant les dents, je finis par m’arrêter devant Warren. « Je sais pas pourquoi tu me mets dans un tel état et ça me tue ! » Ouai, je suis franc aussi, j’ai pas l’habitude de mâcher mes mots. Mon regard plonge dans le sien et, à vraie dire, je craque littéralement. Sans prévenir, je fais le geste de trop, venant plaquer mes lèvres contre les siennes.

Warren regarda Demyan se battre avec ses « démons intérieurs ». Tromper peut arriver à n’importe qui, nous sommes humains après tout. Clarke a certainement de bonnes raisons d’être tombé dans les bras de Ryder, alors qu’il est marié. L’assistant regarda son collègue en silence. Il avait dit ce qu’il avait à dire. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait rajouter de plus ou de moins. L’informaticien finit par lui expliquer les absences de son mari lui pèsent. C’était donc ça, une des raisons qui l’a fait flancher. L’ennui, le manque, c genre de choses peuvent être fatales dans un couple. « N’as-tu jamais essayé de lui en parler ? » Aussitôt après posé cette question, Warren la regretta presque. Ce n’était pas ses affaires après tout. De plus, il n’était pas un conseiller conjugal. Peut-être que le mari de Demyan est trop souvent absent pour avoir ce genre de discussions. Peut-être aussi que lorsqu’il est là, le beau brun a d’autres choses en tête que ces conversations (à savoir retrouver et profiter de son mari, avant son prochain départ). C’est alors que Clarke s’approcha de Ryder. Ce dernier ne fit rien. Il savait toujours que c’était mal. Mais il en avait envie lui aussi. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi prendre des risques avec cette liaison adultère ? Oui, son collègue est un excellent coup. Mais cela ne faisait pas tout. Peut-être que finalement, l’assistant n’est pas pleinement heureux avec son propre compagnon, avec Bash. Comme si un homme marié pouvait lui donner plus que son petit-ami. Aussi libre que soit leur relation. « Je ne sais pas non plus. » rajouta Warren. C’est alors que Demyan embrassa Warren. Pendant quelques secondes, ce dernier ne fit rien. Puis il céda à son tour et répondit au baiser. Il posa ses mains dans les cheveux de son amant et se colla à lui. Ils plongèrent à nouveau dans l’adultère, s’attirant comme des aimants. Et ils adorent ça.

Je suis complètement paumé et ça se voit. Tel un animal en cage, je ne cesse de bouger, cherchant une solution là où elle semble évidente et pourtant, si dure à réaliser. Je dois juste ne plus coucher avec Warren, pourtant, cette évidence, je la repousse encore et encore. Je me surprends à la détester cette foutue évidence, comme si elle ne semblait pas être la bonne solution. Aux paroles de mon collègue, je secoue la tête de droite à gauche. « Il adore son travaille, être pilote c’est toute sa vie, je ne peux pas lui faire ça. » Parce que malgré ma colère envers lui, je reste son mari, il reste l’homme que j’ai épousé, l’homme que j’aime et ce, même si clairement, notre couple est actuellement en péril. Finalement, je viens me planter devant Warren, je sais que ce que je m’apprête à faire est complètement débile, mais il y a des choses qui ne se contrôlent pas. Mes lèvres viennent se poser contre les siennes…Si au début il ne réagit pas, rapidement, ses lèvres bougent contre les miennes, son corps se colle au mien, ses doigts glissent dans mes cheveux. Poussant un léger soupire contre ses lippes, je glisse une main dans le creux de ses reins, approfondissant le baiser. Le poussant vers le mur, je le colle contre celui-ci pour que nos corps puissent plus aisément se rapprocher. Heureusement pour nous, à cette heure-ci l’étage n’est pas animé d’allées et venues. Mes lèvres se font plus gourmandes, plus désireuses alors que mes doigts glissent sous son haut, caresser la peau de son dos. J’oublie tout le reste, je ne réfléchis absolument plus aux conséquences de mes gestes, de mes actes. Je m’abandonne à cet adultère qui risquerait bien de me couter mon mariage…Mes lèvres dévient vers la peau de son cou, laissant mes baisers y traîner, savourer chaque parcelle possible et inimaginable. « Putain, tu me rends complètement cinglé. » Murmurais-je, la voix lourde de sens, rogue.

Quand Demyan dit qu’il ne pourra pas faire changer son mari, face à son emploi, Warren se rend compte d’une chose. Il se rend compte de la place qu’il est en train d’avoir. Il est l’amant, celui qui n’aura jamais les intentions d’un mari. Il sera l’amusement, le divertissement de Clarke, lorsque ce dernier s’ennuiera avec son époux. Il a conscience que ça ne pourra pas aller plus loin, car le beau brun aime l’homme avec qui il s’est marié. En sachant donc cela, Ryder se prépare mentalement à être une sorte de second et accepter ce titre. Il ne pense pas au futur, se concentre sur le présent. Pour mieux plonger et savourer ce moment. Dans un sens, il fait une bonne action en apportant ces moments à Demyan. Ils s’embrassent donc, cédant à leurs pulsions. Leurs lèvres se dévorent tandis que leurs mains viennent s’explorer pour la seconde fois. « Tu me perturbes. » Plus que le devrait, d’ailleurs, l’informaticien. Sentant les mains fortes de Demyan sous son pull, Warren le retira ainsi que le vêtement en dessous. Il se retrouva torse nu. « On a une heure devant nous. » précise-t-il entre deux baisers. L’étage ne sera pas visité. Il fait office d’archives et rangement, dans cet ancien hôtel particulier. Son contenu n’est pas la préoccupation principale, à l’heure du déjeuner. « Cette fois, je veux te sentir en moi. » lança Ryder. Si lors de cette fameuse nuit, ce fut l’assistant qui pénétra l’informaticien, cette fois ils changeront de rôles. Du moins, s’il le beau brun est d’accord. En attendant sa décision, tout en lui embrassant sa barbe entretenue (bon sang que c’est bandant un mec qui en possède une !), il défit sa ceinture et les pressions de son jeans.