Victoria Walker the road to hell is paved with good intentions
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| Sujet: and so we burn (jude) Dim 27 Jan 2019 - 0:13 | |
| burn with desire and keep quiet about it. — w/@jude baker
Exode momentané. En retrait dans un petit appartement en plein centre parisien. Une envie impulsive de s’y rendre, prise sur un coup de tête. Tout comme les messages que Victoria a envoyé à Jude ce soir-là. Pulsion spontanée qui les a menés ici. Distraction qui les happait loin de leur quotidien. Corps blotti contre corps. Mouvements de bassins qui s’enchaînaient sans relâche dans une danse charnelle que la psychiatre menait. Sensuelle. Succube. Un rythme frénétique et furieux, un rythme à la recherche de cette rupture délicieuse. Les doigts de la brune se posaient délicatement sur la joue de l’homme. Douceur qui dénotait avec la sauvagerie de ses canines. Baisers sulfureux, accompagnés de morsures pour marquer la pulpe des babines masculines. Et entre les soupirs, un seul murmure perçait ses lèvres. « Look at me. », sa caresse n’était que tendresse. L’intonation de sa voix n’était que douceur. Et pourtant, Vicky n’était qu’autorité. Un ordre qu’elle lui requérait, de ses opales azurs qui le surplombaient. Qui pénétraient son âme et son esprit. Elle voulait le percevoir, au fond de ses iris. Le désir vorace, la seule réalité à l’instant présent. Le désir qui dilate les pupilles et assombrit le regard. Son désir pour elle.
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Jude Baker
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| Sujet: Re: and so we burn (jude) Mar 29 Jan 2019 - 0:47 | |
| Romance capturée dans les tréfonds de son regard. Cantiques charnels qui effleurent les lippes. Il bascule dans le vide, Jude. Les corps s'assemblent et la raison se délite. Moment hors des lois du temps et de celles de la gravité. Elle le domine, surplombe le monde. La posture lascive et les mains conquérantes. Lèvres avides, qui finissent toujours par obtenir ce qu'elles veulent. Des baisers échangés et d'autres qu'il sème contre le derme, entre deux soupirs de contentement. Il pourrait reprendre la main – essayer en tout cas. S'imposer au-dessus d'elle et donner la cadence pour deux. Mais il lui laisse ça, lui laisse tout le reste. Les miettes de son âme et le désir qui se cristallise dans ses prunelles. « You're gorgeous. » Là Vicky, au milieu des étoiles. Réverbérations tamisées dans les miroirs, les vitres. Reflets brisés d'une union éphémère. Ses doigts longent ses cuisses, se pressent contre la chair. Phalanges qui longent les contours et autres reliefs anatomiques, s'égarent sur ses hanches et les angulations de son bassin. Ses lippes, elles s'écrasent contre les siennes et puis à la naissance de sa poitrine, alors qu'ils s'approchent dangereusement du vide, de cette petite mort – pour faire ça à la française. |
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Victoria Walker the road to hell is paved with good intentions
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| Sujet: Re: and so we burn (jude) Mar 29 Jan 2019 - 15:54 | |
| burn with desire and keep quiet about it. — w/@jude baker
Ces mots. Cette alchimie. Le sourire chafouin de la brune et son rire discret. Rire ivre. Ivre de cet instant contre ses bras. Ivre de lui. Ivre d'un compliment, qui avait une sonorité particulière quand c'était lui qui l'énonçait. A l'encontre de toute logique. Et Victoria détache ses lippes des siennes, prive l'homme de ses baisers. Pour quelques instants seulement. Pour le voir, vraiment le voir. L'admirer. Les deux mains finement posées sur chacune des joues du trentenaire. Jude. Gueule d'ange, regard animé par le diable. Du bout de ses phalanges, l'Anglaise l'épiait. Caresse, tressaillement, parcours de chacun de ses traits. Les plis de son front, le contour de ses lèvres. La douceur de sa peau et sa barbe qui chatouille le derme. Puis elle l'embrasse encore. A pleine bouche. Les hanches qui ondulent toujours. Pour achever de le posséder alors que lui-même n'était pas en reste. Alors que lui-même marquait son épiderme à la couleur laiteuse. L'ivoire de ses cuisses, rosit par la trace de sa poigne viril. Et c’est quand la chaleur devenait insupportable, « Fuck. ». Le doux murmure d’un prénom, c’est une chose que l’héritière ne se permettait jamais d’émettre. Même quand le désir lui brûle l’âme. Elle s’acharne dans son rodéo. Soupir après soupir. Les crocs enfoncés dans l’épaule de l’homme. Morsure pour réprimer un dernier cri d’extase. Jude, le souvenir de ce qui aurait pu être. La preuve de ce qui peut devenir.
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| Sujet: Re: and so we burn (jude) | |
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