- james neal aarhus -
I'VE HAD SO MANY LIVES SINCE I WAS A CHILD
AND I REALISE HOW MANY TIMES I'VE DIED.

- âge et lieu de naissance: il est né il y a trente-deux ans, un vingt-deux juillet (signe astrologique du cancer) à brighton. il a passé son enfance à jouer, courir, grimper dans les rues de cette ville, incapable qu'il était de demeurer sagement enfermé entre quatre murs, ou de rester tranquille dans un jardin aux barrières infranchissables. - origines et nationalité: de nationalité anglaise, il a pourtant une mère d'origine irlandaise et catholique pratiquante. son père, lui, est danois et ne saurait tromper personne, avec son teint blanc, ses cheveux d'or, ses yeux bleus et son un mètre quatre vingt quinze viking. - statut familial: il a deux frères, tous deux plus âgés que lui. petit dernier laissé pour compte lorsqu'il était enfant, puisque les deux aînés sortaient, il a longtemps joué seul lorsqu'il n'était pas avec ses amis. les relations entre les trois garçons ont toujours été brutales, barbares. leur mère avait beau leur répéter de s'aimer et de s'entraider, seules régnaient la compétition, la bagarre et la moquerie, parfois à la limite de la cruauté. en vérité, ils s'aimaient plus que tout. seulement, la loi de la jungle dictait ses règles et pour survivre, il fallait s'y adapter. dès l'adolescence, ce fut chacun sa merde : l'aîné s'en alla à londres, puis le second s'envola pour une année sabbatique en australie et y rencontra celle qui deviendrait la femme de sa vie et la mère de ses enfants. ne resta plus que james, pressé de s'épanouir à son tour. - statut civil: récemment célibataire suite à une séparation brutale, il n'en reste pas moins nostalgique de ce qu'il n'a pourtant jamais eu, jamais vécu. - occupation: on lui a déconseillé cette voie, et il n'a pas écouté. tout le monde l'a prévenu : ne deviens pas journaliste d'investigation. ne fouine pas, ne passe pas ta vie sur des enquêtes enterrées. trouve-toi un petit journal sympathique dans lequel écrire de jolis articles, profite de ta vie et de tes week-ends. l'investigation, ça signifie que ta vie sociale aura lieu au bureau. que tes informateurs prendront la place de tes amis, ton boss celle de ta nana et tes collègues celle de tes maitresses. journaliste d'investigation, ça veut dire du sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. il a signé immédiatement. journaliste d'investigation depuis six ans maintenant, il a fait ses preuves au guardian en se spécialisant dans les enquêtes sur les trafics (humains, sexuels, drogues, financiers) et a déjà signé deux-trois articles qui lui ont valu une certaine reconnaissance du milieu. il y a un prix à payer pour ce succès : sa vie privée. - cinq choses favorites: son travail, et les personnes qu'il est amené à rencontrer, les instants vécus, les prises de risque et la satisfaction qui peut découler d'un travail acharné. sa famille, qui lui manque terriblement depuis six ans et qu'il vient à peine de retrouver (à l'exception de ses deux frères, qui ne vivent plus à brighton). il a un amour immense et sincère pour sa mère, qu'il trouve courageuse et généreuse, aux qualités chrétiennes si pures qu'elle en est devenue une sorte de sainte à ses yeux. sienna, le souvenir d'elle et le film de sa vie qu'il se repasse parfois, la revoyant grandir depuis l'enfant qu'elle était jusqu'à la femme qu'elle est devenue. ses aspirations si nobles, son jeu d'actrice qui le fait encore sourire à présent qu'il y pense, l'éclat de son regard lorsqu'il la faisait rire alors qu'elle avait décidé de bouder. toute ces choses liées à elle et qu'il a volontairement enfermées à l'état de souvenirs. son photographe, pete, rencontré au journal quand le guardian a décidé de les mettre en binôme il y a six ans. pete est devenu son meilleur ami et son partenaire privilégié. il a le sentiment de l'avoir toujours connu, et pete fait partie de ce qui se fait de mieux en matière d'être humain sur la planète. les toits, c'est une véritable passion, pour ne pas dire une obsession. grimper sur les toits, regarder des photos de toits et prises sur des toits, est un enchantement pour james. dès qu'il le peut, il cherche à savoir si les toits d'un immeuble ou d'un hôtel son accessibles. sur les toits, dominant une ville, il est transporté, en paix avec le monde et en osmose avec l'univers qui l'entoure. si vous voulez lui faire plaisir, emmenez-le diner sur des toits qu'il ne connait pas encore, peu emporte la ville, peu importe les fondations qui le soutiennent. cette passion amuse beaucoup pete, qui trouvait déjà que james ressemblait incroyablement à un chat de gouttière. - saison préférée: le printemps et ses couleurs, sa tiédeur, les souvenirs de l'été et l'arrivée venteuse de l'automne qui font de cette saison un véritable poème de nature et de sentiments entremêlés. - traits de caractères: prudent (c'est venu avec la maturité et l'expérience du métier, il n'a pas eu d'autre choix que d'apprendre à l'être), curieux, investi (autant dire qu'il ne lâche jamais rien : un pur acharné), obnubilé par le résultat et délaissant les moyens pour y parvenir, soucieux de la sécurité de ceux qui l'entourent et qu'il apprécie, incroyablement sympathique et avenant, forte propension au mensonge (toujours utile pour le boulot, notamment pour protéger ses sources), peureux du ridicule et capable de prouesses pour se mettre à l'abri et s'éviter tout malaise, très respectueux de l'éducation qui lui a été transmise, même si sa mère s'évanouirait plus d'une fois devant les transgressions morales qu'il s'impose, bavard et heureux quand il se sent bien, silencieux et invisible quand ça sent le roussi, nostalgique d'un passé qu'il garde en lui avec tendresse, une bonne capacité à se relever lorsqu'il tombe et à guérir de ses blessures (quand bien même au début, elles lui paraissent insurmontables). - groupe: hydrangea.

un. si, enfant, sienna était déjà d'une beauté à couper le souffle, autant vous dire qu'il n'en était pas du tout de même pour james. james n'était pas beau, il était même presque laid ou du moins, profondément quelconque. tout petit (surtout à côté de son géant de père), sa croissance a eu lieu plus tard que la moyenne. chétif avec ça, sa blondeur si blonde qu'elle le rendait presque transparent, ne faisaient pas de lui un petit apollon. adolescent non plus, il n'était pas particulièrement séduisant. comme il n'avait pas non plus un humour ravageur capable de lui attirer une notoriété au sein de l'école, il était ce garçon qu'on remarque peu aux côtés de la déesse miniature qu'était sienna, sa voisine et sa meilleure amie. c'est plus tard seulement, aux alentours de dix-sept / dix-huit ans, que james s'est lentement transformé. non seulement sa taille est devenue plus que correcte, ses cheveux ont foncé pour virer au doré, mais en plus il a appris la rhétorique et les jeux de ses charmes. quiconque l'ayant connu petit et le revoyant maintenant ne peut s'empêcher de s'exclamer : que tu as changé ! sa propre famille le dit, notamment les tantes et les cousins éloignés. personne n'aurait pu imaginer que le petit james aarhus deviendrait ce grand homme séduisant. cause donnant conséquence, james n'ayant jamais connu le succès auprès des femmes via son physique, il n'a pas réellement conscience de l'attirance qu'il peut susciter. c'est pour lui toujours une (bonne) surprise quand il réalise qu'il plait. ça fait souvent beaucoup rire les femmes qui se mettent en tête de le séduire. deux. la première fois qu'il a rencontré sienna, c'est quand les deux mères de familles voisines se sont invitées à prendre le thé. la mère de james a du trainer avec elle son "petit dernier", sachant que si elle le laissait seul à la maison, il s'enfuirait par-dessus le portail pour aller trainer dans les rues. james se souvient encore de son état d'esprit ce jour-là : privé de sortie pour une connerie de thé aux gâteaux secs chez la voisine, il y avait de quoi tirer la gueule. il a suivi sa mère en trainant des pieds, et puis, en entrant dans la maison fairchild, il l'a aperçue en haut des marches de l'escalier de bois. presque masquée par l'épaisseur de la rambarde ; comme si de la simple matière solide avait pu éclipser ce visage, cette chevelure, ces yeux-là. la première chose qu'il a pensé est qu'elle ressemblait trait pour trait à un ange. le regard qu'elle posait sur lui était incroyable, emprunt de mille émotions entremêlées dans lesquelles il parvenait à distinguer de la curiosité et de la pudeur, de la hardiesse et de la timidité, une malice indéniable. la frustration d'être privé de sortie dans les rues de brighton s'est évaporée de lui soudainement. c'était un amour pur, sincère, un amour d'enfant. difficile de poser un mot là-dessus, mais quand ils furent plus grands ils décidèrent de l'appeler "amitié". si la plupart des garçons adulaient sienna parce qu'elle ressemblait à une poupée et qu'ils adoraient la contempler, james l'admirait pour sa vitalité intérieure, sa profondeur parfois insondable. il se targuait de la connaitre mieux que tous les autres. il connaissait son coeur, il savait ses rêves et les prenait en lui, pour les rêver avec elle, en venait même à les espérer avec elle et à prier le soir dans sa chambre pour que non pas les siens, mais ceux de sienna se réalisent. il a absorbé les émotions de sienna par-dessus les siennes, lorsqu'elle était en colère, il devenait furieux. quand elle souriait, il riait. beaucoup leur envièrent cette relation, d'autres en profitèrent, imaginant que james serait toujours le meilleur ami, l'homme de l'esprit et non du corps. quand il grandirent encore un peu, sienna eut l'air de réaliser que james vivait un peu trop pour elle, et pas assez pour lui. elle le houspillait, le poussait à lui dire ses propres rêves et à les suivre. mais jamais les rêves de james, il en était certain, ne seraient aussi beaux que ceux de sienna. elle voulait être actrice, et elle avait tout pour devenir la meilleure, la plus grande actrice du monde. pourquoi ? elle savait les gens. elle avait ce don de savoir observer, de pouvoir s'inspirer des autres et de les incarner avec un naturel qui dépassait l'entendement. elle était plus qu'une imitatrice : elle savait être. elle ou une autre. tous les rôles lui allaient. ce n'est que plus tard, vers ses vingt ans, qu'il comprit qu'il en était amoureux. qu'il l'avait toujours été, depuis la toute première fois qu'il l'avait vue, debout sur l'escalier.

trois. il sait pourquoi il est parti, mais sienna, elle, l'ignore et ne l'a semble-t-il jamais deviné. son amour d'enfant ne l'a jamais quitté, même en grandissant, même en devenant un homme et en réalisant que sienna était devenue une femme. leur premier baiser échangé aurait du lui mettre la puce à l'oreille quant à la suite des événements : pour lui, ce fut une révélation. une épiphanie. pour elle, eh bien... pour elle, c'était une curieuse expérience. quelque chose d'intriguant qu'elle était ravie de tester pour la première fois auprès d'un ami fiable et en lequel elle avait toute confiance. le contact entre leurs deux bouches avait cessé, le coeur de james battait à tout rompre et menaçait de déchirer sa cage thoracique pour débouler comme un dément dans l'atmosphère et exécuter un triple salto arrière. sienna a battu des cils, passé la pointe de sa langue contre sa lèvre inférieure, observé james un instant, et a éclaté de rire. son même rire si pur, si cristallin et innocent. elle était restée l'enfant qui l'aimait d'un amour d'enfant, quand il était devenu un homme épris d'une femme. les années passèrent sans qu'il sache comment retranscrire ce qui bouillait en lui. et puis ce qui devait arriver arriva forcément. sienna eut un petit-ami. puis deux. il lutta longtemps contre ses sentiments, contre l'envie de frapper les garçons qui la touchaient de cette manière, qui s'autorisaient ces regards sur elle. il s'infligea les pires insultes pour se punir d'être heureux lorsque sienna lui racontait une dispute, voire une rupture. il ne pouvait plus compatir à ce malheur-là. le temps passait et il réfléchissait à entrer dans un journal local. il était bon, l'un des meilleurs de son école à l'exception de quelques matières dont les enseignants le trouvaient négligeant et insolent. en règle générale, les professeurs l'aimaient beaucoup pour son acharnement, sa curiosité caustique tant elle était féroce. tout concorda presque en même temps, comme si l'index du destin lui-même était intervenu pour dire "maintenant, arrête tes conneries". un professeur et ami fit passer sa candidature au guardian en même temps que sienna tomba amoureuse. le journal répondit qu'il souhaitait rencontrer james. le même jour où on lui annonça qu'il était officiellement journaliste d'investigation au guardian, sienna embrassait pour la première fois celui qu'elle voyait comme l'homme de sa vie. le lendemain, james prenait ses billets pour londres et bouclait ses valises.

quatre. ils disaient vrai, et certainement pas uniquement pour le plaisir de vous faire peur ou de prendre un peu d'avance sur votre bizutage. le journalisme d'investigation devient votre vie, votre quotidien, et vous allez devoir vous adapter à lui plus qu'il ne le fera jamais pour vous. vous allez devoir apprendre à renoncer au confort de votre lit, et même à celui de votre appartement. à la place, apprenez à dormir deux, trois voire (événement exceptionnel) quatre heures sur un canapé-lit miteux dans l'une des pièces du journal. sachez que rien ni personne ne doit jamais vous empêcher de décrocher votre téléphone, même pour un sms. vous avez une centaine d'informateurs parmi les citoyens et la police, sans parler des politiciens, capables de vous filer un scoop à n'importe quelle heure. "rien ni personne" signifie : votre sommeil, votre copine, vos parents et tout le reste. vous n'envisagez même pas de vous rendre aux toilettes sans emporter votre téléphone. préparez-vous à sauter dans un taxi et à vous rendre immédiatement sur les lieux qu'on vous indique par téléphone : scène de crime, bar où vous attend un contact, commissariat ou autre. aucune de vos petites amies ne restera. elle tentera, au début, par amour pour vous et par espoir, mais lorsque vous aurez décroché votre téléphone pour répondre à votre directeur de rédaction en pleins ébats pour la dixième fois en deux jours, elle vous dira que c'est terminé, et elle ne bluffera pas. vos aventures sexuelles finiront par se substituer à une histoire sentimentale pour laquelle vous n'avez aucun temps. les aventures sexuelles, vous n'aurez absolument pas le temps de les susciter en draguant dans des bars le samedi soir. par conséquent, vous ferez comme les autres : vous finirez par baiser vos informatrices du monde de la nuit. serveuses, danseuses, calls ou prostituées. certains journalistes finissent même par en épouser une. d'autres, plus atypiques, se fiancent avec une ex-informatrice autrefois call-girl et ayant renoncé au métier pour lui, tout en continuant, mécaniquement et l'air de rien, de sauvegarder en favoris sur son ordinateur tous les replays du bulletin météorologique d'une ville dans laquelle il ne vit plus.

cinq. helana l'avait longtemps renseigné sur les activités des autres filles, celles de leurs patrons voire de leurs macs. elle avait pris des risques pour lui en fouinant, elle avait mis son job et parfois sa vie en danger auprès de faux clients, et leur collaboration était devenue intime. ils étaient amis, amants, collègues. un jour, il leur sembla qu'ils s'aimaient comme un couple. helana voulait renoncer à son activité de call-girl pour se mettre avec lui et trouver un job de serveuse à londres. avec son physique de succube, l'embauche lui était assurée. pendant deux ans, ils sont restés ensemble. ils s'étaient fiancés l'année dernière et, depuis, helana essayait d'avoir un enfant. pas facile, peut-être parce qu'elle avait pris la pilule très, très longtemps (du moins c'était comme ça qu'elle l'expliquait). elle était une des seules femmes à pouvoir supporter le rythme de travail de james et la vie qu'il lui imposait, ses absences répétées. il y a six mois cependant, il a commencé à nourrir quelques soupçons. elle éteignait son téléphone lorsqu'elle était avec lui, et un second téléphone, plus petit et plus ancien que l'autre, existait au fond de son sac à main. plus les jours passaient, plus il la soupçonnait d'avoir repris une activité d'antan. qu'elle ait un amant ne l'aurait pas plus paniqué que ça, encore moins choqué. lui-même n'avait pas hésité à accepter les avances de certaines femmes en échange d'un scoop digne d'intérêt. ce n'était pas sur un ridicule contrat d'exclusivité que reposait leur union. il soupçonnait bien pire. helana n'avait jamais été call-girl par obligation. elle n'avait pas fait ce métier par manque d'études, ni pour nourrir une famille. elle le lui avait dit dès le départ avec une redoutable sincérité : j'aime le sexe, et j'aime les hommes. je gagne une blinde avec ce boulot, et je suis pas prête de le laisser. il lui posa un jour simplement la question, et elle se moqua en lui demandant ce qui pouvait bien lui passer par la tête. un mensonge qu'il reconnut sans le lui faire savoir avec l'amertume de l'instinct en éveil. il ne fit pas de recherches, préférant lui laisser le bénéfice du doute et la croire. elle n'était toujours pas tombée enceinte et, un soir qu'il rentrait à six heures du matin et qu'elle était plongée dans le sommeil, il trouva sur la table de nuit une plaquette de contraceptifs entamée. le lendemain, il demanda à un ami (un correspondant du times qui glandait en angleterre pour un temps incertain) de mener une courte enquête en sa faveur : se renseigner pour savoir si une helana bossait dans le milieu des clubs de call-girls, et aller la voir. gabe s'acquitta de sa mission avec un zèle peu commun : non seulement il trouva helana dans un club tenu par le frère du patron qui possédait celui où elle avait fait ses armes, mais en plus il paya pour ses faveurs et enregistra avec son iphone toute une nuit d'ébats endiablés. il envoya le fichier à james accompagné de ce nota bene compatissant : tu devrais larguer cette pute. l'enregistrement était atroce. c'était la voix d'helana, les soupirs et les gémissements d'helana. quand elle entra dans l'appartement le soir même, il l'attendait l'air de rien et le coeur en miettes. il lui demanda si elle était bien certaine de n'avoir rien à lui dire avant qu'ils n'en finissent. il n'a pas beaucoup de souvenirs de cet instant, tant il fut bref et tant, peut-être, sa mémoire a essayé de l'effacer. il croit se souvenir qu'elle a pleuré. ce dont il est certain de se rappeler, en revanche, c'est de ça : il allait avoir besoin de longues vacances, et il était, pour la première fois de son existence, prêt à être ami avec sienna fairchild. les choses se firent en deux temps : il boucla deux enquêtes et deux articles qui furent publiés dans l'édition nationale et connurent un beau succès. les deux étaient des scoops et le guardian avait mis deux longueurs d'avance aux autres journaux anglais. il signa pour trois mois de congés et reprit contact avec un ami d'enfance de brighton, qui l'informa dans la foulée que sienna s'était séparée de son mec. une affaire de tromperie, d'après une amie commune. deux jours plus tard, james laissa tomber son sac de voyage sur le paillasson devant la porte de sienna, et pressa la sonnette. leurs regards se croisèrent pour la première fois depuis six ans.

- pseudo: holster. - âge et pays: c'est que le temps passe, en france et même ailleurs. - type de personnage: merveilleux pré-lien de @sienna fairchild. - votre avis sur le forum: il est magnifique, et magnifiquement géré. what else ? - où avez-vous connu le forum: bazzart ou karinette, je ne sais plus. - autre: gros coeur  

James Aarhus a écrit:

mon chaton
tu me gardes un lien bien au chaud, hein ?
merci de ton accueil

Alfie Hodges a écrit:

cette plume, cet avatar, ce personnage de fou
je suis contente que t'aies fini par poster quelque chose finalement (oui, oui, on a vu que James était sur le fo' depuis un moment   )
bienvenue parmi nous en tout cas

Sienna Fairchild a écrit:

Moi qui pensais que tu m'avais abandonnée
Cette fiche, je suis sans mot, c'est une perfection Tu as dépassé toutes mes attentes, c'est encore mieux que ce que j'avais imaginé, j'ai dévoré tout ce que tu as écris Et puis ta plume
Bienvenue officiellement , je suis contente que tu aies pris mon prélien

cette fiche, et puis irvine quoi.
re-bienvenue chez toi.

James Aarhus a écrit:

jamais
je suis très, très, très heureuse que ça te plaise et que le personnage soit à la hauteur de tes espérances normalement ma fiche est terminée, sauf si tu veux que je rajoute ou enlève quoi que ce soit, n'hésite pas