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 memories we've been sharing (ronan)
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Victoria Walker

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MessageSujet: memories we've been sharing (ronan)   memories we've been sharing (ronan) EmptyVen 18 Jan 2019 - 22:53


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— w/@ronan costigan




Braises printanières. Fraîcheur et étincelles juvéniles. Un vendredi apaisant que Victoria s’apprêtait à passer sous la douceur du soleil. Elle avait quitté le lycée plus tôt ce jour-là, pour accompagner son père à Brighton. Ces week-ends au bord de la mer dans leur villa familiale se multipliaient au fil des mois. Habitude que père et fille avaient acquise au fil des années. Un coin chaleureux, loin du rush de la grande ville. Ils y avaient même passé les fêtes de fin d’année. Depuis, les Walkers s’y rendaient souvent. Rite hebdomadaire qui n’était pas pour déplaire à l’adolescente, parce qu’ici, elle avait trouvé ses marques. Elle y plantait des souvenirs. Dans chaque coin de rue, sous chaque arbre, devant chaque petit café distingué. Elle prenait goût à cette liberté exquise, indépendance qu’elle n’hésitait pas, une fois encore, à clamer et manifester. Cette fois-ci, comme bien des fois, Arthur s’exile dans son bureau. Occupé à passer ses derniers coups de fil de la journée pour avoir tout son temps durant le reste du week-end. Accoutumée à le rythme de vie de son père, Vicky ne bronche pas plus que de raison, elle se permet simplement de l’interrompre quelques minutes pour le prévenir qu’elle sortait. Une petite balade à vélo en perspective, avant de rejoindre Ronan qui l’a invité à une séance au cinéma. Le scepticisme du paternel est évident. Il ne l’aime pas particulièrement, ce garçon. Ses relations sont cordiales avec le père Costigan, amicales mêmes, mais cela ne s’étend pas particulièrement à son fils aîné. Sauf qu’il n’a aucun autre choix à part accepter. Et il en profite pour la prévenir qu’il aura un dîner important dans la soirée, et qu’il rentrera très tard le soir. « You can have diner without me. », qu’il dit, avant de revenir à ses occupations, et laisser sa fille s’afférait aux siennes.

Petite robe de printemps. Cheveux bruns en cascade, qui lui tombent aux épaules. La scène est tout droit sortie d’un artsy movie de son époque. Une scène Indie des années 90. Gamine qui redécouvre continuellement le charme de la petite ville, à dos de son vélo dont elle ne séparait jamais dès qu’elle était ici. Sa balade la mène de part et d’autre de Brighton, pourtant la jeune fille ne s’arrête qu’à deux reprises. Une première fois pour lire quelques pages de son bouquin dans le parc de la ville. La seconde fois, c’est pour acheter des pâtisseries et des friandises. Son chemin suite à cela est tout tracé. La demeure des Costigan. C’est Rafferty qui ouvre la porte à l’Anglaise. Leo, lui, est en train de courir dans tous les sens, dans chaque coin de la cuisine. De quoi rendre leur femme de ménage dingue. Comportement qui faisait rire Victoria plus qu’autre chose. Cette dernière s’empressa alors de saluer le gamin, avec un bisou sur la joue, avant de lui donner quelques bonbons,  « It’s for leo and you, hein. ». S’en suit un tapotement bienveillant sur la tête, avant que la lycéenne ne s’aventure à l’intérieur de la maison, pour attendre le frère aîné. Le jeune homme ne se pressait d’ailleurs pas, ils avaient un peu de temps devant eux avant que la séance ne commence. Suffisamment de temps, d’ailleurs, pour faire le trajet à pieds. Température douce, air rafraîchissant. Vicky n’avait qu’à laisser son vélo dans le jardin, et revenir le récupérer plus tard dans la soirée.

(…)

Comme si une seule scène artsy ne suffisait pas pour une journée. Il en fallait une autre. Une pluie printanière qui s’entame, au moment même où les deux jeunes gens quittaient la salle de cinéma. Une pluie qui ne plombe pourtant pas leur bonne humeur. Rire, chamailleries. Bruit de pas qui s’empressent, et deux corps qui se serrent pour s’abriter sous le blouson de cuir de Ronan. Tentative inutile de rester sec pour deux gamins plein de vie. Deux gamins insoucieux, aux esprits embrumés de rêves et songes. Des souhaits profonds que même les gouttes d’eau étaient incapables d’effacer ou d’engloutir loin d’eux. Et le ciel redevient plus calme, et clément. Belles pluies de printemps qui s’évaporent, laissant les deux protagonistes de cette scène au pas de la porte. L’héroïne qui s’apprête en tout bon sens à rentrer directement chez elle. Le héros qui insiste sur l’inverse, inquiet qu’elle n’attrape froid maintenant que le vent se faisait plus présent. Proposition enrobée de douceur qu’il lui fait ; monter, se sécher, enfiler d’autres fringues pour remplacer sa robe avant de le quitter. Raisonnement que l’Anglaise appréciait, tout autant que l’allure soucieuse du jeune homme. Ses babines embrassent brièvement celles de Ronan avant qu’elle ne le pousse pour passer la porte. Tous ces signes s’accumulaient et se réunissaient. Clichés à souhait, tout droit sortis d’un épisode de Dawson’s Creek. Des parents absents pour la soirée. Le frère suffisamment grand pour passer la nuit chez son ami n’était pas là non plus. Les plus jeunes occupés devant la télévision au salon. Le son de l’émission télé était à peine plus fort que le bruit de leurs prises de tête enfantines.

C’est vers la salle de bain à l’étage que la brune se dirigeait instantanément, pour avoir fait ce trajet à moult reprises. Porte à peine entrouverte derrière elle, en attendant que son petit-ami lui ramène un t-shirt. Sa peau d’ivoire découverte, délaissée de l’étoffe floral de sa robe. La serviette de bain filait délicatement sur son épiderme, essuyant les gouttelettes de trop sur son passage. Et son regard qui croise le sien dans la glace. Un millième de seconde où ses joues rosissent, où elle enroule le tissu autour de ses rondeurs avant de tendre la main en la direction de Ronan. Sourire futile pour camoufler sa pudeur alors que la lycéenne s’empressait d’enfiler le vêtement. « I look ridiculous in this, don’t I? », son rire qui s’en suit pour briser la tension, et son regard bleuté qui s’égare sur la robe que la brune étalait avant de quitter la salle de bain, rejoindre finalement la chambre de l’aîné. « What’s that new album you wanted me to listen to? », question qu’elle balança aussitôt, tandis que ses pas l’approchaient de la collection de cassettes du brun.

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Ronan Costigan

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MessageSujet: Re: memories we've been sharing (ronan)   memories we've been sharing (ronan) EmptyDim 27 Jan 2019 - 0:51

La voix rauque pour persiffler entre les lignes.
La pose assassine pour glaner les informations.
La contradiction là où la carcasse s’avachit dans le fauteuil.
Le regard du patriarche pour ravager le décor. Énième deal. Énième trafic. Énième danse avec la mort. Gloire au vice qu’il scande sous l’impulsion des phalanges contre la gueule du gosse. Le casque arraché. Le menton relevé. La colère pour dépeindre l’arc arrondi des iris.
La pression de la pulpe pour faire rougir l’échine. Un coup de plus, une marque de plus, et le blase qui brille quand les astres se confondent avec la nuit.
Influence néfaste. La peur au ventre quand l’ombre du roi traîne dans la grande demeure. Passage cendré pour faire plier les autres. Passage cendré pour étaler les idéaux. Pauvre gamin soumis aux volontés familiales. Pauvre gamin ayant raté trop d’étapes. Corde raide sur laquelle il s’enlise. Les poings serrés. La caboche remuant pour obtempérer. La gorge nouée des mots absents. La gorge nouée de l’angoisse suscitée par les gestes.
La godasse tapant le parquet sous l’infiltration nommée nervosité. Les couches du palpitant entachées. Les couches du palpitant qui remuent assez pour tordre les entrailles. La nausée à chaque mot de travers. L’envie de vomir à chaque claque dans la gueule.
Les épaules trop affaissées d’écouter sans rien dire. Comme à cette seconde précise. Dossier balancé sur le bureau imposant. Le roi adossé contre. La mine hagarde. La mine ravagée des abysses collées aux prunelles. — I hope you’re not falling in love with Walker’s girl. 
La remontrance colle sous le palais. Les lettres roulent et s’infiltrent pour ordonner. Remarque qui devient dictature comme celle imposée entre les ombres. Y a pas de place pour les sentiments. Tu es l’aîné. Tu reprendras les affaires. Tu deviendras comme moi. Tu perdras la notion de vie. Tu perdras le notion du réel. Des caillasses balancées en pleine gueule pour marquer le derme. Des ordres pour sanctifier le pouvoir qui passera au creux de ses mains.
— You’re not so stupid, kid. No ? Il ricane, le père. Quand le fils ploie. La mine bouffée par l’amertume quand l’autre brille par sa domination.
Pantin soumis dont il se serre à tout va, oubliant au passage les émotions. Il a vingt ans, Ronan. Il est pas sérieux. Il est pas fidèle. Il guette les courbes des gonzesses avec les yeux bouffés de vice. Il s’imagine à les dompter d’une main trop insolente, d’un regard trop perverti. De ce sourire qu’il combine à sa belle gueule pour réclamer et obtenir. Facilité du gosse à faire plier les courbes, à échauder les reins. Il se marre de tout et de rien. Il frôle l’insolence quand la mort flirte avec les lendemains. Dictat patriarcale pour peindre l’égo. L’abandon des sentiments. La léthargie du myocarde. Dynamique qui s’enlise dans un disque rayé. Refrain trop vu, trop reconnu.
Un prénom pour changer la donne. L’impression d’une descente aux enfers sous les sonorités sentimentales. Les yeux qui accrochent. Les yeux qui empoisonnent. Il a pas venu voir la claque en plein visage, Ronan. La sonnerie du réveil comme celle des émotions. Il aurait aimé se passer de cette étape. Il aurait aimé se passer d’elle. (…)
Les gouttes qui ricochent. Cascade translucide pour imbiber les tissus. La main cloitrée dans celle de l’adolescente. Les pas qui deviennent une muraille contre le reste du monde. Les respirations se brouillent. Le cuir qui ne suffit pas à les camoufler. Il se marre, Ronan.
Le sourire aux lèvres sous les courbures qui se font plus suaves. Les clichés ambulants autour des carcasses. Dignes des comédies romantiques. Dignes des films où l’amour est roi. Des brumes où le mal et le fardeau familiale ne viennent pas empiéter sur la vie.
Les rires résonnent dans le grande bâtisse. Ronan qui appose son index sur la bouche de Vicky pour ne pas éveiller les soupçons. Nuit bien entamée. Chapitre final du film. Bande qui se rembobine. couple qui s’exilent. Comme les marges du palpitant.
Ronan, il fouille au milieu de son bordel. Des consoles vidéos, des bandes-dessinées, des cassettes de ses groupes de rock favoris. Des fringues qui raclent le sol. Ce t-shirt qu’il saisit du bout des phalanges avant de gagner la salle de bain.
Les canines pour malmener sa bouche en voyant Vicky. Le prédateur avant l’amoureux. Même à vingt ans. Même quand la vie s’offre à lui. Même quand le mal rode.
Il esquisse un sourire. Le même greffon à chaque remarque de la brune. — Are you blushing Vicky ? La phalange qui contourne les pommettes. La tête qui s’incline.
Les sentiments qui s’emballent.
La porte qui claque.
Le corps étendu sur le lit à l’observer. La poupée qui se déplace en laissant filer ses doigts sur les cassettes. Le rire pour filtrer. Le rire pour provoquer. Relation sous les astres qui les condamneront tôt ou tard. Ronan qui se redresse. Là assis au rebord du lit à détailler la peau de porcelaine. À détailler les quelques gouttes d’eau qui perlent encore de ses cheveux.
— I don’t really care about music, actually. Sourcil arqué et la silhouette qui se mobilise. Rôdeur autour d’une proie. Épris autour de l’amoureuse. Les mots qu’il n’ose pas avouer.
Parce que c’est pour les faibles. Parce que Ronan, c’est le roi des connards. Pas le roi de coeur.
Lui, il sait pas aimer. Il sait que coucher et oublier.
Il sait que faire espérer et décevoir. Son père le premier.  La démarche assurée alors qu’il arrive à hauteur de Vicky. La main contre les reins pour la rapprocher. — You should stay with me this night.
Le sourire. La phalange sur la joue. Le souffle près de ses lèvres. Les adolescents qui s’embrasent.
Les vagues sentimentales qui racolent.
La pluie pour frapper les vitres. Le désir pour frapper l’abdomen.
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MessageSujet: Re: memories we've been sharing (ronan)   memories we've been sharing (ronan) EmptyMar 29 Jan 2019 - 20:45


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Elle n’est pas très grande de taille, Vicky. Minuscule face à la carrure de quelqu’un comme Ronan. Et cette sensation se fait d’autant plus pesante quand elle enfile son vêtement. T-shirt qui couvrait le nécessaire. Habituée à l’attention, l’Anglaise se sentait stupide. De réaliser l’effet que le brun pouvait avoir sur elle. « Blushing? Nonsense. » Foutaises évidentes. Foutaises réelles. Le rose de ses pommettes mis encore plus sous les feux des projecteurs. Le doigt du jeune homme pour pointer son mensonge. Pour rôder autour de sa pommette, certainement toute aussi chauffée qu’elle en a l’air. Et Victoria, elle joue avec le bracelet qui encercle son poignet. Cadeau d’anniversaire de Ronan qu’elle chérissait plus que tout autre bijou en sa possession. Même plus que les joyeux de sa défunte mère. Quelle stupidité de sa part que de s’accrocher à ça, à trouver un sens à ce geste de sa part. Il était fort possible que ce petit bijou, tout comme les moments d’attention qu’il lui accordait n’étaient au final qu’un jeu pour lui. Lui, le tout-puissant. Il ne s’intéresse aux filles que pour arriver à ses fins. La puissance qui ravage tout sur son passage, utilise, et passe son chemin.

Did anyone tell you how beautiful you are?
Only those who tried to sleep with me.
You are beautiful. And smart too.


Leur premier échange verbal s’est conduit ainsi. Quelque part, l’aîné des Costigan n’a jamais caché ses intentions. Elle n’était qu’un nom de plus pour lui. Satisfaction qu’une gamine de seize lui a refusée. Pourtant, aujourd’hui, c’était une autre histoire. Vicky se laissait embarquée. Après plusieurs semaines, mois, mêmes. Plusieurs échanges. Plusieurs balades inopinées, ponctuées par la réalité perçante d’une personnalité qu’elle admirait. Elle marchait de son plein gré, droit vers la fosse aux lions. Cette chambre que l’adolescente ne connaissait que brièvement, n’ayant jamais eu l’occasion d’y passer du temps. Alors elle déambule d’un petit coin à l’autre. Les prunelles curieuses, les mains tactiles. Effleurant la surface de ce qu’elle touchait. Sans se soucier de ce regard qu’elle sentait sur elle. Prédateur qui la guette au moindre mouvement. Chasseur qui resserre l’emprise sur sa proie. Conquête consentante, pour avoir choisi d’être là. Promiscuité. Électrifiant l’atmosphère, tout autant que son âme. Gamine captivée par la prestance du brun. Démarche assurée, les iris qui brûlent pour elle, sans la moindre hésitation. Son sourire à se damner. Son regard transperçant. Il n’était qu’un adolescent comme tous ceux qui ont tenté de passer avant lui. À peine adulte, à peine. Mais il dégageait quelque chose, Ronan. L’assurance du Roi. La patience, aussi. Malgré toutes les limites imposées par Vicky. Malgré toutes les tentatives avortées, à moult et moult reprise, il avait la patience. Il la respectait suffisamment pour la laisser souffler, pour la laisser choisir. Il était roi et il faisait battre le palpitant. « I should stay, or do you want me to stay ? », une seule évidence. Une seule réponse possible pour la faire rester. « My father will kill you if I do, either way. », ce même père qui a éduqué sa fille unique pour prendre ses propres décisions et en assumer les conséquences. Ce même père qui connaissait tout d’elle. Ce même père avec qui la brune n’avait que très peu de secrets, souvent futiles et enfantins. Ce même père qu’elle a déjà prévenu par message pour le rassurer, pour lui dire qu’elle n’était pas seule ici. Les frères étaient là, la femme de ménage également. Rien ne pouvait se passer. Ce même père qui restait avant et malgré tout, un père. Qui ferait tout pour préserver son bien le plus précieux. Pensée sombre éradiquée par la tendresse d’un baiser. Douces babines qui cherchent celles de Ronan dans une embrassade raisonnablement vertueuse. Une embrassade affective. Le corps de l’Anglaise qui s’élève en douceur, à mesure qu’elle se mettait sur la pointe des pieds. Question d’être un peu plus à sa hauteur avant d’interrompre leur alchimie. « Come with me to Spain. ». Les mains frêles se posent sur les joues du Costigan. Le regard bleu pour le convaincre. « It’s only for a few days. You can see something different for a change. It will be great. » N’était-ce pas leur rêve après tout ? S’envoler ailleurs. Partir à la découverte du monde, et toutes les surprises qu’il réserve. Elle l’a fait depuis sa plus tendre enfance, Victoria. Souvent en mouvement, souvent à la recherche de nouvelles choses. Passion qu’elle voulait aujourd’hui partager avec lui. Pour lui prouver qu’il y avait tout un univers qui n’attendait que d'être conquis. Au-delà des murs de cette demeure, au-delà de Brighton et de ses misères. « At least promise me you’ll think about it, Ro. », le sourire sincère. Le sourire pour apaiser l’âme. Le sourire pour tout lui faire oublier. Tout sauf elle. Et les lèvres pour goûter les siennes à nouveau. Les lèvres pour éveiller le désir. Baiser chaste, puis la langue pour franchir le pas. Filtrer entre les barrières charnues pour se joindre à la sienne. Danse lascive, ballet d’impureté qui couple le souffle. Étouffe la respiration, et la raison avec.

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MessageSujet: Re: memories we've been sharing (ronan)   memories we've been sharing (ronan) EmptyJeu 7 Fév 2019 - 18:42

La requête. L’ordre signé d’une voix rauque. Les intonations bouleversées par le désir. Le palpitant embrumé par le trouble. Sourire de connard pour dynamiser la façade. La gueule de prince prêt à visser la princesse. Cliché dégoulinant de romantisme. Assez pour le faire rager, assez pour le faire arquer les sourcils. L’insouciance pour bercer l’âge. L’insolence pour inonder les gestes. Pas capable de se poser. Pas capable de se prendre au sérieux. L’irlandais qui brille pour les conquêtes s’accumulant sous les caresses. Les poignes déterminées à faire frémir. La vipère pour faire creuser les reins. Les lèvres pour sublimer l’ivoire. Pour mieux les abandonner. Pour mieux les blesser. Sans réfléchir. Sans se soucier des conséquences. Sans se soucier des larmes prêtes à calquer les visages. Sans se soucier de l’écarlate déception quand les gonzesses s’attachent trop.
Prince au milieu des courbes. Principe au milieu des poupées. Pour honorer le blase. Pour honorer le nom. Les remontrances du père. Les remontrances du patriarche. Les pulpes calées contre les épaules pour le secouer, pour le faire voir l’inévitable réalité. C’est comme ça chez nous, Ronan. Y a pas fidélité. Y a pas de romantisme. Y a que le vice qu’on fait couler. Y a que la mal qui emportera tout, même nos derniers soupirs.
Et y a Vicky dans le décor. Y a l’azur dans ses yeux. Y a l’ivoire de sa peau. Ses courbes qui s’émancipent et fondent sous le ravage. Y a son innocence. Y a son caractère. Y a sa manière d’le secouer. Y a sa manière d’le bousculer. Y a sa manière d’le comprendre. Et avec tout ça, Ronan, il y voit plus clair. Le désir qui se mêle aux émotions. Les émotions qui deviennent sentiments. Ça l’écorche, le gamin. Pas habitué. Pas disposé, non plus.
Ça le fait flipper. Parce qu’il a pas envie de la briser. Il a pas envie de la blesser. Mais c’est un Costigan. Et les loups, ils sont bons qu’à ça. Expulser les crocs et fustiger le décor. Expulser les crocs et piquer l’échine. Faire couler le sang pour venger le maculé.
Ce soir, il veut pas réfléchir. Demain non plus. Ni le temps que ça durera. L’esprit buté à se persuader que ça compte pas. Le palpitant craquelant pour avouer autre chose.
Les mains calées contre son dos. La carcasse pour la surplomber du regard. Les lèvres près des siennes où les sourires galbent l’ourlet. Puis la gamine qui reprend la parole.
Question pour pointer l’évidence. Question pour soulever les doutes. Le sourcil de Ronan qui s’hausse alors que la mine glane la nonchalance. — There is a difference ? I want you to stay, okay ? And I’m so stupid to say it. Il en a envie, le gosse. Pas que pour flirter avec le creux de ses cuisses. Pas que pour ravager sa peau de ses lèvres conquérantes. Rien que pour sentir son corps contre le sien. Rien que pour pouvoir l’avoir dans ses bras pour une nuit, pour un réveil. Avant que tout revienne claquer en plein visage. Couperet qui tombe à chaque fois. Les lames tranchantes près des veines pour empêcher l’accalmie.
— All right, I'll risk it. Enough romanic, sweetie ? La touche d’humour et les lèvres qui déposent un baiser sur son front. Il en a pas grand chose à foutre du père de la brune. Une relation sans doute mal vu des deux côtés. La belle et la bête. L’ange et le démon. L’innocente et le monstre. Les comparaisons qui s’accumulent et créent le chaos. Il se marre, Ronan. Un peu trop. Un peu maladroitement.
Puis le visage qui devient sérieux quand la requête claque. Les phrases soufflées d’une voix douce pour capter les dernières bribes d’attention. La gêne presque palpable sur sa gueule. Pas foutu de lui promettre quoique ce soit. Le fardeau du clan sur les épaules. L’interdiction de son père de s’éloigner trop. La hiérarchie pour dominer. Les ordres pour le faire flancher.
Un soupire hors des lèvres. Une main pour venir rattraper le visage de la poupée.
— Spain ? I’m always busy with business family. You know it. Pour l’avoir écouté. Pour l’avoir entendu cracher son animosité. Sa haine envers le roi. Sa haine envers les remarques acerbes. Sa haine envers les rêves entachés de cendres.
Sa haine envers sa vie qui tourne au ralenti. Son envie de protéger ses frères du mal. Son envie de protéger ses frères de l’asphyxie. Et tant pis s’il se condamne au pire.
— I promise. Les mots expulsés contre sa bouche avant l’audace. Étreinte initiée par la gamine. Les frissons pour capter l’échine. Ses bras pour la rapprocher. Ses bras pour l’empêcher de se défiler. La vipère gagnant du terrain. La vipère s’infiltrant pour flirter. Et ce qu’il est bien, là. Ce qu’il réfléchit plus. Les paumes contre le dos. Assez pour la forcer à reculer. Assez pour ne pas abandonner le contact brûlant. Les silhouettes qui tombent sur le pieu. Le baiser où le rire s’ébruite. Complicité se dessinent avec les astres en témoin. Il domine, Ronan. La carcasse penchée au dessus de l’adolescente. Les coudes enfoncés dans le matelas et les mains perdues dans les mèches brunes. — You take my breath away. Romantisme affligeant. L’envie immédiate de se marrer et de reculer. L’envie immédiate d’effacer le sordide de l’asphalte. — Can I take off your panties, then ? La mine sérieuse.
L’insolence retenir sur les cordes vocales. Pour les lèvres pour frôler les siennes. Sourire d’éternel galbant l’ourlet.
Il finit par embrasser son cou. Il s’autorise à remonter sur sa joue. Puis capture une nouvelle fois les lippes. — Kidding. Or kind of. Puis ses bras sa main glisse sur son bras. Bout des doigts pour déposer le velours. Caresse le long de l’ivoire. Des formes anodines dessinées pour créer le contraste avec le feu qui siège au creux de ses reins. Les yeux brillants d’envie. Les yeux brillants d’un tas d’autres sentiments. La dextre pour accrocher sa hanche, la relever et caresser avec un peu plus d’impatience. Là où ses lèvres ne quittent plus les siennes. Respiration en suspend. Oxygène retrouvée quand il se sépare d’elle rien que pour détailler les iris. — Is it good ? Et il sourit. Parce qu’à ses cotés, il est bon qu’à ça.
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MessageSujet: Re: memories we've been sharing (ronan)   memories we've been sharing (ronan) EmptySam 16 Fév 2019 - 0:07


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Il n’avait pas peur. Pourtant, il devrait. Arthur Walker n’est pas un homme comme les autres. Il l’est moins quand il s’agissait de sa fille unique. Elle qui se contentait de sourire face à ce jemenfoutisme absolu. Romantic enough… Ça ne l’était pas. C’était suicidaire. Tout autant suicidaire que la proposition qui suivait. « I know you are, but it will be for less than a week. ». Il n'a jamais droit à rien, Ronan. Jamais. Ni à la parole, ni à sa propre opinion, ni à quelques jours de répit. Cruauté du patriarche qui se fait reine absolue dans la vie du jeune homme. Victoria ne comprend pas, d’ailleurs. Elle essaie, et toutes les tentatives finissent en échec. L’Irlandais avait un père autoritaire, comme le sien. Il était destiné à reprendre les affaires de famille, tout comme elle. Pourtant, Arthur et le paternel des Costigans étaient différents. Le premier encourageait sa fille à pousser ses propres elles, avoir sa propre conviction, et ne laisser personne lui dicter ses comportements. Personne. Là où Costigan traitait l’aîné de ses fils tel un pantin. Sous-fifre pour ses pêchés. Alors elle ne comprenait pas, la gamine. Comment était-ce possible de ne pas éprouver suffisamment d’amour et de respect pour sa progéniture ? Les décisions de Ronan ne serait que meilleur s’il les prenait lui-même. S’il assumait ses responsabilités au lieu d’être forcé à s’en prendre plein la gueule continuellement. « I can speak to your mother. Maybe she’ll be able to convince him. ». Peu importe ce que le brun en dirait, il était là le cœur du problème. Palpitant qui ne bat que pour la haine et mépris. L’homme qui voit en l’adolescente une mauvaise influence. Ironique, quand on connaît les caractères de Ronan et Victoria. Sauf que dans le monde du Costigan, l’honnêteté était un poison. La volonté de changer, de faire autrement que par les coups et la violence, c’était une trahison au clan. Inutile de tout savoir sur eux pour le comprendre. Vicky ne posait jamais de questions sur le sujet. Le patriarche ne lui inspirait pas confiance, tout comme beaucoup d’hommes de son étoffe. Homme aigri, avec un pouvoir qu’il pense infini, et la peur pour imposer le respect. Mais le respect ne se force pas, il se mérite. Un jour, son fils grandira et le comprendra de lui-même. Un jour, pas ce soir. Parce qu’elle ne voulait plus penser à tout cela, Vicky. Les babines qui épousent les siennes, et les bras pour entourer le cou masculin. Elle en oubliait même les bonnes manières. Gamine ébahie, sans pour autant en devenir conne. Ou stupide. Parce que Ronan la jetterait, tôt ou tard. Comme celles qui étaient là avant elle, comme toutes celles qui continuent d’être là, malgré elle. Dans le fond, l’héritière Walker n’est pas une romantique. Princesse amazone, bercée par l’indépendance et l’idée fondamentale que les relations humaines se font et se défont. Avec Ronan, elle ne se projetait pas dans des années à venir, parce qu'elle le connaissait. Trop joueur pour se contenter, trop en colère pour se tenir en un seul endroit. Prince des ténèbres, voué à mourir enterré dans des idéaux familiaux qu’il n’a pas choisi. Il cherche la facilité, les échappatoires fugaces, un moyen de défouler ses pressions avant de repartir. Encore et encore. Même avec cette conviction profonde, elle se laissait glisser. L’aîné des Costigan était différent des autres. Que des adolescents, usant de leur argent pour impressionner, et les mensonges pour vendre un rêve irréaliste. Au moins, lui, il ne lui promettait pas la lune et les étoiles pour lui dérober l’innocence. Il ne lui promettait pas l’éternité pour la faire succomber. Il voulait le plaisir d’avoir sa chair, et il ne s’en cachait pas.

Ni quand il a posé son regard sur elle la première fois. Ni maintenant, alors qu’il la menait vers son pieu. Proie consentante à son prédateur. « No. You're not kidding. » Pas cette fois en tout cas. Peut-être que l’irlandais s’amusait, toutes ces fois précédentes. Une question redondante, pour palper le terrain sur lequel il s’engageait. Voir si depuis la dernière occurrence de son interrogation, l’avis de Vicky avait changé. Mais pas cette fois. Il en brûlait, Ronan. Et l’Anglaise n’était pas dupe. Malgré les airs de connards, malgré l’humour déplacé. Elle le sentait. Ou peut-être l’était-elle… Idiote, d’y croire, ne serait-ce qu’un seul instant. Incapable de réfléchir, incapable d’échapper à sa prise. Le corps étalé sur le lit du jeune homme, surplombé par sa présence. Par sa main qui glissait fermement sur sa taille, puis sa hanche. L’impatience du geste. La brune collait sa main à la sienne, pour interrompre l’ascension de son geste. Pour l’empêcher d’emporter le t-shirt avec. Instinctivement, seulement. Parce que sa langue battait toujours contre celle de Ronan. Avide de cette sensation nouvelle. Et étrangement, l’adolescente se délectant du silence mélodieux. Sous la carrure du brun, contre ses lèvres, poupée entre ses doigts. L’harmonie du silence pour les bercer, au-delà des bruits émanant de leur étreinte. Jusqu’à ce qu’il s’éloigne, Costigan, et pose sa question. Une question à laquelle l’héritière Walker n’avait qu’une réponse. « Yes. » Le désir que Victoria lisait au fond de ce regard, l’envie teintée d’une sincérité qu’elle ne lui connaissait pas. Un désir suffisant pour propulser son cœur dans sa gorge. « I should stay... », le murmure qui sonnait comme une révélation. Quelques secondes de silence soudain, avant que la brune ne reprenne la parole à nouveau. Pour finir cette phrase, et obtenir la seule réponse qu’elle cherchait. « ...or do you want me to stay ? ». Elle insistait, la gamine. L’azur de ses prunelles pour assassiner, et ses lèvres pour sceller leur destin. Baiser éphémère, et les babines qui s’éloignent à nouveau. Les phalanges d’une main pour capturer les doigts du jeune homme. S’y perdre, s’y mélanger. Avant de guider l’index jusqu’à sa bouche et le capturer de ses canines. La douceur pulpeuse des lippes pour l'entourer avant de relâcher la pression. « Show me how to… you know. », l’audace des propos, mêlé au rose de ses joues, et ses yeux qui glissent plus bas.

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