— CHRISTMAS CHARITY GALA (tc #6)

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christmas charity gala
- brighton up your christmas -

Depuis plusieurs années, déjà, plusieurs associations caritatives décident de s’associer à la veille du temps des Fêtes, afin de ramasser un maximum d’argent qui sera redistribué à la communauté de Brighton, notamment auprès des personnes sans abri et banques alimentaires. C’est bien connu, la générosité fait partie prenante des célébrations à l'approche de Noël. Le grand bal de cette année se tiendra sous la thématique fantaisie d'hiver.
Dans un décor lumineux et festif, où la tenue de soirée est un atout indispensable, les invités pourront se ravitailler au buffet, s'abreuver au bar de glace, se laisser aller sur la piste de dance, sans oublier de miser aux enchères silencieuses*, qui mettent en valeur de nombreux item plus alléchants les uns que les autres. Les différents prix sont d'ailleurs présentés sur une large table, longeant l'un des murs de la salle. Les bénévoles ont bon espoir de récolter un montant record de dons, cette année, sans s'imaginer que quoi que ce soit puisse venir gâcher cette belle soirée.
--- voir le moodboard

* Les enchères silencieuses sont des enchères qui se déroulent sans commissaire-priseur. À la place, les gens font leurs offres sur des feuilles de papier, qu'ils glissent ensuite dans une boîte scellé. Ce type d'enchères est souvent utilisé par les organismes de bienfaisance pour récolter des fonds.

(les défis)

Porter une tenue inappropriée: 10 points.
Trinquer avec une ou plusieurs personnes: 10 points.
Recracher un petit four: 10 points.
Complimenter faussement quelqu'un: 20 points.
Parler la bouche pleine: 20 points.
Salir ou abîmer sa tenue: 20 points.
Balancer une coupe de champagne au visage de quelqu'un: 20 points.
Faire une offre sur un item aux enchères: 50 points.
Bousculer quelqu'un: 50 points.
Grimper sur la scène et prendre le micro: 50 points.

n.b.: pensez à faire recenser vos points dans le sujet des défis.

— CHRISTMAS CHARITY GALA (tc #6) 4247172160

N.B. Sachez que si vous décidez de participer à ce topic commun, vous courrez le risque que votre personnage soit impacté, d'une façon ou d'une autre, par l'action qui s'y déroulera. Pour cette raison, il est obligatoire de remplir le questionnaire suivant et le joindre à votre première réponse.

Code:: [spoiler]Je comprends qu'en acceptant que mon personnage soit possiblement blessé, je laisse son sort entre les mains de l'administration.

<x>Nom du personnage:</x> répondre ici.
<x>Acceptez-vous que votre personnage soit blessé?</x> répondre ici.
<x>Si oui, quels sont vos limites? Vos préférences?</x>

[/spoiler]

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[ Outfit ] Dès son arrivée à Brighton, Gabriella n’avait pas tardé à se trouver quelques bonnes causes où donner de son temps. À l’approche de l’hiver et des festivités de fin d’années, les besoins étaient criants à ce niveau, et les manques à combler, bien trop nombreux pour qu’ils soient possibles de tous les satisfaire. Ces bénévolats lui avaient permis de faire connaissance avec de nombreuses personnes en ville, lui donnant rapidement cette impression de faire partie prenante des habitants de cette ville, même si elle n’en foulait le sol que depuis quelques semaines. Évidemment, lorsqu’on lui avait demandé de s’impliquer auprès de l’organisation de la grande soirée caritative, Gabi n’avait pas fait languir ses camarades pour acquiescer à leur demande, raison pour laquelle ce soir, elle se retrouvait ici-même. Une magnifique robe bleu poudre, voir presque grise, épousait ses courbes, et ses cheveux tombait en cascade de par et d'autres de son visage. Du nombre des hôtesses d’accueil de cette réception grandiose, la psychologue se trouvait à proximité de l'entrée, où affluaient de plus en plus d'invités, pressés de se tailler un chemin jusqu'à la salle de bal. Un magnifique sourire gravitait sur son visage, alors qu'elle vaquait à ses responsabilités, guidant les flots de nouveaux arrivants de sa voix veloutée.

( libre )

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⋅ since : 14/09/2018

Tables des enchères.
Curtis n'est pas un altruiste. Il n'a pas l'âme charitable, et sans toutefois être pingre, le bien-être et le confort financier de sa famille passe bien avant celui de sombres inconnus. Vous ne verrez jamais Curtis servir la soupe populaire ou s'arrêter donner une pièce à un sans-abri. Pour contrebalancer le karma, il fait deux bonnes actions par an – en plus de ceux de son église, parce que ses nombreux pêchés lui reviennent cher. Il donne son sang, et il se fait bien voir durant le gala annuel.
Là est tout l'intérêt de l'événement. La rencontre entre les bonnes familles de Brighton – celles qui ont les moyens de faire monter les enchères – et tout autant d'opportunités professionnelles, pour Curtis. Pour se faire voir, et se faire bien voir, il pouvait compter sur la présence de sa femme, à ses côtés. Lui, dans son costume blanc de la tête aux pieds, où ne juraient que son nœud papillon et ses chaussures cirées, noirs. Et elle, qui était encore plus magnifique qu'à l'accoutumée – Curtis se demandait comment elle faisait, à le surprendre encore après toutes ces années ensemble.

A l'entrée, ils se laissent guider par une femme dans une élégante robe grise, avant de s'enfoncer dans les profondeurs de la salle. Laissant sa femme en douce compagnie, il s'éclipse vers les tables des objets mis aux enchères ce soir. S'offrant un premier coup d'oeil avant que la foule ne se presse autour et qu'il passe à côté d'une perle. Ou, dans le cas présent, un magnifique collier. Qu'il n'est manifestement pas le seul à avoir repéré. Vous pensez qu'il partira à combien, ce collier ? Histoire d'avoir une idée du chiffre à mettre sur le papier.
( libre )

⋅ since : 27/05/2018

(outfit) Ivy, elle a regard froid. Prunelles à l’allure glaciale qui sondent l’assemblée. Des coupes de champagne qui claquent. L’écho du cristal qui se mêle à la fausseté de ces rires. Ses phalanges craquent et s’accrochent à la tulle de sa robe. Sa chevelure ébène tombant au dédale d’une cascade ondulée le long de son dos. Bouche rougie à outrance et pétrifiée par la vie. Contraste avec sa peau de porcelaine qui frissonne rien qu’à l’approche des cauchemars. Ceux qui persistent. Ceux qui n’offrent aucun répit. Une présence volontaire à une soirée dont elle se fiche. Empathie qui a disparu en même temps que sa soif d’exister. Si elle est ici, c’est pour sa quête. C’est pour la folie que dicte son esprit tourmenté. Une discussion captée chez les Burgess. Une intention de bien faire. Une intention de masquer le sang qui coule. Le patriarche qui veut briller au milieu des enchères pour faire comme si ; et les fils traînés de force. À tort ou à raison. Une envie effacée par les trafics et le pire. Ivy, elle a la gerbe rien que d’y penser. Quotidien écorché par une comédie grotesque avec Costigan. Couple à l’apparat captivant. Couple où la chimère se meurt dès que la porte claque. Les fantômes dansant pour chacun. Alors encore une fois, elle veut fouiner. Elle veut décortiquer la mécanique. Un sourire en direction de quelques convives. Ses yeux orphelins des cibles tant recherchées. Et une voix qui l’interpelle. Une interrogation, un regard vers le bijou. — A un tarif suffisamment élevé pour qu’un de ces hommes se pardonne une énième infidélité ? Tableau semi-tragique alors qu’elle esquisse un sourire à peine gêné et un regard en direction d’un groupe de bourgeois. — Avez-vous fais une enchère ?

(@curtis Conley je me permets. — CHRISTMAS CHARITY GALA (tc #6) 2872021818

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⋅ since : 23/09/2018

(outfit) Ils sont proches et éloignés à la fois. Tara et Shaun. Les apparences prenant le pas sur les sentiments qui dévorent. Le bodyguard et sa protégée. Sirène aux boucles blondes et à une robe qui sème volupté et charme. Son regard émeraude qui paraît encore plus intense. Elle aime pas faire semblant pourtant la blonde. Se balader à ses cotés comme s’il ne comptait pas, comme s’il n’était rien de plus qu’un employé. Le coeur serré à cette idée et pourtant sa silhouette qui s’actionne dans une mécanique naturelle.
Un père politicien. Un père connu du public.
Un amour disproportionné pour sa fille unique et une crainte qu’il lui arrive quelque chose. Besoin d’émancipation que la gamine saisit du bout des phalanges. Celles qui retiennent le bras de Shaun alors qu’ils pénètrent dans la grande salle de réception. La foule y paraît bien trop dense.
Chaque année, le même rendez-vous. Gala de charité que Tara écume depuis ses dix-huit ans. Nécessité politique pour son père de se pointer, de faire bonne figure, de clamer une empathie sans égale. Mensonge éhonté pour rameuter des voix, des électeurs. Entrer dans les petits papiers de ces bourgeois, de cette population qui se retrouve au nom d’une même cause. Pour Tara, ça compte vraiment. À un tel point qu’elle a fini par se détacher de l’influence du paternel. Tête brûlée oeuvrant pour des causes qui sont importantes à ses yeux. L’excitation à son comble face à cette soirée qui démarre sous les meilleurs hospices.
Elle se retourne vers Shaun, sourire dévastateur qui s'expose. Les yeux qui regorgent de cet amour. Les yeux qui brûlent de tout ce qu’elle éprouve. — Nice suit. Elle se mordille la lippe inférieure avant de reprendre. — It looks like we just got married. Plaisanterie éhontée alors que la poupée tourne sur elle-même. Mine sérieuse qu’elle accueille en observant son compagnon. Soupire qui filtre déjà. — Calm down babe. I’m kidding ! Un murmure pour ne pas réveiller les soupçons. Et elle ouvre la marche lui octroyant un clin d’oeil. Une putain de distance qu’elle arrive pas à imposer la gamine.

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⋅ since : 14/09/2018

Tables des enchères.
La plupart des invités avaient joué le jeu du thème imposé. Il pouvait le voir. La jeune femme à ses côtés portait une robe travaillé qu'il imaginait facilement comme fantaisie d'hiver. Tout comme il ne doutait pas qu'ils allaient subir "Libérée, Délivrée" au cours de la soirée, et qu'au moins un sosie de la reine des neiges ferait son apparition parmi les invités. Ce qu'il considérait personnellement comme un suicide social, mais que certains trouvaient mignon. Au bout de cinq ans, il fallait quand même passer à autre chose.
Cependant, ce n'était pas le gratin de Brighton qui avait attiré son attention, mais un bijou d'une certaine prestance, d'une certaine valeur mis aux enchères. Un collier digne d'une princesse. Une vraie. Bien entendu, sa valeur réelle était inconnue du public, tout comme la valeur des autres objets. Et si Curtis s'y connaissait en bijoux, il n'était pas un expert. Peut-être que sa voisine aurait l’œil plus affûté.

Sa réponse ne manqua pas de le clouer sur place, partagé entre l'humour et le sarcasme gratuit. Heureusement, il suit son regard couler vers un autre groupe tout en apparat, cuillères dorées et conventions sociales. Il avala sa salive alors qu'elle lui demandait s'il avait fait une enchère. Je pensais en faire une pour ce collier. Mais s'il faut être infidèle pour y déposer un bulletin, alors je m'abstiendrai. Il désigna l'objet d'à-côté, beaucoup plus simple et comportant zéro diamant à sa surface : Est-ce que celui-là dit "je suis fidèle" ou plutôt "je n'ai pas touché ma femme depuis 1850" ?
Curtis finirait bien par déposer quelques bulletins dans différentes urnes, même si – hormis pour le collier, peut-être – il attendrait sans doute l'avis de sa femme avant de faire ses dons.
( @Ivy Rhodes )

⋅ since : 01/07/2018

outfit | Simple costume noir, uniforme de travail quand les sorties des Cohen sont des plus importantes. Une cravate, pour bien faire. Les clés de la Bentley abandonnées entre les mains du voiturier, avant que celles de Tara viennent entourer ton bras. Contact malvenu, en raison des lieux et des trop nombreux visages aux alentours. Proximité qui dérange, mais que tu n'exclues pas. Elle se dégage avant, la poupée. S'évade à quelques centimètres de toi alors que le brouhaha des lieux parvient jusqu'à tes oreilles. Les bras ballants des deux côtés de la silhouette, l'œil qui ne quitte pas les formes de Tara, sublimées par cette robe hors de prix.
Le rictus au bord des lèvres à ses remarques sur le costard. Le tissu flambant neuf, payé par le boss y'a quelques jours à peine. Du sur-mesure. Le genre de truc dont tu t'emmerdais même pas du temps où t'étais encore sous les projecteurs. « I like your dress better. Maybe I'll borrow it sometimes. » Mais les paroles qui suivent te renfrognent. Changement brutal sur tes traits, qu'elle remarque dans la seconde. Les lippes au bord de son oreille. « Please, don't call me that here. » Le patriarche Cohen à quelques mètres seulement, en campagne politique dissimulée. Puis la distance s'impose. Professionnelle. Véritable clébard du soir, prêt à suivre partout la blonde, comme une ombre.

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⋅ since : 16/11/2018

outfit | Passage obligatoire depuis des années. Ceux qui ne sont pas de garde à la caserne sont conviés pour représenter les rangs. Une soirée à laquelle tu te rends à chaque fois, échangeant les horaires avec les autres pour cette occasion uniquement. Un des moments pour briller, pour t'exposer aux autres, toi et cette apparence qui va te coûter plus cher qu'un mois de salaire.
Flanquée de deux collègues à l'allure apprêtée, le sourire piqué sur les lèvres. Les formes sont soulignées par cette robe aux couleurs vives, les bras couverts d'un boa imposant. Des salutations rapides et des gestes de la main à l'attention des visages familiers, de ces mêmes personnes qui s'agglutinent au gala chaque année. Un monde à qui tu n'adresses réellement la parole qu'à cette rare occasion.
Ton regard est attiré par la nouveauté, pourtant. Créature belle à s'en damner, à l'entrée. Le rictus à la commissure des lèvres. « Love the dress. », que tu lui dis, la sincérité au bord des lèvres. Les prunelles détaillent la silhouette, approuvent la vision. « You're a new face. » L'évidence évoquée dans un murmure à l'attention de la brune. Tes compagnons pour la soirée se sont déjà évaporés, partis à la recherche de nourriture pour l'un, et d'une compagne pour l'autre.
(@GABRIELA BAEZ)

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⋅ since : 23/09/2018

Il suffit d’une remarque. Une parole balancée au visage par le garde du corps. Un regard froid et des traits qui se crispent par les craintes. Scène irréelle de cette relation qui doit capituler face au regard des autres. À cause de celui du patriarche Cohen posté à quelques mètres d’eux. La blonde laisse échapper un soupire. Assez audible pour qu’il résonne comme un éclat colérique. Caractère instable à chaque fois que ça concerne le type. La fois de trop ce soir même si Tara se retient. Pas d’exclamer. Pas de scandale. Pas ici. Pas maintenant. — Don't piss me off shaun. Les mots claquent à l’instant où les poings de la sirène se serrent contre le tissu de sa robe. Contact éphémère quant qu’elle saisit une coupe de champagne. Le liquide amer qui dévale le long de sa gorge. Les bulles qui taquinent et apaisent. — Nobody heard me, you're safe. Impression que le secret ne brisera jamais le silence. Impression que l’homme n’osera jamais assumer. Idée qui grise sa mine ; qui affole les battements de son myocarde. Tara, elle est énervée. Une humeur qui contraste avec ses intentions ce soir. Et ses billes émeraudes deviennent sombres, noires de rage, noires de déception. Les iris scotchées vers son père qui converse avec un groupe d’hommes d’affaires. Des investisseurs pour sa campagne politique qu’elle ne connait trop. Le bal des faux culs pense-t-elle avec une pointe au travers de la poitrine. Enveloppe déchirée. Respiration saccadée. Ses yeux qui roulent. — Daddy is really busy with all these fools. Remarque lascive qui s’évapore comme sa silhouette. Elle se dirige vers les objets présents sur une table décorée avec finesse. Elle se prépare à une première enchère en ignorant presque Shaun pendant quelques minutes. Puis, c’est la blonde qui capitule. — I don't wanna fight no more.

⋅ since : 04/11/2018

(outfit) Un gala de charité. Il n'a rien à faire là, Leo – il détonne, dans la masse clinquante et souriante de Brighton. Un mètre quatre-vingt treize drapé de noir et un sourire glacé cousu aux lippes. Il s'égare entre les couples, le pas las et la silhouette presque courbée. Il n'a pas envie d'être là, Leo, ça déborde de ses paupières et des soupirs qui s'alignent sur ses lèvres. Il cherche une silhouette familière, une en particulier. Le second morceau d'un mécanisme à deux rouages, une pièce aussi belle que déglinguée. Il la cherche dans chaque jeune femme dont il croise le regard. L'imagine ici ou encore là, dans une de ces robes somptueuses qui deviennent un océan de paillettes, sur ses rétines. Il pense la voir plus d'une fois, mais il ravale son agacement dès qu'il la confond avec toutes ces inconnues. Il se frustre et s'impatiente, rumine, jusqu'à l'atteindre. Une main qu'il glisse sur sa taille. « Je te trouve enfin. » Un soupir consterné qui s'évade en même temps que ses mots. Il la regarde qui se tourne, et la relâche immédiatement, face à ce nouvel échec. Elle est belle, cette femme – mais ce n'est toujours pas elle. « Oh, désolé. Je cherchais quelqu'un d'autre. » Il secoue la tête et termine sa course ici, à côté de l'inconnue. Rien ne presse, après tout, il est déjà en retard de toute façon.

(@libre)

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⋅ since : 06/07/2018

(outfit) | Sa présence ici est plutôt inattendue. Nora lui a pourtant parlé de cet événement, auquel, elle n'a pas prêté attention. Malgré les louanges de son aînée, elle ne comptait pas s'y rendre pour le moins du monde. Elle a un faible pour les soirées plus underground Ryn. C'était sans compter bien sûr, sur son invitation. Une sollicitation qui lui vaut désormais une brulure mineure à l'annulaire. La surprise, un danger que l'on ne soupçonne pas. Mais qui dit programme à la dernière minute dit grand moment de panique. Surtout quand il faut se décider sur la tenue à adopter. Heureusement, Nora est toujours là pour prêter main forte. Même si cela se traduit majoritairement par des répliques farceuses sur les goûts de sa cadette, disons, éclectiques. Elle aime jouer avec l'ancien. Elle aime dépoussiérer l'armoire de sa défunte grand mère ou chiner dans des endroits improbables. Cette robe fait l'impasse mais reste pourtant dans l'esprit. Un buste grotesque d'un jaune poussin à pâlir, ou vomir, à vous de voir. Du rose pastel en tulle. Un conte de fée relevé par son indispensable ; sa paire de talons noirs, assortie à son vernis. C'est sa version revisitée du thème imposé. C'est aussi une belle occasion de jouer avec une image qui lui colle à la peau mais qui ne lui colle malheureusement pas à l'âme. Vêtue de pastel, elle se fond un instant à l'entrée de cette mascarade. Le vent danse dans sa chevelure blonde et fait voler le bas de sa robe. Ryn frisonne. Elle inspire calmement, en l'attendant. Jusqu'à le voir, enfin, arriver. Et là, c'est son palpitant qui s'emballe, tandis qu'un slow motion s'installe dans la scène qui se déroule sous ses yeux. Damn you.

@Nick Mun

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⋅ since : 09/08/2018

(outfit) It’s not your brightest idea, Nick.
C’est sur un coup de tête qu’il a invité son assistante. Une impulsion irrépressible, une envie irrésistible. Un faux-pas, sûrement, mais qu’importe. C’est trop tard de toute façon – sa proposition a été envoyée, reçue et lue avant d’être finalement acceptée. Il ne peut plus reculer, Nick. Il n’aurait pas pu, puisqu’avec ou sans elle, il serait venu. Parce que son frère le lui a demandé mais surtout, parce qu’il n’a rien de mieux à faire.
Pas de boulot, pas de gens à griffonner, pas de records à battre sur ses jeux d’arcade préférés. Il ne peut pas, de toute façon ; son poignet qui le lancine le lui rappelle. Le remet à sa place, à défaut de lui faire garder les pieds sur terre. Get a grip, Nick. Des mots qui prennent la forme d’un refrain à mesure qu’il se les répète au fil des jours. C’est sur la silhouette de Ryn que son regard se pose. Sur sa robe désuète et vieillie. Indécente, des siècles plus tôt – trop sage, aujourd’hui. Jolie malgré tout – assez jolie pour qu’il se sente mal à l’aise alors qu’il s’arrête à sa hauteur.
Les mains dans les poches de son pantalon de costume, il feint la nonchalance. Une tranquillité qu’il n’a pas, en vérité ; Ryn, c’est l’interdit. L’illicite qu’il s’autorise néanmoins au bureau – là-bas et seulement là-bas. Ici, à l’entrée de la salle qui accueille le gala, il ne sait pas comment se comporter. Perdu, dès lors qu’ils s’éloignent de leurs habitudes. « Shall we go inside? » Demande-t-il d’entrée de jeu. Demande-t-il alors qu’il aurait dû la complimenter à la place – lui dire que sa robe lui va bien. Que son maquillage souligne sa mâchoire anguleuse. Il ravale un juron destiné à sa propre bêtise avant de glisser sa main contre ses reins pour l’entraîner jusqu’à la salle.
Une main qui l’effleure à peine – une main aussi sage que la robe qu’elle arbore.
@Ryn Malone

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⋅ since : 27/05/2018

Le sarcasme pique ses lèvres rougies. Ivy qui a perdu toute ombre d’empathie. Le coeur abimé. Le coeur écorché. Comme ce corps qu’elle ne contrôle plus. Courbes de sirène mises en valeur dans une robe qui n’a aucun attrait à ses yeux. Elle ne se trouve plus jolie Ivy. Peut-être parce que seul son reflet à suffit à la dégoûter. À lui donner envie de gerber à chaque fois que ses yeux croisent le miroir. Paralysie des phalanges quand il faut toucher la chaire abimée. Refrain qui n’en termine pas. Quête de vengeance qui vient la repousser dans ses retranchements et l’empêche d’imaginer sa vie autrement que comme un drame. Malgré tout, pour faire bonne figure, un sourire étire sa bouche à l’instant où l’homme parle. Un sourcil arqué avec une attention certaine. La brune focalise son attention sur ces bijoux. Ceux qui seront achetés à des prix exorbitants pour satisfaire les envies fantasques d’épouses en mal d’amour (et d’un contact charnel pour entretenir une vie sexuelle sans doute routinière). — Si on penche pour la seconde option… Elle parle d’une voix douce ; s’imagine la vie maritale de l’inconnu durant un court instant. Manque de contact. Manque de communication. Dérision d’émotions mises peut-être sous silence. Elle hausse les épaules en haussant les yeux à son encontre. La brillance des iris s’alliant à ceux de ces strasses incrustés dans sa robe. — Ce collier aiderait n’importe quel homme à raviver la flamme. Certaines femmes sont faibles face à des diamants. Une histoire contée alors que la blancheur de ses dents apparaît dans un sourire. Ivy le gratifie clin d’oeil qui se veut complice. — C’est laquelle votre épouse ? Sa tête se détourne pour sonder les alentours. Son regard qui croise au lien la moitié de sa mécanique. Leo. Sombre con qui n’a répondu à aucun message et met à mal leur plan en préférant la compagnie d’une autre. Colère qui grimpe. Colère qui se lit sur son visage alors qu’elle l’ignore pour l’instant, focalisant toute son attention sur le convive présent. — Champagne ? Elle n’attend pas de réponse, saisit deux coupes et lui en tend une. L’alcool panse les maux. Elle le sait depuis longtemps à présent.

(@curtis conley)

⋅ since : 28/04/2018

/outfit/ Charité intéressée, malhonnête et mal placée. Si Cecil fréquente ce genre d’évènements, ces galas où la bourgeoisie métropolitaine, grande comme petite, fait semblant de s’intéresser aux pauvres plus qu’à l’exposition éhontée de leur propre richesse, c’est parce qu’il n’est pas si différent des autres. Il veut des contacts, il veut des relations, est prêt à s’acoquiner avec le plus sombre des salopards, pourvu qu’on lui promette le sommet. Et en cela, il est peut-être le parfait opposé de la femme qui l’accompagne ce soir-là. S’il a proposé à Victoria de venir avec lui, c’est qu’il sait qu’une jolie femme s’attire toujours la confiance des hommes les plus puissants – et peut-être aussi parce que, malgré tout ce qu’il peut lui dire, il l’apprécie un tant soit peu. L’ambiance est lourde de luxe, lourde de tout ce qui brille. Il en devient même difficile de croire que tous ces gens se pressent ici par pure charité. Chaque élément du décor empeste l’hypocrisie et les bons sentiments aristocrates – et Cecil adore ça. Attrapant sur le buffet deux coupes de champagne, il en tend une à sa cavalière, ses doigts fins se crispant quelque peu autour du pied de son verre. Le concept est quand même splendide, tu ne trouves pas ? Qu’il lâche, juste assez fort pour que Victoria soit la seule à entendre ses paroles. Il n’a pas à jouer la comédie avec elle ([i]pas complétement[/color]), elle le connaît, se doute surement qu’il n’est pas là pour satisfaire l’inhérente bonté qui déborde de son cœur. Se gaver de vins millésimes et de champagne pour se récompenser d’avoir donné assez d’argent pour permettre à ces gens de construire une fontaine à eau publique pour les pauvres. C’est grotesque, c’est grandiose. Il lève un peu sa coupe pour trinquer avec elle, fixant un moment les reflets dorés qui rebondissent et brisent la pureté du cristal. Puis, son regard traîne avec flegme autour de lui. Les visages semblent à la fois perdus, confiants, libérés. Il inspire – se demande si Victoria est dans le même déni insouciant que la plupart des convives. Tu comptes dépenser beaucoup ce soir ? De quoi te faire plaisir ? Ou de quoi sauver quelques vies de la plèbe miséreuse ? Toujours en finesse, Cecil. Toujours en finesse.

@Victoria Walker

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⋅ since : 06/07/2018

Des bruits sourds, tout autour. Quand il est à ses côtés comme maintenant, le monde tend à se dissiper. La jeune blonde re-dessine alors chaque détail de son apparence. Sa tenue, pour commencer. Qui change des pulls trop grands pour lui et de son style décontracté de d'habitude. Beaucoup trop séduisant. Si bien que le reste des invités ont l'air bien ridicules. C'est presque intimidant. Elle ne s'est jamais sentie aussi petite à côté d'un homme. Ce n'est pas une question de taille mais de contenance. Sinon, elle a toujours été minuscule au milieu de ces types beaucoup trop grands. Rien d'anormal.
Il reste le même et ça, elle le reconnait à la façon dont il terre ses mains sans ses poches. Le son de sa voix est également toujours le même, si calme et, prudent. Tout comme sa main dans le bas de son dos, qui l'invite à avancer le pas. « I should warn you tho. My sister is here tonight and she.. well, she's my sister. » A copycat truly. Petite tête blonde, comme la sienne. A fearless goddess that one. Mais surtout, elle sait tout. Et Ryn sait aussi, qu'elle ne manquera pas une occasion pour la charrier. Il faut dire qu'il y a de quoi, après ce qu'elle a découvert. Enfin, Ryn prend conscience d'une seconde chose, dans leur ascension au centre des festivités. Ils ne savent clairement pas soigner les salutations d'usage. Straight to the point. Always rushing things. That's all they can do. All they know.

(@Nick Mun)

⋅ since : 17/12/2018

(outfit)
Alba devait avoir déboursé un chèque de paie, plus quelques économies, afin d'acheter cette robe bleue. Évidemment, cette robe allait être portée pour une bonne cause. Un gala de charité qui allait permettre d'amasser des fonds. Alba n'allait pas souvent à ce genre de soirée. Probablement parce qu'elle ne se sentait jamais à sa place et parce qu'elle n'avait pas assez d'argent pour acheter un item. Malgré tout, la curiosité l'emportait sur tout le reste et, après s'être coiffée et maquillée, pour l'occasion, Alba quitta sa petite demeure, remerciant à nouveau la baby-sitter qui allait s'occuper de sa fille, Olivia. Partir quelques heures était encore difficile pour la mère célibataire qui aimait sa fille plus que tout au monde. La jeune femme s'y rendit rapidement et entra dans la salle. C'était très bien décoré. Par chance, sa robe était parfaite pour ce genre de soirée. Pour commencer la soirée, tout en se demandant pourquoi elle était ici, Alba alla prendre une coupe de champagne et but une petite gorgée, regardant tout autour d'elle, à la recherche d'une personne qu'elle pourrait connaître.

(libre)

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⋅ since : 17/06/2018

( o u t f i t ) | La brune n’était pas censée être ici ce soir. Les bals de charités, elle en a tellement fait dans sa vie qu’elle en est bien gavée aujourd’hui. Victoria s’efforçait, pourtant, quand il s’agissait d’accompagner son père à un évènement ou un autre. Elle jouait le jeu des apparences à la perfection. Mimant au millimètre près les traits d’une héritière digne de ce monde. Qui appartient à ce monde. Dans ces allures, feintes, l’Anglaise trouvait un certain confort. Elle ne le faisait pas par hypocrisie, mais par protection. Se vêtir de ce drap de richesse bloque les soupçons. Si la psychiatre n’est qu’une fille à papa comme toutes les autres, il n’y a pas de questions à poser. Elle n’est pas à craindre. Elle est forcément tout aussi vulnérable que les personnes présentes ici ce soir. Susceptible, jette ses liasses de livres sterling à droite et à gauche, pour se prouver qu’elle vaut mieux que le reste du monde. Wrong. So wrong. Victoria Walker n’est rien de tout ça. L’homme à son bras semblait s’en douter, lui. Cependant, si d’autres préfèrent lui coller l’étiquette habituelle, cela l’arrangeait. « Si j’ai appris une chose dans ma vie, c’est que les âmes charitables n’attendent pas d'être vénérées pour ce qu’elles font. » Aider, donner de soi pour l’autre, c'est des actions tacites. Des décisions qui ne devraient pas avoir de motivations suspectes. Des actes rendus en silence, parce que l’intérêt n’est pas de se faire de la publicité. « Donc, non, je ne pense pas. Sauf si un week-end dans une île paradisiaque est de mise. J’en ai promis un à quelqu’un. », la coupe de champagne que Cecil lui avait tendu a fini par trouver sa place contre les lippes de la brune. Une gorgée, qui la laissait tout de même indifférente. Les alcools légers, ça n’a jamais été son truc. « Dis-moi, que faisons-nous vraiment ici ? », elle était prête à jouer le jeu. Encore faudrait-il qu’elle sache ce que c’était.

@cecil von sydow

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⋅ since : 28/01/2018

(outfit*) | Be pregnant they said, it's wonderful. Mais quand, peu importe votre tenue, vous commencez à vous sentir à l'étroit, ça n'a rien de merveilleux. L'impératif de cette soirée a longtemps angoissé la jeune femme pour cette même raison. Dénicher une robe de soirée n'est déjà pas chose aisée, mais, une robe de soirée qui prend en considération cette nouvelle morphologie en constante évolution, quel cauchemar ! Clara a fini par partir sur la première robe que sa collègue - et amie, qui a bien voulu l'accompagner dans cette aventure - a validé. Mal à l'aise dans le moindre tissu un peu trop pimpant. Mais c'est dans la salle de bain de Teddy qu'elle s'est retrouvée coincée quelques minutes auparavant. Pas dans la robe, ni dans la pièce. Incapable d'atteindre la fermeture à l'arrière de sa robe. Enceinte ou non, certains combats restent les mêmes. Une fermeture que le jeune homme à ses côtés a finalement remonté lui-même, en riant surement un peu. Clara en rigolera aussi, plus tard, quand elle aura digéré cette nouvelle condition. Pour le moment elle préfère rire de ce qui se donne en spectacle sous ses yeux. Teddy, en train de se battre avec son nœud papillon. « A bow tie huh? A clown thing, I dig the irony. Not sure it was the initial theme tho. » Meaning : you look really great, dans le langage d'Andersen. Ils sont toujours dans la voiture, prêts à prendre part à ce que beaucoup qualifient comme l'événement de l'année. « Ready ? » Because she's not. This is the first time, in a long time, that they appear together again. This time with a little extra.

* photo du baby bump not quite contractuelle

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⋅ since : 27/02/2018

outfit | Un mélange de couleurs douteux, des motifs sans doute trop criards. Ta sœur, elle n'a pas approuvé le costume. N'a pas voulu aller avec toi, à cause de ta tenue, a-t-elle dit. Plutôt parce qu'elle déteste ce genre de soirées, Renata. Te suivre comme une ombre, supporter tes conneries et tes probables déboires. Tu fais donc cavalier seul ce soir. Pas de coéquipier présent, non plus. Chose assez rare pour être notée. Seul représentant du club local. Et quel exemple. Les poings enfoncés dans les poches de ton pantalon, tu regardes défiler les plateaux, détailles les verres de champagne sans jamais y céder. Au dernier gala, l'alcool a été destructeur. La dignité oubliée, sous les yeux de l'idole de jeunesse. Alors les doigts se rabattent sur les petits fours, à chaque fois qu'un plateau glisse dans ton champ de vision. La surprise récurrente, des goûts parfois trop surprenants. Comme celui que tu viens de passer entre tes lèvres. A l'abri des regards, tu recraches l'amuse-bouche dans une serviette en papier. Tu glisses entre les silhouettes, ignorent le reste comme si t'étais seul entre ces murs. Puis le regard s'accroche à une robe, à une petite brune quelques mètres plus loin. Sourire large ancré sur les lèvres quand tu te postes à ses côtés. « J'vous déconseille les petits fours aux amandes. Vraiment. »
(@alba carlton)

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⋅ since : 22/06/2018

(outfit) | Y a pas à dire, ils sont peut-être misérables, incapables dans bien des domaines mais au moins, ils ont de beaux gênes. Max, ça lui rappelle la dernière fois où elle était accrochée à son bras comme ça, au mariage d'un cousin de la famille. Ils ont dansé toute la nuit, Ford, Max et enfin Charlie. Comme des enfants. Ils s'étaient promis, no plus one, just some quality time. Plus que la célébration de deux êtres s'unissant, la célébration d'une fratrie plus soudée que jamais. Des rires à gorges déployées. Des pirouettes. Des jeunes heureux. Oui, il s'agit d'un souvenir qui appartient au passé, à avant. Mais étrangement, un souvenir qui réchauffe le cœur de la jeune femme. Puisque ce soir, elle revit cette proximité, avec lui. Son petit frère. Plus si petit que ça, certes. Mais toujours sa petite tête blonde, à jamais. « I think I nailed the snow white version of Morticia. » She's laughing. That wasn't what she was going for but it is now. She's actually enjoying herself for once. She's owning it. Her world, her job, her thing. The girl followed by death. But not tonight - at least, she thinks so. « But brother, you're the real thing. » Le petit prince. C'est fou comme, malgré tout ce qui a pu se passer et même s'il la détestait, elle serait toujours aussi fière de lui. Et une chose est sûre, elle en connait un qui va très vite regretter. Même si n'a aucune idée de qui il est vraiment.

(@Ford Rosendale)

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