Sujet: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Dim 9 Sep 2018 - 22:22
- scott "scottie" swanson - nothing's gonna hurt you baby nothing's gonna take you from my side
i. harness your blame, walk through
- âge et lieu de naissance: Né le 15 janvier 1983 à Melbourne, en Australie, c’est l’été qui l’a accueilli. Une chaleur cuisante qui a fait suer et hurler sa mère pendant plus de six heures : le temps qu’il a fallu pour que ce sale petit morveux sorte enfin de son ventre. Trente-quatre ans qu’il a, maintenant. Et c’est la rage qui lui scie enfin les tripes alors qu’il s’est perdu à des milliers de kilomètres de sa cambrousse natale. - origines et nationalité: C’est un Australien, ce type-là. De ceux qui survivent à une faune létale, de ceux qui boxent des kangourous et de ceux qui surfent au-dessus des dents de la mer. L’inconscience comme deuxième prénom ; ses ancêtres, des criminels qu’on a envoyé croupir dans les bagnes de la colonie désertique. Son arrière grand-père, un soldat qui a débarqué à Cape Helles pour mieux clamser sous les mitrailleuses turques aux portes d’Achi Baba. Son grand-père, un membre de la Royal Australian Air Force qui a survolé la Nouvelle-Guinée. Un père qui aurait pu être soldat, lui aussi – le daron, il a préféré se tourner vers la zoologie. Une passion qu’il a transmise à son fils aîné. - statut familial: Famille unie, famille soudée, famille éclatée. Parents décédés – la mère, championne de surf. Elle a visé les compétitions nationales et ça a causé sa perte. Elle a surfé sur les côtes du nord-ouest. Là où pullule les cuboméduses d’Australie. Là où l’impossibilité d’avoir un antidote à temps a causé sa perte dès qu’elle a été piquée. Le père, un zoologue. C’est la morsure d’un mamba noir qui l’a nécrosé, au Gabon. Et puis sa petite sœur, toujours là. Toujours vivante – Dieu soit loué. Sa petite sœur aussi malchanceuse que le reste de la famille, dans un sens. - statut civil:Malchanceux. Les petites-amies, il les perd aussi vite qu’il les trouve. Elles s’inquiètent, toutes. Elles s’inquiètent lorsqu’il part trop longtemps, lorsqu’il se perd dans le désert, lorsqu’il revient avec des hématomes gigantesques et des griffures sanguinolentes. Elles sont jalouses, aussi. Elles sont jalouses d’une amie à qui il a souri, d’une plante verte qu’il bichonne, d’un tube de mayonnaise qu’il termine. Des folles, en somme. - occupation: Avant, il a trimballé ses miches dans le désert en jeep, engoncé dans l’uniforme d’un park ranger. Il a adoré se balader dans la cambrousse en compagnie des bestiaux tous plus dangereux les uns que les autres. Bottes crasseuses, mains poussiéreuses, il s’est imaginé incarner le rôle de Mad Max, perdu en plein milieu du désert. Entouré par le silence des hommes et la cacophonie animale, il a bossé dans le Parc national de Purnululu, dans le nord-ouest de l’Australie. Avant, il a créché à Halls Creek, à cent kilomètres du mythique cratère de Wolfe Creek. Et qu’est-ce qu’il a aimé sa vie, qu’est-ce qu’il a aimé ce taff, ce type-là. Il a troqué la stabilité d’un emploi qu’il a chéri pour l’instabilité et la précarité des petits jobs destinés, d’ordinaire, aux étudiants. Il traîne ses nippes dans les fast-foods et c’est en tant que salarié chez Burger King qu’il gagne sa vie. Pour arrondir ses fins de mois, il s’improvise plombier pour ses voisins – ça a toujours été un sacré bricoleur, ce gars-là. Habile de ses mains. Une chance, pour certains. Une malchance, pour lui – les mamies du quartier font appel à ses services même quand leurs éviers ne sont pas bouchés. - cinq choses favorites:(la mayonnaise) Mauvais pour la santé. Constitué, au moins, à 70 % d’huile. Il s’en fout, pourtant. Il en met partout, en plus. La mayonnaise, elle ne discrimine pas les plats – pâtes et riz, lèvres et seins, sandwichs et salades. Souvent, il l’achète en tube. Parfois, il cuisine sa mayo lui-même – dans ces cas-là, il l’agrémente de curry, de curcuma ou même de paprika. (mr. ukki) C’est le p’tit nom de sa dionée attrape-mouche. Sa plante carnivore qui dore au soleil, contre sa fenêtre. Mr. Ukki, il le bichonne – il a la main verte, ce gars-là. Il aime les plantes et il compte même acheter une sarracénie – une Mrs. Ukki. (l’animation japonaise des 80’s et des 90’s) Il a grandi dans l’âge d’or de l’animation japonaise, ce gars-là. Sa jeunesse, marquée par Dragon Ball, Hokuto no Ken, Gundam et Jojo’s Bizarre Adventure. Des génériques qu’il beugle au lieu de chanter et des vieilles cassettes qu’il accumule sur ses étagères. Au delà des animes, c’est les films d’animation qui l’ont le plus marqué : Akira, un monument. Ghost in the Shell, un classique. Princesse Mononoké, une référence. (la musique) Il emmerde sa voisine en s’esquintant les cordes vocales sur Cha-la Head Cha-la. Il l’emmerde tout simplement en mettant la musique trop fort et trop souvent. Que ce soit les génériques de ses animes favoris ou des groupes qu’il affectionne, c’est toujours au point où le mur en carton qui sépare leurs deux appartements tremblote sous les basses des enceintes. Mais ce type-là, il n’arrive pas à faire le ménage ou cuisiner sans musique. C’est sa façon à lui d’étouffer la ville et son oxygène anxiogène. (le surf) Une passion transmise par sa mère – il a à peine appris à marcher qu’elle l’a foutu sur une planche de surf. Et malgré le décès prématuré de l’ancienne championne nationale de surf, son rejeton n’a pas cessé de tâter les vagues. Un hommage, sûrement. Une passion trop encrée, plutôt. Et puis la nostalgie qui le frappe – c’est sa mère qui lui a appris à affronter les rouleaux. - saison préférée: Pas de toute, c’est l’été. Le soleil illumine le ciel, les filles se déshabillent et c’est l’occasion rêvée pour se rincer l'oeil gratuitement. - traits de caractères: spontané, utopiste, énergique, romantique, impulsif, chaleureux, (parfois) immature. - groupe: Hydrangea. - avatar: Chris Hemsworth.
ii. swing wide your crane, run me
Une mauvaise nouvelle. Une terrible nouvelle qui s’abat sur ses épaules sans qu’il ne s’y attende. Un appel, d’Angleterre. Un message de Brighton. Une sœur qui tremble, une sœur qui pleure. Une sœur qu’on a mise à la porte, une sœur que son mec a tabassé à lui en briser le cœur et les os. Scott, il n’a pas cherché à connaître les détails, ce jour-là. Sa sœur, elle lui a dit viens et il est venu. Scott, il n’a pas hésite à démissionner d’un job de rêve ni même à refiler ses plantes vertes à son voisin. Il a revendu ses meubles à l’arrache et à résilier son bail – en poche, il a juste de quoi se payer un billet d’avion. Juste de quoi survivre quelques mois dans une ville, un monde qu’il exècre plus que de raison. Une ville qu’il hait malgré lui pour être aux antipodes de sa cambrousse. En Australie, c’était à la belle étoile et entre les bestioles sauvages et la faune locale qu’il trouvait le sommeil. En Australie, il passait plus de temps dehors que dedans. Et puis, c’est des dizaines d’aventures toutes plus incongrues que les autres qu’il a traversé et qui pétrissent aujourd’hui ses souvenirs. Trois qui reviennent, trois qu’il conte à qui veut bien les entendre. Trois qu’il souligne en se déshabillant – des cicatrices qu’il exige, tantôt glorieuses, tantôt honteuses. Une morsure peu ragoûtante, au mollet droit. Des dents de scie qui l’ont effleuré, à défaut de le croquer. Une chance, malgré tout – c’était qu’un gosse, pas plus de trois mètres de long. Cicatrice écoeurante qui s’étale pourtant sur trente centimètres. Une fierté, à ses yeux – ce type-là, il a survécu aux dents de la mer. Et la dent qui s’est coincée sous sa peau orne maintenant sa nuque en tant que pendentif. Foutu cliché. Une épaule démise, ensuite. Un os brisé suite à une rencontre malheureuse – au lieu d’avoir pris sa jeep pour se rendre à l’épicerie du coin, il a choisi de grimper sur une bicyclette vieillotte aux roues usées. C’est un kangourou qu’il n’a pas vu à l’angle d’une rue déserte et c’est cette bestiole-là qu’il a percuté de plein fouet. Encore une fois, chanceux. L’animal s’en est allé aussi vite qu’il est apparu. Son vélo, par contre, n’a pas survécu. Et puis enfin, le vestige de vis dans le mollet gauche. Chute malencontreuse, un fossé de deux mètres qu’il n’a pas vu lors de ses rondes nocturnes. Des cactus, au fond. Comme si une jambe brisée ne l’avait déjà pas suffisamment tourmenté. Une nuit dont il se rappelle encore aujourd’hui – à force de feindre les plaies et les blessures pour échapper à ses obligations, ses collègues ne l’ont pas cru, lorsqu’il a appelé à l’aide. Six heures à ruminer au fond de son trou, six heures à attendre que les secours se bougent enfin le cul et six heures à s’être imaginé que lesdits cactus font de meilleurs potes que ses idiots d’amis. Des amis qui lui manquent. Brighton, il déteste. Ça a beau être aux abords de la mer, ça pue. La pollution pétrie les rues et la foule lui donne le tournis. La sable de la plage et les vagues de la Manche, un simulacre crasseux de celles qu’il a arpenté, au pays. Pourtant, il n’a pas hésité une seule seconde, Scott. Parce que sa sœur a eu besoin de lui – elle a toujours besoin de lui aujourd’hui. Fracassée, qu’elle est. Apeurée par cette ombre qui prend la forme de son ex et qui hante encore ses pires cauchemars. Ça fait plus de six mois, déjà. Six mois qu’il traîne ses nippes à Burger King à des heures infernales avec pour seule rétribution, un salaire médiocre. À peine de quoi louer cet appartement miteux aux murs en carton, à peine capable de contenir deux lits, un canapé et une télé sans que l’on soit trop à l’étroit. Colocation forcée, avec la frangine – ils n’ont pas le choix. C’est ça ou la rue. Alors Scott, il prend simplement son mal en patience. Il attend le jour où il pourra à nouveau retrouver son Australie chérie et tourner le dos à la ville. Mais plus que sa sœur, il y a lui. Lui, que Mr. Swanson a mentionné dans une lettre, jointe à son testament. Ça remonte à trois mois, peut-être. Un peu plus, un peu moins. Scott ne s’en souvient plus vraiment. Abasourdi par son décès, outré par l’infidélité, choqué de découvrir qu’ils ne sont pas deux, mais trois. Scott, il sait que ce frangin-là, ce demi-frère d’une autre mère traîne dans les parages – le père, il n’a pas poussé sa fille à faire ses études à Brighton pour rien. Un regret qui mine, peut-être. Une excuse qui arrive trop tard. Scott n’en sait rien, le salaud a clamsé et tout ce qu’il reste de lui, c’est un demi-frère qu’il compte débusquer. Mais en attendant, c’est sur sa voisine qu’il passe ses nerfs. Et c’est avec cette autre fille, qu’il textote ses problèmes.
iii. when eyes are all painted sinatra blue
- pseudo/prénom: on ne me présente plus, voyons. - âge et pays: vingt ans, france. - type de personnage: une vieillerie qui revient à la vie sous les traits du pré-lien d'@Avery Duncan. - autre: two chrisis down, one to go.
Dernière édition par Scott Swanson le Mar 11 Sep 2018 - 23:47, édité 18 fois
Invité Invité
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Dim 9 Sep 2018 - 22:24
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 0:45
@Avery Duncan t'es ouf. bien sûr qu'il vient réparer la plomberie d'Avery. c'est si bien réparé qu'il suffit qu'elle prenne une douche pour que son appartement soit inondé.
@Clara Andersen bien sûr que je cherche à t'achever, darling. @Victoria Walker je ne sais pas pourquoi mais je savais que tu allais me balancer une vidéo dans ce genre là. t'aurais dû l'envoyer à @Rake Hyatt, tho.
merci à tous, en tout cas. vous êtes toujours au top.
Rhys Egerton
⋅ paper notes : 374
⋅ since : 22/08/2018
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 0:48
haha vous parlez de plomberie, je suis partie plus loin que les soucis de tuyauterie
Victoria Walker
the road to hell is paved with good intentions
⋅ paper notes : 3339
⋅ since : 17/06/2018
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 0:49
Scott Swanson a écrit:
@Victoria Walker je ne sais pas pourquoi mais je savais que tu allais me balancer une vidéo dans ce genre là.
you know me so well et oui, j'ai zappé de tag @Rake Hyatt
non mais, rhys
Invité Invité
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 1:03
rebienvenue parmi nous!
Invité Invité
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 1:09
Oh, bah, t'as craqué pour un autre compte toi. Je commence à avoir de la compétition Mais cette gueule te vas bien, et ce pré-lien, aussi. Rebienvenue à la maison, Chloé.
Edda Morello
⋅ paper notes : 264
⋅ since : 10/05/2018
click down
- getaway car. address: brighton east side. (w/nathan and lydia) contact book: availability: close; 2/4. (nathan, robby, soon.)
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 18:48
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Lun 10 Sep 2018 - 21:27
pfiou ce choix de dingue ; rebienvenue.
Invité Invité
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott) Mar 11 Sep 2018 - 19:04
Scott Swanson a écrit:
@Avery Duncan t'es ouf. bien sûr qu'il vient réparer la plomberie d'Avery. c'est si bien réparé qu'il suffit qu'elle prenne une douche pour que son appartement soit inondé.
elle trouvera un moyen de porter plainte pour avoir trafiqué la tuyauterie parfaitement fonctionnelle de son appartement
Contenu sponsorisé
click down
Sujet: Re: as long as you're with me, you'll be just fine. (scott)
as long as you're with me, you'll be just fine. (scott)