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| | across the battlefield. (conrad) | |
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Conrad Steele
⋅ paper notes : 401
⋅ since : 23/03/2018
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| Sujet: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 2:59 | |
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- conrad james steele - he was fragile and frozen when the bullet took away his friend. and now he's somehow, more broken.i. harness your blame, walk through- âge et lieu de naissance: Né à Manchester le 14 juillet 1981, il a squatté les bars et les pubs de Canal Street au mépris du domaine familial, à l’adolescence. C’est trente-six ans qu’il a, maintenant. Son secret se dissipe, petit à petit. Son secret s’assume tant qu’il peut. Pourtant, les rares amants qui partagent parfois son lit le temps d’une nuit ignorent toujours son identité – les vieilles habitudes ont la peau dure. Et si avant, c’était une rafale de balles qui l’aurait emporté, aujourd’hui, une bourrasque sableuse suffit. - origines et nationalité: Son accent le certifie. Il est britannique. Mais peut-être qu’un peu de l’Irlande et de la Bulgarie se sont dilués dans ses veines. Ça remonte à si loin que même sa famille l’a oublié. - statut familial: Sa fratrie s’est dispersée aussi vite qu’une traînée de poudre qui s’embrase. Sa sœur aînée, disparue. Elle a filée aux States – future actrice ratée qui arpente désormais Hollywood, l’oeil vide. Lui, c’est l’armée qu’il a rejoint. Dix-huit ans, la tête pétrie d’idéaux ridicules – il a voulu défendre sa patrie et ses intérêts à l’étranger. Il a cherché a brillé. Il a brillé. Tant pis pour la sœur cadette qu’il a abandonné. Tant pis pour papa et maman qui s’en fichent, de toute façon. Que le soldat exhibent des médailles n’y changent rien : tous ce qu’ils voient, c’est ses vices trop crasseux, c’est sa sexualité déviante. Des vieillards au cœur étreint par un chapelet de barbelés, voilà ce qu’ils sont. - statut civil: Célibataire depuis trop d’années, déjà. Depuis toujours. Ses compagnons, ils n’ont jamais traîné longtemps. Peut-être parce qu’il s’est toujours entiché de salauds. Peut-être parce qu’il n’a jamais cherché à les garder non plus – pas de noms échangés, ni même de mots doux. Simplement des corps qui s’enlacent, l’espace d’une nuit. D’une semaine. Et puis, retour à la case départ. Retour au front. Il s’est toujours senti plus à l’aise en compagnie d’un AK-47, de toute façon. - occupation: Avant, membre du régiment des forces spéciales de l’Armée de Terre, soldat au sein du Special Air Service. Troupes mobiles, spécialisées dans l’usage des véhicules blindés. Dans son commando, c’était l’as des explosifs et l’abruti qui n’a jamais hésité à se mettre à découvert pour rafistoler les mitrailleuses enrayées des tanks. Mais c’était avant le drame, avant l’Opération Moshtarak. Maintenant, il est sans emploi. Pas de taff, disent les garages. Pas de taff pour un homme qui se jette au sol en se protégeant le crâne au moindre cliquetis. Mais peut-on vraiment le blâmer alors qu’il ne cherche qu’à se protéger d’une grenade imaginaire ? - cinq choses favorites: Une vieillerie, un vestige de la Première Guerre mondiale qui traîne dans sa famille depuis quelques générations, déjà. Son arrière grand-père a volé à Tankgewehr M1918 à l’armée allemande et la bête orne désormais le salon de son petit-fils. Son seul regret, c’est de ne pas avoir de cartouches de 13,25 mm pour se faire sauter le caisson. Trois chats qu’il a récupéré dans un carton, près d’une poubelle. Trois chatons affamés qu’il a ramassé. Il les surnomme affectueusement Apples, Butter et Charlie. Un hommage à l’alphabet phonétique utilisé lors de la Première Guerre mondiale. Un hommage à Charles, lorsqu’il était encore là. Il aime sortir, s'évader, s'oublier, boire et danser jusqu'à en avoir les jambes chancelantes et flageolantes. Enfin, jusqu'à ce que l'électro lui rappelle lui son des balles qui ricochent contre les os. Il aime tripoter les moteurs des motos et des bagnoles. Des rouages ridicules, en comparaison aux tanks et véhicules blindés qu’il avait l’habitude de retaper, à prier de ne pas se prendre une balle dans le dos. La mécanique, c’est une passion dont il ne fera jamais un métier. Il court. Il court plus vide que les démons qui le hantent jusqu’à ce que ces derniers le rattrapent, lorsqu’il s’essouffle. Tous les soirs, c’est un jogging de deux heures qu’il s’impose. Des kilomètres qu’il avale en espérant s’épuiser jusqu’à l’inconscience, dès qu’il s’affale dans son lit. - saison préférée: Aucune. L’hiver lui gèle les doigts et le crâne comme lors de ses entraînements en condition extrême, comme ses supérieurs l’ont fait pour anesthésier la compassion dans l’âme de leurs pions. L’automne et ses feuilles rougeâtres qui tombent lui rappelle le sang qu’il a perdu et le sang qu’il a versé. L’été, trop chaud. Trop cuisant et c’est le souvenir du désert afghan qui le hante. Quant au printemps… il n’annonce que de nouvelles révolutions. - traits de caractères: réservé, renfermé, patient, pragmatique, irascible, sensible malgré sa froideur, brisé, détruit. - groupe: Celosia. - avatar: Chris Evans. ii. swing wide your crane, run meMARJAH, AFGHANISTAN, 2010. À perte de vue, de la poussière, des herbes brûlées et de la brique brisée. Ils se fondent dans le décor et dans le sol, assis sur des poutres en bois calées sur des caisses branlantes. Conrad ne prête pas attention aux échardes qui picorent ses cuisses à travers son treillis. Anesthésié par la morphine, il ne sent plus rien du tout. Son corps, vide. Son crâne, vide. Son torse, dénudé, le tissu du t-shirt, déchiré. Une balle d’AK-47 a traversé son épaule, quelques heures plus tôt. Logée dans l’os, elle taquine la moelle. Une grimace déforme ses traits malgré lui lorsque les pinces écartent sa peau sanguinolente. « Ne bouge pas. » Ordonne Jack dans un souffle. Jack, l’infirmier, le médecin et le chirurgien de son unité. Trop de casquettes pour un seul homme et pourtant, ils sont nombreux à les accumuler, au SAS. Jack, il nettoie les bordures poussiéreuses de la plaie, la mâchoire serrée. La balle, il l’a déloge sans même que son compagnon d’infortune n’ait le temps de le réaliser – Conrad, il ne sent plus rien. Il dodeline de la tête. Son œil, vitreux, se perd dans le ciel. Aujourd’hui… Aujourd’hui, il ne sait plus trop ce qu’il s’est passé. Les souvenirs s’emmêlent et s’empêtrent les uns dans les autres. Fresque horrifique dans des tons de sableux, rougeâtres et noirâtres. Il ne sait plus trop, Conrad. La morphine enveloppe ses neurones dans un nuage cotonneux. Et puis c’est la chute. Les souvenirs qui se resurgissent et qui l’envahissent. Il se souvient de la dynamite qui explose et qui emporte six talibans. Qui emporte un gosse. Il se souvient du sang, des hurlements, des membres arrachés et du bâtiment qui s’effondre. Un otage, peut-être. Un gosse qu’il a vu trop tard. Qu’il n’a pas vu assez tôt. Le poing de Conrad se serre contre son treillis. Ses muscles se contractent, le tissu grince. Il entend Jack lui souffler de se détendre. Mais comment le peut-il, à des milliers de kilomètres de la maison ? Comment le peut-il, après ce qu’il a fait ? Regret, rage, tristesse et culpabilité s’emmêlent. Le mioche, il aurait dû fuir. Il aurait dû fuir mais à la place, il a gonflé un peu plus le nombre de dommages collatéraux inévitables. Un chiffre parmi une multitude. « Les ‘ricains refusent qu’on parle de ça. » Oh, Jack sait. Il était là, lui aussi. « Et nos supérieurs aussi. On a p’têtre gagné le centre-ville mais… à quel prix ? » Conrad opine du chef, la gorge trop nouée pour parler. Jack a raison – comme d’habitude. Mais Jack, il n’a pas sa place dans l’armée. Pourtant, c’est là qu’il est. Jack, il rafistole ses camarades pour s’assurer qu’ils rentrent bien, un jour. Qu’ils retrouvent leurs femmes, leurs gosses, leurs frères et leurs sœurs. Il s’assure qu’ils rentrent, surtout. Un soupir fend les lèvres de Conrad alors qu’il s’adosse contre un mur de briques effondré, les yeux clos. Le soleil, en Afghanistan, il est aveuglant. Trop beau et trop pur pour se bourbier infâme. « Eh, mon pote - » « Thompson, Steele, au rapport. » Interrompt le chef de leur escadron. Conrad ne saura jamais ce que Jack a voulu lui dire. Une semaine plus tard, c’est à une petite unité mobile, experte dans le maniement des explosifs et du sabotage de véhicules de déloger les derniers talibans de Marjah. Une demi-douzaines de britanniques, une demi-douzaines d’américains. Une idée fixe, un but commun. Une semaine plus tard, les talibans optent pour une mission suicide. Une semaine plus tard, tout ce qu’il reste de l’unité mobile, c’est deux soldats. Un britannique. Un américain. James et Steele. Âmes damnées, âmes pourries, âmes perdues. Deux survivants – deux morts qui marchent. Ils rentrent, les deux soldats. Ils rentrent chez eux. Ils reçoivent des médailles et des remerciements pour leur bravoure et leurs efforts, au front. C’est des mensonges à leurs oreilles et des mensonges dans la bouche des généraux. Conrad, il sait que les vrais chanceux, c’est les cadavres fumants de ses frères. Enterrés là-bas, oubliés là-bas. Conrad, il n’a eu qu’une fraction de seconde pour arracher le dogtag brûlant de Thompson à sa gorge sanglante.
Et Conrad, il a été gracié deux mois plus tard. Mis à la porte avec comme seule obligation de garder les lèvres closes et bien serrées. Les pertes civiles excessives, on les oublie. Le fiasco des suicidaires, on l’oublie. Ses frères morts – les brits et les ‘ricains, on les oublie. C’est l’amertume et la cendre, dans sa bouche. C’est une pension qui s’effiloche de plus en plus au cours des ans. Sept ans, déjà. Sept ans qu’il sursaute au moindre bang. Sept ans qu’il ne travaille plus. Sept ans qu'il ne vit plus - il ne fait qu'être en sursis. Et ce temps en plus, il l'a emprunté à ses camarades tombés au combat à sa place. iii. when eyes are all painted sinatra blue- pseudo/prénom: chloé. - âge et pays: bientôt la vingtaine, france. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: si je cède à un dc, c'est que je l'aime. - autre: j'veux des liens, plein de liens.
Dernière édition par Conrad Steele le Mer 5 Sep 2018 - 23:59, édité 31 fois |
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Invité Invité
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Yasin Shankar
⋅ paper notes : 1379
⋅ since : 25/11/2017
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 6:35 | |
| Ohlala, Chris entre tes mains, ça va être trop beau Re Bienvenue ici et hâte de voir ce que tu nous réserves |
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Jessi Byrne
⋅ paper notes : 288
⋅ since : 07/03/2018
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 9:35 | |
| Rebienvenue parmi nous. Très bon choix d'avatar. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 11:37 | |
| ce choix. (re) bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 11:47 | |
| mais quel choix, j'ai hâte d'en savoir plus rebienvenue chez toi |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
⋅ paper notes : 7543
⋅ since : 04/11/2017
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 13:13 | |
| Rebienvenue avec ce personnage de dingue, j'ai hâte d'en lire plus. Tu sais où me trouver au besoin. |
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Invité Invité
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Conrad Steele
⋅ paper notes : 401
⋅ since : 23/03/2018
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 13:24 | |
| merci à vous tous, vous êtes trop mignons. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 14:02 | |
| Rebienvenue parmi nous, je réponds vite à ton MP (je ne t'ai pas oublié). |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 14:12 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 15:52 | |
| J'aime tellement ce que tu as déjà écrit Rebienvenue chez toi |
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Invité Invité
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Lisa Ferguson
⋅ paper notes : 1620
⋅ since : 17/12/2017
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Ven 23 Mar 2018 - 19:29 | |
| (re)bienvenue à la maison |
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Invité Invité
| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Sam 24 Mar 2018 - 8:38 | |
| J'adore tout simplement ce perso', son histoire comme ce qu'il est, franchement ça promet ! Courage pour la suite de ta fiche et re bienvenue |
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Alex Ferguson
⋅ paper notes : 922
⋅ since : 17/12/2017
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Sam 24 Mar 2018 - 21:30 | |
| rebienvenue |
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Teddy Walsh
⋅ paper notes : 1572
⋅ since : 24/12/2017
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Conrad Steele
⋅ paper notes : 401
⋅ since : 23/03/2018
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Dim 25 Mar 2018 - 19:57 | |
| je suis contente de voir que Conrad plait. (je suis aussi rouge qu'une tomate, là ) merci à vous tous, vous êtes des amours. |
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Nathan Morello
⋅ paper notes : 151
⋅ since : 20/12/2017
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Dim 25 Mar 2018 - 22:06 | |
| Bienvenue parmi nous |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
⋅ paper notes : 7543
⋅ since : 04/11/2017
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) Lun 26 Mar 2018 - 23:19 | |
| J'aime tellement Conrad. Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage. |
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| Sujet: Re: across the battlefield. (conrad) | |
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| | | | across the battlefield. (conrad) | |
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