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| Sujet: my brother whom I never had (Conrad) Mar 16 Oct 2018 - 0:14 | |
| my brother whom I never had feat Conrad Tu travailles chaque jour de façon intense pour pouvoir mettre de côté. Tu veux pouvoir prendre ton appartement le plus vite possible, tu veux pas continuer de vivre sur les économies que tu t’es versé de l’argent de tes parents. Heureusement, tu ne vis plus dehors comme une moins que rien, heureusement tu as fais la rencontre d’une personne génial. Conrad. Tu l’aimes, tu l’adores. Tu le prends un peu pour ton grand frère. Et il t’a aidé au moment où tu en avais probablement le plus besoin. C’était il y a peu, quelques mois ? Oui quelques choses dans ce goût là. Vous vous êtes rencontrés ici même dans le starbuck. Tu ne sais plus comment, ni pourquoi il a finit par t’invitais et que tu en es venu a parler un peu de ta vie. Sans tout dire. Tu as simplement expliqué que tu t’es enfui de chez toi parce que tes parents étaient… simplement tes parents. Tu te demandes encore s’ils ont réellement pris conscience que tu es partit sans le moindre regret, sans la moindre hésitation. Tu as eus peur, tu as eut des doutes au bout de quelques semaines. Mais Conrad était là. Il t'a hébergé pendant un moment dans son appartement et tu lui en ai plus que reconnaissante ! Sans lui, tu ne sais pas ce que tu serais devenu et surtout comment tu aurais pu t'en sortir dans cet univers cruel. D’ailleurs en finissant ta journée tu décides d'allez le voir à son appartement. Tu es partit il y a quelques semaines de chez lui, tu as trouvé un "appartement" ou comme tu aimes l'appelé : la boite à chaussure. Un truc petit, mais bon tu fais avec. C'est déjà bien. Mais maintenant que tu es partit de chez lui, tu aimerais l’aider d'une façon ou d'une autre. A le comprendre, le soutenir. Tu as compris qu’il y avait quelques choses, mais il n’en parle pas. Tu n’oses pas lui demander même si tu aimerais en savoir un peu plus sur lui. Au bout d’une dizaine de minutes tu arrives à l’appartement, tu frappes à la porte. Tu ne l'as pas prévenu que tu passais en fin de journée et tu espères ne pas le déranger. Tu restes à attendre, un peu gêné, jouant de tes mains. |
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Conrad Steele
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| Sujet: Re: my brother whom I never had (Conrad) Mer 24 Oct 2018 - 21:05 | |
| Fatigué, sans l’être. Conrad se passe une main sur le visage, affalé dans son canapé. La télévision, éteinte – il n’y a que des conneries qui y passent, de toute façon. Des conneries, et des journaux télévisés foncièrement pessimistes qui tournent en boucle. La misère humaine, dépeinte par des hommes et des femmes qui ne l’ont jamais connue. La guerre, décortiquée de loin – loin de la boue, loin du sable, loin du sang. Sept ans. Ça remonte à sept ans et pourtant, les souvenirs sont là, indélébiles. Incrustés sur sa peau, vissés autour de ses synapses. Des cicatrices physiques autant que morales. Un sursaut, lorsque ses trois chats le rejoignent sur le canapé, d’un bond. Un sourire, ensuite, lorsqu’ils s’allongent sur ses jambes et s’endorment contre ses hanches. Ils sont vivants, pas comme lui – ils miaulent, ils mangent, ils jouent. Ils sont là. Peut-être qu’ils savent, ses chats. Peut-être qu’ils s’accrochent à lui pour qu’il se souvienne de s’amarrer au présent, plutôt que de se perdre dans les souvenirs du passé. Conrad ferme les yeux, la tête penchée en arrière. Il n’aime pas le silence, pas vraiment – le silence, c’est le calme avant la tempête. Les mains qui se crispent autour des armes, les coeurs qui tambourinent, l’anticipation des tirs des mortiers qu’on calibre et des mitrailleuses qu’on prépare, dans un camp comme dans l’autre. Un autre sursaut, ensuite. Un poing contre la porte de son appartement. Conrad s’extirpe de son canapé, un sourcil arqué. Ses cousins le préviennent, d’ordinaire – un appel, un message. Ils ne se pointent jamais, c’est lui qui déboule chez eux. Conrad flatte l’encolure de ses trois chats – Apples, Butter et Charlie – au passage avant de se traîner jusqu’à l’entrée. Il déverrouille la porte, esquisse un sourire. Un sourire qui sonne faux, comme toujours. Que ce soit pour sa famille ou pour tous les autres. Mais c’est une gamine, sur le paillasson. Une gamine qu’il a aidé, quelques mois plus tôt. Certains diront qu’il est altruiste, Conrad, mais c’est l’égoïsme qui dicte sa conduite. Il s’inquiète pour les autres simplement pour mieux se détourner des propres maux qui le tourmentent. « Tu ne devrais pas être chez toi, à cette heure ? » Un problème, peut-être ? Il ne pose pas la question, il s’efface sur le côté. « Mais entre, je t’en prie. » |
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