comme pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, tu t'es pris la tête avec terri y a quelques jours. tu ne te rappelles même plus pourquoi. c'est surement que c'était de ta faute et que tu refuses de l'avouer par conséquent, les choses n'avancent pas. il a décidé qu'il ne ferait pas le premier pas sauf que toi, deux jours sans nouvelles et tu perds patience. tu fais les cent pas dans ta chambre en pesant le pour et le contre. tu réfléchis pour savoir si la dernière fois, c'est lui qui était venu s'excuser. à croire qu'il faut compter les points dans les cas-là. bref, ça te saoule alors forcément, tu décides qu'il est temps que ça se termine. tu files à la douche et tu mets au minimum deux heures pour te préparer. après avoir essayé trois tenues, tu optes pour un pantalon en vinyle et un petit débardeur blanc sans doute un peu trop transparent et trop décolleté puisque ton soutif rouge se laisse apercevoir. tant pis, ça fera l'affaire pour sortir en boîte de nuit. c'est tout de même plus pratique qu'une robe. tu n'as pas envie de faire cet effort, pas ce soir. tu fais déjà un énorme sacrifice en acceptant de rejoindre tout le monde, laissant ainsi ta fierté de côté une fois de plus, pour te réconcilier avec terri. après avoir pris une grande inspiration, tu décides d'aller toquer chez lui avec une heure d'avance sur l'heure de rendez-vous au concorde deux. tu décides de lui faire la surprise en te pointant chez lui, ce qui n'était clairement pas prévu. patientant dans le froid, tu sers ta veste en cuir contre toi, faisant quelques pas sur place. terri magnes, il fait super froid ! que tu ne peux t'empêcher de râler derrière la porte. tu lèves les yeux au ciel d'un air désespéré et croises les doigts pour qu'il soit bel et bien chez lui.

tu mets ta fierté de côté. c'est dur mais tu le fais. parce que t'as besoin de lui même si tu refuses de l'admettre. oui, il t'exaspère souvent. en effet, vous vous prenez beaucoup la tête. ce n'est pas pour autant que vous vous détestez. en fait, qui aime bien chatie bien comme on dit. de plus, tu ne peux pas faire le même coup toutes les semaines. tu ne peux pas venir et partir de la sorte, délaisser tes amis sous prétexte que tu n'as pas envie de voir terri parce que vous vous êtes pris la tête. t'as conscience du fait que tu leur en demandes beaucoup en agissant ainsi. jamais ryan ne choisira encore terri et toi. quant à nana, tu es certaine que le choix serait tout aussi difficile. alors, tu décides de te rendre chez le jeune homme et ce, même si ce n'est pas prévu. tu toques à la porte, tu sonnes évidemment, tu t'énerves parce qu'il ne te répond pas tout de suite et que tu manques de patience. faut dire qu'il fait super froid dehors. la cerise sur le gâteau, c'est terri qui te répond derrière la porte sans prendre la peine de t'ouvrir. tu te pinces les lèvres pour ne pas l'insulter de tous les noms. tes sourcils se froncent, le bout de ton nez se plisse. tu soupires assez fort pour qu'il comprenne ton agacement. hey ! je viens m'excuser alors ouvres cette putain de porte avant que j'me casse ! que tu repartes d'où tu viennes. que tu fasses la gueule toute la soirée et les jours prochains. alors cette fois-ci, tu n'aurais plus rien à te reprocher, ça sera à lui de te présenter des excuses. trop impulsive, tu te dis qu'une parole de travers et ton poing va venir s'écraser contre la porte à défaut de ne pas pouvoir lui taper dessus. tu patientes quelques minutes à peine. terri sait que lorsque tu es énervée, t'es hors de contrôle. il te connait assez pour savoir que tu ne vas pas passer la nuit ici à attendre qu'il daigne te répondre.

forcément, qui dit petite soirée entre copains de la bande dit que tu dois obligatoirement passer chez terri avant. pour la simple et bonne raison qu'il faut que tu te pseudo-excuses pour quelque chose dont tu ne te souviens plus. peut-être une histoire de fille. ou alors, une histoire de mec. un truc qui s'est passé la dernière fois que vous êtes sortis et que vous étiez tous les deux dans la même pièce. bref, tu enterres la hache de guerre pour l'avoir à tes côtés tout au long de cette soirée mais avant cela, faudrait-il qu'il t'invite à rentrer. ce qu'il finit par faire mais forcément, tu fais comme si t'avais pas compris parce qu'il rajoute une petite phrase que t'as forcément envie de relever. il finit par t'attirer contre lui, t'attrapant par la taille pour te faire entrer à l'intérieur de la maison et pouvoir refermer derrière toi. faut dire qu'il fait super froid dehors, ça serait con de payer le chauffage pour rien. toi, tu noues tes mains derrière sa nuque en répondant tout simplement : mais pas de me réchauffer. c'est pas grave, j'le ferais toute seule. tu hausses légèrement en adoptant un air détaché. ça te fait tout naturellement sourire et t'oublies tout ce qui a pu se passer quelques jours auparavant. de toute façon, c'est toujours comme ça. des embrouille, des réconciliations, des soirées, des histoires de coucheries et le manège reprend. parfois, l'ordre s'inverse et ça met un peu plus de piment dans leur relation indescriptible. terri ajoute que tu dois l'héberger alors, tu fais semblant de réfléchir tandis qu'il te lâche pour gagner le salon. tu le suis en balançant ta veste sur la canapé. j'ai quoi en échange ? bah ouais, autant en profiter un petit peu. de toute façon, il sait très bien ce que tu attends de lui et quelque chose te dit que la négociation risque de ne pas être trop compliquée. pour appuyer tes propos, tu rajoutes assez rapidement : lenny est sorti avec des potes. il rentre pas du coup, on aura la maison rien que pour nous deux. tu hausses les sourcils avant de poser tes fesses dans le canapé pour zapper ce qu'il y a à la télé. faut dire que c'est comme si t'étais chez toi un petit peu alors bon.

évidemment, terri compte squatter chez toi après la petite fête. de toute façon, c'était ce qui était indirectement prévu. tu n'étais pas venue ici juste pour faire jolie mais, bel et bien pour que vous puissiez vous réconcilier et passer un moment ensemble, rien que tous les deux. maintenant et puis, après. en effet, il était hors de question qu'il reparte avec une autre fille et comme d'habitude, si tu ne ramenais pas terri ou un autre membre de la bande chez toi et bien, tu rentrais toute seule. certes, vous n'étiez pas en couple et vous n'abordiez jamais le sujet or, dans ta tête tout est clair. tu ne souhaites pas un autre mec que terri et il sait parfaitement et tu ne te permettrais pas de ramener un inconnu chez toi. ce n'est pas pour autant que les crises de jalousie n'hésitaient pas or, c'était bel et bien ainsi que ça fonctionnait. tout en t'installant dans le canapé, tu souris suite à sa question. une chose est sûre, vous êtes toujours sur la même longueur d'ondes tous les deux. ce soir. j'veux pas que tes parents débarquent et me voient comme la meuf qui a détourné leur fils du droit chemin. je préfère rester la bonne pote toute mignonne. tu hausses légèrement les épaules en clignant des yeux, adoptant une petite bouille toute mignonne. c'est vrai que comme ça, on te donnerait le bon dieu sans confession. les parents de terri n'échappent pas à la règle. ouais, la bonne pote du groupe, la petite blonde charmante. c'est très bien comme ça, pas la peine de leur faire des noeuds au cerveau. non. si tu ronfles pas, je devrais pouvoir te supporter. que tu réponds en soupirant, te calant contre lui. il te débarrasse des télécommandes pour prendre tes mains dans les siennes. petite attention que tu gardes en mémoire. d'ailleurs, tu ne peux t'empêcher de déposer un furtif baiser sur ses lèvres par la même occasion, te contrôlant pour t'arrêter là et pas faire n'importe quoi. ce soir, on se prend pas la tête ok ? je crois que ryan en a marre. ce n'est pas que tu crois c'est que voir ses deux meilleurs potes se prendre la tête le saoule tellement qu'il est prêt à te dire que terri n'est pas un mec pour toi et que tu ferais mieux de te trouver quelqu'un d'autre. ouais au pire, vous pouvez attendre d'être à la baraque pour vous disputer mais ce soir, pas de crise devant tout le monde. d'ailleurs, c'est comme ça que ça c'est passé la dernière fois ?! gros doute.

terri, il te demande de te rappeler. il te reparle vaguement de cette soirée durant laquelle vous vous êtes embrouillés. à vrai dire, tu ne sais plus tellement pourquoi et lui, il te demande de t'en rappeler. tu grimaces légèrement parce que même en creusant en plus profond de tes souvenirs, tu n'arrives pas à remettre le doigt sur cette information. tu soupires légèrement. wahou. j'aimerais bien seulement, je sais même plus comment ça a démarré toute cette histoire... tu sais juste que vous vous êtes pris la tête, un point c'est tout. faut dire que tu as beaucoup fumé ce soir là. tu étais légèrement stone. heureusement que tu ne bois pas d'alcool si ce n'est de la bière sans quoi, le mélange des deux aurait sans doute était de toute beauté. tu lui adresses un sourire désolé alors que ses lèvres viennent capturer les tiennes. tu prolonges le baiser tandis que ton coeur s'emballe un peu plus à chaque seconde. tu tentes de te contenir mais ses mains viennent se poser contre ton corps et tu frisonnes suite à ce contact. du bout des doigts, tu joues avec ses cheveux et tu oublies la dispute. il finit par mettre fin au baiser en te précisant que vous avez une heure plus ou moins mais sans doute moins. ça te fait sourire davantage. finalement, t'as changé d'avis... ?! faut dire que terri, il a du mal à résister et tu ne peux pas lui en vouloir, t'es pareille lorsque tu te trouves en sa compagnie.

il te demande de ne pas recommencer comme la dernière fois. t'aimerais bien seulement, tu ne te rappelles plus avoir fait quelque chose de mal. peut-être que c'est quelque chose qui ne comptait pas à tes yeux. peut-être que t'as dit un mot de travers sans le faire exprès ou qu'il a mal interpréter tes paroles. en tout cas, il décide de faire comme si de rien était mais toi, ça t'embête un peu de ne pas te rappeler par conséquent, tu romps le baiser pour demander en fronçant légèrement les sourcils. j'ai fait quoi la dernière fois ? j'crois que j'avais beaucoup trop fumé parce que j'ai aucun souvenir... normalement, ce genre de truc ne t'arrive jamais. l'intérêt de ne pas boire, tu le trouves là-dedans. les joints te mettent bien mais, ne te bouffent pas tes souvenirs du moins, c'est ce que tu pensais. peut-être qu'on a rajouté un truc dans ta bière. peut-être que t'as bu trop de bières aussi. peut-être surtout que terri va pouvoir t'éclairer sur le sujet. ensuite, il t'informe que ses parents ne rentrent pas avant une heure et en guise de réponse, il te conduit jusqu'à sa chambre. tu ne la détailles pas trop, tu la connais très bien même si vous passez plus de temps chez toi que chez lui. faut dire que tes parents à toi ne sont jamais là et que ton frère fait sa vie de son côté. parfois, il tente de te chaperonner mais, ça marche jamais trop longtemps. lenny, il a fini par abandonner. c'est bien mieux comme ça. reculant jusqu'à son lit une fois la télé allumée, il quitte tes lèvres pour te faire une remarque qui te reste sans voix. tu le dévisages en faisant semblant d'être choquée et tu décides de ne pas relever le début de sa phrase. terri qui fait des compliments, ce n'est jamais bon signe. tais-toi, tu l'adores ma voix quand je cris ton nom... que tu lui réponds d'un ton provocateur et surement un peu trop sûre de toi. sourire aux lèvres, paupières battantes, tu décides de le faire taire en l'embrassant et ce, jusqu'à ce qu'il te coupe dans ton élan. tu soupires, retires ton débardeur pour laisser apparaître ton soutien-gorge rouge et tu t'assois sur le lit en haussant les épaules. ah ouais ? bah, décides-toi vite avant qu'il soit trop tard ! tu croises les bras comme si tu attendais une réponse dans la minute qui suit. oh non, tu ne comptes pas l'aider pour le coup et encore moins rentrer dans son jeu.

apparemment, il n'a pas envie d'en parler. ça te saoule un peu pour le coup. tu te dis que si ça se trouve, t'as absolument rien fait de mal. peut-être que c'est lui qui est en tort. après tout, ça expliquerait pourquoi il accepte tes excuses aussi facilement. ou alors, t'as fait une grosse connerie et il préfère ne pas de la rappeler. forcément, tout cela finit par te sortir de la tête puisqu'il t'entraîne jusqu'à sa chambre. tu oublies donc le passé et décides de te concentrer sur le moment présent. forcément, terri ne peut pas rester aussi sympathique et très vite, ses compliments se transforment en reproche. d'abord, c'est ta voix qui ne va pas. ta voix sans doute trop abîmée par toutes les conneries que tu fumes au quotidien. apparemment, cette dernière l'insupporte du genre, sois belle et tais-toi. ça te désespère et tu lui adresses un large sourire hypocrite, bien exagéré. peut-être que je fais semblant ! après tout, c'est bien connu que les femmes simulent souvent pour faire plaisir aux mecs. tu te contentes de laisser planer le doute et lorsqu'il hésite sur la suite du programme, tu retires ton débardeur qu'il met peu de temps à balancer au beau milieu de la pièce et t'assois sur le lit comme si de rien était. ouais après tout, vous n'avez pas toute la vie devant vous alors, autant passer à l'action maintenant. il fixe ta poitrine. tu sens le commentaire arriver. tu le dévisages légèrement en te demandant ce qu'il va bien pouvoir trouver à redire cette fois-ci. de la chirurgie. tu roules des yeux. tu sais quoi ? va te faire foutre. t'obtiendras rien de moi ce soir. tu secoues la tête pour appuyer tes propos mais assez rapidement il vient capturer tes lèvres. évidemment, tu ne peux pas lui résister et tu craques. tes avant-bras derrière sa nuque pour réduire davantage la distance qui vous sépare, tu te dis qu'à chaque fois, c'est comme si c'était la première lorsque tu te retrouves avec terri. il arrive à te faire ressentir des trucs que personne d'autre avant lui n'a réussi. peut-être que c'est ça l'amour, en réalité. tu décides de ne pas y penser pour le moment, l'aidant à retirer son tee-shirt. tes yeux se perdent un instant sur son torse et lorsque ses lèvres quittent les tiennes pour rejoindre ta poitrine, tu balances d'un air presque détaché. tu devrais t'inscrire à la muscu. bah quoi ? chacun son tour non ? un vrai petit couple de vieux, j'vous jure !

à vrai dire, tu ne peux pas lui résister longtemps à terri. faut dire que tu le connais depuis des années maintenant et que dès le début, tu savais que votre relation l'allait pas être comme les autres. vous vous regardiez de façon différente, vous vous considériez déjà comme des amis, avec une pointe d’ambiguïté. à croire que la simplicité n'était pas faite pour vous. parfois, cette relation te pose problème. tu te dis que ce n'est pas de la sorte que tu vas réussir à avancer dans la vie. et puis, dès que tu te trouves à ses côtés, t'oublies tous tes doutes parce que tu sais que ce que vous avez, tu ne le trouveras auprès de personne d'autre. c'est peut-être ton âme-soeur après tout. c'est peut-être ça l'amour mais, tu refuses juste de l'admettre. après tout, t'es bien à ses côtés, t'as besoin de lui dans ta vie et son avis compte toujours plus que n'importe lequel. tu compares toujours tout le monde au jeune homme. tu persistes en disant que c'est parce que tu le connais depuis longtemps et mieux que personne mais en réalité, c'est peut-être bien plus que ça. tout ça pour dire que malgré ses remontrances et le fait que t'aies envie de lui faire payer, tu ne résistes pas à ses lèvres et à ses sourires charmeurs. tu craques, tu fonds comme la neige au soleil. tu l'aides à retirer son tee-shirt pour que vous vous trouviez sur un pied d'égalité. tu suggères par la même occasion, entre deux baisers, qu'il fasse de la musculation. petite vengeance personnelle. tu te laisses tomber sur le lit en haussant légèrement les épaules. ouais, on peut toujours commencer par du sport de chambre histoire de t'échauffer un peu. du grand n'importe quoi. tu souris et décides qu'il est temps de le laisser tranquille du moins, pour le moment. ton pantalon ainsi que ton soutien-gorge finissent par rejoindre le reste de tes affaires et tu te dis qu'il prend vraiment son temps pour un mec dont les parents rentrent bientôt. bon, au pire du pire, étant majeur et vacciné, il fait un peu ce qu'il veut terri. tu te dis que même si tes parents n'abordent pas forcément le sujet avec toi, ils sont parfaitement au courant que tu as une vie sexuelle et il doit en être de même des siens. tu fermes les yeux pour profiter de ce moment, de ses lèvres contre ta peau et puis finalement, tu reviens vite sur terre lorsqu'il parle de capote normalement présente dans le tiroir. tu le laisses donc retirer son pantalon et te mets à fouiller dans le tiroir. ouais bah, j'espère pour toi. c'est hors de question que je tombe enceinte. ouais nan, t'es carrément pas prête pour ça. de toute façon, votre relation n'est même pas stable alors, ça serait vraiment la pire chose qui puisse vous arriver. tu finis par mettre la main sur ce que tu recherches et c'est toute fière que tu lui tends le petite emballage. cadeau.

c'est dingue ce que tu peux dépendre de quelqu'un. d'abord, tu te dis que cette personne est sans doute que de passage. après tout les amis, ça va, ça vient. surtout quand tu deviens ado. généralement, tu changes de fréquentations et les anciens deviennent de simples connaissances. toi, t'as de la chance d'avoir garder ta vieille amie, nana. et puis grâce à elle, t'as rencontré le reste du groupe. tes meilleurs amis, ryan et alfie. mais également terri. terri avec qui tu entretiens aujourd'hui une relation on ne peut plus complexe. parfois, tu te dis que ça serait beaucoup plus simple si tu n'avais eu de coup de coeur pour lui. d'abord, t'as cru que c'était juste de l'amitié. que vos sales caractères étaient finalement faits pour s'entendre. et puis finalement, même aujourd'hui, tu te rends compte que c'est bien plus que ça. parce que pour terri, t'es prête à venir faire des excuses alors que tu n'es même pas certaine d'être en tort. c'est dire à quel point tu t'es dépendante de ce mec. ta fierté s'efface petit à petit et t'arrives à aller de l'avant dans le seul but de le garder à tes côtés. tu n'es jamais tombée amoureuse. tu ne sais pas à quoi cela peut ressembler. tu te dis que c'est peut-être ça, l'amour. l'amour avec le grand a. tu te dis que peut-être que terri, c'est ton âme-soeur et pas simplement un coup de coeur amical avec lequel tu t'envoies en l'air quand l'envie vous prend. tu le charries mais, c'est bien parce qu'il sait te le rendre. tu va chercher ce qu'il te demande et tu lui tends. il pose le préservatif sur le lit pour déposer ses lèvres sur ta peau. tu frisonnes au contact de ses lèvres. ton coeur rate un battement lorsque ses lèvres effleurent ton entre-jambe. tu te dis rien, tu te concentres sur ta respiration qui commence peu à peu à s'emballer. tu prends sur toi alors que ton souffle est déjà beaucoup trop court à ton goût. tu déglutis et tu fermes les yeux pour les rouvrir que lorsqu'il te fait un compliment. un fin sourire se dessine sur tes lèvres tandis que tu te redresses sur tes avant-bras pour l'observer. je crois que moi aussi j'ai envie de toi. mais, est-ce que tu penses que c'est raisonnable de faire ça maintenant ? faut dire que ça te ferait chier de faire marche arrière. qu'il abandonne tout, se rhabille et que vous partiriez sur le lieu de rendez-vous maintenant. mais d'un côté, ses parents peuvent arriver. l'adrénaline c'est cool, ça fout la pression. et dans un sans, peut-être que ce soir, il sera trop fatigué ou bourré pour faire quelque ce soit. en tout cas, j'en ai marre qu'on se fasse la gueule pour des conneries. et je dis pas ça juste pour le sexe. une seule pensée qui te traverse l'esprit et que t'as besoin de partager avec lui avant de le pousser légèrement pour reprendre le dessus. tu rassembles tes cheveux d'un côté pour ne pas qu'ils te gênent et viens nicher tes lèvres dans son cou, laissant tes dents jouer gentiment avec la chair de sa peau.

c'est vrai que tout ça, c'est pas trop sain. faudrait que vous vous arrêtiez là avant que les parents débarquent. ouais parce que tu sais parfaitement que les parents de terri, ce n'est pas les tiens. toi, ils ne sont jamais présents, toujours en voyage au quatre coins du monde. la dernière fois que t'as eu ta mère au téléphone, elle était essoufflée comme jamais alors, tu t'es dit que t'avais mal choisi ton moment. elle a dit que c'était rien mais, t'as levé les yeux au ciel et elle l'a su même à l'autre bout du téléphone. elle a dit que c'était tout à fait naturel, que c'est ainsi que tu avais été conçu et tu as crié pour qu'elle arrête de parler de ça. ça te fout super mal à l'aise de parler sexe ou sentiments avec ta mère. tu préfères largement lorsqu'elle rentre, pose ses fesses dans le canapé et regarde la télé en fumant un petit joint en attendant le livreur de pizza. c'est dans les moments là que tu te dis que ta mère est super cool. lorsque tes parents commencent à parler positions, tu te barres en courant et ton père en rigole. forcément. famille bizarre. tout ça pour dire que tu précises à terri que c'est une mauvaise idée mais, à côté de ça, tu décides de prendre les devants. tu te retrouves au dessus et niches ta tête contre son cou, chatouillant son torse avec tes cheveux. sourire aux lèvres en l'entendant plomber l'ambiance. tu relèves la tête pour l'observer droit dans les yeux. ta main descend petit à petit jusqu'à se frayer un chemin sans son boxer. ce sont tes parents, ça sera toi qui aura une petite conversation avec eux après alors, je m'en fiche un peu au final... enfin, si tu préfères que j'arrête... t'adoptes un ton presque détaché, haussant les épaules tout en commençant doucement les vas-et-vient à l'aide de ta main. après tout, c'est lui qui décide, c'est chez lui. et puis, vous avez si bien commencé, ça serait con d'arrêter maintenant.