Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Mar 23 Jan 2018 - 22:13
La soirée bat son plein, mais l’esprit de la toute nouvelle Sofia Conti, n’est en aucun cas venu pour s’amuser ou oublier quoi que ce soit dans le fond d’un verre de martini. Pourtant l’intérêt soudain, comme toujours chez elle, change avec l’arrivée de l’inconnu. Son regard l’observe le détail, car chaque élément de sa personne, mis ensemble peuvent révéler qui il est réellement à cet esprit de déduction roder par les années pas très reluisante. L’homme était de bonne constitution, il prenait soin de lui, pour qu’un homme prenne soin de lui, il doit en avoir le temps, mais au vu de ce costume de bonne manufacture, ce n’est en rien son travail qui le maintient comme ça. Chaque élément qui lui apparaît sous les yeux, est un fragment de l’équation qu’elle réalise dans cette tête. Un engrenage d’une immense machine. – Je n’en doute pas, vous allez faire des ravages. Attention à ne pas créer une émeute quand même. Un léger sourire amusé avant de reprendre une gorgée de son martini, dont le verre est quasiment vide. Ce n’est pas un problème en soit pour la sirène qui n’aura encore qu’à lever la main faire les yeux doux, ou qui n’aura qu’à prendre une de ces coupes de champagne qui circule dans la salle, mais l’idée, ou plutôt l’envie de rester à ce bar est plus que tentante. Pourtant l’intrusion d’une jeune femme à la chevelure blonde perturbe cette atmosphère ensorcelante qu’elle commençait seulement à déployer. Elle observe la scène silencieusement, non sans amusement. A en voir le ton condescendant voir agressif de la fille, Sofia n’a pas de mal à comprendre que l’animosité est personnelle, voir sentimentale même. – Ca ira merci… Elle désigne son verre en le levant avant de le finir d’une traite. Elle l’a sentie, à voir la tension entre les deux personnages, la catastrophe par le ressentit est inévitable. – Sofia. Et navrée pour le toast, mais je n'ai plus de verre. Ravie tout de même de vous avoir rencontré, Sadie. Elle glisse de son tabouret comme son voisin qui tente de se frayer un chemin parmi la foule. Sofia ne bouge pas de position juste pour se donner un genre, le point d’observation est quasiment nul avec cette foule qui se presse devant le bar. Elle se glisse, se faufile pour finalement, sans le vouloir ou presque par rattraper l’homme qui lui a faussé compagnie un peu plus tôt. Elle s’arrête à ses côtés, observe les désastres sur sa veste et ne peut pas s’empêcher de sourire. – Du whisky pur malte… Ca sera difficile à enlever avec simplement de l’eau. Cependant, sentir l’ivrogne autant que ça soit avec un bon whisky. Elle lui sourit plus franchement, laisse même échapper un rire derrière sa main dissimulant sa bouche. – Vous m’en devez une pour le verre ? Enlever votre veste. Son regard est ensorceleur, affamé, mais d’une faim qu’elle sait dompter. – Les toilettes pour hommes sont au fond, à gauche du buffet, juste avant les cuisines. Elle le détaille, encore, mais plus pour le plaisir des yeux maintenant. Elle replace une de ses mèches derrière son oreille. Elle lui tend une main avec un sourire faisant briller ses yeux, comme si la lumière de la lune s’y reflète. – J’espère que vous savez mener. @milo hawkins & @sadie marlowe[/color]
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Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Mer 24 Jan 2018 - 12:57
Jude n’était pas fan de mode, elle évitait de ressembler à un épouvantail, mais elle se moquait bien de porter telle ou tel créateur. De toute façon, la seule différence entre un vêtement de marque et un vêtement d’une marque moins connu était le prix. La plupart du temps, tu payais le nom du créateur, ce n’était même pas beau la plupart du temps. Elle avait déjà vu des défilés et elle n’avait absolument pas accroché aux vêtements qui défilaient, il y avait vraiment des gens qui achetait ces horreurs ? Jude ne voyait pas quand ces femmes allaient pouvoir porter ces pièces, un mystère pour elle. Autant dire qu’elle fut encore plus surprise en voyant une jeune femme la prendre en photo après lui avoir fait une réflexion sur ses chaussures.
Merci du conseil, j’essayerais d’y penser lors de ma prochaine sortie, enfin je sors peu de chez moi, mais je penserais à toi. Je m’appelle Jude et toi ? D’ailleurs je peux te tutoyer ? Je ne t’ai même pas demandé, désolé. Jude porta son verre à ses lèvres avant d’en boire une gorgée. Heureusement qu’elle n’était pas susceptible, elle se moquait bien de savoir si sa tenue correspondait aux critères de beauté et elle n’avait pas mal pris la réflexion de la jeune femme, elle commanda même un verre pour cette personne essayant de faire connaissance avec elle.
Je ne sais pas si tu es la photographe de la soirée ou juste une passionnée de mode qui prend des inconnues en photo sans leur demander leur avis. Je vais finir sur quels réseaux sociaux ? Heureusement que je ne suis pas une prisonnière en cavale. Ce verre est pour toi. Elle poussa ce dernier vers son interlocutrice espérant que cette dernière allait l’accepter et surtout répondre à ses questions.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Mer 24 Jan 2018 - 15:44
OUTFIT | Dire qu’elle avait insisté pour que Graham accepte de l’accompagner au bal d’hiver était un euphémisme. Tant et aussi longtemps qu’il n’aurait pas accepté, elle se serait acharnée, ne serait-ce que pour qu’il passe une soirée loin de sa maison, de ses enfants, de ses souvenirs. Il devait se permettre, parfois, de se changer les idées, et cette soirée en était l’occasion parfaite. Elle aurait pu se contenter d’y aller avec Noel, mais c’est avec lui, avec Graham qu’elle avait d’y être. Troquant ses ensembles habituels, elle loua pour l’occasion une magnifique robe bleu poudre brodée de fleurs, et dans sa coiffure, elle y plaça quelques broches aux formes similaires. Les accessoires étaient minimes, tout comme le maquillage, fidèle à son image : Grace n’était pas ceux qui aimaient les extravagances. Le simple fait de porter une tenue aussi chic que celle-ci la sortait terriblement de sa zone de confort, mais elle n’en laissait rien paraitre. Non, car en se regardant dans le miroir, avant de quitter sa résidence, elle se trouva belle. Son meilleur ami et sa sœur ne purent retenir leur surprise en la voyant apparaitre dans le salon, et que dire du sourire qui avait étiré les lèvres de son cavalier. Elle s’installa dans la voiture de ce dernier, et ils prirent ensemble la direction de la salle de banquet. À leur arrivée, tel un parfait gentleman, l’homme vint lui ouvrir la porte, lui offrant sa main en guide d’appui. Puis, après avoir refermé la voiture, il lui tendit son bras, auquel elle s’accrocha. Son partenaire était aussi très chic, dans son costume, ça le changeait, elle qui avait l’habitude de le voir vêtu de jeans et de t-shirt la majorité du temps. – Bien sûr que je suis prête ! C’est plutôt à toi que je devrais poser la question. – Après tout, c’est à cause d’elle qu’ils se trouvaient ici. Bien vite, ils rejoignirent la foule à l’intérieur, les yeux pétillants de Grace s’émerveillant du décor mis en place. L’organisation n’avait pas lésiné sur sa tâche. Entrainant leur petit duo vers le bar, elle attrapa deux coupes de champagne, offrant la seconde à son cavalier. – À cette soirée ! – proposa-t-elle de trinquer.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 0:12
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Le bal de la ville. Brighton sous le feu des projecteurs. La ville a mis les petits plats dans les grands. C’est le cas quasiment tous les ans et tous les ans, j’aime m’y rendre avec des amis. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, un rendez-vous pour recroiser du monde. On fait le bilan de ce que le voisin est devenu, de ce qui a pu évoluer dans la vie d’autrui, c’est l’équivalent d’un bal des anciens au lycée, c’est le même principe mais là, c’est à l’échelle d’une ville entière. On voit tout le monde se mettre sur son trente-et-un, certaines personnes se métamorphosent, on les reconnait à peine. Je suis d’ailleurs presque convaincue que je fais partie de ses personnes qui telle une chenille devienne l’espace d’une soirée un papillon. Mais le papillon est un animal éphémère et c’est exactement ce que je vais être ce soir, éphémère. Déjà, je me demande ce qui m’a pris d’acheté une robe comme celle que je vais porter ce soir, elle est classe certes, c’est obligatoire dresse code classe obligatoire, c’est un truc comme ça sur le carton d’invitation. C’est surtout qu’elle me gaine un peu, j’ai peur de marcher dessus avec mes talons et de trébucher devant tout le monde. C’est tout à fait mon style, tout à fait probable en plus. Je suis le genre de fille qui passe son temps à trébucher. Freud a dit un truc à propos de cela mais il ne devait pas connaitre la future existence de Tessa Clarke. Car si à chaque fois que je trébuche, j’ai envie de me faire un mec, cela serait problématique je crois. Enfin passons. Une fois que je suis plutôt bien, je prends un taxi pour me rendre dans le château de princesse. On va être beaucoup de princesses ce soir, beaucoup de fille désespérée à chercher l’homme parfait mais j’ai un scoop, il n’est pas de première jeunesse mais il faut quand même le savoir, le mec parfait ? Il n’existe que dans les rêves ET ENCORE. Bref. Il est vrai que c’est superbe à l’intérieur. Je croise plusieurs personnes que je connais, je me mets à discuter avec la femme du maire que je connais bien parce qu’elle est toujours bénévole là où je le suis aussi. C’est là que je le vois. Je pensais être débarrassée de lui. Cela fait un mois que je ne l’ai pas vu et le voilà ? Enfaîte là ce qui m’énerve le plus c’est de le voir avec une pimbêche aux bras, il pavane, c’est insupportable. Je m’excuse auprès de la femme de maire et je file au bar. Moi qui n’avait pas touché à un seul verre, voilà que le premier risque d’être plus fort que prévu, je tente de me détendre, l’alcool pourrait m’y aider, je pourrais faire un scandale mais non, non, je ne fais rien, je tente de passer inaperçue et je bois cul sec mon shot de tequila. Je grimace. Quelle idée. Willa n’est jamais là quand il faut décidément.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 1:01
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Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 8:18
Un effort modéré sur la tenue mais Rafe a pris une douche, chose qu'il n'avait pas fait depuis quelques semaines. Une chemise blanche et un pantalon qu'il utilise d'ordinaire pour le boulot, il prend la direction du Bal. Une excuse pour se changer les idées. Il en a besoin. Il va trop mal depuis quelques semaines alors quand il a finalement répondu à son paternel et que celui ci lui a ordonné de se montrer en ville pour donner une bonne image de l'agence, il s'est exécuté le gosse. Il entre, ses yeux balayent la pièce rapidement. Peu de têtes connues, faut dire qu'il cherche pas forcément a créer de réels liens avec les habitants. Ces efforts sont minimes dans ce domaine. A part Tori en fait... Et encore, elle lui a forcé la main dans un sens, elle l'a obligé à se dévoiler et le voilà désormais bien accroché à sa colocataire, c'est une amie précieuse et c'est un peu -beaucoup- grâce à elle qu'il est là ce soir. C'est alors que le visage angélique de celle qui se refuse à lui donner quoi que ce soit apparaît. Elle est encore plus jolie qu'habituellement. Femme fatale. Même si ces tee shirts informes et ses jeans lui allaient très bien, la tenue qu'elle porte suit ses courbes afin de les mettre en valeur si aisément. Enfin, c'est le genre de nana qui serait canon affublée d'un sac poubelle. Il aime jouer avec le feu. Il aime se brûler les doigts à chaque fois alors c'est sans surprises qu'il se dirige vers elle, ce sourire de carnassier sur les lèvres et qu'il vient se poster juste derrière elle. Ses lèvres rejoignent lascivement son oreille droite : [b]danse avec moi.[b] Et sans trop lui laisser le choix, il accroche sa main et la traîne jusqu'à la piste. Il a pas donné de signe de vie depuis longtemps Rafe. Trop occupé avec une histoire sordide qu'a bien failli le faire plonger. Et il ne peut que l'admettre, elle lui a manqué tout ce temps la rouquine.
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Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 17:42
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Quelle idée j’ai eu de me rendre à ce bal. Comment j’ai pu ne pas y penser, comment j’ai pu me dire que je passerais une bonne soirée. Il y avait de fortes de chance pour qu’il soit présent ce soir. S’il est acteur et qu’apparemment il tourne dans le coin, forcément la ville l’a invitée à ce genre d’événement. J’aurais tout de même pu imaginer qu’il ne se pointe pas, qu’il se la joue diva et qu’il snobe la soirée. A mon grand malheur, il est là. Je suis immédiatement mal à l’aise, alors que les photographes avaient cessé de me suivre, je vais me retrouver dans un nouveau scandale. Avant qu’il ne puisse m’apercevoir, je décide de quitter la personne avec qui je discute. Je parlerais à la femme du maire plus tard. Pourtant j’avais un tas de choses intéressantes à lui dire. En tout cas, je file, pas question de tomber sur lui. Je crois que je lui en veux encore pour tout ce qui s’est passé et notamment pour le silence qui a suivi durant le mois passé. Mon refuge ? Le bar. J’ai besoin de me détendre alors je commande un shot, direct, comme ça, la tequila m’aidera peut-être à avoir les idées claires, allez savoir, j’en doute. En plus, avec ce coup de stresse, j’ai l’impression que ma robe est en train de m’étouffer, elle cherche à m’assassiner ? C’est quoi ce délire, je suis serrée dedans et j’ai l’impression que cela ne va pas en s’arrangeant. Bordel. Une voix vient me surprendre et je la reconnais évidemment tout de suite. Mon coeur s’accélère. J’ai envie de m’enterrer six pieds sous terre et encore, je crois que cela ne suffirait pas. Pourquoi il vient de moi ? Il va finir par croire que j’ai un souci avec l’alcool, nos rencontres n’ont lieu qu’au bar. Décidément, bonjour l’image qu’il va avoir de moi. Je tente de prendre un air cool mais avant de le regarder, je fais un signe au serveur pour un deuxième verre, il est tant d’assumer cette colère que j’ai contre lui. Je crois que le pire dans tout cela c’est qu’il vient me parler comme si de rien n’était. Mes yeux se posent enfin sur lui, pas la moindre tendresse, pas le moindre signe d’affection. « - Non, mes pieds n’ont pas besoin de vous, mais vous devriez vous inquiéter de ceux de votre partenaire, vu la hauteur de ses escarpins. » Je reçois mon verre, je le descends avec la même rapidité que le premier, je sens son regard sur moi. « - Rassurez-moi, ce soir vous n’êtes pas venu avec votre horde de photographe ? Non parce que ce soir, je voudrais tout de même éviter d’être en couverture de magasine à scandale et notamment en votre compagnie mais de toute façon, je crois que vous avez trouvé une pouliche de compétition pour vous montrer au reste du monde. » Je déballe ma colère à toute vitesse mais cela me soulage grandement. J’inspire. Je regarde la foule au hasard et je vois sa compagne. Elle rit à outrance et cela est insupportable. Qui fait cela de nos jours ? Elle a l’intention d’un tas de personne, je crois que c’est tout à fait ce qu’elle souhaite. Pourtant, elle lance un regard insistant dans notre direction, plus précisément sur Nicholas Vendôme. « - Je crois qu’on vous réclame, elle semble totalement dans son milieu mais cela doit être un truc de star, on ne fait pas partie du même monde sans doute. » Je me lève de ma chaise haute et je voudrais le fuir, aller très loin. « - Et la prochaine fois, j’espère que vous aurez l’audace d’être un peu plus honnête… oh mais pardon, il n’y aura sans doute pas de prochaine fois ! » Et là je tente de lui fuir.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 18:09
Elle est surprise la gamine quand elle entend cette voix au creux de son oreille. Elle ne l’a pas vu entrer dans la salle. En même temps, il y a tellement de monde que c’est difficile de distinguer les nouvelles têtes de celles qui sont déjà la depuis un moment. Qu’est ce qu’il fait ici ? Elle est contente de le voir, enfin. Rassurée de voir qu’il est toujours envie après sa soudaine disparition de ces dernières semaines. Tiens un revenant. Sa voix trahit sa surprise, même plus que ça. C’est bizarre ce qu’elle ressent à cet instant. Elle lui en voudrait presque d’avoir disparu, de pas avoir donné de nouvelles pendant trop longtemps. Mais en même temps, si la rouquine en avait voulu, elle aurait très bien pu aller sonner cher lui. J’espère que t’es un bon danseur. Sous entendu ne m’écrases pas les pieds par pitié. C’est déjà suffisamment compliqué de danser avec des talons aussi hauts. Chloé se laisse quand même entrainer sur la piste sans trop de résistance. Il ne lui laisse pas vraiment le choix et elle aime bien danser, alors à quoi bon s’opposer juste pour s’opposer. Machinalement, elle regarde son frère du coin de l’œil, il est occupé ailleurs donc raison de plus pour accepter cette danse. J’pensais pas te voir ici. qu'elle souffle. Enfin, elle pensait ne plus le voir du tout. Se disant qu’il avait du en avoir marre de lui courir après pour ne rien obtenir en retour ou qu’il avait du se trouver une autre nana, plus coopérative, plus facile à sauter qu’elle.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 18:34
Depuis qu'ils se connaissaient, il lui passait tout. Elle avait ce petit air, ce sourire et ces yeux pétillants auxquels on ne pouvait rien passer. Douce mais têtue, amusante mais sérieuse, elle était son petit bonheur dans la vie qu'il menait, la tristesse qu'il avait accumulé. Il y avait les jumeaux, bien sûr. Rien qu'avec un sourire, ils rappelaient au Shreve que son coeur n'avait pas vraiment cessé de battre. Mais Grace, c'était la seule femme capable de vraiment le touché, depuis le départ de Lysandra. Il ne les remarquait plus, les femmes, depuis que son épouse avait été arraché à sa vie. Et pourtant, petit à petit, la jolie Bentham avait réussi à faire fondre toute la glace qui s'était accumulé dans son coeur, à le rendre un peu plus humain. L'aidant à sortir de la voiture, il s'accorda un sourire rien qu'à la voir là, rayonner dans sa belle robe. Elle était heureuse, heureuse d'être là, heureuse qu'il soit venu. Graham ne pouvait même pas regretter son costume inconfortable, tant le sourire de la jeune femme lui faisait plaisir. Il la conduit rapidement à l'intérieur de la salle décorée pour l'occasion, s'approchant directement du bar où des boissons semblaient les attendre. Graham aurait juré voir certaines personnes se retourner après le passage de sa cavalière. Grace attrapa deux coupes, lui en donnant une, qu'il saisit en la remerciant. — À cette soirée. — qu'il répondit gentiment, buvant une gorgée de sa coupe avant de la regarder un instant. — Merci de m'avoir fait sortir. C'est... Ça me change. — Les soirées comme celle-ci, Graham n'en avait pas fait beaucoup depuis les trois dernières années. Il évitait les lieux bondés comme la peste, mais pour Grace, il acceptait de sortir. Son regard regarda un instant autour d'eux, les différents visages présents dans la salle. Il ne reconnaissait personne. Ce n'était pas plus mal, pour lui. Il bu une nouvelle gorgée avant de regarder le buffet non loin de là. — Leurs petits fours ont l'air délicieux. On ira danser, après ? — demanda-t-il avant de regarder à nouveau sa cavalière pour une soirée.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Jeu 25 Jan 2018 - 21:22
The Winter's light
Liam & Emery
« Whatever our souls are made of, his and mine are the same. »
La vie est vraiment étrange. Je n'aurais jamais pensé tomber amoureux. J'étais un célibataire endurci. C'est le terme le plus approprié. Après l'armée, je n'avais fréquenté personne. Les filles n'étaient pas une priorité. J'étais perdu dans ma vie, et une petite amie aurait amplifié cet état de fait. L'armée, étrangement, avait été un moment incroyablement simple de ma vie. Des frères d'armes pour lesquels une amitié franche était né et à la fin du service un métier passionnant. Jamais je n'aurais pensé pouvoir devenir journaliste. Puis le succès m'avait conduit sur les ondes. Une bien belle surprise qui m'avait permis de rencontrer Emery, et son jeune frère Will. Je crois qu'elle était aussi perdu que moi mais qu'elle avait besoin d'être une femme forte, pour son frère, le soleil de sa vie. Deux individus aussi perdu, l’un comme l’autre, n’auraient jamais du se trouver dans la masse des gens joyeux de Brighton. Et pourtant, voilà. Je fréquentais Emery depuis environ un mois. Une histoire charmante. Nous prétendons être en couple à cause du travail zélé d’une assistante sociale. Ironie du sort. Elle était mariée à mon patron et mentor. J’avais dégluti lorsque je m’aperçu de la situation. Et Emery avait inventé une situation qui avait mis en danger mon travail, mon seul âvre de paix en ce bas monde.. Nous étions obligé de jouer au petit couple parfait. Je crois qu’avec ce temps écoulé, je me suis sincèrement mis à apprécier Emery. Et ce soir, avec du courage, je l’avais invité au bal de la ville. Elle avait accepté, sachant probablement que l’assistante sociale serait là avec son mari et que c’était un bon moyen de refaire une bonne impression.. Je ne sais pas. Peut-être m’appréciait-elle aussi. Elle était sublime ce soir, et c’est non sans fierté que nous entrâmes dans la grande salle. Elle était accroché à mon bras, et je crois que j’étais heureux. « Bienvenue au bal annuel de Brighton ! » Je la regardais dans les yeux, souriant. J’étais aussi à l’aise que possible dans un costume de rigueur pour un bal féerique. Mais, voyant Emery, j’étais aussi heureux.
Le bal de Brighton. C’est un endroit où je n’aurais jamais pensé mettre les pieds. Qui aurait pu imaginer me voir fouler un tel planché ? Je ne suis pas le genre de fille qui portent des robes, je suis plutôt jean bottine et chemise trop longue. C’est ce que l’on retrouve le plus dans ma garde-robe. Non, vraiment et puis en Afrique je n’ai pas vraiment eu l’occasion de porter de belles robes, on va dire que ce n’est pas ce qui est de plus pratique dans la savane ou la jungle. Pourtant je n’ai pas le choix ce soir, je vais devoir être une autre fille, mettre des talons et me coiffer. Le seul truc que je sais faire c’est une tresse qui tombe dans mon dos, ce n’est pas un exercice très compliqué. Or ce soir, c’est presque périlleux mais c’est nécessaire. Les fêtes sont passées mais l’enquête sur moi et ma fiabilité pour avoir la garde de mon frère, elle, n’est pas terminée. Le pire dans tout cela c’est que je me suis embarquée dans un mensonge qui ne me concerne pas que moi. Je me sens mal à l’aise mais je n’ai pas le choix que de faire semblant d’être la copine d’un inconnu. Parce que littéralement c’est ce qu’est Liam. Un inconnu que j’ai rencontré sur le bord de la route et que j’ai mêlé à cela sans rien lui demander. On a dû apprendre à sa connaître rapidement et maintenant je crois que je peux le considérer comme un ami. Il ne m’a pas vendu, ne m’a pas lâché et je crois que c’est ce que l’on peut appeler un ami. En tout cas, je le considère comme tel, même si l’idée de le mêler à ma vie compliquée ne m’enchante pas. Pour l’instant, je n’ai pas vraiment le choix mais une fois que tout sera terminé, je lui rendrais sa liberté. En tout cas, on a appris que ce soir, se rendait l’assistante sociale qui s’occupe de mon dossier et qui s’avère en plus de cela être la femme du patron de Liam. Tous les deux espèrent nous voir à ce fameux bal, peut-être pour éclipser le moindre doute quant à notre sujet. Alors ce soir, j’ai déniché une robe. Elle était dans l’armoire de ma mère, elle a un côté rétro qui passe bien, un velours vert foncé, elle tombe sous le genou ce qui me met plus à l’aise. Ma mère faisait la même poitrine que moi et j’arrive aussi à trouver une paire de chaussures. A mon avis, il y a de grandes chances pour qu’elles me fassent mal aux pieds rapidement mais tant pis, je ne vais pas acheter une paire de chaussures juste pour une soirée. Je tente de faire un truc bien avec mes cheveux, de me maquiller, de me faire jolie. J’enfile la robe, une paire de collants fins puis les escarpins. J’ai un châle aussi à maman et je mets un peu de parfum. Lorsque je descends, Will reste bouche bée. « - C’est dingue comme tu ressembles à maman, elle serait trop fière de toi » Je rougis légèrement. Will doit aller chez un de ses amis pour la nuit, le fils d’une voisine. Alors je m’avance et je l’embrasse sur le front, comme j’aime le faire. « - Merci, même si je ne me sens pas aussi jolie que maman, tes affaires sont prêtes ? Tu devrais filer, Liam ne va pas tarder. » Il soupire un peu, je crois qu’il apprécie bien Liam et qu’il aurait voulu le voir mais il passe juste me prendre. Will met sa veste, prends son sac et je fais un signe de la main. « - Amuse-toi bien » Il file et je sais que je le reverrais demain matin et qu’il voudra que je lui raconte les détails de la soirée. Liam arrive juste après et je le retrouve rapidement et on file jouer notre petite comédie.
Les lieux sont bien entendu sublimes, comme dans les films, c’est dingue, mon regard est ébahi. Je regarde partout, je me laisse guider par Liam qui me présente les lieux. Je reste accrochée à son bras, j’ai cette crainte de me perdre, d’être seule dans cette foule, cela m’angoisse, il y a du monde ce soir. Et j’ai l’impression que tout le monde me regarde, comme si toutes les personnes se scrutaient pour voir qui est la plus belle, la moins belle etc. Je resserre ma prise autour du bras de Liam, je suis mal à l’aise, ce n’est pas du tout le genre d’endroit que je fréquente, je n’ai pas l’impression d’être moi-même. « - C’est le genre de soirée que tu aimes ? Il y a beaucoup de monde quand même… rappelle-moi pourquoi on se farcit ça ? Ah oui, ton patron et sa femme sont là ce soir… Ce n’est pas du tout mon milieu, comment tu veux que notre petite comédie marche ? Elle va vite se rendre compte que je ne suis pas du tout dans mon élément... » Ok, pourquoi je panique ? Est-ce l’effet de la foule ? Probablement.
Dernière édition par Emery Porter le Ven 26 Jan 2018 - 16:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Ven 26 Jan 2018 - 13:09
Tandis qu'il l'attire, il demande, l'air narquois : je t'ai manqué. Il se doute que non. Lui même n'a pas tellement eu le temps de penser à elle. Parfois dans ses nuits de désespoir, son visage apparaissait, la lumière pour le sortir du chaos. Il a eu du mal à se sortir de ça, ça lui a pris des semaines pour parvenir à avoir goût à quelque chose et aujourd'hui encore, les séquelles sont là, vives, ne demandant qu'à ressortir. Si elle l'observe bien, elle remarquera cette lueur triste dans ses yeux mais il parviendra aisément à tourner le jeu en sa faveur pour lui laisser croire que tout va bien. Rassure toi, je vais pas marche sur tes pompes. qu'il dit en souriant, posant une seconde son regard sur ses dernières, elle est divine dedans mais y'a un truc qui cloche, ça lui ressemble pas tellement ses airs guindés à Chloé. Il la préfère tout en simplicité. Une fois sur la piste, ses mains viennent délicatement encadrer ses hanches, pas de gestes déplacés de sa part. Puis ces yeux viennent sondés ceux de la jolie rousse. a moi tu m'as manqué, qu'il ajoute dans un murmure, pas sure de savoir si c'est vrai ou non. Ca doit l'être puisqu'il est heureux de la retrouver. Heureux, c'est le mot. Une vague de chaleur dans l'estomac, le coeur qui s'emballe. Ca fait du bien de sentir quelque chose de bon. J'ai eu des choses à gérer. annonce t-il pour clore le sujet, dans un sourire sincère. Il a pas tellement envie de causer de ce qui l'a mené à jouer les morts ces dernières semaines. Trop personnel. Ils se connaissent à peine. Et puis, c'est pas vraiment le genre à être intime de cette façon Rafe...
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Ven 26 Jan 2018 - 21:23
The Winter's light
Liam & Emery
« Whatever our souls are made of, his and mine are the same. »
Le bal était féérique. Je m’attendais presque à voir un petit ange aux ailes d’argent lancer une poudre magique sur les participants. Il était incroyable de voir autant de gens différents s’habiller aussi bien. Le reporter en moi avait envie de se précipiter contre eux, de les interroger avec parcimonie, de tout savoir d’eux. Mon regard brillait de mille feux. Brighton était vraiment une ville incroyable. Et moi qui pensait m’enterrer ici pour éviter Londres, j’étais bien surpris. Non. Brighton était une ville incroyable, presque hors du temps. A mon bras, la sublime Emery avançait. J’étais heureux de la savoir ici. En un regard, je savais ce à quoi elle pensait. Je pensais pas comme elle, mais je n’étais pas dans mon élément, pas complètement du moins. Je souriais, doucement. Elle parla, et je l’écoutais. Je souriais toujours. « Ignorons-les. » Je la regardais dans les yeux. « Ne le répète à personne, mais je hais la mondanité. J’ai grandi dans un endroit .. simple.» J’accroche le dernier mot. C’est vrai. Il est difficile de définir le garage familial. Comment parler d’un endroit comme celui-ci. Simple est le seul mot positif qui me vient. Le second était crasseux. Typiquement le genre d’endroit que je préfère éviter aujourd’hui. Est-ce ironique ? Peut-être. Je regarde Emery. Je lui prends les deux mains, doucement. Avec autant de délicatesse que possible. « Pourquoi ce soir, nous ne serions pas nous-même ? » Est-ce une envie spontanée ? Ce serait mentir de dire que la jeune femme ne me plait pas. Je ne lui ai pas avoué, prétendant juste être emporté par son affaire. Mais la fréquenter pendant un mois était franchement agréable. « Je suis Liam, et tu es Emery. Rien de plus. Rien de moins. On danse un peu ? » Une invitation. Simple à accepter. Simple à refuser. Et pourtant, j’ai espoir qu’elle accepte. Ensemble, nous pouvons rendre ce moment incroyable.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Ven 26 Jan 2018 - 23:43
- Winter's ball - TESSA'S THEME
Il se pavane pire qu’un pan, c’est insupportable et puis qu’est-ce qu’il fait là ? Il n’est pas de Brighton, il aurait parfaitement pu décliner l’offre et rester à son hôtel avec sa petite poupée barbie. Je le déteste, je le déteste parce que je sens qu’il me brise le coeur, qu’au fond de moi j’aurais voulu qu’il me recontacte qu’il me dise qu’il était désolé pour les photos qu’il voulait me revoir mais rien de tout cela alors je vous laisse imaginer ce que moi j’en ai pensé. A vrai dire, c’est assez simple. La première pensée que l’on a c’est qu’il n’en a strictement rien à foutre, puis on cogite et on se dit aussi que peut-être c’était calculé qu’il voulait qu’on le voie avec moi pour être dans la presse à scandale ou je ne sais trop quoi encore. J’avoue que je suis un peu perplexe, Nick semblait différent, vouloir s’intéresser à ma personne. Pourtant l’image qu’il me donne c’est que c’est un acteur qui ne se soucie que de lui, de son image, pas des soucis qu’il va causer aux autres. Je ne suis pas sûre de vouloir être associée à lui, pas sûre de vouloir le revoir. Ma fierté en a pris un coup aussi et en plus il ose se pointer avec une fille, une blondasse qui n’a rien à voir avec moi, comment suis-je censée lui laisser une seconde chance ? Je ne le ferais pas, trop de risque qu’il me broie en mille morceaux le coeur. Je souffre d’une relation qui n’existe pas alors qu’est-ce que cela donnerait elle était réelle ? Je ne suis pas sûre de vouloir le savoir. Cela m’effraie sincèrement. Comment je peux être autant sous l’emprise d’un homme ? Cela ne m’était jamais arrivé, peut-être une fois, au lycée et ce garçon m’a totalement détruite alors je ne referais pas la même erreur, je ne suis même pas sûre d’être assez courageuse pour prendre le risque. Cela me fait peur, j’avoue, j’ai peur de ce que cet homme pourrait me faire, volontairement ou pas. Clairement, qu’il soit aux bras d’une belle femme, une blonde sulfurante, ne me plait pas du tout. Je pourrais m’en foutre mais j’ai juste l’impression qu’il me prendre pour une conne. Je m’enfuis au bar avant qu’il ne décide de venir pavaner devant moi. Les voir sourire tous les deux me donnent la nausée. J’ai besoin d’un remontant. Une téquila et une grimace. Puis mon cœur manque de sortir de ma poitrine quand j’entends sa voix à côté de moi. Je bois un deuxième shot, je grimace et je ne sais pas si c’est l’alcool qui délie ma langue ou juste ma colère mais je suis d’une froideur sans non. Une reine des glaces, cela ne me ressemble pas tellement mais c’est juste mon bouclier qui vient de s’activer. Je me sens faible quand Nick est à côté de moi, trop faible. Alors je tente la fuite, partir c’est tellement plus simple. Il me retient, il semble vexé, en colère, je ne sais pas, je n’ai jamais été la fille la plus douée pour comprendre les émotions humaines, je fronce les sourcils et je file sauf que ses paroles me font réfléchir et que rapidement je m’arrête au milieu de la foule, je réfléchis deux secondes. J’entends le rire de barbie pouffiasse, partenaire de Nick. Je me retourne vers Nick et j’avance d’un pas décidé vers lui. « - Tu n’avais pas le droit de me mentir, je t’ai laissé plusieurs chances pour me dire qui tu étais, je savais que je ne te connaissais de quelque part ! Tu as préféré me mentir. Je me suis retrouvée en couverture d’un torchon, comme si tu enchantais les conquêtes, pas de réponses de ta part et pas moyen de te contacter. Qu’est-ce que j’en ai pensé à ton avis ? Que je n’étais qu’une pauvre fille de province sur une liste que tu coches, une fille dans chaque port, ce n’est pas l’expression ? VOILA comment maintenant je t’imagine, alors imagine la déception. De toute façon, je ne vois même pas ce que tu me veux, tu es accompagné. Tu devrais retrouver ta partenaire. Un mec comme toi ne peut décemment pas fréquenter une fille comme moi, où juste dans les toilettes. Ce n’est pas ça Nick ? » Dans ce tumulte de sentiments, j’ai les larmes aux yeux, je détourne le regard et je lui tourne le dos pour éviter qu’il me voie comme ça. J’ai besoin de prendre l’air. Je me faufile jusqu’à un balcon, ils sont fermés, je m’arrange pour ouvrir une baie vitrée cachée derrière un grand rideau et je sors. Je m’appuie sur la balustrade en pierre et je souffre. Et merde c’est qu’il fait vraiment froid dehors.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Sam 27 Jan 2018 - 13:22
La gamine se laisse entrainer sur la piste. Elle secoue la tête. Non. Jamais elle ne lui avouera que oui, il lui a manqué, oui elle s’est demandée chaque jour où il était, comment il allait. Parce que mine de rien, elle s’était habituée à le voir débarquer dans sa vie régulièrement. Elle s’était habituée à ses remarques tantôt acerbes tantôt séductrices. Et du jour au lendemain, plus rien. Pas un mot, pas une visite impromptue. Rien. Le néant. Alors au début, la rouquine s’était inquiétée puis finalement, elle s’était résignée. Il avait du se lasser, trouver une autre proie. Après tout, c’est tout à fait son genre non ? Pourtant, quand elle le regarde dans les yeux, elle y voit quelque chose de différent de d’habitude. Elle ne saurait y mettre un mot, mais c’est pas le regard pétillant habituel de Rafe. Si je t’avais manqué tant que ça, t’aurais donné des nouvelles plus tôt. Elle est un peu froide la gamine, mais tellement réaliste. Cette absence l’a bien plus touchée qu’elle ne veut bien l’avouer. Et qu’il revienne comme ça, comme une fleur, en l’invitant à danser comme si de rien était, ça passe, mais pas aussi bien qu’elle le voudrait. C’est une façon de me dire que j’dois pas poser de questions, c’est ça ? Le sourire sincère, elle y croit pas une seconde. Il a peut être pas envie de donner une quelconque explication, et après tout il n’a même pas à le faire puisqu’ils ne sont pas ensemble, ils ne sont même pas amis. Pourtant, Chloé, elle aimerait bien avoir une explication à cette soudaine disparition-réapparition. Histoire que si ça arrive de nouveau, elle ne se fasse pas de soucis pour rien.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Sam 27 Jan 2018 - 13:47
The Winter’s ball
If I say something that offends you, let me know so I can do it again later. △
Qu’ils aillent tous manger leurs mères avec leur bal. Je hais ça. Des imbéciles se costument, et voilà qu’ils se pensent beaux. Ce bal a des allures de mariage princier.. sans prince. Ils ont tous l’air de clowns. Il est le prince du bal ? Ca doit être le comique en costume près du bar. Je le déteste déjà, lui. Je n’ai fait aucun effort pour m’habiller. Jean et chemise habituelle. Leurs codes sont saoulants, et s’il m’avait pas laissé entré, j’aurais tapé leur système de sécurité. Ils sont tous épuisants avec leur mondanité. Il est où le respect pour la police. Heureusement, le bar est bien fourni. Mais je suis en service. Alors, je prendrais juste des shot. Ils ne servent de pintes avec leur bienséance à la gomme. C’est décidé. Je règle mon affaire vite fait bien fait et je vais savourer une bonne bière avec la vrai mondanité de cette ville, les alcooliques que je pourrais arrêter juste après. Le prestige de l’uniforme, enfin du badge.
Je les observe tous. Ils m’énervent un par un. Je déteste ces événements où il faut sourire. Je suis sur que la moitié d’entre eux se détestent et sourit faussement. Le reste doit mentir. Regardez ce jeunot, un menteur. J’ai l’oeil moi. Je suis flic après tout. Je les ignore. Je sors mon portable. J’ouvre le dossier de cette bonne vieille fripouille. Je ne l’aime encore moins que tous les vilains rassemblés dans cette salle. Elle est grande d’ailleurs cette salle. La déco est horrible. On dirait qu’ils veulent tous rêver. Une pillule gratos est bien plus efficace. Je devrais souffler l’idée au Conseil de la ville. Ils me fileront peut-être une médaille. L’argent des citoyens et des impots sera en sécurité comme ça. Quel gachis ce bal. Je lève les yeux. Le barman me remet un verre. C’est quoi ça ? C’est coloré. On dirait du champagne. J’ai pas l’habitude. J’aime bien, il y a des bulles. J’aime quand ça frétille dans ma gorge. Je regarde à nouveau mon portable. Bon. Le vieux a dû envoyer une personne pour faire son sale boulot. Mais qui ? J’ai trois noms et quatre photos en tête. J’ai pris un pari avec moi même. Pour ça, il envoit un jeune imbécile en principe mais il faut traiter avec la haute raclure de la ville, là. Il va envoyer un homme de confiance. Alors je la joue comment ? J’observe depuis mon perchoir. Et, je suis persuadé de voir l’intrus rapidement.. Trouvé !
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Sam 27 Jan 2018 - 18:21
- Winter's ball - ROSA'S THEME
« - Elle appartenait à ta mère. Elle t’irait parfaitement » Il me tend la robe. Sur des tons de rouges et de noirs et de dentelles. Marcus me la tend. Il n’est pas violent, il semble nostalgique plutôt, je le vois trop rarement comme cela. Il pense à ma mère, Emilia. Cette femme à qui je ressemble trop, qui m’a aimé, qui a tout fait pour m’avoir et qui est morte en me donnant le jour. Je tends la tenue à bout de bras pour l’observer. Une longue robe, elle a un côté rétro mais j’avoue que je ne sais pas de quelle décennie elle date. Elle devrait m’aller, je n’ai rien d’autre à me mettre de toute façon. Je lui souris un petit sourire. Il s’éclipse pour me laisser le temps de me changer. Je n’ai pas envie de faire ce qu’il me demande. Je n’ai pas envie d’aller à cette soirée, je ne vais connaître personne et surtout ce n’est pas du tout mon univers. J’aurais préféré rester chez moi, ce petit studio qui ne paye pas de mine mais qui est suffisant pour ma petite personne, je me cache là-bas quand mon ciel s’écroule. J’enfile la robe, elle me va, elle me va bien et effectivement je ressemble à ma mère. J’ai une photo d’elle coincée dans le cadre du miroir ma cabine où je me change avant les spectacles. Elle porte un costume de scène qui rappelle les cabarets des années folles. C’est un peu le thème de notre cirque, tout rappelle cette époque. Elle pose, elle semble presque heureuse mais pour la photo, elle doit faire semblant. Je me regarde dans le miroir, je me maquille, je tente de lui ressembler un peu, par fierté. Je détache ma tresse et mes cheveux ondulent joliment sur mes épaules. J’inspire et alors que j’ouvre les cheveux, la porte s’ouvre et Marcus entre. Il tient un écrin dans la main. Il l’ouvre et me place autour du cou un collier. Il est trop près de moi et j’ai mon cœur qui s’emballe. Ne vous méprenez pas, mon oncle ne me fait aucun effet, c’est tout l’inverse. Cet homme est fou, cinglé c’est le terme. Il aimait sa propre sœur jumelle d’un amour incestueux et il l’a enfermé pour qu’elle lui appartienne. Aujourd’hui il me possède moi, sa nièce, sa nièce qui ressemble tant à sa sœur parfaite. Une fois le collier autour de mon cou, il se penche pour attraper mon parfum et il m’en met dans la nuque. Il sent la fragrance sur ma peau et je ferme les yeux, la peur au ventre. Qu’est-ce qu’il va faire d’autre ? [ib]« - Tu lui ressembles tellement, ce soir j’ai presque l’impression qu’elle se tient devant moi… »[/b] Je frissonne, je tente de me contrôler, j’aurais tellement lui donner un coup de genou bien placé. Mais il m’exploserait la tête contre mon reflet. Alors je ne bouge pas. Je connais ses quarts d’heure de violence, j’en ai souffert. « - Il va falloir que j’y aille Marcus, donne-moi ce que je dois passer à ton client et je file » De la drogue forcément et pour Marcus quoi de mieux qu’un bal où toute la ville sera présente. Il imagine que sous le nez de tout le monde je pourrais faire l’échange sans être inquiétée. J’ai un doute mais je crois qu’il ne se fiche pas mal de mes doutes. Il me regarde à travers le miroir et sourit avant de se détourner de moi. Je souffle de soulagement. Je le suis à la trace jusqu’à son bureau, il ouvre son coffre et sort à nouveau deux petits sachets en velours sombre, quelque chose me dit que ce ne sont pas des bijoux. Il en ouvre un et il y a un sachet rempli de petites pilules que le monde s’arrache à prix d’or. Je déglutis. Il ouvre un tiroir de son bureau et sors une pochette de femme qui va avec ma robe, il referme le tout et le place dans mon futur sac. « - J’ai détaillé ta robe au client, il viendra te trouver dans la soirée. Ne te fais pas avoir, sinon tu te démerdes Rosa. Il y en a pour 1 000 £, il te les filera sans soucis » Je déglutis et je hoche la tête. Je tends le bras pour récupérer le tout. « - Ne me déçois pas, tu sais ce qui se passe quand on me déçoit ». Je ne le sais que trop bien. Je fais oui de la tête et je file.
Le bal ? Ennuyeux et pompeux. J’arrive et je fais le tour de la salle, plusieurs fois pour sourire faussement à des inconnus et surtout me faire repérer, s’il connait ma tenue, il ne devrait pas tarder à venir me trouver. En attendant, je vais m’installer sur une chaise haute et je sirote un cocktail. Je tente de jouer la comédie, d’être à l’aise mais je n’ai rien à faire ici. Un lieu pareil… Il serait tant que mon client se pointe pour que je file.
Sujet: Re: — A WINTER'S BALL. (tc #3) Sam 27 Jan 2018 - 20:43
The Winter’s ball
If I say something that offends you, let me know so I can do it again later. △
Qu’il est stupide ce serveur ! Il s’agglutine près des gens de la haute, mais il m’oublie moi.. Pourquoi personne ne remarque je suis une altesse ? Devrais-je gueuler un bon coup ? Ma coupe de champagne est vide. Ma couverture dépend de cette coupe. Je l’observe. Qu’il est moche en plus. Comment sont-ils choisis, ces imbéciles ? Le barman m’évite aussi. Trois compliments déplacés, et c’est son monde qui a disparu. Quel bâtard celui-là. J’observe la salle. Bon. Marcus la pourriture enverra un sbire. S’il était courageux -et inconscient-, ça se saurait. Mon dieu, j’ai envie de le frapper celui-là. Je me demande s’il y aura une intervention musclée. J’en salive d’avance. Une droit bien placé pour le retourner. Mon genoux sur ses omoplates, un peu trop de force. Résistance à l’intervention. Menotte trop serré et paf, contre le mur. Peut-être que je pourrais même l’envoyer à travers une baie vitré. Celle où la chialeuse est allée tout à l’heure serait parfaite. S’il casse la vitre, c’est un homerun comme dirait les abrutis d’Amerloc ou un ace pour les Tennisman. Et Woman. Soyons pas misogyne. En attendant, la trace de ma coupe de champagne est inexistante. Le barman m’en apporte fatalement une. Je le regarde d’un air renfrogné. J’ai assez vu sa tête. Il disparait. Bon, cherchons son dealer. J’ai trois choix. J’ai mémorisé leurs têtes. Pas difficile. Ils sont aussi énervant, les uns que les autres. Oreilles décollés. Cicatrices. J’ai leurs têtes en détail. Puis, soudain, je la vois. Elle est au bar. Qu’est-ce qu’elle fout là, cette idiote. C’est la fille du bâtard.. Non, sa nièce. J’ai lu le dossier pourtant.. C’est l’affaire de ma vie, pourtant. Nièce ou fille.. J’ai zappé. Elle est pas mal. Sa robe lui va bien. Mais elle est mal à l’aise. Normale pour une dealeuse. Je respire. Je n’ai pas touché à ma coupe. C’est la troisième. Bon, le plan, c’est de la suivre. Quel abruti va venir lui acheter de la drogue, en même temps.. Et si j’y allais, style infiltration. Ah mince.. Je peux pas acheter de la drogue. J’ai pas l’autorisation. Remarque, la signature du chef est si facile à contrefaire. Faudrait peut-être que je m’y mette, alors.. Voyons voir. Je la regarde. Personne ne vient la voir. Oh, si le maire achète de la drogue, je la laisse partir et je l’arrête. Devant tous le monde. Ce sera tellement marrant. Je pourrais faire le guignol en le plaquant au sol. Les journalistes nous prendraient en photo. Notoriété assuré ! Ah mince, ça bouge. La belle nièce -ou fille- de Marcus, quelqu’un la regarde. Je veux dire quelqu’un d’autre que moi. Elle est belle quand même. Bon, faut allumer le portable. Trois touches pressés, et paf ça filme. C’est beau la technologie. Plus qu’à observer les deux tourtereaux. Il s’approche d’elle. Il lui murmure quelque chose. Mince. C’est mon angle mort. La caméra ne filme rien. Je me fais avoir là.. Je suis pas venu pour rien, pas après m’être farci ces clampins. Je me lève, verre de champagne en main. Je change de position. Je l’observe du coin de l’oeil. Je m’approche trop. Mince, je vais être remarqué.. J’ai l’impression que c’est fichu, elle m’a vu. J’en suis persuadé.
Accueil
Qu’ils aillent tous manger leurs mères avec leur bal. Je hais ça. Des imbéciles se costument, et voilà qu’ils se pensent beaux. Ce bal a des allures de mariage princier.. sans prince. Ils ont tous l’air de clowns. Il est le prince du bal ? Ca doit être le comique en costume près du bar. Je le déteste déjà, lui. Je n’ai fait aucun effort pour m’habiller. Jean et chemise habituelle. Leurs codes sont saoulants, et s’il m’avait pas laissé entré, j’aurais tapé leur système de sécurité. Ils sont tous épuisants avec leur mondanité. Il est où le respect pour la police. Heureusement, le bar est bien fourni. Mais je suis en service. Alors, je prendrais juste des shot. Ils ne servent de pintes avec leur bienséance à la gomme. C’est décidé. Je règle mon affaire vite fait bien fait et je vais savourer une bonne bière avec la vrai mondanité de cette ville, les alcooliques que je pourrais arrêter juste après. Le prestige de l’uniforme, enfin du badge. 