tenue + T'as besoin de souffler, de prendre l'air, de ne plus penser. T'as fait cette echographie il y a deux semaines et tu n'as toujours rien dit au père du bébé. tu n'as toujours rien dit à ta famille. tu n'as toujours rien dit a personne à vrai dire. t'as peur, comme la pauvre gamine que tu es. Toi, devenir maman. t'es encore qu'une gamine, tu sais meme pas quoi faire de ta vie, mais au fond, à quoi bon trouver quelles études faire à présent. Tu sais que tu finiras pas devenir serveuse dans un petit restaurant ou pire, tu vas peut etre continuer la danse mais finir a poil pour pouvoir elever ton enfant correctement.. ça te fait peur tout cela, tu voudrais tellement le dire à ta famille, à tes parents, à ton frère et tes soeurs mais tu sais parfaitement que ça ne sera qu'une guerre qui éclatera, que ton père te foutra à la porte, que tu finiras surement dans un foyer jusqu'à ta majorité. Et après.. t'en sais rien. Tu sais juste que tout cela n'est qu'une perte de temps, que tu dois commencer a refléchir a tout cela dès maintenant et pas uniquement quand tu auras ta carcasse et tes valises sur le trotoire devant chez toi. T'as besoin de respirer, de réfléchir et quoi de mieux qu'une balade au parc pour tout cela ? Tu longes le chemin, rencontrant quelques parents, quelques nounous avec leur bambins, plus tard, tu seras peut etre parmis ces filles, avec ton fils ou ta fille. t'en sais rien. Pourtant, plus tu avances et moins tu te sens à l'aise, parce que tu as peur de tout cela, de tout ce qui va arriver. C'est quelques mètres plus loin, derière un arbre, qu'une petite demoiselle attire ton attention. Elle a quoi, quatre cinq ans a tout cassé mais elle est surtout toute seule. Tu regardes partout autour, personne, pas même une nounou qui attend sur un banc. Tu approches doucement, t'acroupissant en lui adressant un sourire pour ne pas l'effrayer. tu vois ses petits yeux se poser sur toi, et son sourire qui fait echo au tient. elle est adorable, alors comment elle peut etre ici toute seule ? « hey. salut toi.. t'es toute seule ? y'a personne avec toi ? » elle ne fait que hausser les épaules, elle ne semble pas paniquer. Tu t'installes a coté d'elle. « je vais rester ici jusqu'à ce qu'on vienne te chercher d'accord ? je m'apelle Liviona. mais tout le monde m'apelle Liv. » Elle ne te répond pas, mais elle te sourit. Elle te tend une de ses poupées barbie, t'invitant alors à jouer avec elle.

Tu n'as pas vu le temps passer, tu n'as pas vu les heures sonner et le soleil diminuer. La nuit va bientot tomber et tu es toujours là à jouer avec des barbies et une enfant. Pourtant, tu te sens bien, tu n'as pas pensé a tes soucis de toute l'après midi, et ça te revient, vous n'avez pas vu ses parents non plus. Pas de nourice, pas de parents. Cette gamine est portée disparut ou quoi ? tu finis par t'inquieter, il serait peut etre temps d'aller voir la police pour leur expliquer que tu as trouver la petite et que malgré l'attente, aucun responsable n'est venue. Tu te redresse, la poupée toujours a la main et tu tends l'autre a la petite fille « on va aller trouver quelqu'un pour t'aider, tu veux bien ? et on jouera a la poupée le temps qu'ils arrivent » Tu as toujours été une fille douce mais avec elle, tu l'es encore plus. Tu lui souris doucement et elle attrape ta main pour la serrer entre ses petits doigts. Tu souris, elle est toute douce elle aussi, toute gentille. Comment on a pu la laisser toute seule toute une apres midi ? Vous sortez de ce petit coin d'herbe tranquille pour rejoindre le chemin du parc. Tu sors ton téléphone, la nuit tombe rapidement et tu vas appeller les polices directement tu ne veux pas prendre le risque de partir si les parents arrivent. « tu me le dis dès que tu vois quelqu'un que tu connais d'accord ? » Après tout c'est peut etre une nounou qui va débarquer, mais si c'est elle, tu lui diras ta façon de penser !

tenue + Si tu ne fais pas un peu plus attention, t’es sûr de râter le cou de Monsieur Petterson. Pour un barbier, t’es clairement en position de force avec ta lame sur sa trachée, totalement offerte à un coup de couteau perdu. Bon, ce n’est pas comme si tu lui en voulais ou qu’il t’avait fait une crasse pour le zigouiller en lui coupant l’artère, après tout t’aurais sûrement fait fureur dans un monde comme Walking Dead. Mais si on évitait là tout de suite de faire saigner un mec parce que t’es pas concentré, ce serait pas mal. Alba est déjà bien assez orpheline comme ça, ne lui rajoutons pas un oncle serial killer. D’habitude si méticuleux, si concentré, si pointilleux, là tu n’arrives même pas à retenir les doléances de ton client qui se confie. T’es totalement préoccupé par ta nièce et, surtout, cette baby-sitter trouvé sur le tas. Non pas que tu n’as pas mis du temps à te décider mais cela fait si peu de temps que tu habites à Brighton, et tu n’as pas encore assez de contact pour te faire confier une bonne âme qui sache garder une gosse de quatre ans qui a sûrement une montagne de problèmes psychologiques pour son âge. Et ça te désole de ne même pas avoir encore connu le son de sa voix. Cette gamine est trop fragile, et toi tu es sûrement bien trop protecteur aussi. L’assistante sociale t’a pourtant dit de lâcher un peu de lest. De lui trouver une baby-sitter pour qu’elle l’emmène balader ou sociabiliser. Ce à quoi tu as répondu que tu ne faisais pas souvent confiance aux gens. John te l’avait confié et t’avais bien l’intention d’honorer les dernières volontés de ton frère. Mais la garder au salon devenait impossible. Non pas que les clients s’en plaignaient, mais voir la petite rousse jouer avec les fils électriques des rasoirs et les lames trop bien aiguisées, c’était devenu un peu trop risqué. T’avais bien trop l’œil sur les agissements d’Alba plutôt que sur la barbe de ton client, et ça c’était impossible. Alors t’avais fini par poser quelques annonces dans les épiceries, les boulangeries ou autre petits commerces du centre de la ville. Et une personne s’était présenté. A première vue, cette jeune étudiante voulait se faire un peu de fric en parallèle de ses études et les premiers échanges avec Alba avait paru engageant. Rien de fou, la petite fille semblait plus ou moins convaincu, pas forcément très réjouie mais au moins Alba n’était pas réticente. Si la gamine ne parlait pas, elle était contre toute attente assez curieuse et sociable sans avoir à prononcer de mot. Pourtant quelque chose te gênait chez cette babysitter. Rien de flagrant mais comme un mauvais pressentiment d’un père, même lorsqu’on apprend à être un en quelques mois seulement. Mais tu avais mis cela sur le compte de ton obsession protectrice, à toujours vouloir que les choses soient parfaites. Il ne fallait pas se fier aux apparences. Toi le premier, un mec un peu bourru aux premiers abords recouverts de tatouages qui dirigeait pourtant un barber shop, qui en plus était issu de l’armée. T’avais rien du drogué psychédélique du coin dans ton mode de vie. Alors pourquoi ne pas lâcher un peu de confiance. Malgré tout ces entrains à vouloir y mettre du tien, tu n’arrivais pourtant pas à te faire à l’idée que ta ‘fille’ était au parc avec une totale inconnue. L’après-midi passe pourtant sans plus d’encombre, tu finis tout de même avec des personnes satisfaites du travail. Mais alors que ton dernier client passe la porte, ce dernier est bousculé par une jeune fille arrivant en trombe. Tu vois rouge direct, Brogan. Il s’est passé un truc avec Alba. « il y a un problème ? » comme si tu t’y attendais déjà depuis le début de l’après-midi. Et ça ne râte pas, tu entends l’adolescente bredouiller qu’elle a perdu la gamine et qu’elle ne sait pas quoi faire. Etonnamment, à part cette bombe à retardement qui s’empare de ta gorge et de ton ventre, tu restes pourtant très calme et posé. La nuit est tombée au dehors. T’aurais pu l’étrangler sur place cette ado, mais t’as plus urgent à faire « je ne comprends pas, j’ai juste lâcher le regard une seconde, Tim mon copain m’a envoyé un texto et comme hier on s’est un peu engueulé… » tu lèves la main pour l’interrompre « je pense qu’il vaut mieux que tu te taises, t’as de la chance que je ne m’énerve pas encore donc, tais-toi ! » pourtant c’est le feu, c’est le stress à l’intérieur de toi. Tu fermes le salon en deux secondes, la jeunette sur les talons au bord de l’évanouissement. Bien sur qu’elle sait qu’elle a merdé et elle veut surement se rassurer en te suivant pour trouver la petite, mais ça te fait monter en pression plus qu’autre chose. Vous rebroussez le chemin jusqu’au parc. Si l’obscurité gagne du terrain, t’es tout de même ravi de constater que les lampadaires éclairent les chemins dans l’herbe. L’adolescente se met alors à chialer en te suivant au pas, et toi tu fais un effort immense pour ne pas la rabrouer. Tu ne peux pas. Tu dois la retrouver. Après t’auras surement le temps de relâcher la pression. Mais pas avant. Au fond, sinueusement, le sang bat trop fort à tes tempes. L’impatience te gagne. Le téléphone dans une main, tu te décides, le cœur battant, à passer un coup de fil aux flics quand tout à coup ton regard est attiré par deux silhouettes au bout d’un chemin. « ALBA ! » que tu cries. Mon dieu, t’espères qu’elle n’est pas avec une folle psychopathe car franchement tu ne donnes pas cher de sa peau à celle-là ! Mais la petite fille se tourne et te voit, tu vois ce sourire illuminer son visage d’un coup. Elle lâche la main de cette jeune femme avec elle pour courir jusqu’à toi en écartant les bras. Tes genoux rencontrent le gravier pour la réceptionner. L’instant d’après t’as le câlin le plus réconfortant de toute ta vie. « ma puce, tu m’as fait tellement peur ! » c’est bon, elle est là, elle respire, tout va bien.

Tu n'as plus vraiment le choix maintenant que d'apeller la police pour avoir de l'aide et trouver les parents de cette petite rouquine. Sa petite main bien dans la tienne, l'autre se bat entre la barbie et ton téléphone que tu as sortie de ta poche un peu plus tôt. Tu composes le numéro d'urgence et tu attends, tu vas patienter longtemps surement mais bon, ca en vaut la peine et puis tu ne peux pas laisser cet enfant toute seule. Pourtant vous continuez de marcher dans le parc, guettant des gens a la recherche d'une gamine de son age. « ALBA ! » que vous entendez crier. Vous vous retournez toutes les deux vers la provenance de cette voix alors que rapidement la petite lache ta main pour courir vers ce type qui s'est agenouillé pour récupérer dans sa bras la petite princesse. tu souris, alors que tu raccroches cette appel qui s'était lancé un peu plus tôt. Ce n'est pas bien grave puisque tu etais encore en attente de toute façon. « ma puce, tu m’as fait tellement peur ! » tu approches alors, son père, parce que tu présumes que c'est son père surtout qu'il n'y a pas photo à leur ressemblance, semble vraiment rassuré et tu ne peux que sourire en voyant ce spectacle. Ils sont adorables, et toi tu as encore cette poupée barbie dans la main tout en tenant ton téléphone. t'es douée apparement. tu approches mais tu t'arrêtes a une distance raisonnable. C'est pas que tu as peur d'un mec grand, barbu et visiblement tatoué. Non, mais bon t'es quand même toute petite et toute frele donc t'as pas envie qu'on te hurle dessus ou pire, qu'on te traite de kidnappeuse alors que tu n'as fait qu'aider une petite fille toute seule. Tu glisses ta main libre dans tes cheveux tu te sens un peu con quand même d'un con. Tu finis cependant par approcher pour tendre la poupée a la gamine « n'oublies pas ta poupée avant de rentrer. » tu lui adresses un petit clin d'oeil puis tu reprends spour son père cette fois « je suis désolée. je l'ai trouvé toute seule alors je suis restée avec elle. on a attendu de voir quelqu'un.. j'étais en train d'apeller la police quand vous nous avez trouvé. je suis sincérement désolée pour l'inquietude que vous avez du avoir.  » Tu baisses les yeux, comme si c'était de ta faute quand même pourtant y'a ce sentiment de rage qui gronde au fond de toi, tu relèves les yeux vers la demoiselle derière lui. c'est sur c'est pas la mère de la gamine mais elle a bien la gueule d'une babysitter. « quand est-ce que t'as vu qu'elle avait disparu ? parce qu'elle est avec moi depuis le début de l'apres midi ! tu as laissé une gamine de.. 4 ou 5 ans à tout cassé, toute seule. t'es inconsciente ou t'es juste totalement stupide ? » ouai, ça fait du bien de lui gueuler dessus en fait. Tu te reprends, pour poser tes yeux sur la petite « Alba... maintenant moi aussi je connais ton prénom petite puce ! » Tu lui adresses un petit clin d'oeil avant de commencer a faire demie tour. Tu as remplit ton role, aujourd'hui tu etais.. son ange gardien ? non, juste une fille de seize ans qui se découvre un instint maternelle visiblement. tu as rendu sa poupée, présenté tes excuses au papa, gueuler sur l'autre idiote. t'as plus rien a faire ici, Alba pourra retrouver son chez elle et son lit ce soir et elle n'aura même pas été traumatisé par cette histoire puisqu'elle n'etait pas toute seule finalement.

Ses petits bras qui t’encerclent la nuque et ses cheveux roux qui vont chatouiller tes yeux et ton nez, ça te met de suite le baume au cœur, t’en oublierais presque ton affolement et la babysitter derrière toi. Tu repenses aux mots de ton frère, écrits sur cette lettre que tu as reçu juste après son décès. Il t’a confié Alba, et voilà que tu brûles déjà les étapes. Bon, il est vrai que depuis un an que tu es devenue le tuteur légal de la fillette tu n’as pas vraiment fait de fausse note, mais cette erreur là semble bien trop te chagriner. Comme une erreur de trop. Te redressant, tu soulèves le petit format qu’est ta nièce comme si c’était une plume. Tout à coup, tu n’as d’yeux que pour elle. Cette dernière ne parle bien sûr toujours pas mais tu peux facilement lire dans son regard que tout paraît parfait. Comme si elle ne s’était jamais retrouvée perdue ou laissée à l’abandon, malgré tes propres angoisses. « n'oublies pas ta poupée avant de rentrer. » tu sursautes légèrement lorsqu’une petite demoiselle apparaît dans votre champ de vision. C’est la jeune femme qui était avec elle jusqu’à maintenant. A première vue, elle a l’air inoffensif et t’es plutôt ravi de constater qu’elle n’a pas l’air d’une psychopathe. Alba récupère la poupée qu’on lui tend en lui rendant un sourire resplendissant. Instinctivement, sans vraiment faire gaffe, tu resserres ton étreinte sur la petite. Sans toutefois te dégager de l’approche inconnue. Elle a l’air beaucoup moins bizarre que la nounou que t’avais engagé. « je suis désolée. je l'ai trouvé toute seule alors je suis restée avec elle. on a attendu de voir quelqu'un.. j'étais en train d'apeller la police quand vous nous avez trouvé. je suis sincérement désolée pour l'inquietude que vous avez du avoir. » tes yeux quittent de nouveau la petite fille pour voir l’air sincère, presque penaud, de la petite blonde. T’es encore un peu chambouler par tout cela, et tu ne réponds pas vraiment, t’acquiesces juste de la tête pour la remercier. T’as l’art de te méfier un peu trop des gens en général au premier abord, mais l’entrain d’Alba te conditionne dans une petite confiance tout à coup. La jeune femme se tourne alors vers la nounou derrière toi, tes yeux s’arrondissent quand tu l’entends gronder à ta place « quand est-ce que t'as vu qu'elle avait disparu ? parce qu'elle est avec moi depuis le début de l'apres midi ! tu as laissé une gamine de.. 4 ou 5 ans à tout cassé, toute seule. t'es inconsciente ou t'es juste totalement stupide ? » Tu ne réprimes pas ce petit sourire en te tournant pour admirer le spectacle entre les deux jeunes femmes. D’ailleurs ta babysitter ne réagit pas vraiment. Les yeux fixés sur ses chaussures, tu sais qu’elle se sent mal. « Alba... maintenant moi aussi je connais ton prénom petite puce ! » ajoute la blonde avant de tourner les talons. C’est à ce moment-là que tu sembles reprendre un peu la parole. « attends ! » que tu t’entends dire pour la retenir. Tu ne peux décidément pas laisser cette demoiselle s’en aller alors qu’elle a surveillé ta nièce toute l’après-midi au détriment de ses projets, à cause d’une petite égoïste et de son téléphone portable, et de toi qui visiblement aurais pu trouver un peu mieux pour confier la garde d’Alba. Avant de poursuivre toutefois, tu te tournes vers l’autre adolescente. « j’pense que tu as eu ton quota pour aujourd’hui, je ne vais pas en rajouter… inutile de te dire que tu peux oublier ce job » c’est pas méchant, quoiqu’un peu sec et sans détour. D’ailleurs, la nounou évincée à déjà fait demi tour en bredouillant un « excusez-moi » que tu ne relèveras pas. Enfin partie, tu te retournes vers la gentille sauveuse en l’interpelant de nouveau. « je te remercie mille fois de ce que tu as fait pour elle… » posant un regard sur la petite toujours dans tes bras, tu la reposes à terre avant de te redresser pour avancer une main en te présentant. « je m’appelle Brogan. J’espère que tu n’as pas trop gâché ta journée… » c’est plus fort que toi, tu ne la connais pas mais elle a l’air si sincère et le regard de la petite sur elle ne fait aucun défaut. Tu ne peux décidément pas la laisser partir ainsi sans la remercier.

Tu es prête à partir. Tu as gueulé, même si c'était pas vraiment ton job, contre l'autre demoiselle mais c'était tellement inconscient de sa part. Si ca n'avait pas été toi, ça aurait pu etre un pervers pédophile, la petite aurait pu ne jamais revenir, et ça, tu n'oses même pas y penser. Alors tu es contente d'avoir passer cette après midi avec elle, surtout que tu n'as pas pensé a tes soucis durant tout ce temps, que vous avez simplement jouer a la poupée barbie et que tu as juste vu le sourire de cette petite. ça te mettait immédiatement du baume au coeur et tu te sentais bien. C'est peut etre ça finalement, que tu devrais faire plus tard, bosser avec les enfants. Toi qui n'as aucune idée de quoi faire de ton avenir, même s'il est légèrement compromis, peut-etre que tu ferais quelques choses de bien en partant dans le domaine de la petite enfance. Quelque chose comme éducatrice en crèche, ou tu sais pas trop comment ça s'appelle. Au final, Alba t'a bien plus aidé en ne disant pas un mot, que ces conseillés d'éducations avec leur discours ennuyeux. « attends ! » Tu te stoppe, te retournant pour reposer tes yeux sur ce grand type intimidant quand même. Tu glisses juste tes mains dans tes poches histoire de les rechauffer un peu et puis pour ranger ton téléphone en même temps. Mais il s'adresse rapidement à l'autre fille, tu ne dis rien ça ne te concerne pas après tout. Quand la demoiselle fut partie, il en revient à toi et tu lui souris un peu, tu te sens vraiment pas à l'aise. t'as l'impression qu'il va te gueuler dessus et que tu ne sais même pas pourquoi. Pourtant, dans le fond t'es sur que c'est qu'un nounours, il est trop adorable avec sa fille. C'est toujours adorable de voire ce genre de chose de toute façon, que ce soit le père ou la mère et ça te rappel que dans quelques années, c'est toi qui serra ton enfant de cette manière. « je te remercie mille fois de ce que tu as fait pour elle… » tu souris un peu plus en inclinant juste la tête. Il n'a pas besoin de te remercier après tout. C'etait contre tes principes de laisser cette petite toute seule comme ça. Il finit par reposer la petite rousse au sol, et tu la suis des yeux en lui adressant un beau sourire. Mais tes yeux sont vites surpris par cette main qu'il te tend. « je m’appelle Brogan. J’espère que tu n’as pas trop gâché ta journée… » Il va pas te briser les os hein ? Non, il a l'air sincère en plus. Alors tu tends la tienne, si petite et si fragile a coté de la sienne mais tu l'as serre en te présentant à nouveau. « Enchantée, appellez-moi Liv. et pas de soucis pour ma journée. elle a été plus fructuante que prévu en fait. Alba m'a beaucoup aidé, elle est adorable. » t'as pas trop envie de t'étaller sur tes questions existencielles. Et puis franchement, il doit vraiment s'en moquer. Tu relaches sa main pour la remettre dans ta poche, après tout c'est pas comme si le temps n'avait pas refroidit depuis que la nuit et tombée. « désolée d'avoir.. haussé le ton sur la demoiselle... j'aurais pas du.. ca me regarde pas. » Ca t'a juste enervée quoi. La gosse est avec toi depuis le debut de l'apres midi, et tu te demande sincérement si elle a vraiment réalisé, avant l'heure de partir ce soir, que la gosse n'etait plus dans les parages.

Cette demoiselle, qui qu’elle soit, a sauvé ta nièce de l’inattention d’une nana un peu trop délurée pour se consacrer à des responsabilités d’adulte. Pourtant elles ne semblent pas si éloignées en âge toutes les deux, mais la petite blonde a l’air bien plus mature et concernée que l’autre. Encore ce jeu d’apparences trompeuses qui te mettent au pied du mur. Tu n’aimes pas te faire de bonnes ou mauvaises idées sur les gens, c’est trop risqué. Mais même quand on pense connaître certaines personnes, des fois on peut se retrouver bien déçu lorsqu’on voit la vérité en face. Toutefois, quand tu croises le regard d’Alba, celui qui ne t’a jamais trahi –cette gosse doit avoir un sixième sens car même sans parler elle arrive à te montrer ce qui lui plait ou pas- ce regard te dit qu’elle a toute confiance. Comment une gosse de quatre ans peut juger les personnes si vite ? T’espères qu’un jour elle découvrira le son de sa voix et ainsi vous pourrez discuter sur ses fabuleux dons. Mais tu t’emballes alors que tu as toujours cette main tendue vers l’inconnue après t’être présenté. Tu lui fais peur ? C’est la barbe, la haute carrure ou bien les tatouages colorés qui dépassent de ton col qui la mettent si réticente ? Tu as l’habitude à vrai dire. Si les mœurs changent tout de même maintenant, il y a encore des réticences sur les barbus couverts d’encre. Qui plus est accompagné d’un enfant. Ca doit peut-être choqué, même si pour toi c’est devenu carrément inné de t’occuper d’Alba. A défaut d’être ta vraie fille, tu la considères totalement comme telle aujourd’hui même si certains doutes subsistent encore parfois. Mais tu imagines que tous les parents doivent en avoir à un moment ou à un autre. Puis cette petite main vient alors se loger dans la tienne, si frêle et si froide quand elle rencontre la tienne si gigantesque. T’as un petit sourire qui te trahit sous ta barbe. C’est doux même si c’est loin d’être une caresse. C’est juste drôle de voir la différence de vos deux mains qui se rencontrent. « Enchantée, appellez-moi Liv. et pas de soucis pour ma journée. elle a été plus fructuante que prévu en fait. Alba m'a beaucoup aidé, elle est adorable. » pourtant le mystère qu’elle suspend à sa réplique, comme un secret déguisé, te met la puce à l’oreille. Et malgré le fait que tu n’iras pas lui demandé, après tout, vous ne vous connaissez pas, tu gardes ce point dans un coin de ta tête. Vos mains s’éloignent alors et tu captes bien vite ce frisson à cause du froid qui vous entoure la secouer un peu. « désolée d'avoir.. haussé le ton sur la demoiselle... j'aurais pas du.. ca me regarde pas. » elle te suprend un peu. Elle avait pourtant l’air d’une superwoman qui défent la veuve et l’orphelin tout à l’heure face à la babysitter. Et au fond, ça t’a plu même si ce n’était pas vraiment son probleme. Tu prends la main d’Alba qui te secoue le pantalon pour s’accrocher de nouveau. Quand tu relèves les yeux sur Liv, tu n’empêches pas ce petit rire de te faire défaut. « disons qu’elle l’a bien mérité, mais j’avoue que tu m’as un peu coupé l’herbe sous les pieds » c’est badin, totalement léger comme ton, il n’y a rien de rancunier. Ton soucis est peut-être de la mettre à l’aise au final ? Mais tu n’es pas sur que ça marche, elle a l’air d’avoir peur de toi quand même. Et ça t’amuse un peu aussi, il faut l’avouer. « Alba s’impatiente je crois… » la gamine trépigne totalement à tes jambes, tu le sens. « et toi tu meurs de froid. Ca te dit de venir prendre un bon chocolat chaud avec nous au café à côté ? » t’hésites en disant cela ? Non pas vraiment, t’as juste envie de la remercier comme il se doit. Après tout tu lui dois bien ça après s’être gelée ici toute l’après-midi. D’ailleurs Alba semble complètement de ton avis, car elle a déjà approché de Liv pour saisir sa poche et réclamer sa main dans son autre petite menotte encore libre, ne laissant clairement pas le choix à la jeune femme au final.

 « disons qu’elle l’a bien mérité, mais j’avoue que tu m’as un peu coupé l’herbe sous les pieds » Tu prends une petite moue. T'es pas comme ça d'habitude, ça t'arrive de t'énerver, d'etre sur la defensive mais c'est tout. t'es une fille douce, un peu naive.. bien trop naive vu les problemes que tu t'es attiré a cause de cette connerie qu'on appelle l'amour. T'es qu'une lycéenne lambda, pas vraiment populaire, pas rejettée non plus. La dernière fille et le dernier enfant d'un couple bien trop croyants, la benjamine surprotégée de sept enfants. T'es pas la rebelle, t'es pas la fille sur d'elle, t'es juste une fille normale quoi. Et t'avais pas a gueuler sur cette pauvre fille qui a quand même du flipper. « Alba s’impatiente je crois… » Tu souris doucement, amusée en regardant la petite montrer son agagement, son impatience surtout. « et toi tu meurs de froid. Ca te dit de venir prendre un bon chocolat chaud avec nous au café à côté ? » Tu es un peu surprise par cette invitation. tu allais refuser, tu ne veux pas embeter le monde ou qu'il se sente forcer de t'offrir un chocolat. Pourtant tu ne dis jamais non a un chocolat chaud. Mais tu ne veux ennuyer personne. Mais y'a la petite main fragile de la gamine qui vient se glisser jusqu'à ta poche pour prendre ta main et la serrer. Il semblerait que tu n'ais finalement pas vraiment le choix que de les accompagner. Tu souris alors, un peu amusée alors que tu gardes les yeux sur la petite rousse. « tu sais t'y faire toi hein ? je ne peux pas refuser apparement ! » Poursuis-tu en relevant l'attention sur le barbu devant toi. C'est donc ainsi que vous rejoignez le café d'à coté, il faut juste sortir du parc mais heureusement que le chemin est bien éclairé. Dans le dit café, vous prennez place a une table, tu t'installes sans retirer ton manteau t'as trop froid en fait. mais tu es tout de même bien elevé et tu retires ton bonnet que tu pose sur tes genoux. On t'as toujours appris a retirer ce que tu avais sur la tête dans un lieu public, mais surtout à l'église c'est vrai. Tu avais le droit a des remontrances et des sermons quand tu ne voulais pas quitter une casquette l'été ou un bonnet l'hiver. Tu ne dis pourtant rien, tu sais pas quoi dire en fait. Tu pourrais dire quoi ? Lui demander comment il taille sa barbe ? Ou comment Alba est venue au monde ? Non sérieusement, c'est débile. t'es pas vraiment à l'aise, même si la petite semble dans son élément et heureuse que tu sois là. c'est quand même trop bizarre. Pourtant t'aimerais savoir des choses, mais ça ne te regarde pas et tu ne penses pas que ce soit des choses qu'on raconte à une pure inconnu. Mais le fait que la petite n'ait encore rien dis depuis le début de l'après midi t'intrigue un peu. Maladie, traumatisme ? y'a tellement de choses qui peuvent etre la cause de son mutisme. Mais une fois encore ça ne te regarde pas et tu ne veux pas attirer la haine alors que tu sais parfaitement ou es ta place dans cette histoire. Finalement tu reprends la parole quand on vient prendre votre commande « un chocolat viennois, s'il vous plait. » ta boisson favorite de l'hiver, un chocolat ien chaud avec de la crême fouettez, y'a que ça de vrai. la commande passé,
tu finis enfin par poser tes yeux sur l'homme face a toi et tu finis par tenter une discution, mais t'es visiblement pas douée « j'ai vu que vous aviez des tatouages.. ils ont l'air sympa... le jour ou je me pointe tatouée chez moi, j'crois que c'est la troisième guerre mondiale. » quoi qu'avec ton père, c'est la troisième guerre mondiale toutes les semaines au moins.

« tu sais t'y faire toi hein ? je ne peux pas refuser apparement ! » Diable, elle n’a pas idée à quel point Alba peut être si persuasive à certains moments. Tout trois main dans la main, enfin surtout avec celles de la fillette, vous quittez le parc pour rejoindre le petit café qui fait l’angle de la rue. De suite la chaleur vous enivre, c’est agréable cette bonne odeur de sucre et de chocolat après ce froid hivernal qui commencer à gagner tes os. T’as jamais été un grand frileux, pour preuve tes mains sont encore chaudes mais tu sais qu’Alba, et apparemment Liv, étaient en train de se geler. C’est un truc de nanas ça aussi ? T’apprends au fur et à mesure comment fonctionne le sexe opposé. Si tu sais bien que ta nièce est encore une enfant, tu sais aussi que plus tard à son adolescence tu risques de galérer à plein gaz. Non pas que tu ne connaisses pas les femmes, mais tu ne t’es jamais vraiment fixé dans une longue relation pour connaître toutes les embuches dont ton frère te parlait. L’armée t’a privé un peu du statut de couple, et puis tu n’y pensais pas vraiment non plus. Vous finissez par vous installer à une table. Aidant Alba à se débarasser de son manteau, écharpe et bonnet, tu fais de même en réalisant d’un haussement de sourcil que Liv est resté moletonné dans son blouson. Elle va avoir encore plus froid en sortant d’ici si elle ne se découvre pas. Mais tu ne dis rien, étrangement dubitatif à la timidité soudaine que tu vois sur la jeune femme. Mais tu ne dis rien à ce fait, peut-être par peur de la faire fuir car tu vois qu’elle n’est pas à l’aise. Retroussant un peu les manches de ton pull, tu dévoiles clairement un peu plus de bandes dessinées qui s’amoncellent sur la peau de tes avant-bras. « un chocolat viennois, s'il vous plait. » dit la demoiselle alors que la serveuse s’est approché pour prendre votre commande. « la même chose pour le petit format ici, et pour moi ce sera un thé noir s’il vous plait » annonces-tu. Alors qu’Alba s’amuse à faire marcher sa barbie sur la table et surement de raconter une histoire de princesse dans sa petite tête, Liv s’adresse enfin à toi « j'ai vu que vous aviez des tatouages.. ils ont l'air sympa... le jour ou je me pointe tatouée chez moi, j'crois que c'est la troisième guerre mondiale. » si tu parais un peu surpris au début, tu finis quand même par rire doucement avec naturel à sa réplique. Après avoir posé tes yeux sur tes bras tatoués, tu réponds non sans une certaine moquerie gentille « moi j’en ai profité que mon père ne pouvait plus voir cela » mais t’es pas plus doué que ça en fait dans cette discussion, parce que tu viens clairement de suggérer sans le vouloir qu’elle attende que son père décède pour qu’elle finisse par se faire tatouer aussi. Heureusement, la serveuse revient avec votre commande et tu la remercies d’interrompre cette maladresse. Alba s’est jeté sur sa chantilly et elle s’en met déjà plein le nez et les doigts. Tu lèves les yeux au ciel, avec ce sourire du père désabusé. « heureusement c’est que de la crème fouettée et que ça part au lavage, je n’aurais pas besoin de déclencher une armée tout de suite ! » tu continues en prenant une serviette pour dégager un peu de crème blanche sur les petites mains. Si tu paraissais plutôt à l’aise et d’un naturel si sociable comme d’habitude, sa timidité prend place sur toi aussi. Cela fait peu de temps que tu vis sur Brighton, mais tu n’as jamais de mal à faire des connaissances généralement. Mais le fait qu’elle est assistée un peu à ton incapacité de père à trouver une bonne nounou pour Alba ça te fait redescendre un peu de cette confiance en toi que tu as d’habitude. « tu es au lycée non ? » que tu lâches comme ça, soudain très intéressé. Mais tu parais soudain encore plus gêné quand tu réalises. Dis comme ça, t’as l’air d’un pervers qui fait la sortie des écoles, et dans tes yeux qui s’arrondissent c’est la KO total. Heureusement que ta barbe cache cette rougeur qui envahit déjà tes pommettes. Raclant ta gorge, tu te précipites pour argumenter « enfin je veux dire, t’as l’air d’avoir le même âge que la nounou que je n’aurais jamais du engager » c’est mieux. Tu te ressaisis enfin, et pour reprendre de la contenance, tu t’actives près de ta tasse de thé fumante. A la base, t’aurais pu seulement rester sur cette poignée de main et la remercier avant de filer avec ta gosse, mais non t’as eu le besoin soudain qu’elle reste. Tu ne l’expliques pas, c’est surement parce que Alba ne s’était pas senti aussi bien avec une autre personne que toi depuis un moment.

La commande est passée, et la serveuse s'éloigne alors que tu poses tes yeux sur Alba qui a commencé à jouer avec sa barbie sur la table. Tu souris doucement mais tu en reviens ensuite à l'homme devant toi et tu ne trouves pas mieux que ces tatouages pour engager la conversation. C'est idiot, mais c'est juste qu'il t'intimide un peu en fait. On ne peut pas dire que ce soit une crevette qui ne ferait même pas peur à une gamine comme toi. Bien au contraire. Alors tu lui parles de ça, et surtout du fait que tes parents te tueraient si tu venais a te faire tatouer. Bon, faudrait qu'ils l'apprennent mais bon. « moi j’en ai profité que mon père ne pouvait plus voir cela » Tu es surprise par la réponse, tu ne t'attendais pas vraiment a ça et la surprise doit surement etre visible sur ton visage. Pourtant, tu reprends ton petit sourire doux, t'es presque désolée pour lui que son père ne soit plus là. La serveuse revient avec les trois boissons chaudes, elle dépose le chocolat-viennois pour Alba qui se jette sur la creme et tu ne peux que lacher un petit rire pour ça. Tu remercies la serveuse quand elle te donne le tient avant qu'elle ne s'éloigne après avoir servit Brogan. Celui ci va tout de suite prendre une serviette pour nettoyer la petite. « heureusement c’est que de la crème fouettée et que ça part au lavage, je n’aurais pas besoin de déclencher une armée tout de suite ! » tu retiens un petit rire, mais le sourire amusé est bien sur tes lèvres. Alba en a partout, mais quand tu vois son chocolat tu te demande si y'a pas plus de creme que de boisson. Après tout, ils ont du en mettre plus en sachant que c'était pour une petite fille. c'est adorable de la voir s'en mettre partout et le pire c'est qu'elle semble même très fière de faire ça. « tu es au lycée non ? » t'es un peu surprise par la question. Bon pas vraiment parce que t'es pas très vieille quand même et ça ce soit bien. « enfin je veux dire, t’as l’air d’avoir le même âge que la nounou que je n’aurais jamais du engager » tu souris alors, simplement avant d'acquiescer. C'est vrai qu'elle semblait avoir ton age, un peu plus vieille peut etre mais elle ne semblait pas avoir plus de vingt ans c'est sur. Mais une fois encore, l'age est parfois bien difficile a donné. Aujourd'hui, avec le look, l'attitude ou encore les produits de beauté c'est plus difficile de donner un age exacte à une femme, et a un homme tout autant. Cependant tu ne vas pas cacher le tient, ca ne servirait à rien et puis ce n'est qu'une conversation. Il veut surement juste paraitre sympa avec toi parce que tu as aider Alba. « oui, j'aurais dix-sept ans dans à peine deux mois. c'est ma dernière année au lycée.. après ca sera la fac.. » que tu termines, même si tu sais que tu ne partiras surement pas à la fac aussi vite. Entre temps y'aura surement la naissance d'un bébé qui va chambouler toute ta vie et tu ne sais même pas comment tu feras à ce moment là. Mais tu n'en parleras pas tu n'en parles à personne et la seule personne au courant c'est bien cette assistante sociale qui t'as pris en pleine nausées. Elle t'a aidé pour l'echographie et elle va t'aider pour le reste mais ne rien dire c'est uniquement ton choix. Après une gorgée de chocolat, tu peux enfin retirer ton manteau pour garder un petit pull gris avec des flocons de neige dessus. Il est loin d'etre sexy mais il tient chaud. tu tournes la tête vers la petite rousse et tu prends une cuillère pour lui donner ta crème fouettée. Bon pas tout quand même. Tu lui adresses un petit clin d'oeil puis tu reprends ta boisson entre tes mains pour te réchauffer. « Et vous ? vous faites quoi ? parce que je suis sur de ne vous avoir jamais vu au lycée.. » Tu tentes un peu d'humour, avec le petite sourire sur tes lèvres mais tu te sens totalement idiote d'un coup. Comment tu peux etre aussi intimidée devant lui ? C'est pas comme si tu n'étais pas habituée à parler a des gens plus vieux que toi, t'es sur que ton frère est plus vieux que lui !