Sujet: I am only a ghost in the night (w/ Oli) Mer 6 Déc 2017 - 1:31
I am only a ghost in the night
Will I be a ghost for you, or a human being?
Dimitri ✧ Oli
C'est la pénombre. Les ténèbres qui s'amorcent, laissant derrière elles la lumière du soleil. Je resserre un peu ma veste en cuir sur mes épaules et je tourne le regard en direction de quelques passants. Malgré l'heure de la soirée qui débute, les gens ne semblent pas s'empresser de rentrer chez eux. Le froid de la soirée s'installe graduellement. Les êtres humains sont souvent pressés, détalant si vite dans leurs habitudes, manquant des opportunités uniques dans leur vie. Étant un être vivant avec le danger de mourir à chaque fois qu'il est appelé sur le terrain, je sais comment vivre au jour le jour. Là où il faut poser les yeux, prendre une grande inspiration, sentir les battements de son corps dans sa poitrine. Croire que demain sera là n'est qu'une pauvre illusion que beaucoup d'êtres se confondent cela ne les fais pas pleinement vivre. Je le savais dès que je me suis enrôlé dans l'armée russe, mais plus spécifiquement lorsque ma femme et mon fils se sont tués dans un accident de voiture. Du jour au lendemain, ma famille n'existait plus et je me retrouvais complètement seul, laissé à moi-même dans la misère, la tristesse et l'abysse qu'ils avaient causés.
Je me retrouve dans le quartier de Sea Side. Il est un peu rare que je me retrouve ici, mais je devais rencontrer une amie dans ce quartier. Nous avons mangés ensemble un petit morceau. Elle en avait eu très long à raconter. Elle et moi, nous nous connaissons depuis le premier jour où j'ai posé les pieds sur ces terres. Elle m'a vue, le regard fuyant et perdu. Lou, de son prénom, m'a gentiment pris par le bras et m'a demandé si j'avais besoin d'aide. Devant sa gentillesse, j'ai souris et je lui ai dis que je venais d'arriver, et qu'effectivement j'étais perdue. Elle avait tout de suite repérer cet accent qui caractérisait mes origines slaves. Nous nous voyons quelques fois ici et là, prenant de nos nouvelles. Ce que je ne savais pas, c'était que Lou avait développé des sentiments à mon égard, mais je dois dire que je ne pourrais jamais la voir plus qu'une amie, si le jour où elle allait dévoiler ses sentiments viendrait.
Tournant la tête, je remarque l'enseigne d'un bar prénommé '' The Blue Crab''. Je n'y suis jamais allé. Jusqu'à maintenant. Je n'avais pas bougé un seul centimètre depuis plusieurs minutes, perdu dans mes pensées. Certains curieux se sont tournés sur leur chemin afin de m'observer. J'avais enfin eu le déclic de bouger et je pénètre dans le bar en question. Je ne jette qu'un bref coup d'oeil autour de moi, n'aimant pas trop me mêler aux gens dans ce genre d'endroit. Vous pouvez tellement en voir de toutes les classes et de toutes les couleurs: des motards, des ex taulards, des prostituées, des fonctionnaires encore en costume veston-cravate, de la jeune femme prude avec un petit verre à la main, et bien d'autres encore. Étant seul, je décide de venir me glisser sur l'un des tabourets face au bar. Je remarque que c'est une jeune femme qui se tient de l'autre côté. Lorsqu'elle s'approche de moi, je lève mon regard céruléen vers elle, lui offrant un doux sourire. ''- J'aimerai avoir un scotch on the rocks, s'il vous plaît'' lançais-je avec la prononciation marquée de cet accent slave. La politesse est quelque chose que j'ai toujours prôné, et ça ne changera pas même si je suis dans un bar.
nightgaunt
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Sujet: Re: I am only a ghost in the night (w/ Oli) Ven 8 Déc 2017 - 10:23
i am only a ghost in the night
dimitri romanov & oli winters
Oli, elle soupirait. Elle était en retard. Elle tentait de hâter le pas, jetant des coups d'oeil à sa montre, ses croquis sous son bras. Prise par le temps et par un professeur un tantinet trop bavard, Oli, elle n'avait pu passer chez elle. Elle arrivait en hâte, déposant ses affaires dans l'office et tentant d'être un minimum présentable. Parce qu’elle aimait plaire Oli. Elle aimait les regards se poser sur elle, elle aimait attirer l'attention. Oli, c'était souvent la distraction, la petite qui avait toujours quelque chose à dire, la gamine qui amusait la galerie, la gamine au timbre de voix un peu trop portant, la gamine qui avait toujours quelque chose à redire. Elle s’attirait souvent la sympathie des clients. Parfois, elle s’attirait des ennuis parce que trop entreprenante, certains hommes pouvaient prendre son comportement pour une approche, qui n’en était pourtant pas une. Elle poussait la porte de l’office, rejoignait le bar, saluait ses collègues puis rejoignait son éternelle place derrière le comptoir. Elle nettoyait les verres qui trainaient, balayant la salle d’un regard. Toujours sur ses gardes. Pourtant l’endroit était calme, dépourvu d’une population normalement nombreuse. Ca lui permettait de se reposer, de penser. A ses parents, qui ne lui rendaient que très peu visite. Quelques messages où ils prenaient des nouvelles de leurs filles, quelques appels furtifs. Oli, elle avait été habituée à grandir sans ses parents. Habituée à se réveiller dans une maison vide, habituée à se préparer à manger toute seule, habituée à la solitude. Oli, elle s’était confortée dans cette situation. Jamais Oli elle n’en parlait à ses parents. Peut-être qu’elle se sentait mieux en leurs absences parce qu’agacée par leurs présences. Entre les disputes innombrables, les silences perpétuels, elle préférait être seule Oli. La solitude ne l’avait jamais vraiment dérangée. Oli, elle aimait être seule. Elle s’adonnait à ses quelques passions. Composait quelques morceaux, sans grande conviction, persuadée qu’elle n’en ferait rien. Traçait quelques esquisses sur son cahier de dessins sans grande conviction, puis finissait toujours par déchirer la feuille. Oli, elle avait cette fâcheuse habitude de ne jamais terminer ce qu’elle avait commencé. Par manque de confiance en elle, peu habituée par être rassurée. Oli, elle aurait bien voulu avoir une épaule maternelle ou paternelle sur se reposer, mais Oli, elle avait toujours pu compter que sur elle-même. Elle avait toujours fait des choses dans sa vie, sans grande conviction, sans jamais en parler avec ses parents. Ses parents la suivaient dans ses études, mais n’en cherchaient pas plus. Ils payaient l’école mais ne s’intéressaient pas vraiment aux études de sa fille, ne regardaient jamais ses croquis. Il lui demandaient simplement comment les études se passaient, mais n’allaient pas chercher plus loin. Oli, elle disait rien. Elle en souffrait, mais jamais ne s’était confiée sur ce manque d’attention. Pourtant. Elle était dans ses pensées quand un de ses collègues lui filait un coup de coude pour lui signaler l’arrivée d’un client. Elle tentait de reprendre ses esprits, son joli minois en exergue avec son sourire malicieux et s’avançait vers le jeune homme. Oli, elle était peu habitué aux doux sourires, mais plutôt aux regards sur son joli minois ou sur ses jolies formes. Oli, elle appréciait la manière dont cet homme la regardait parce qu’il la regardait différemment des autres hommes qui franchissent cette portes. Elle hochait la tête, s’exécutant machinalement, connaissant ce lieu comme sa poche. Elle s’avançait à nouveau vers le jeune homme, un sourire aux lèvres. Voilà. Elle annonçait la somme qui lui devait et après quelques secondes où elle avait gardé le silence, elle finit par demander, presque timidement: Vous venez d’où ? Enfin ça me regarde pas, mais votre accent m’a interpellée alors… Elle hausse les épaules, se trouvant ridicule, jetant un coup d’oeil aux alentours, guettant si Joan n’était pas dans les alentours mais elle semblait absente pour la soirée alors elle pouvait se permettre de discuter.
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nightgaunt
Oli, elle soupirait. Elle était en retard. Elle tentait de hâter le pas, jetant des coups d'oeil à sa montre, ses croquis sous son bras. Prise par le temps et par un professeur un tantinet trop bavard, Oli, elle n'avait pu passer chez elle. Elle arrivait en hâte, déposant ses affaires dans l'office et tentant d'être un minimum présentable. Parce qu’elle aimait plaire Oli. Elle aimait les regards se poser sur elle, elle aimait attirer l'attention. Oli, c'était souvent la distraction, la petite qui avait toujours quelque chose à dire, la gamine qui amusait la galerie, la gamine au timbre de voix un peu trop portant, la gamine qui avait toujours quelque chose à redire. Elle s’attirait souvent la sympathie des clients. Parfois, elle s’attirait des ennuis parce que trop entreprenante, certains hommes pouvaient prendre son comportement pour une approche, qui n’en était pourtant pas une. Elle poussait la porte de l’office, rejoignait le bar, saluait ses collègues puis rejoignait son éternelle place derrière le comptoir. Elle nettoyait les verres qui trainaient, balayant la salle d’un regard. Toujours sur ses gardes. Pourtant l’endroit était calme, dépourvu d’une population normalement nombreuse. Ca lui permettait de se reposer, de penser. A ses parents, qui ne lui rendaient que très peu visite. Quelques messages où ils prenaient des nouvelles de leurs filles, quelques appels furtifs. Oli, elle avait été habituée à grandir sans ses parents. Habituée à se réveiller dans une maison vide, habituée à se préparer à manger toute seule, habituée à la solitude. Oli, elle s’était confortée dans cette situation. Jamais Oli elle n’en parlait à ses parents. Peut-être qu’elle se sentait mieux en leurs absences parce qu’agacée par leurs présences. Entre les disputes innombrables, les silences perpétuels, elle préférait être seule Oli. La solitude ne l’avait jamais vraiment dérangée. Oli, elle aimait être seule. Elle s’adonnait à ses quelques passions. Composait quelques morceaux, sans grande conviction, persuadée qu’elle n’en ferait rien. Traçait quelques esquisses sur son cahier de dessins sans grande conviction, puis finissait toujours par déchirer la feuille. Oli, elle avait cette fâcheuse habitude de ne jamais terminer ce qu’elle avait commencé. Par manque de confiance en elle, peu habituée par être rassurée. Oli, elle aurait bien voulu avoir une épaule maternelle ou paternelle sur se reposer, mais Oli, elle avait toujours pu compter que sur elle-même. Elle avait toujours fait des choses dans sa vie, sans grande conviction, sans jamais en parler avec ses parents. Ses parents la suivaient dans ses études, mais n’en cherchaient pas plus. Ils payaient l’école mais ne s’intéressaient pas vraiment aux études de sa fille, ne regardaient jamais ses croquis. Il lui demandaient simplement comment les études se passaient, mais n’allaient pas chercher plus loin. Oli, elle disait rien. Elle en souffrait, mais jamais ne s’était confiée sur ce manque d’attention. Pourtant. Elle était dans ses pensées quand un de ses collègues lui filait un coup de coude pour lui signaler l’arrivée d’un client. Elle tentait de reprendre ses esprits, son joli minois en exergue avec son sourire malicieux et s’avançait vers le jeune homme. Oli, elle était peu habitué aux doux sourires, mais plutôt aux regards sur son joli minois ou sur ses jolies formes. Oli, elle appréciait la manière dont cet homme la regardait parce qu’il la regardait différemment des autres hommes qui franchissent cette portes. Elle hochait la tête, s’exécutant machinalement, connaissant ce lieu comme sa poche. Elle s’avançait à nouveau vers le jeune homme, un sourire aux lèvres. Voilà. Elle annonçait la somme qui lui devait et après quelques secondes où elle avait gardé le silence, elle finit par demander, presque timidement: Vous venez d’où ? Enfin ça me regarde pas, mais votre accent m’a interpellée alors… Elle hausse les épaules, se trouvant ridicule, jetant un coup d’oeil aux alentours, guettant si Joan n’était pas dans les alentours mais elle semblait absente pour la soirée alors elle pouvait se permettre de discuter.