good beginnings
- âge et lieu de naissance: t'es né dans un hôpital de Manchester, cette ville que tu considères comme ton seul et unique foyer. Du haut de tes dix-neuf ans, tu te sens invincible. T'es le maître du monde. - origines et nationalité: t'as beau gueuler que t'es britannique au monde entier, ça se voit sur ta tronche que ton sang ne vient pas d'ici. T'as sûrement une branche de ton arbre généalogique qui vient de l'autre côté de l'Atlantique, et tu sais que ta grand-mère, avant de venir sur les terres de Sa Majesté, est née en Ouganda. - statut familial: t'es le dernier rejeton de tes parents, ton père bossant dans la construction, ta mère secrétaire dans un cabinet médical. Ils ont pondu quatre mômes, les trois premiers suivant les traces d'emplois mal-payés de vos parents. T'es le seul qui a pu faire ce que tu veux de ta vie. Sans doute parce que le dernier, c'est celui qu'on surveille le moins, celui qui profite le plus de sa liberté. - statut civil: t'es pas du genre à te poser, à rester trois mois avec la même meuf. Toi t'as besoin d'aventures, t'as besoin de changement. T'as besoin d'adrénaline, de renouveau. Célibataire. Alors tu enchaînes les relations courtes, les plans d'un soir, jonglant parfois entre plusieurs conquêtes. Tu penses que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'il faut en profiter. - occupation: t'as de la chance. Tu le sais. Depuis gamin, tu rêves du ballon rond. Tu te souviens encore quand tu as annoncé à tes parents, à l'époque haut comme trois pommes, tu voulais devenir footballeur. Comme Beckham. Comme Cristiano. Ils ont rigolé, mais t'ont quand même inscrit à l'école de football de Manchester United. Tu n'es jamais reparti, gravissant avec brio, rapidement même, tous les échelons de la formations. Jusqu'à intégrer l'équipe A. Après une première préparation estivale, tu as été prêté au Brighton & Hove Albion Football Club afin de faire tes preuves. - cinq choses favorites: clairement, le football. C'est sur un terrain que tu as l'impression d'être toi. C'est quand tu rentres complètement crevé que t'es content. Sentir la clameur du public, leurs acclamations. Taper dans le ballons. Marquer des buts. vivre, parce que t'es comme ça. Sortir avec tes amis, faire la fête. Rentrer au petit matin, accompagné d'une charmante jeune femme. Te réveiller dans le lit d'une inconnue. Boire plus que de raison. Tu es jeune, et pour toi, c'est maintenant que tu dois t'amuser. Ta famille, c'est grâce à elle que tu en es là. Parce que même si les chaussures de football ça coûtait cher, ton père a toujours économisé pour toi. Quand il a remarqué que ça te faisait un bien fou d'être sur un terrain. Alors tu les chouchoutes maintenant. Tes parents, ils ne travaillent presque plus. Ou en tout cas beaucoup moins. Parce que t'es là pour eux. Manchester United, c'est le club de ton coeur. De ta ville. Celui pour qui tu gueulais à t'en rompre les cordes vocales dans les tribunes d'Old Trafford. C'est pour ce club que tu pleures dans les défaites, que tu cries dans les victoires. Alors pour toi, porter ce maillot, c'est le rêve de toute une vie. La reconnaissance, tu ne t'attendais pas à aimer ça. Et pourtant quand on te demande des autographes, quand on t'interpelle pour des selfies, t'es aux anges. Parce que ton talent, il est considéré comme l'un des plus prometteurs du monde. On te considère comme l'un des attaquants vedettes de ces prochaines années. Mais pour ça, tu as travaillé dur. Même les lendemains de cuite, t'es le premier sur le terrain. Après l'entraînement, tu restes tirer des coups-francs. Tu ne rates jamais un rendez-vous, tu t'efforces de bien manger. Parfois tu regardes ce qu'on dit sur toi sur internet, sur les réseaux sociaux. C'est mal. - saison préférée: sans l'ombre d'une hésitation, l'été. Le soleil qui tape sur ta peau ambrée, les vêtements qui se raccourcissent, les terrasses, la plage, les vacances. - traits de caractères: travailleur, borné, hautain, confiant, tête en l'air, sans pudeur, bon vivant, rancunier, caractériel, dépensier. - groupe: celosia. - avatar: cyrus laxson.

all along it was your story
T'étais plus vraiment désiré, toi. Parce que tes parents ils ont déjà trois enfants. Qu'il faut nourrir. Habiller. Mais tes parents ils s'aiment, malgré les années. Malgré les rides, malgré les douleurs au bas du dos. Alors ils font l'amour. Souvent même. Tu te dis parfois que c'est d'eux que tu tiens ce côté si prompt à baisser ton caleçon. Mais voilà, t'es quand même arrivé, le petit dernier d'une jolie fratrie. Celui qu'on chouchoute, parce qu'il est trop mignon. Celui qu'on laisse faire ses caprices sans représailles. Celui qui se bouffe quand même parfois une bonne claque ou fessée, juste parce que t'es allé trop loin. T'es comme ça, toi. Toujours à chercher les limites, à te promener sur le fil de l'épée, à jeter un coup d'oeil de chaque côté, voir lequel est le plus amusant. Quitte à retomber. Mais voilà, toi t'es pas du genre à rester tranquillement le cul posé sur les bancs de l'école. Trop blagueur, trop bavard. Les profs t'engueulaient, mais tes grands yeux, ta bouille d'ange, et tes promesses de changer, ça fonctionnait à chaque fois. Encore maintenant, d'ailleurs. Toi ton moment préféré, c'était la récréation. Quand avec les autres garçons, tu courais comme un crétin derrière le ballon tout usé sur le bitume. Tu as très vite été celui qu'on veut dans son équipe. Parce que tu cours plus vite. Tu tires plus fort. Tu dribbles mieux. Ou alors quand tu rentres à la maison, t'arrivais à esquiver tes parents pour rejoindre tes amis dehors, dans le vieux terrain abandonné. L'herbe ne poussait même plus à force que vos semelles l'écrasent. Deux bâtons plantés officiant comme but. Et te voilà encore à courir derrière ce maudit ballon pour ne rentrer qu'au moment où le soleil, disparaissant à l'horizon, t'obligeait à rentrer. Toi, tu restais comme un gamin devant la télévision, à regarder les diables rouges. Leurs entraînements. Les interviews. Les matchs. Les résumés de matchs. Et les commentateurs commentant le match que tu as pourtant regardé. Depuis gamin, tes parents t'ont inscrit à l'école de football mancunienne. Le plus souvent possible, tu profitais pour regarder les matchs depuis le Théâtre des Rêves. Les yeux plein les étoiles. Beckham, Cristiano Ronaldo. T'as toujours voulu être comme eux. Tes parents te pensaient juste rêveur. Mais très vite, il s'est avéré que t'étais plus qu'un simple bon joueur. Toujours plus vif, toujours plus adroit devant le but. Se faufiler entre les rugueux défenseurs britanniques, un art. Et c'est comme ça qu'à peine tes dix-neufs ans fêtés (une sacré soirée, au passage), un coup de fil de ton entraîneur t'informait que José Mourinho t'intégrait au stage de préparation estival. Ton coeur s'est arrêté un moment. La concrétisation de toute une vie. Sauf que comme tu t'y attendais, tu n'étais pas encore prêt. Oui, tu t'es bien entendu avec Pogba, Lingard, Rashford. Mais du haut de tes dix-neufs ans, t'étais pas prêt. Alors tu as été prêté au Brighton & Hove Albion Football Club, histoire de gagner en temps de jeu, en expérience au haut niveau. Un challenge pour toi. Le problème ? Ton train de vie. Depuis enfant, et tu remercies tes parents pour ça, ironiquement, tu es vu comme un jeune profitant un peu trop de la vie. Fêtes. Soirées, tu enchaînes les relations peu sérieuses, te réveillant parfois dans le lit d'inconnues. Combien de fois n'as-tu pas attrapé le bus jusqu'au centre d'entraînements avec la gueule de bois ? Mais pas une fois tu n'as loupé une séance. Souvent le premier à arriver et le dernier à partir. Bosseur dans l'âme. Tu veux devenir le meilleur joueur du monde. Et pour cela, malgré tout, tu dois t'entraîner. Parfois, c'est ta tronche en sortie de boite qui se retrouve en une des tabloïds, déclenchant la fureur de ton entraînement. Mais sur le terrain, c'est toi le meilleur. Tu as le potentiel pour éclater n'importe quelle défense. Tu dois simplement calmer ton tempérament parfois trop fougueux. Inexpérience, le mal de tous les jeunes joueurs. Tu es l'image même de cette jeunesse dorée. Qui roule en voiture de luxe. Qui arbore une montre hors de prix. Mais qui veille à ce que sa famille ne manque de rien. Parce qu'eux, ils t'ont soutenu. Alors quand tu marques un but et que tu vois ton vieux père hurler de joie en tribunes, t'as les larmes qui montent.

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- pseudo/prénom: acarre. - âge et pays: vingt-sept ans, suisse. - type de personnage: mini-lien de @Lorenzo Farnese. - votre avis sur le forum: de la bombe. - où avez-vous connu le forum: via bazzart. - autre: nope, j'ai hâte de jouer par ici.