good beginnings
- âge et lieu de naissance: jeune femme de vingt-trois ans, elle est née en france dans la ville la plus admirée des films américains qui essaient de paraître exotique : paris. bien que c'est la ville de l'amour, elle n'a jamais eu le luxe de connaitre son père qui, selon sa mère, est le plus grand enfoiré que la terre ait jamais connu.  - origines et nationalité: françaises et anglaises. un beau mélange purement européen. bien que l'envie de tout quitter et s’enfuir à new york avec un faux accent pour recommencer à zéro lui a souvent traversée l'esprit. - statut familial: elle a une demi-sœur qui, elle aussi, est le résultat des ravages de sa figure pas trop paternelle qui n'arrivait pas à garder son soldat dans sa culotte. - statut civil: célibataire. elle a longtemps rêvé des romances à la nicholas sparks mais, évidement, elle a vite réalisé que ce genre de mec est aussi rare qu'un pokémon et d'une ennuie mortelle hors du papier. pour bien être honnête, elle a plus un penchant pour les hommes ou femmes qui la traite comme de la merde. on ne choisit pas qui on aime? sans blague! - occupation: charlotte étudie en théâtre dans le but de joindre des comédies musicales en tournée à londres. c'est sa passion depuis qu'elle est petite. faut dire qu'elle adore être le centre d'attention. en attendant, elle fait des tatouages sur de purs étrangers qui vont changer leur vie pour le meilleur et pour le pire. - cinq choses favorites: un) mamma mia c'est un peu comme une religion pour elle. deux) les journées pluvieuses n'ont pas d'effets néfastes sur son moral, au contraire! trois) son animal préféré au monde est le panda et c'est aussi celui qu'elle nomme lorsqu'on lui demande à quoi elle s'identifie le plus. c'est rare, d'une innocence et force incroyable et ça vit sa vie bien tranquille, sans se soucier des autres. quatre) aller dans les chocolateries et faire semblant de n'avoir jamais goûté à son favori, seulement pour en avoir un échantillon gratuit et refaire l'exercice des jours plus tard. elle le faisait surtout quand elle était gosse et qu'elle n'avait pas d'argent mais, l'habitude est restée. cinq) le contact physique comme tenir quelqu'un dans ses bras et profiter du moment. le monde est tellement fou, on prends même plus la peine de se souhaiter joyeux anniversaire à moins qu'un rappel facebook nous force presque à le faire. elle a horreur de la distance que les réseaux sociaux a créé. c'est presque un fantôme de l'Internet. - saison préférée: l'automne. autant pour le style des vêtements et des bottes dont elle raffole que du fait que cette saison la représente si bien. un mélange de bon et mauvais temps. imprévisible.- traits de caractères: ambitieuse, impatiente, généreuse, confiante, charmante, sarcastique, sentimentale, forte, téméraire, rancunière. - groupe: celosia. - avatar: ma déesse, taylor marie hill.  

all along it was your story


Même lorsque j'étais gamine avec une tête d'ange, il a toujours été tellement facile pour moi de monopoliser toute l'attention lorsque j'entre dans une pièce et pourtant, je déteste parler de moi. J'imagine que c'est parce que j'ai peur d'en dire trop. Un mystère, c'est un mot souvent utilisé pour me qualifier et ça me va ainsi. Je vis ma vie un peu comme un joueur de poker au casino, avec confiance en tentant le tout pour le tout parce que je n'ai jamais personne pour me donner l'exemple dans ma vie. Aussi triste que cela puisse paraître, bien que j'ai eu la chance de naître dans la magnifique ville de Paris, je fais partie du lot de naissance qui est né d'une histoire d'un soir et cela signifie que je n'ai jamais eu de père. Contrairement aux comédies familiales qu'on voit dans le cinémas, mon père est très conscient de mon existence. Il a toujours eu une pensée de ''si tu l'ignores assez longtemps, le problème va disparaitre, tel un putain de tour de magie''. Malgré qu'elle avait le cœur brisé après avoir réalisé qu'elle n'avait été qu'un petit jeu de vacances pour lui, ma mère m'a toujours encouragé à voir le positif de cet homme, me disant qu'il était très occupé mais qu'il pensait toujours à moi, le genre de mensonge blanc qui fait beaucoup plus mal que la vérité. J'ai donc passé plusieurs années à envoyer des lettres à cet homme, comme qu'un enfant écrit au père Noël dans l'espoir d'obtenir le nouveau jouet de l'heure sauf que moi, tout ce que je voulais, c'était qu'il m'aime. C'est d'ailleurs la seule et unique fois de ma vie que j'ai mis autant d'efforts parce que je voulais plaire à quelqu'un du sexe opposé et pourquoi j'ai de la difficulté à m'ouvrir aux gens. Le fameux concept de daddy issues, il m'a frappé, fort, alors que je n'étais une enfant qui demandait chaque soir à ce fameux 11:11 de me donner la famille dont j'avais toujours rêvé au lieu de profiter de tout l'amour que cette femme avait à m'offrir avant que la vie l'enlève à moi. C'était une histoire d'être à quelque part au mauvais moment avec des hommes de haut pouvoir. Évidement, puisque la police est corrompue de gauche à droite, le dossier a été bâclée et il n'y a jamais eu de justice pour la femme que j'aimais le plus au monde. J'avais seulement quinze ans à l'époque mais, au lieu d'insister et me battre au côté d'avocats que je n'avais pas les moyens de payer, j'ai décidé de partir avec le peu d'argent que j'ai eu de l'héritage, pensant que rien au monde ne pourrait jamais me redonner ma mère et qu'elle n'aurait pas voulu ce genre de vie pour moi. Une vie remplie de tristesse et de désire de vengeance. Mon histoire n'est pas un film de Liam Neeson, je ne pourrai jamais être le héro de cette histoire.

En déménageant à Brighton, c'était loin d'être un compte de fée. J'habitais dans une commune avec des gens que je ne connaissais pas. C'était la seule façon que je pouvais me payer un loyer qui n'était pas carrément insalubre. Avec du recul, je suis reconnaissante, parce que c'est comme cela que j'ai rencontré des gens extraordinaires qui m'ont redonné goût à la vie. C'est d'ailleurs grâce à eux que je me suis poussée à trouver un job et de faire un grand retour aux études au lieu de me plaindre que la vie c'était de la merde. Puisque j'avais besoin d'une façon rapide de faire de l'argent qui n'était pas d'être barrista (bonjour, ma maladresse) j'ai décidé d'utiliser mon talent pour le dessin et l'art que j'ai hérité de ma mère pour offrir mes services à un salon de tatouages. Ce job, c'est ma stabilité, ma façon d'oublier mes tracas alors que les gens me laissent entrer dans leur Univers pour m'expliquer la signification des mots ou images qu'ils désirent avoir sur leur corps pour toujours. Je me réserve également le droit de laisser les noms du fameux grand amour dans la zone interdite. Il n'est pas question que je participe à ce genre de trucs quand on sait pertinemment que les chances d'une demande de retouche dans les prochains mois sont très hautes. De toute façon, je me dis que je leur rends service. Ma vraie passion a toujours été les comédies musicales. Ma première fois, c'était avec ma mère, lorsqu'elle m'a offert à Noël des billets pour aller voir Mamma Mia avec elle. J'étais seulement une jeune adolescente à l'époque mais je me souviens du sentiment qui s'est emparé de moi, encore plus brulant que celui d'un coup de foudre, comme si c'est ce que je devais faire, ou ma vie n'aurait aucun sens. Actuellement, j'enchaine les cours de théâtre à l'Université et les ateliers avec des professionnels du chant de soir. C'est une vie de fou avec le boulot mais ça m'occupe, et ça m'empêche de trop penser à ma mère, même si elle est toujours là, dans mes pensées...

Il y a quelques mois, j'ai débuté mes recherches pour essayer de voir si j'avais encore de la famille dans ce monde. Pas besoin de dire que du côté de mon père, je me suis seulement rendu à l'étape de le regarder au travers la vitre de sa maison de riche sans avoir le courage de frapper à la porte parce que je me disais que je n'ai pas besoin de lui. Il est personne à mes yeux, quelque chose qui m'a été confirmé lorsque j'ai trouvé ma demi-sœur, Liv, qui était tout comme moi, une des personnes ayant souffert de son absence et son cœur de glace. Pour une fois, mes talents de détective de l'Internet était plus utiles que pour trouver le mec qu'une copine voulait se taper au bar le soir d'avant. Je vous épargne les détails sur comment j'ai fais les connections parce que c'est de longues nuits d'insomnie. Bref, après plusieurs discussions autour d'un verre de vin rouge, nous avons réalisé que nous avions toute les deux tenues le même discourt depuis des années, celui que notre père était décédé. De mon côté, j'ai même été jusqu'à mentir sur ma mère, prônant qu'elle vivait dans un vignoble avec un bel Italien qui prenait soin d'elle et qu'elle était heureuse. Je réalise à quel point c'est pathétique et probablement malsain de penser ainsi, mais ça apaise mon âme de corriger le mal qui lui a été fait dans ma tête. C'est beaucoup moins souffrant qu'affronter mes démons, même si je me sens comme une bombe qui pourrait exploser à tout moment. Heureusement, malgré le fait que Liv et moi ne pourrions pas être plus différentes et qu'elle a une vie de rêve (selon moi), elle m'a offert de vivre avec elle et son copain pour m'aider à renflouer mes finances pour que je ne vive plus dans la misère (ses mots). C'est fou comment son côté protectrice me rends dingue et me fais sentir à la maison pour la première fois depuis que j'ai quitté mon pays natif à la fois. J'imagine que c'est ça, la vie. Tu obtiens ce que tu as toujours voulu lorsque tu en a vraiment besoin, même si je sens que je pourrais fortement trouver le moyen de tout gâcher parce que l'auto-destruction, ça me connait. C'est plus fort que moi, comme si je dois le faire avant que quelqu'un puisse me briser le cœur.

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- pseudo/prénom: therewearegain / kim.    - âge et pays: 25, canada. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: il est sublime et j'adore les forums simples où c'est pas un casse-tête comprendre le but et comment intégrer son personnage.    - où avez-vous connu le forum: bazzart. - autre:  je suis dispo en mp si vous voulez des liens les chats.