good beginnings
- âge et lieu de naissance: vingt six ans, à quelques années près autant de temps qu'il déambule dans les rues de brighton. mais c'est depuis toujours qu'il respire l'air de la mer, celui qui est pur, supposément. on peut pas dire que ça ait fait grand effet. - origines et nationalité: caem costigan, quelle origine à part irlandaise ? il le crie, sa fratrie le crie. il est en est fier - statut familial: une putain de longue liste, que des malfrats. genre de château de cartes avec la reine de coeur tout en haut, les princes qui la soutiennent et le moindre coup de vent qui menace de tout faire s'effondrer.   - statut civil: caem et le couple c'est comme un enfant qui s'entête à comprendre les mathématiques alors qu'il n'a tout simplement pas cette logique. il n'est pas incapable d'aimer, il aime et surtout il l'aime. le fond y est, la forme non. il vacille entre une liberté certaine et un amour qui l'englouti. - occupation: incapable de rester tranquille, incapable de n'pas s'occuper l'esprit, les mains. alors caem quand il traine pas dans les magouilles du clan, qu'il explose pas ses poings sur des corps en chiffons sous ses coups, qu'il ne retrouve pas les bancs froids et barreaux insupportables à sa vue de la garde à vue, alors il répare des motos, des voitures, des vélos peut importe. caem il aime réussir, il aime fabriquer. il manque pas particulièrement d'argent pour vivre bien, mais pour lui ce taff représente plus une possibilité de pouvoir respirer, freiner le train toute vitesse que sa famille représente - cinq choses favorites: le sport, courir, boxer, nager. c’est pas trop le genre à trainer à la salle mais caem il essaye de se canaliser, de ne pas toujours passer par les ecchymoses et l’adrénaline de l’interdit. collectionner les photos, souvent un appareil photo jetable dans la poche caem il veut pas oublier, il veut pas non plus des souvenirs à regarder à travers un écran, il aime les choses physiques, il veut toucher les souvenirs du bout des doits. des lettres, des mots, des coquillages, des petites pièces mécaniques, des bout de tissus, des fleurs séchées, des livres qu'il ne lit pas mais la couverture est jolie. c'est son jardin secret.  salina, son coeur qui n'sait plus fonctionner quand elle est dans l'coin. ses pensées toujours en désordre mais qui n'ont plus qu'un seul sujet, elle. il s'en détachera pas, il a essayé, essaye mais cette histoire c'est une énigme sans réponse, un cadenas sans clés y'a pas vraiment de solution il faut juste faire avec. apprécier ce qu'il y a a en tirer. la famille les costigan c'est une meute de loups, affamés, dangereux et surtout toujours soudés, ensembles. caem ça l'rassure il sait qu'il sera jamais seul. même si ça l'opresse, même si parfois c'est ingérable. y'a surement rien qui ne l'rende plus heureux que ce clan, son clan. il a peut être pas trop la tête à, mais caem il adore les plantes, son appart a plutôt la gueule d’une serre vivante alors oui, les plantes c'est son truc. y’a de tout y’a pour sa conso, y’a pour le beau, y’a pour ne pas avoir à s’en occuper. mais il les aime toutes. - saison préférée: l'été, quand le soleil peut mordre sa peau, faire griller sa peau au bord de l'eau. quand sa tête tourne avec la chaleur, que les corps se dénudent. - traits de caractères: caem il est indécis, toujours le cul entre deux chaises, il tangue, toujours à tout vouloir pour finir par ne rien obtenir sans user d'la force. il va à mille à l'heure caem, survolté, toujours en ébullition il a besoin de savoir ce qu'il se passe partout. il veut être aux quatre coins de la terre sans jamais décoller son cul, du brighton chéri. être colérique, caractériel c'est dans l'adn de caem il faudrait le réduire en cendre pour le lui enlever.  il est peu bavard le gars, il pense beaucoup mais les mots ils sortent pas facilement. parfois caem il a l'impression que s'il l'ouvre tout sortira le flot des ses secrets, de ses malheurs et désirs. alors il se tait. mais caem il a le sourire chaud, ça lui colle régulièrement au visage ça lui donne l'air solaire, charismatique. bizarrement  - groupe: hydrangea - avatar: ken samaras (nekfeu)

all along it was your story
lundi la nuit, ses mains tremblent, suintent d'un liquide rouge écarlate, elles frappent, elle crachent toute la haine qu’il ressent. l'gosse il sait pas gérer les choses autrement, quel intérêt, quelle importance ? c’est comme ça qu’il a toujours appris, comme ça que les costigan gèrent tout. les poings, les armes, le sang, ce jeu ne l’apaise même plus, c’est plus un rituel, une pulsion aussi banale que le sexe, la faim. caem il a faim de violence. la nuit, la brume anglaise lui permet d’assouvir sa faim, là dans un ruelle parmi les déchets dans lequel ils se fondrait bien. caem il vit comme ça, mais il sait il sait qu’il pue, il pue le désespoir, la routine, le chaos. ça lui tord les intestins peut être plus que que tout l’reste. à ne pas se méprendre caem il se sent pas coupable, c’est pas un truc qui l’ennuie la culpabilité il connait pas. mais l’impression de n’être qu’un spectre dans une armée, ça, ça l’bouffe. ça l’bouffe à la manière des rats qui se jettent sur le festin qu’offrent ces recoins sombres. il est plein de recoin sombres caem.

mercredi à midi, ils sont là, allongés sur ce lit assez minable qu’on s'le dise. L'une à les yeux fermés, se remémorant les derniers instant passés, ceux qui étaient encore doux, chaud, vivants.  l’autre se redresse le plus doucement possible pour ne pas réveiller la femme à ses côtés, il se roule une clope dans le silence le plus total, pas un regard pour le corps endormi près de lui. pas une pensée, le vide, le vide et c’est. l’automatisme de gestes répétés depuis toujours ou presque. à première vue ils ont pas l'air d'être les personnes les plus heureuses du monde. vous paririez pas un livre sur leur avenir, sur leur romance bancale. et pourtant si vous saviez l'effet qu'ils se font. si vous saviez que leur coeur exploserait surement s’il le pouvait, de cette passion brulante, celle qui détruit, qui incendie les moindres espoirs. s’ils le voulaient ils pourraient rendre le monde jaloux. la plus belle histoire d'amour. évidement ils sont beaucoup trop cons pour s'en rendre compte, beaucoup trop cons pour en profiter. salina, la rêveuse celle qui n’voulait pas ouvrir les yeux, s'rendre compte que la passion qu'ils ont vécu, il y a quelques minutes, heures, années et belle est bien passée. parce qu'aussi bizarre que ça puisse paraître ils sont capables d'être heureux ensembles, parfois ils sont heureux de ce bonheur qui fait peur. jamais pour bien longtemps faut se l’avouer.

vendredi à minuit, aucune hésitation dans les gestes, il sait ce qu’il fait. aucune hésitation dans la tête il sait de quoi ils sont capables. caem dans ce genre de moment il doute pas, il agit, joue son rôle qu’il connait parfaitement. c'est la routine. il a pas besoin de regarder ses frères, il sait qu'ils font de même. tout est toujours bien orchestré, bien calculé. rien n'est laissé au hasard. et caem ça le fait bouillir, de fierté, de rage, de courage. mais ça c’était avant, avant qu’un des leur se fasse descendre, que personne sache vraiment ce qu’il s’est passé. ce pion à terre fait s’ébranler toute la partie. et maintenant caem il doute, il est plus si sur de devoir ou pouvoir se reposer sur la routine. il le montrera pas, un costigan ça doute pas.

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