good beginnings
- âge et lieu de naissance: Trente-deux ans qu'elle foule pieds nus le sable de Brighton, l'intégralité de son être esclave de la mer depuis sa naissance. Elle est née et à vécue la plus grand partie de sa vie dans cette ville balnéaire - origines et nationalité: Anglaise de mère en fille, Thalia tire ses lointaines origines dee la Grèce où ses ancêtres faisait partie des classes populaires. - statut familial: Famille de classe moyenne, quoi qu'un peu supérieur, Thalia n'a jamais manqué de rien mais d'un autre côté elle n'a jamais demandé grand chose dans sa vie, elle fait partie de ces personnes simples, heureux et accomplie avec peu de choses. Elle est s'est toujours considéré comme fille unique, elle a une petite soeur de six ans sa cadette dont elle n'a jamais été proche... Beaucoup de chose les ont séparés et aujourd'hui le gouffre creusé par le temps ne se referme pas. - statut civil: Célibataire, les souvenirs et écorchures de ses histoires passées l'empêchant d'avancer vers la lumière, la salvation, la retenant comme une naufragée à la recherche de sa bouée. Joshua, Jude, Jude, Joshua, deux prénoms différents mais un faciès identiques, gravés dans sa chair pour l'éternité. - occupation: Thalia signifie "celle qui donne pouvoir aux fleurs", une muse dans son royaume de roses, orchidées et gardénias. Elle est fleuriste depuis une dizaine d'années maintenant. - cinq choses favorites: L'odeur de la rosée du matin, l'herbe fraiche et humide qui lui rappelle sont enfance à jouer dans un jardin. Mêlant aussi l'odeur de la pelouse fraichement tondu, une odeur que Thalia affectionne tout particulièrement et qui lui rappelle où qu’elle soit que l’herbe peut être plus verte dans la maison d’à côté mais qu’elle reste juste de l’herbe, pure, naturelle et simple actrice de l’oeuvre de mère nature. - Mettre ses grosses chaussettes/chaussons après une longue journée en chaussures inconfortable, sentir ses pieds sur un coussin de laine est la meilleure sensation, celle qui vous fait dire "aaah, life's good". - La mythologie grecque, sa mère lui a transmis sa passion des dieux et déesses, son prénom est celui d'une des neuf muses, filles de tout-puissant Zeus. Toutes les histoires la fascinent, et au fil du temps elle est devenue une experte et est devenue si proche de pouvoir citer une centaines de naïades et néreïdes de mémoire. - Faire du vélo le long de la jetée, sentir le vent dans ses cheveux, lui donnant un semblant de liberté qu'elle pense perdue depuis longtemps. - Les vieux livres, aussi simple que ça. Les doigts qui effleurent les pages vieillies par le temps, l'encre racontant un imaginaire inconnu et différent de la brutale réalité. Chaque livre d’occasion chiné dans une brocante, dans une librairie, dans un grenier représentent un trésor de découverte pour la jeune femme, une beauté de littérature la transportant vers des lieux à découvrir. - saison préférée: L'automne, se fondre dans la masse des couleurs chaudes et encore un peu gorgée de soleil. Les feuilles qui tombent et virevoltent au gré d’un vent parfois capricieux, les tasses de chocolat qu’on commence à saupoudrer de cannelle et de chantilly, l’odeur du bois mouillé... Une saison de brume et fruits savoureux comme le disait Keats. Née le premier jour de l’automne, Thalia se sent en automne comme à la maison, c’est le début des vêtements chauds et des instants cooconing, la véritable liaison entre les saisons estivale et hivernale, jamais préférée mais toujours appréciée, sauf pour elle. - traits de caractères: affectueuse, envieuse, douce, coquette, téméraire, ambitieuse, empathique, jalouse, déterminée, joviale, têtue, généreuse, passionnée.  - groupe: hydrangea - avatar: teresa palmer

all along it was your story


Les mains croisaient contre sa poitrine, les yeux braqués au sol, tentant tant bien que mal de ne pas lâcher prise et de fondre en larmes telle une enfant perdue dans l’immense forêt. Tout son être lui criait de lâcher prise, d’hurler, de pleurer, de tomber, de faire demi-tour et tourner des talons, de faire n’importe quoi mais juste de faire quelque chose. Elle restait là stoïque, incapable de faire le moindre mouvement. Thalia se livrait une bataille intérieure, une guerre sans merci entre son coeur et sa raison, son amour inconditionnel vers l’homme qui avait son coeur et la promesse d’un jour meilleur. Face à elle, Joshua. Ce visage si particulier, qu’elle pourrait discerner entre mille, dont elle connaissait les contours et les imperfections par coeur. Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis l’éclair de colère du jeune homme. Celui qui avait brisé ce lien si fort et si important entre les deux amants.. Cela faisait plusieurs jours qu’ils discutaient, les voix enrouées entre la rage, les pleurs et les remords.
Thalia le regardait cherchant une once d’espoir, un moyen de continuait à l’aimer… Ses yeux croisèrent ses yeux et elle n’y vit plus l’homme qu’elle aimait, ce n’était plus cet enfant au sourire ravageur et odeur de cigarettes froides, ce n’était plus cette bienveillance d’ange, il était redevenu un homme hanté par les démons de ses guerres intérieures et des guerres dont il avait été témoin. « I can’t do it anymore Joshua.. I’ve loved you for most of my life but… » Sa voix se brisa, les éclats de verre traversant son coeur à chaque mot prononcé. Thalia savait qu’elle le regretterai un jour, puis elle savait que le bon choix n’était pas toujours celui qui lui apportait le bonheur qu’elle avait tant voulu avec lui. « I think we need some time apart, to find our way back to each other ».  Les couteaux de ses propres paroles continuaient de l’ébranler de part en part, le coeur brulés à vif. Elle le pris dans ses bras, dans une espoir désespéré de le retenir, de rester, de tout abandonner. Une naufragée s’accrochant à son gilet de sauvetage. Au souvenir d’une relation, d’une promesse d’amour infini. « I’m so sorry Thalia, I wish I could take it back ».  Des excuses prononcés et un amour brisés. À partir de ce jour, rien ne serait comme avant..


Ce jour là était un long tunnel sans fin. Elle se rappelait seulement des lumières pâles et abimés des urgences et de la couleur rouge. Du sang, tellement de sang. Thalia n’avait pas l’habitue de voir autant de sang sortir de son propre corps, elle se sentait partir sans en savoir la raison. Sa vision était floue. Elle se souvint d’un visage. Le sien, ou du moins un visage identique au sien. Les mêmes traits, la même mâchoire carrée, la même expression de doute et d’inquiétude. Joshua. Jude. Jude. Joshua. Deux hommes, un même visage. Elle aurait appelé Joshua mais après les évènements du mois passé, la jeune femme s’était dit qu’ils seraient moins loin de l’autre pour le moment. Deux côtés d’un amour déchiré. « I didn’t know who else to call » elle avait dit dans un sanglot lorsqu’elle vit Jude passait les portes des Urgences, venant à sa rencontre. Thalia aurait pu appeler d’autres personnes, des amis, sa soeur, n’importe qui mais elle voulait l’un des deux.
Ces quelques jours sous les lumières de l’hôpital furent douloureux et laborieux. Essentiellement, ils furent long et déchirant.  La main sur ventre, Thalia sentait son monde défaillir, un espoir envolé, une vie brisé. Les ecchymoses de son coeur ne voyait pas à l’oeil nu sauf si on regardait attentivement.. Les mots du médecin raisonnait en elle comme une horloge sonnant les coups de minuit. Jude avait été près d’elle tout le temps, la soutenant du mieux qu’il peut. Perdre une partie de soi, d’eux sans le savoir fut très dure pour la jeune femme. Quelque chose de plus s’était brisé en elle ce jour-là. Elle fit promettre à Jude ne rien dire à personne, surtout pas à son frère jumeau. Et il tint sa promesse, devenant le gardien de son secret.


There is no place like home, fut la première pensée de Thalia lorsqu’elle ouvra la porte de son ancien appartement. Les meubles couverts de draps et la cheminée couverte de poussière. Un lieu hanté par le souvenir, ne demandant qu’un renouveau, une renaissance. Jetant ses bagages dans un coin de l’appartement, Thalia tenta d’allumer la lumière, en vain. Lorsqu’on part un an et demi en Europe avec seulement un énorme sac à dos, il était certain qu’il n’y pas de lumière lorsqu’on rentre au bercail. La jeune femme n’avait pas voulu loué son appartement pendant son départ, elle voulait retrouver l’odeur de ses meubles, comme un vieux livre qu’on retrouve après plusieurs années. Sa petite soeur Callie, diminutif de Calliope, était passé de temps en temps pour vérifier que rien n’avait été endommagée ou squatter par des adolescents lors des vacances d’été. Calliope, encore un nom étroitement lié à la mythologie grecque, les deux femmes n’était pas proche, de dix ans sa cadette elle n’avait jamais partagé les mêmes amies, et centres d’intérêts. Mais elles étaient cordiales, affectueuses, elles s’aimaient toutes les deux, peut-être par obligation et par habitude de l’avoir dans sa vie.
La jeune femme prit une grande inspiration, et observa sa vie aujourd’hui. Presque trente ans, deux relations amoureuses chaotique, un bébé perdu, un passeport rempli de tampons à travers l’Europe une partie de l’Asie mineure, un pèlerinage sur la terre de ses ancêtres en Grèce, des rencontres inoubliables et la liste peut être encore longue.. Et pourtant chaque fois qu’elle posait ses bagages quelques part son visage la hantait, un fantôme de son passé et son avenir. Il lui manquait chaque fois, leurs vies avait pris des chemins différents, ils s’étaient revus de temps en temps. On n’oublie jamais vraiment son grand amour, il sera toujours là, un peu poussiéreux comme ses meubles mais toujours présent. Dans ses souvenirs, ses vieux journaux et photos. Aujourd’hui de retour dans sa ville natale, Thalia revenait pour de bon, des rêves pleins la tête. Ouvrir sa propre boutique, écrire un livre sur ses aventures, pourquoi par reprendre ses études… Elle a vécu et exploré le monde, fuis sa vie d’avant, ses péchés et ses désillusions. Elle avait renaquit de ses cendres, un phénix à la chevelure blonde et maintenant, il était temps d’explorer toutes les possibilités dont elle était capable et qui s’offrait à elle. Ouvrant les fenêtres, respirant l’air frais l’odeur douce et enivrante de la mer lui chatouillant les oreilles. There is no place like home, définitivement.

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- pseudo/prénom: supernova / léa. - âge et pays: vingt-quatre ans et paris (c'est un pays euké ) - type de personnage:pré-lien de ma nono d'amour (joshua baker ) - votre avis sur le forum: il est beau, il est simple, je m'y sens déjà aussi bien qu'au fond de mon lit. - où avez-vous connu le forum: joshua baker et noemi caldwell m'ont forcé (non c'est faux, je suis pas difficile à convaincre ) - autre: le dernier album de lomepal est génial - il fallait que je le dise quelque part.