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 everything is grey (jill)
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Rhys Egerton

Rhys Egerton


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MessageSujet: everything is grey (jill)   everything is grey (jill) EmptySam 26 Jan 2019 - 18:27

Les yeux écaillés par la douleur. Image sordide sous les paupières nacrées. Les pansements agglutinés sur les cils. Une vision aveuglée par la narcolepsie. Pulsion d'une vie qui se débattait dans les veines. Un rythme saccadé sous les organes inertes. Corps atone, prisonnier de ses filets. Je sentais l'aiguille dans la peau. La décadence des machines hurlant à la mort pour alarmer les médecins. Ils s'agitaient tous. Ils murmuraient ces mots à jamais gravés dans ma mémoire. Je les entendais. Je les imaginais. Et les sanglots de maman. Ses doigts encerclant les plaies. Ses lèvres priant les seigneurs. Elle ne voulait pas que j'abandonne. Elle ne voulait pas que je m'extirpe de son étreinte. Des années d'insolence réduite dans le silence de l'hôpital. Et toute ces distances creusées dans la chair soudain devenues réelles. Je ne pouvais pas la toucher en retour. Je ne pouvais pas parler et lui avouer que je l'aimais. Petit con jusqu'au bout. Petit con aux larmes souillées par le plomb. Ma poitrine se soulevait brusquement. Des réflexes que je ne contrôlait plus. Des muscles et des os qui frissonnaient entre les draps blancs. Les gardes s'enchaînaient et je les sentais se relayer, tour à tour. Jill apparaissait et le monde s'effondrait encore. Cette fois, j'te quitte pas. Une absence involontaire. L'impact de la balle injecté dans l'ivoire. Les lumières des lustres scintillaient dans le néant. Des éclats éparpillés au milieu des flaques de sang. Une prise en otage transfigurée dans le miracle de Noel. Je respirais de travers, les poumons naufragés dans leur plèvre. La déchirure était violente mais l'oubli était plus sordide. Une incapacité à bouger. Une sensation étrange. Pour la énième fois, je cessais d'exister. Un sans nom devenu apatride. Les heures se consumaient et les cendres s'emmêlaient dans les jours qui passaient. Seul dans ma tête, isolé derrière les voiles charnus d'une poitrine qui saignait à l'envers du monde. Hémorragie stoppée. Transfusion de sang. Et pourtant, le rejet de l'existence persistait. La douceur d'une parésie nerveuse et consciente. L'accalmie succédant aux chaos d'une force anarchique. Ils avaient ruiné mes rêves. Ils avaient ruiné mes espoirs. Ma bouche se fanait autour du tube d'oxygénation. Un souffle glacé. Des fragments d'air. Puis l'impulsion soudaine, redressant mon corps et broyant mes viscères. L'éveil était pire que l'apathie. Les environs brumeux se délestaient sous mes paupières. Je toussais des grumeaux de sang avant de fixer les silhouettes. Les tabliers blancs aux nuances grises. Les mains imposant le calme et l'injection de trop, envoyant valser ma conscience. Le mal disparaissait dilué dans les substances antalgique. Et Jill, spectatrice de l'agonie. Incapable de me sauver. Incapable de rattraper la chute. Dans ce grand lit, je ne m'agitais plus. Le regard vitreux et les doigts engourdis sur les coussins. Je me tournais et marmonnais faiblement. « Ss - soif. » Des syllabes décortiquées. Le son filant entre les dents. Puis la fatigue inhérente à l'effort. Une faiblesse viscérale se reflétant dans ces prunelles qui roulaient dans leurs orbites. J'aurais voulu la tenir dans mes bras. J'aurais voulu sourire. Mais l'effroi paralysait le coeur. Tout me paralysait.
(...) Les voiles des rideaux glissaient sur la fenêtre. Pénombre forcée par la pluie. Goutte sur goutte, la vitre s'embaumait d'hiver. Une grisaille qui roulait sur les murs de l'appartement. Un lieu parfumée aux couleurs de la passion. Les effluves de Jill, partout. L'espoir renaissant de la nuit comme un poison venu anesthésier l'âme. Je posais la main sur les sutures douloureuses. Maman était passée rafistoler la plaie. Un faux mouvement. Une erreur de jugement. Le bras soulevé et le sang maculé sur le tissu. Je m'ennuyais dans la solitude de la chambre. Je m'ennuyais des rires et de l'alcool, des bagarres et de l'asphalte grinçant sous les roues. Des instants de liberté tout à coup interdits. Alors, la frénésie avait initié la bêtise. Quelques pas esquissés dans le vestibule et la peau qui craquait entre les noeuds de nylon. Les traces de pourpre laissant leur sillage derrière mes pas. La panique puis la colère. Je ne supportais pas la maladie. Je ne supportais la quiétude de la ville. Mon regard furetait autour des décorations. Jill avait toujours habité ici, dans ce cimetière de souvenirs. Un endroit où les mirages de Soren tourbillonnaient et escaladaient les plafonds. Je pinçais les lèvres et me posais sur le matelas. Mes pensées cheminaient autour de ma caboche. Pires désillusions. Angoisses de couple. De l'aimer puis de la perdre. L'attaque du bal de charité planait comme une ombre sur le tableau. Rappel constant de la fragilité des liens. De l'incapacité à résister à l'ardeur de la malédiction. Je revoyais ses sourires teintés de larmes. L'expression soulagée malgré la longue convalescence. Un mois de souffrance. Un mois alité dans les fragments nébuleux de la nuit. Les médicaments ne suffisaient pas à inhiber la peur. Une conscience affûtée par le drame. Une conscience de l'irréel, de la fine parallèle entre le monde des vivants et celui des morts. Je soupirais en calant une cigarette dans ma bouche. La fumée s'exilait dans le couloir. Une mise à l'arrêt des règles. Je ne pouvais pas sortir alors elle me permettait de polluer son univers. Une dose quotidienne de nicotine chargée dans l'espace. Je grommelais en agitant les cendres dans le plat tandis que la porte grinçait au loin. J'entendais sa démarche et imaginais son inquiétude. Maman l'avait prévenu malgré mes supplications. Bien sûr, elle adorait Jillian Walsh ! Elle la considérait déjà comme une belle fille. « Babe, je suis en vie. Respire. » Sifflai-je entre deux lattes. Je me tournais et la fixais avec un sourire mutin. Une innocence feinte malgré un faciès émacié. « On peut même ken, ce soir. A condition qu'on doggy style. Recommandation médicale pour préserver mon bien être.  » La taquinai-je en acquiesçant lentement. Les volutes encadraient mes joues. L'amertume du tabac remplaçait peu à peu l'amertume de la vie.
Des reliques de nous dispersés dans ma mémoire.
La peur de la voir s'aligner au milieu des otages.
La peur de cesser d'exister après la détonation du révolver.
Bang bang et tout disparaissait.
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Jillian Walsh

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MessageSujet: Re: everything is grey (jill)   everything is grey (jill) EmptyLun 28 Jan 2019 - 3:56

Le maculé de la robe. L’écarlate traînée pour ravager la pureté. La respiration haletante. Le visage souillé par les larmes. Souvenir ancré des mains collées au thorax. Le visage de Rhys pour la hanter. Les yeux brillants de l’angoisse, de la peur, de la douleur. Les traits déformés à chaque respiration. Le poids de la mort qui danse au dessus de leurs silhouettes. Le poids de la mort pour entacher les retrouvailles. Menace du canon près de sa tempe pour la forcer à obtempérer. Occupe-toi de ton mec, salope. Tu as au moins une bonne raison de rester. Assez crétin pour avoir cru être un héros. Assez crétin pour avoir voulu la retenir. Sa propre vie laissée en suspend. Une détonation. Celle de trop. Le cri de Jillian pour claquer dans l’asphalte. Le désarroi des convives. Les regards bordés de larmes. L’horreur pour faire grincer les dents. La blonde à terre. Les phalanges en communion pour comprimer l’hémorragie. Globules rouges pour coaguler sous les pulpes. Le souffle court. Autant que les mots qui peinent à sortir. I hate you, Rhys !  Pour pas avoir fermé sa gueule. Pour pas avoir accepté qu’elle s’éloigne. Pour pas avoir pu retenir son impulsivité. Pour se retrouver à terre et crever la gueule ouverte. Jillian, elle étouffe dans les sanglots. La gorge serrée. La trachée vrillante sous la vocalise chagrine. Stay with me ! I swear, I’ll kill you again if you’re closing your fucking eyes. Les larmes pour se mélanger au pourpre. Dégradé répugnant.
Les yeux fermés. Les prières répétées en boucle.
L’impression de crever une seconde fois quand Teddy s’écroule. L’impression de perdre les deux piliers de son âme. Les deux moitiés de son coeur. Cauchemar qui s’éveille sous la clarté de ses yeux. Le vert auquel l’espoir ne s’accroche plus.
Le bruit des sirènes. Les ambulances qui s’actionnent. Les brancards qui courent vers les urgences. Sa main liée à celle de Clara. Les deux pour regarder la funeste vérité. Les vies en suspend. Les vies qui se perdent dans des non-dits. Les cernes violacées sur son visage. Poupée de porcelaine errant dans les couloirs aseptisés. Suspendue aux bruits des machines. Des heures auprès de Rhys. Des heures auprès de Teddy. Le reste du temps à prendre soin de Clara. Le reste à s’oublier et à prier.
Assise près du lit de son petit-ami. La main calée à ses doigts froids. Les perles salées sur les pommettes. L’impression de replonger en enfer. L’impression de revoir le spectre de son défunt fiancé. J’ai besoin de toi, Rhys. Quinze années à t’attendre. Quinze années à espérer être heureuse avec toi. Tu as pas le droit de mourir. Tu as pas le droit de me laisser. Je t’aime, tu le sais ? Reviens, Rhys. Reviens me faire rouler des yeux. Reviens me faire soupirer. Reviens m’agacer. Reviens et cette fois-ci, n’autorise plus les autres à nous séparer. L’accélération sonore. La machine pour contrebalancer la vie. Les rêves pour se teinter de noir. (…)
La clé qui tourne dans la serrure. Les talons qui sont balancés dans un coin. La pointe des pieds pour se calquer sur le parquet. Le coeur lourd. Le coeur chagrin. L’énervement pour faire trépasser l’ourlet des lippes. Sa silhouette dans l’embrasure de la chambre. Rhys étendu. Rhys convalescent. Rhys, la clope aux lèvres. Rhys et son éternel sourire insolent. Remarque à laquelle Jill flanche. Les bras croisés contre sa poitrine. — La seule chose que tu vas sentir, c’est ma main dans ta tronche. Colérique poupée qui fait un pas vers lui. Un appel de la mère du surfeur. Un appel pour évoquer sa dernière lubie. Sa dernière connerie. Les sutures sautant. Les sutures crevant pour faire couler le sang. L’inquiétude au bout du fil. La main tremblante. L’impression de replonger en enfer une seconde fois.
— Jouer aux héros une fois, c’était pas assez ? Mine inquisitrice. Les images de la soirée qui reviennent la hanter. Les corps sans vie de son frère, de Rhys. Les tâches de sang. Les vêtements balancés aux ordures comme les pensées cendrées. Elle y pense, Jill. En se couchant, en se réveillant, en se perdant dans les rues de Brighton. Même si elle essaye de se montrer forte. Même si elle essaye de faire bonne figure face aux autres. — T’es pas très excitant quand tu te vides de ton sang. Elle hausse les épaules. Léger rictus en coin.
L’envie de profiter de lui malgré tout. L’envie de rattraper quinze années de déroute. Sa silhouette qui grimpe sur le lit, là tout près de son corps. Les courbes au dessus des siennes dans des gestes rassurants. Pour pas lui faire mal. Pour pas réanimer les blessures. Ses lèvres venant frôler sa bouche. Contact de sa main contre son visage. Se perdre contre ses lippes. Se perdre contre la langue qui valse.
Impression de vie qui gagne le palpitant. Les doigts libres pour se retenir au tissu. Et sa carcasse à califourchon sur la sienne. — Ce serait dommage d’être privé de tout ça.
Pour désigner ses courbes. Pour désigner ce décolleté tentateur. Pour désigner ses lèvres qu’elle mordille en le fixant. Pour désigner l’amour qu’elle lui balance au visage au travers des iris.
Elle l’aime à en crever. Elle l’aime à s’en empoisonner le myocarde.
Elle l’aime et y a plus grand chose qui compte à part ça.
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Rhys Egerton

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MessageSujet: Re: everything is grey (jill)   everything is grey (jill) EmptyDim 3 Fév 2019 - 1:31

Détonation de feu. Une déchirure brutale, chair contre chair. La passion immodérée, coulant sur les dédales infernaux de la salle. Du sang sur les lustres ondoyant de lumières. Du sang sur les silhouettes affolées et les pans des robes retroussées. Du sang dans chaque souvenir. Dans les mots intelligibles marmonnés à contre sens au creux de l'oreille. Je t'aime, une dernière fois. A bout de souffle, le cadavre allongé sur le sol. Je t'aime, avec un trou dans la poitrine et une crevasse dans le coeur. Un chagrin de partir avant. De fermer les yeux. De la laisser pour toujours. Les ténèbres tombaient comme un rideau sur le monde. Les bruits et les supplications d'un amour qui se fissurait au coin de ses lèvres. Pour que l'âme s'accroche. Pour qu'elle revienne dans son étreinte. Jillian, ma belle dulcinée. Sirène hurlant pour retenir les vagues. Je suffoquais dans ses sillages, la conscience emportée par la tachycardie. J'avais mal — trop mal. Le palpitant bataillait contre les éléments. L'hémorragie externe. Le coup de plomb. Les délires imaginés. La douleur était lancinante jusqu'aux côtes. Elle devenait déroutante dans un abdomen où les caillots s'accumulaient. Je relevais la tête. Je la fixais avec insistance. De toutes mes forces. Jusqu'à la fin. Jusqu'à la perte complète. Un néant qui enlaçait le corps et les espaces autour de la grande esplanade. Brighton mourrait avec moi. Pendant quelques heures, la ville n'existait plus, prise au piège de la parallèle. Une division imaginaire où les morts côtoyaient les vivants. Et je l'ai vu Jill. Je l'ai touché. Le père ectoplasme. Le fantôme de l'opéra. Ce lâche au visage acerbe. Il m'avait rendu légitime au bord de l'abysse. Il avait murmuré mon nom. Rhys Swanson, choisi avant ma naissance. Rhys Swanson, bordé du fantasme d'un foyer fantastique. Un amour destitué, assez fort pour réchauffer les plaies. Puis la secousse des plaques électriques. Un arrêt cardiaque suspendu dans le vide. J'veux pas revenir. Pas tout d'suite. Curiosité viscérale. De l'écouter. De le sentir. Il était là, nuageux sous mes yeux. Il était là mais putain, les machines sonnaient déjà l'alarme.
Il disparaissait encore.
Je le perdais mille fois.
Je le perdais sans l'avoir jamais connu.
(...) Le silence brisé par sa silhouette claudiquante. Une impatience du corps. Contact interdit par les semaines de convalescence. Elle avait peur de me toucher. De fair du mal. Un désir étouffé entre les arcs de l'enveloppe charnelle. A trop survivre. A trop guérir. Une aisance du mouvement, soudain retrouvée à ses côtés. Je m'enivrais de son parfum. Des vapeurs exhalées entre les fluctuations de ses boucles nuageuses. Je me redressais, les mains baladeuses sur ses hanches. Une goutte de sang sur le bandage, ourlant les sutures rafistolées. Un instant égaré dans ses prunelles. Magnifique tentatrice. Lèvres pulpeuses et courbes aguicheuses. Ses mots étaient une mélodie sensuelle. Une harmonie du coeur qui se mourrait dans sa moitié. Sentiments versés de veine en veine pour gonfler la poitrine. Jill s'inquiétait. De la chute. Des cris. De la vision d'horreur. Un cauchemar qui envahissait les pensées. Une soirée de perdition qui retrouvait le chemin ici, dans son étreinte, au fond de ses cuisses. Je haussais les épaules en l'attirant dans le lit. « Ah bon? Et tu me préfères comment ? » Jouons au docteur. Faisons valser les draps et grincer les meubles. Oublions l'atroce et la peur. Babe, soyons fous et insouciants. Cette chienne de vie est trop courte. Un sourire inquisiteur, emmêlé dans une moue séductrice. Une perversion du regard glissant sur ses clavicules. Je la déshabillais sans la toucher. D'un battement de cils. D'un simple effleurement. Mon imagination s'animait afin d'enlacer chaque parcelle de son corps. Une vie insufflée avant la mort. Bénédiction qui cramait au bout des doigts. Je me penchais pour embrasser ses lèvres. Délice susurré sur sa peau. Un baiser de désespoir pour reprendre le souffle et trouver l'équilibre. « Je suis increvable, chérie. Et le capitaine aussi. » Sifflai-je en glissant sa main sous mon pantalon. Une virilité endurcie par le manque. L'envie de la dévorer toute crue, d'inhaler son parfum et ses méandres. Je sifflais en mordillant sa bouche. Jill chancelait entre mes paupières. Elle se muait en silence pour donner le rythme à mes décadences. Elle me poussait dans le vide. Chute après chute. Je l'aimais aussi. Je l'aimais à m'en tordre le coeur. Mais il était si difficile d'avouer — De crier sur tous les toits.
Une gêne à s'attacher.
A poser mon nom près du sien.
Imposteur dans ma propre existence.
Là, voilà à présent reine de mes chimères.
Souveraine dans un royaume de doutes.
De désillusions.
Souveraine et j'étais le pantin entre ses mains.
Qu'elle me prenne.
Quelle me pulvérise.
Ma vie était sienne, toujours.
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