- jaxson howard blackthorn -
heroes and villains, we're all
somewhere in between.

- âge et lieu de naissance: c'est au coeur du old town de southampton, il y a plus de trente-sept ans, que le premier fils du couple blackthorn a vu le jour. il en fallut près d'une dizaine avant que le second ne pointe le bout de son nez. - origines et nationalité: anglais jusqu'au bout des doigts, il n'y a pas plus fier sujet british que lui. - statut familial: ils ne sont plus que deux, désormais : son frère maksim et lui. leurs parents ont abandonné le navire depuis quelques années, filant avec la faucheuse en seule guise de compagnie. maman est morte d'un cancer, et quelques mois plus tard, papa se tirait une balle dans la tête. son cadet, il aurait pu ne plus être de ce monde aussi, mais il a eu de la chance, dans sa malchance. les balles qui se sont logés dans sa colonne ne l'ont rendu paraplégique, le coinçant dans une chaise-roulante pour le reste de ses jours. sa belle-soeur, briony, n'a jamais craqué sous le poids des nouvelles responsabilités qui reposaient désormais sur ses frêles épaules, et il l'a tient en grande estime. - statut civil: marié à son job, qu'il vous répondra surement. une façon comme une autre d'éviter la question. - occupation: il est parvenu à réaliser son rêve de gamin : celui de devenir flic. ça lui est venu instinctivement, sans qu'il ait à suivre les traces de qui que ce soit - aucun membre de sa famille ne bossait dans les forces de l'ordre, avant lui. il a aussi servit dans le british armed forces pendant quelques années, avant de se poser sur la liste des réservistes. - cinq choses favorites: son café et ses cigarettes, il ne peut s'imaginer passer une seule journée sans sa dose quotidienne de caféine et de nicotine dans le corps. son voilier, sur lequel il prend le large pour faire le vide dans sa tête, se laissant porté par le vent et les vagues. les enfants, ils vont naturellement vers lui, attirés comme des aimants. ils s'occupent de ceux des autres - ses voisins, ses amis - à défaut d'avoir les siens, un vœu pieu qui a peu de chance de se réaliser. les casses-têtes/jeux de réflexion, parce qu'il aime faire travailler ses neurones, réfléchir et trouver des solutions - il a d'ailleurs un cube rubik en évidence sur son bureau, avec lequel il joue constamment. les livres, qui lui permettent de chasser de sa tête certaines images et d'en créer d'autres, de voyager sans même qu'il ait à se déplacer. s'il exècre les romans policiers (en toute logique, pour leur manque de réalisme), il raffole de ceux qui relatent l'histoire ou des histoires plus futuristes (monde dystopique et cie).  - saison préférée: il trouve moyen d'apprécier chacune d'entre elles, sans distinction. il serait incapable de n'en choisir qu'une seule, alors il les apprécie dans leur entièreté.   - traits de caractères: taciturne, insomniaque, rigoureux, revanchard, franc, intègre, paternel, bon vivant, audacieux, charismatique, cynique, solitaire. - groupe: hellebore. - avatar: ed skrein.

i'm nobody's son.
Foutu cancer.
Il était revenu, plus agressif que jamais, après des années de rémission. Sa mère, elle n’avait pas les minutions nécessaires pour survivre à un tel affront de son propre corps. La bataille, elle avait été perdue d’avance dès le départ.
Mais elle s’acharnait quand même. Elle lutait de toutes ses forces ne serait-ce que pour voir son cadet remonté l’allée pour épouser la femme de ses rêves. Pour tenir dans ses bras ce petit-fils tant désiré que son ainé tardait à lui présenter.
Son éclat s’affaiblissait de jour en jour, pour ne plus être qu’une maigre lueur tremblante dans la nuit. Qu’un paquet d’os et de chair sans la moindre énergie. Un matin, voilà qu'il ne restait plus rien d’elle que des souvenirs. Des éclats de rires qui carillonnaient dans le vent, des sourires qui illuminaient même la plus sombre des journées.
Son père s’éteint aussi éteint ce jour-là. Mais c’est le fusil posé contre sa tempe qui l’acheva.
Un tragédie shakespearienne.
Deux frères orphelins, à qui la mort arracha tout.
Sauf l'amour qu'ils se portaient.

life is unfair.
L’échec.
Ce sentiment d’impuissance qui vous prend aux tripes. Qui vous fait vous remettre constamment en question.
Pourquoi moi? Pourquoi nous?
Qu’aurions-nous pu faire de plus?
À qui la faute?
Il n’y avait pas d’explications miraculeuses. Seulement une fatalité dont l’amertume roulait en bouche. Une incompatibilité biologique. Un environnement non-propice à la procréation. L’avortement prématuré d’un projet ambitieux, des rêves de famille et d’humains minuscules qui couraient joyeusement dans leur maisonnée.
La pression l’avait rendu malade. Celle de ne pas être à même de lui offrir le plus beau des présents. D’être incapable de porter la vie. De le forcer à rayer paternité de ses projets de vie.
Elle était partie, mais dans la main avec cette culpabilité qui n'avait eu de cesse de la torturer.
Et dans ses valides, une part de son coeur qui pleurait des larmes de sang.

i can't lose you.
Survivre.
Le bruit des machines qui bipait à un rythme régulier est tout ce qu’il lui rappelait qu’il était toujours en vie.  Qu’il se battait pour le rester.
Le frémissement de ses doigts coincés au creux de sa main. Les plaintes qui s’échappaient de ses lèvres asséchées. Les battements de son cœur qui fendait l’écran. Le regard vitreux qu’il captait, dans les rares moments de lucidité.
Des larmes perlaient le long de ses joues.
Il ne pouvait pas le perdre, lui aussi.
Des bras l’enserrèrent, le couvèrent d’un amour protecteur. Réconfort de cette sœur qu’il n’avait jamais eu. De celle qui l'était devenu, par les liens sacrés du mariage.
Une alliée de taille dans ce défi qui s'annonçait.
Celui de la vie, et de tous ses désagréments.

- pseudo/prénom:  karine. - âge et pays: trente-et-un ans, canada. - type de personnage: pseudo-inventé. - autres:  oops, i did it again.