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James Monroe

James Monroe


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MessageSujet: -- no rest for the wicked.   -- no rest for the wicked. EmptyDim 4 Nov 2018 - 15:40




- james monroe -
forget the horror here


i. harness your blame, walk through
- âge et lieu de naissance: trente-trois années d'une lutte acharnée, d'un combat contre les autres, contre lui-même, existence ponctuée de batailles dénuées de sens. Il a vu le jour sur un continent où on ne chantait pas pour une reine aux tailleurs improbables, mais plutôt pour une bannière étoilée ; Minneapolis a bercé ses douces années à coup de burgers xl et d'air pollué. - origines et nationalité: cliché américain, un accent qui écorche les tympans fragiles de ses cousins anglais coule sur chaque mot qui abandonne ses lèvres - la légende raconte (ou plutôt l'alcoolique texan qui lui sert d'oncle) que les siens descendraient de Jesse James. - statut familial: de quoi alimenter les dix prochaines saisons d'un sitcom pourri. James, il en a vite eu marre de vivre dans un remake constant des feux de l'amour et d'aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours été en conflit avec son père - jamais assez fort, jamais assez intelligent pour répondre aux attentes du géniteur. La famille de sang ou de nom n'a jamais eu d'importance pour James et il a préféré se barrer tôt du domicile, plutôt que de supporter des dégénérés aux neurones bousillés par la cupidité ou la budweiser. - statut civil: le cœur en pièces détachées, James, il n'aime pas l'amour, ni même l'idée qu'on puisse s'attacher à quelqu'un à ce point, il apprécie simplement les corps et les promesses d'une nuit, les instants charnels qui s'évanouissent au petit matin - le célibat lui convient donc parfaitement. Une histoire ancienne lui laisse un goût amer au palais, le genre de vaccin pour lequel on ne souhaite pas de rappel. - occupation: marine, perle de l'USMC, graine de patriote qui a perdu un bout de son âme sur un autre continent. Un as de la gâchette qui a tout donné pour sa famille, la compagnie alpha, staff-sergeant a l'époque où tout a déraillé. Il y a eu les médailles pourtant. Mais il y a eu des cauchemars, aussi. Et enfin la chute ; le héros est devenu paria, l'encre a coulé sur son dossier, marqué du tampon des déserteurs. Aujourd'hui, il laisse ses dix doigts courir dans les rouages des moteurs, endossant un rôle de mécanicien qui paye le loyer et la bouffe dans le frigo.  - cinq choses favorites: la musique, douce et déchirante, d'aujourd'hui ou d'hier. James, il a une connaissance débordante en ce qui concerne la musique et une collection de vinyles à en faire pâlir un disquaire. Il apprécie le grain des veilles platines, tout comme il aimait - autrefois - gratter les cordes de sa guitare, aujourd'hui abandonnée dans un coin de sa maison. Le bricolage, deux mains pour construire et détruire, il se penche plutôt sur la première option désormais, après des années passées à appliquer la seconde. La mécanique, les petites réparations du quotidien, électricité et histoires de tuyauterie, James, il se débrouille et accomplit de petits miracles de ses dix doigts. Ça lui permet de se concentrer sur une tâche précise, de s'enfermer dans un monde dont lui seul à les clés, d'oublier tout le reste. Les livres, des tous les horizons, de tous les genres ; des bibliothèques garnies occupent plusieurs pièces de sa demeure - ce que peu soupçonnent, étant donné qu'il passe plus facilement pour une brute illettrée que pour un homme de culture. La boxe, sport de son enfance, rêve d'une vie qu'il n'a pas réussi à attraper. Petit, James, il rêvait de devenir boxeur professionnel, mais la vie, elle en a décidé autrement. Ça ne l'empêche pas d'abattre ses phalanges écorchées sur les sacs de frappe, aujourd'hui encore, quand la nostalgie le prend aux tripes. La solitude, il est mieux seul que mal accompagné, parce qu'il a été fasciné par l'humain, puis dégoûté. James, il aime le calme, les gens qui parlent doucement, qui ne l'emmerdent pas avec leurs problèmes. Ça ne l'empêche pas pour autant de tendre la main vers ceux qui en ont besoin, il ne supporte juste pas ceux qui en font trop, sans se rendre compte de la chance qu'ils ont. - saison préférée: le printemps, car c'est ce qu'il y a de moins extrême à ses yeux, qu'il s'agisse de la météo ou des températures. Pas trop de soleil pour lui cramer l'épiderme, juste assez pour avoir envie de pointer son nez dehors. - traits de caractères: pragmatique, impulsif, observateur, paranoïaque, volontiers odieux, parfois vulgaire, joueur, mauvais perdant, grognon, borné, minutieux, méfiant, secret, taquin, rationnel, réservé, bagarreur, tenace, organisé. - groupe: hydrangea. - avatar: garrett hedlund.
ii. swing wide your crane, run me
(marjah) Il a les mains qui tremblent, les doigts cramponnés sur son uniforme bousillé. De la poussière sous les ongles, du sable dans les cheveux, du sang séché sur la peau. Rien qui ne peut disparaître avec un peu de savon – à part les souvenirs, peut-être. Oui, les images, celles qui tournent derrière ses paupières, en boucle. Alors, il ne ferme plus les yeux, William. Il ne ferme plus les yeux pour ne plus les voir. Tentative minable de nier les faits, d'oublier. Peine perdue, il n'y a peut-être plus l'image, il y a tout de même le son. Acouphènes agressifs qui noient une mélodie macabre, harmonieusement composée de cris et d'explosions, du sifflement des balles. Il a le cœur à l'envers et le corps qui lâche. Envie de se coucher et de ne plus se relever – comme tous les autres, ceux qu'ils ont laissé derrière eux.
Les pupilles délavées dévient, rencontrent une autre silhouette amochée. L'anglais. Steele, ou quelque chose du genre. Il capte son regard un instant et c'est bref, mais suffisant. Assez pour dire les mots qu'ils ne prononceront jamais. Tu vois, nous avons survécu.
Ou pas, en réalité.
Que peut-il bien rester de nous, après ça?
Il aimerait avoir les réponses, William. Il aimerait pouvoir le rassurer. Lui dire que tout ira bien, que le cauchemar est fini. Mais c'est faux. Le cauchemar, il ne fait que commencer.
---
(brighton) -Hey Jacob, désolé de déranger, je sais qu'il est tard mais hm. C'est William, il hm. Elle cache les sanglots au fond de son cœur, mais Thomas, il l'entend, cette voix étranglée qui murmure les mots dans le combiné du téléphone. -Qu'est-ce qui se passe ? Tu vas bien ? Une silence qui dure une seconde, une seconde qui devient une éternité. -Oui, ça va, je vais bien. C'est juste qu'il.. Je sais pas comment faire. Il est sorti de la maison et il a creusé un trou dans le jardin. Son regard ambré scrute la fenêtre de la cuisine et son cœur se serre. -J'ai été le voir et il m'a dit « qu'ils » arrivaient. Qu'il fallait qu'on se prépare. Il. Je pense qu'il délire, encore. Elle tire sur ses cheveux, ravale les larmes qui roulent sur ses joues. -Il avait son arme alors j'ai pas osé m'approcher plus. Je. T'aurais vu ses yeux, Jake. C'était pas lui. C'est plus lui. Elle le regarde, lui qui creuse toujours plus, qui se cache dans la terre, à l’abri d’ennemis qui n'existent plus. -Hey. J'arrive. Ça va aller, Andy
---
Jacob et Andy, Andy et Jacob. Ça sonne comme un mauvais drame romantique, le genre de feuilleton tv que sa mère regardait en repassant, les après-midi. Le voilà propulsé derrière l'écran malgré lui, placé face à une évidence qu'il a refusé de voir, jusque là. Comme les regards un peu trop tendres de Jacob. Les mains réconfortantes d'Andy. Les étreintes trop amicales. Il le sait, William, il n'a pas été parfait. Mais est-ce que je méritais ça pour autant?
Il se souvient des disputes trop nombreuses. Des colères que les cachets ne pouvaient plus calmer. Des phases où il était perdu dans un autre monde, sur un autre continent, alors qu'elle essayait désespérément de le ramener à lui. À eux. À un présent qui s'est effrité. Un couple dont il ne reste plus rien, aujourd'hui.
Il se souvient des larmes qu'il a fait naître dans ses yeux, oui. Mais aussi des sourires qu'il a fait fleurir sur ses lèvres. Il se souvient de tout le mauvais, mais surtout du bon. De l'amour qui désormais a tourné à la jalousie. Il ne sait pas ce qui le tue le plus, dans le fond ; la voir partir avec un autre, ou la voir partir avec lui ?
Il a le cœur en berne et il ferme son sac à dos, empoigne son aller simple pour retourner embrasser ses origines. Il ne compte pas rentrer ce soir, ni les jours suivants, alors il emporte son âme écorchée et sa haine, quelques souvenirs pour se rappeler demain à l'autre bout du monde de tout ce qu'il a perdu ici.
---
(afghanistan) Allongé sur le banc trop dur, à regarder le plafond de sa cellule. -On voulait pas en venir là. Lui non plus, il ne voulait pas, mais il ne maîtrise plus totalement les événements. Ne gère plus son agressivité. Pas plus que ses cauchemars ou les démons qui lui rongent le système. -Tu vas être rapatrié et jugé sur le sol américain par un tribunal militaire. Il a toujours le regard dans le vide, William. Il lâche un soupir, croise les jambes pour pousser l'insolence toujours plus loin. -Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Il ne sait pas quoi répondre, alors il ne dit rien. Hausse à peine les épaules. Il a envie de se laisser dévorer par la solitude. De se fondre dans les murs crasseux de la cellule et de disparaître. -Tu devrais faire une pause, prendre du temps pour toi. C'était le risque, il le savait, retourner en Afghanistan après Marjah était une mauvaise idée. Mais il a serré les dents et s'y est plié, histoire de finir ce qu'il avait commencé ; tout bousiller pour de bon. -Tu sais, ma proposition tient toujours. Quand ça ira mieux, tu pourras rejoindre l'instruction. Finalement, il a l'ombre d'un rire qui glisse sur ses lèvres, William. Quand ça ira mieux.
C'est bien ça, le problème.
Ça n'ira jamais mieux.
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(brighton) William James. La fuite, le changement d'identité. James Monroe. Il ne se passe pas un jour sans qu'il ne jette un coup d'oeil par-dessus son épaule. À chercher les hommes en uniforme, ceux qui veulent l'enfermer pour avoir déserté. Héros déchu et méprisé qui traîne derrière lui autant de médailles que de casseroles. Il a peur qu'on le retrouve et qu'on l'enferme. Qu'on le garde captif pour avoir un peu trop bien servi son pays, et surtout pour avoir fui ses démons et son passé. S'il était resté, il en aurait sans doute crevé, James. C'est une certitude.
Alors, il se fond dans la masse et il se contente d'exister sur un autre continent. D'être ce type que tout le monde a l'impression de connaître, et pas vraiment, à la fois. Il les cache bien, ses secrets ; ils roulent sous sa peau parfois, sous forme de réflexes et autres joyeux traumatismes. Il s'oublie, se concentre sur le cliquetis clés plates et le vrombissement rassurant des moteurs. Puis, il attend.
La suite, ou peut-être la fin de l'histoire.

James Monroe est une fausse identité, prise suite à sa désertion, tentative supplémentaire de brouiller les pistes. Sa véritable identité est William James, autrefois affectueusement surnommé Billy. // Il a le corps en vrac, James. Il lui en a trop demandé, a trop forcé, continue encore aujourd'hui. Il a failli perdre sa jambe gauche à l'autre bout du monde, ce qui le pousse à se rendre régulièrement chez le kiné. // James, il a découvert Brighton par hasard, à une époque ou tout allait encore bien dans sa vie. Lors d'une permission, un ami de son unité l'a invité dans sa famille pour célébrer les fêtes de fin d'année. C'est là-bas qu'il a rencontré Andy, une anglaise qui a fait chavirer son palpitant, avant de le bousiller pour de bon. // Jacob, Jake, c'était le frère d'une autre mère, le type pour lequel il aurait donné sa vie, ici ou à l'autre bout du monde. C'était un membre de son unité qui a échappé à la bataille de Marjah à cause d'une blessure et c'est aussi le seul à avoir été suffisamment proche de lui pour pouvoir le poignarder dans le dos. // Il est revenu à Brighton il y a un peu moins de trois ans, après avoir déserté, se disant que personne ne viendrait le chercher ici. // Il prétend continuellement qu'il n'a pas besoin de voir un psy, ou de bouffer vingt-cinq cachets par jour, juste pour nier un peu plus son passé. Il se contente de serrer les dents et de marcher la tête haute. // Il est un peu parano, James. Il s'en veut pour beaucoup de choses et il a l'impression que les gens sont au courant, l'impression qu'ils le jugent de leurs regards en biais, ce qui le pousse à se retrancher toujours plus. // Il aime la solitude et le calme, il aime qu'on le laisse tranquille, se paumer dans les méandres de son esprit. Il n'aime pas les gosses qui piaillent et les gens qui se plaignent pour un rien. // James, c'est une bombe à retardement, on peut user de sa patience, il reste très calme en apparence. Puis tout à coup sans prévenir, il explose et ça devient presque impossible de le raisonner.
iii. when eyes are all painted sinatra blue
- pseudo/prénom: teddy.  - autre: de l'amour sur vous.  -- no rest for the wicked. 1204509553  I love you
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Cole Warwick

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MessageSujet: Re: -- no rest for the wicked.   -- no rest for the wicked. EmptyDim 4 Nov 2018 - 15:44

Tu es validé, n'oublie pas de te recenser I love you
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Jane Ryder

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MessageSujet: Re: -- no rest for the wicked.   -- no rest for the wicked. EmptyDim 4 Nov 2018 - 22:14

j'sais pas si on peut dire ça, mais rebienvenue chez toi. -- no rest for the wicked. 2872021818 -- no rest for the wicked. 3636191404
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Andy Cavendish

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MessageSujet: Re: -- no rest for the wicked.   -- no rest for the wicked. EmptyJeu 15 Nov 2018 - 21:18

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