- héra jones -
they’ll tell you i don’t care anymore
and i hope you’ll know that’s a lie
cause i’ve found what i have been waiting for
but to get there means crossing a line

- âge et lieu de naissance: trente-trois étoiles en pagaille, trente-trois années qu'elles tentent de former une constellation des plus banales. de retrouver leur place. quelque part, n'importe où. mécaniquement elles gravitent seulement. trente-trois années qu'héra survole ce vaste univers, qu'elle tente de briller aussi fort qu'elle le peut. héra, elle s'est brisée sur cette terre. née prématurément en inde à jaipur, sous une belle journée d'automne. le vent balayait les ruelles de la ville rose de ses feuilles orangées qui coloraient davantage l'espace, l'astre solaire était à son zénith et les infirmières promettaient déjà à la jeune maman émue, une enfant avec une personnalité haute en couleur ; une enfant du soleil. héra n'était pas seule, puisqu'un second cri a suivi le sien ; son frère jumeau est arrivé quelques minutes après elle. tu ne seras jamais seule, héra. - origines et nationalité: racines indiennes, des origines d'amérique latine, une nationalité anglaise. un prénom grec. héra elle vient de jupiter, son coeur quand à lui appartient à neptune. héra, si elle avait pu elle aurait appartenu au monde entier. elle se considère n'être qu'un simple pantin sur cette planète qui ne tourne pas rond. elle a eu la chance de voyager l'indienne et entièrement, elle s'est enivrée de chaque contrée qu'elle a eu la chance de découvrir, laissant en échange un petit bout d'elle-même à chaque pas qu'elle foulait. n'étant jamais satisfaite de ce qu'elle possède déjà, elle aurait aimé davantage d'excentricité, toujours un peu plus de fantaisie, mettre des couleurs dans les cases grises qui parsèment une partie son esprit. et il y a ce feu qui transcende constamment chaque parcelle de son corps, cette glace qui protège chaque morceau de son âme, tous deux rassemblés dans la même enveloppe corporelle. un mélange de cultures donnant ainsi un cocktail coloré et volcanique dont il est difficile de connaître toutes les saveurs. une bombe à retardement. - statut familial: héra et camil, deux personnes, un seul coeur. deux coeurs, une seule personne. ensemble contre la vie, séparés face à la mort. quelques mois après leur naissance, ils ont été adoptés par leur oncle et leur tante qui vivaient en angleterre. un chef de la police, un super héro qui oeuvrait contre le crime, et une couturière qui sublimait les plus grands. héra et camil, c'était fusionnel, presque dimensionnel. ils étaient les enfants de londres, ceux qui riaient un peu trop forts dans le silence, qui enchaînaient les conneries sur les pavés. ils avaient ces yeux innocents, presque insolents. ceux qui ne voyaient pas la douleur, ceux qui s'embrasent face au soleil, qui s'étincellent sous les étoiles. ils complotaient contre leurs cousins, ensemble ils dégueulaient la vie. héra se souvient du nombre de fois où son oncle s'est montré surprotecteur, qu'il a joué les méchants avec ses petits amis, rassurant camil. calmant ses ardeurs, il fallait qu'il pense à camil, qu'il cesse de ne voir que par deux. c'était beau. camil et héra, c'est toujours beau. c'est compliqué aussi. famille aisée aux apparences trompeuses et trompées. les jones n'étaient plus heureux, ils ne savaient plus s'aimer, leur tante noyait son chagrin dans l'alcool, face à l'absence de son époux. elle s'inquiétait lorsqu'il la laissait seule la nuit, elle tremblait devant les informations. jusqu'au jour où un coup de feu, ceux qu'elle entendait dans ses cauchemars mit fin à ces années de tortures. un déménagement à brighton, de nouvelles rencontres, un nouveau départ, de nouveaux tourments. héra et camil ne sont plus des enfants, et ils doivent faire face aux nuages qui recouvrent la lune, aux couleurs de leur paradis qui se fanent. - statut civil: un diamant brillant ornait son annulaire gauche, lui brisant ses ailes, naïvement elle s'était éprise d'un démon. celui qui prenait vie la nuit, qui l'attirait un peu plus loin dans les méandres de l'obscurité. elle appartenait aux enfers, héra. elle qui était destinée à s'élever dans la lumière. désillusion. c'est ainsi qu'elle s'est échappée, avec son amant elle a pris son envol loin de lui, elle a plongé dans les enfers pour retrouver sa liberté. veuve à son retour, libérée de ce caillou, tu peux enfin la vivre ta putain de vie héra. - occupation: sentir l'adrénaline parcourir ses veines, ranimer des personnes un peu trop pressées, sauver des vies. très tôt, elle a su héra. tout d'abord lorsqu'elle a sauvé ce petit oiseau dans le jardin familial, ce sentiment utile qui s'est éveillé en elle, qui a réveillé son estomac et qui ne la plus jamais quitté. c'est ainsi qu'elle s'est lancée dans des études de médecine, déterminée à réveiller des coeurs, à panser des plaies (in)visibles et qu'elle s'est spécialisée dans la cardiologie. héra avait peur de la mort, mais vivre dans ses peurs, ce n'était pas la vie. elle a accepté un poste de médecin militaire à kandahar et plus rien n'a jamais été pareil. paradoxalement, ce n'est pas la guerre qui l'a eu, elle a survécu à bien pire que la mort ; la vie. cette putain de vie. depuis quelques mois, elle bosse en tant que serveuse dans un bar à brighton. elle peint également des silhouettes sur des toiles, parfois elle se contente juste de mettre des coups de pinceaux pour faire écho avec ses émotions, ce bordel qui engloutie son esprit petit à petit. à travers l'art elle s'exprime, troublée par ces vies qu'elle a vécues, ces nombreux voyages qu'elle a réalisés. elle a souffert mille vies. - cinq choses favorites: une vieille photo de famille qui l'a poursuit partout, calée dans son portefeuille. une lettre de camil, des mots auxquels elle s'accroche pour ne pas vaciller. un bracelet d'eden qui n'a jamais quitté son bras, un bracelet abîmé avec le temps. il a traversé plusieurs dimension, il était témoin de ses joies et de ses pleures. elle est matérialiste héra, elle s'accroche à pas grand chose. même à cet anneau, orné de son caillou, qui lui rappelle ce qu'elle est maintenant. camil, et sa connerie, camil et son putain d'amour, camil. la pluie, les orages, lorsque les éléments se déchaînent parce qu'elle a l'impression de se sentir en vie. l'adrénaline qui parcours ses veines, le palpitant qui accroche son coeur, elle est en manque de tout ça depuis l’afghanistan. - saison préférée: autrefois, elle aurait clamé haut et fort : l'été avec sa chaleur et son soleil, maintenant il s'agit de l'automne, de son silence avant le renouveau. une parenthèse après l'été, un instant de répit avant l'hiver, des jours qui s'étendent toujours un peu plus tard dans la nuit, un orange crépusculaire qui envahi le ciel et des couleurs qui réveillent les esprits. - traits de caractères: ambitieuse (autrefois) - mystérieuse - brisée - franche - obstinée - rêveuse, tout le temps, le regard perché vers l'horizon, à la conquête de d'autres continents - ouverte d'esprit - loyale - rancunière - (auto)destructrice - taquine - observatrice - égoïste - aventurière - téméraire - insouciante - passionnée - bonne menteuse grâce à eden - impatiente - sensible - spontanée- déjantée depuis son retour.- groupe: marigold. - avatar: priyanka chopra.

héra,
tu sais héra que je t'aime.
d'amour.
à l'infini.
j'sais que tu le partages toi aussi.
ce sentiment puissant, je sais que tu le partages de la même intensité.
j'serais capable de tout pour toi héra.
depuis ce jour, celui où j'ai juré de te protéger.
j'espère qu'à ton retour tu te sentiras libérée.
que tu pourras enfin vivre de la manière dans laquelle tu l'entends.
que tu auras la force de fouler de nouveau les continents.
quand tu rentreras je ne serais plus là.
je veux que tu continues de ranimer les vivants.
on se retrouvera, héra.
je te le promets.
rappelles-toi : il n'y a pas la vie, sans la mort, mi amor.
à bientôt.
camil.

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eden il est beau comme une comète, elle l'a dans la peau, il l'a dans la tête. il y a quelque chose de pas normal, de viscéral. c'est de l'amour brut, de l'amour fou. quelque chose d'intouchable, d'inébranlable. c'est le palpitant qui s'enflamme dans la poitrine, la passion qui embrase l'âme. ils se sont rencontrés au lycée. il n'a jamais eu de scrupules à lui faire tourner la tête, à la bouleverser. pas de remord à lui voler un baiser au détour d'un couloir, pour mieux qu'elle le repousse l'instant d'après. à jouer avec héra, comme l'on se joue d'une marionnette. elle était la soeur du meilleur pote, son autre secret, il n'était bon qu'à les accumuler de toute manière. il excédait dans l'art du mensonge, de l'autodestruction. héra et eden, il n'y a aucun mot parfait pour définir ce qu'ils partagent ou éprouvent, ils étaient là l'un pour l'autre, parfois d'une façon douce, souvent d'une manière violente. entre eden et héra, c'est la rencontre entre le feu et la glace. une collision entre neptune et jupiter.

héra elle s'est laissée capturer par eden. ils ont vécu une histoire, dissimulée, protégée, des regards, des jugements. personne ne pouvait toucher à cette idylle, pas même camil. c'était beau, presque magique. malheureusement, ils n'étaient pas exclusifs pour autant. et eden, il a merdé. il a cédé à la tentation. contrairement à elle, il est faible eden. héra elle était prête à affronter le monde entier, à dévoiler au grand jour leur amour, et eden il a flippé. il était pas sur d'être à la hauteur, de la mériter. c'est ainsi que leur relation a pris un autre tournant.

- tu devrais pécho calloway.
- et toi, tu devrais mettre dans ta langue dans la gorge de mcdaniels. apparemment, elle est bien profonde. c'est calloway qui l'a dit. valeur sur.
- calloway est un bon coup selon mcdaniels.
- si tu choppes le numéro de mcdaniels, j'chauffe calloway. mais juste pour que tu me fiches la paix.
- fais pas ta farouche, je t'ai entendu la semaine dernière dans la salle de repos avec labinocle.
- tu m'espionnes carlyle ? donnes-moi ton avis, tu crois que j'ai eu mon compte ? tu crois que je devrais y retourner pour un cinquième round ?
- vas-y je me tire, j'en ai marre de toi.
- c'est ça casse-toi, t'es bon qu'à ça.

de la colère. un sentiment. héra se sentait en permanence dans tous ses états à cause d'eden carlyle. de la jalousie, c'est ce qui les détruisait en tout point de vue. pourtant ils ont eu de bons moments tous les deux. un jeu. il s'agissait juste d'un jeu. ils se lançaient des défis, se provoquaient, plutôt que d'assumer l'alchimie, l'attirance qui persistait entre eux. c'était plus simple ainsi, plus simple que devoir se confronter à camil.


- tu peux te moquer de moi carlyle, je rends les armes. tu avais raison. je ne mérite pas quelqu'un de bien.
- tu dis n'importe quoi.
- et qu'est-ce que tu en sais toi ?
- je le sais, c'est tout.
- (...)

et parfois, dans cette lutte qu'ils se livraient il lui montrait à quel point il l'aimait. elle se plongeait dans ses émeraudes, ce regard qui lui disait tout. qui était bien plus fort que les mots. héra avait besoin d'eden. c'est ainsi qu'elle colla ses lèvres pulpeuses contre les siennes. plus de jeu, plus de reproches, il s'agissait juste d'eux. tel un impact entre deux comètes, c'était fort, c'était intense. un doux répit, après une guerre acharnée. ces instants de plus en plus intimistes se sont répétés, l'appel du corps, l'appel de la chair, des parenthèses, des instants suspendus dans le temps.

- je pars eden.
- où ?
- loin. (...) loin de lui, et loin de toi aussi, loin de tout.
- (...) j'espère que tu ne reviendras pas alors. jamais.
- tu me souhaites la mort ?
- peut-être bien.
- je te souhaite de crever aussi alors.
- aux enfers.
- aux enfers.

c'est malsain. c'est douloureux. c'était leur façon à eux de se dire je t'aime. héra elle est mariée à un sale type. il est titulaire dans l'hôpital. eden ne comprend pas comment elle a pu s'enticher de lui, ce qu'elle a bien pu lui trouver. en réalité, si. il le sait. peter il a une carrure imposante, un sourire ravageur, du charme à toutes les faire pâlir et il est cultivé. reconnu pour ses prouesses chirurgicales à travers les continents. mais à côté de ça, de cette façade parfaite, c'est un réel enfoiré. la nuit tombée, il lui inflige des coups, il le sait parce qu'il les a vu. toutes ces marques dans son dos, en plus des autres qu'elle dissimule à coup de maquillage. ces poussières d'étoiles qui forment des constellations. plus d'une fois, il a eu envie de débarquer chez lui, de lui coller une balle dans la tête. mais il s'est ravisé, parce qu'elle n'est pas son problème, elle ne l'est plus. depuis l'instant où il a tout gâché. une erreur. puis deux. et elle a décidé de le jeter, de le repousser. malgré leurs retrouvailles nocturnes spontanées, celles dont ils ne mettaient pas de mots.  mais s'éloigner de lui, dans cet hôpital, dans cette ville, elle en est incapable. s'éloigner d'eux. c'est pourquoi, elle a décidé d'accepter une mission au moyen orient. soigner ces combattants, ceux qu'on abandonnaient et qui avaient besoin qu'on les sauve. au milieu de ce chaos, héra s'imaginait respirer. trouver une certaine rédemption.

- deux médecins portés disparus à kandahar.

il avait fini par la retrouver eden. au beau milieu de l'infini, à l'orée du monde, il l'avait rejoint à l'hôpital militaire de kandahar. après plusieurs lettres échangées, c'est marrant qu'ils n'y aient pas pensé plus tôt, tout paraissait plus simple à travers des mots écrits sur un morceau de papier. là-bas les sentiments étaient démultipliés, tout paraissaient plus fort. comme à l'époque du lycée, où ils partageaient leur passion pour les sports extrêmes, les sauts à l'élastique, puis en parachute, cette compétition qui s'était installée et qu'ils retrouvaient tous les jours à l'hôpital depuis leur internat. à kandahar, ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon. ce n'était pas parfait, loin de là. c'était chaotique. le paysage était troublant. ils se trouvaient au milieu de leur enfer, celui dans lequel ils s'imaginaient vivre un jour, parce qu'il n'en était pas autrement. ensemble, ils étaient foutus. c'est ainsi, qu'ils ont orchestré leur propre enlèvement. égoïstement. ils se sont fait porter disparus. ils ont abandonné l'hôpital, sous prétexte qu'il fallait chercher du matériel dans une base. c'était du grand délire. c'était égoïste. pour la première fois, depuis longtemps, ils ont eu envie de la vivre leur putain d'histoire.

- tu sautes ? je saute.
- c'est stupide de dire ça. je ne serais pas ton jack dawson.
- on pari ?

depuis ce jour là, sur le toit du lycée, celui où eden était tombé amoureux d'héra, elle était devenue sa rose. la rose de jack. il n'en avait juste pas eu conscience avant ce coup de folie, cet acte stupide. depuis le début, elle lui demandait de la rejoindre dans le vide, de sauter. elle ne comptait pas mettre fin à ses jours, mais elle savait qu'il la rattraperait. qu'eden lui donnerait sa drogue, cet adrénaline qu'héra avait constamment besoin pour vivre. pendant plusieurs semaines ils ont foulé le désert, vécu leur idylle qui n'avait rien de magique, mais elle opérait quand même lorsqu'héra pensait à sa sienne de réalité. sous les étoiles la jeune femme se lovait dans ses bras, elle se contentait du silence, du chant inaudibles qu'elles leurs offraient et surtout, de l'instant présent. héra était heureuse et ça n'avait pas de prix. avec le temps, les couleurs vives de ce rêve éveillé perdait de ses couleurs, la peinture qu'ils étaient en train de composer prenait des allures de cauchemar. une panne de voiture au beau milieu de nulle part, les vivres se faisaient rares, l'eau manquait, ils commençaient à devenir fous. fous de cet amour qu'ils n'arrivaient pas à vivre, la stupidité commençait à leur frapper en pleine figure tel un boomerang.

- il faut que l'on retourne à l'hôpital.
- et dire quoi ? qu'on leur a fait faux bond ? plutôt crever.
- alors c'est ça, on meurt ici, comme des amants maudits ? (...) tu penses à lui parfois ? camil ? est-ce que tu penses à lui ?
- tous les jours.
- c'est pour lui qu'on doit rentrer. pas pour nous. c'est pour lui qu'on doit survivre.
- fallait y penser plus tôt. on a pensé qu'à nous. à cause de toi.
- répète ça, à cause de moi ?
- oui à cause de toi. c'est toi qui a fuit tout le monde, c'est toi qui m'a écrit, c'est entièrement de ta faute tout ça. tu n'as jamais pensé à lui, pas même une minute, ni même un instant !
- dégage, barre-toi ! hors de question que tu me fasses assumer tout ça, toute seule ! - elle lui balance ses affaires à la figure, une à une, elle se déchaîne contre lui -
- (...)
- va t-en j'ai dit ! - elle le pousse, elle le frappe contre le torse, elle pleure, elle le somme de s'en aller, de l'abandonner, mais il ne bouge pas. pas d'un iota. il tente de passer ses bras autour d'elle, avec difficulté, puis il la sert fort contre lui. aussi fort qu'il le peut, quitte à étouffer ses sanglots, à partager sa douleur, puis ils se laissent tomber à genoux contre le sable.
- je reste.

le lendemain matin, héra avait disparu.
quelques mots griffonnés sur un morceau de papier et s'en était fini d'eux.
ironie du sort. eden est arrivé jusqu'à l'hôpital, mais héra n'y était pas. pourtant elle aurait dû. elle était censée être là avant lui, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. c'était de la folie. partir seule, c'était de la folie. eden était déshydraté, il a été pris en charge avant qu'il puisse faire machine arrière. à son réveil, il s'en est sorti avec un mensonge, les mensonges il n'était bon qu'à ça, trouver des parades, endormir son public, faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. les jours passaient, ils défilaient lentement, il était fou de rage. contre lui, contre le monde entier. il était coincé dans cet hôpital, accroché à un lit, impuissant. petit à petit, il retrouvait ses esprits, la colère était remplacée par la peine, héra avait disparu. au fil du temps, il pu reprendre la chirurgie, ils avaient besoin de lui. comme la première fois. jusqu'à.

- une femme âgée d'une trentaine d'années grièvement blessée. faites de la place, elle est dans un état critique.

plus rien n'a été pareil depuis ce jour.

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héra c'est une passionnée, elle ne fait jamais dans la demi-mesure. lorsqu'elle aime, c'est à la folie. toutes ses relations ont été construites de la même façon, elles ont suivi le même schéma. tout d'abord avec camil, son frère jumeau. puis il y a eu les autres. ses ami(e)s, ses amours, ses emmerdes. tous ceux qui ont gravité autour d'elle, d'eux. 2000 ; le décès de son oncle a été très difficile à encaisser pour héra. même s'il l'agaçait à vouloir la protéger, à surveiller chacune de ses rencontres, il a été leur sauveur. après l'abandon de leurs parents. c'est ainsi qu'elle a eu envie de sauver les autres, le reste du monde. héra a toujours été admirative de la force dont à fait preuve sa tante tout au long de sa vie. malgré son problème d'alcoolisme. elle aussi, elle les a sauvé d'une certaine manière. en faisant preuve de courage, en prenant toujours la bonne décision. comme celle d'emmener les enfants à brighton, reconstruire leurs vies. fin 2000 ; rencontre avec eden sur le toit du lycée.   héra a une certaine passion pour les sports extrêmes, passion qu'elle partageait avec eden. sauter à l'élastique, d'un parachute, voir même d'un toit. tant que l'adrénaline se logeait dans le creux de ses veines, se diffusait dans l'ensemble de son corps. sa drogue naturelle. 2003/2004 ; héra était une bonne élève, malgré des problèmes de comportements parfois. ses bonnes notes lui ont permis d'accéder à l'école de médecine. courant 2008 ; peter, la plus grande erreur de sa vie. il était le prof, elle était l'élève. peter, le mauvais choix.quelques mois après leur rencontre, elle s'est mariée à cet homme qui l'a faisait rêver. puis le rêve a été remplacé par le cauchemar.  il l'a marqué pour toujours. elle avait seulement vingt-trois ans, elle était jeune et naïve.  2010/2011, elle s'est spécialisée dans la cardiologie, bien qu'elle hésitait avec la traumatologie. eden, le grand amour, l'amant, l'âme en peine. début 2014 ; kandahar, la passion face à l'horreur. elle a accepté un poste en tant que médecin militaire. elle soignait les combattant, puis elle a pris la fuite avec son amant. c'est ainsi qu'elle fût punie, que la roue à tourné et qu'elle  s'est retrouvée à soigner les tyrans. fin 2014 ; grièvement blessée lors de la mission d'exfiltration, elle a frôlé la mort, et elle fût soignée par eden. le problème, c'est qu'elle ne voulait plus vivre. pour la première fois, elle avait perdu tout espoir. héra ne voulait pas de cette vie, elle n'en voulait plus. 2015 ; en rentrant à brighton, plus rien n'était pareil. camil avait pris la fuite en laissant une lettre derrière lui. peter était mort. elle était libre. grâce à camil. la culpabilité de l'avoir poussé à faire une connerie. protection à la con. elle s'est terrée dans le mutisme total. eden a pris soin d'elle, dans le silence, il a fait du mieux qu'il a pu. puis, un jour eden est parti à londres, et pour la première fois depuis longtemps, elle se retrouvait seule avec elle-même. quatre ans après son départ, elle a laissé tomber l'hôpital, n'excluant pas d'y retourner un jour. elle est serveuse héra, elle tente de se reconstruire malgré ses tourments. parfois elle passe devant le bâtiment, elle essaie de franchir le seuil, mais aussitôt héra elle tourne les talons et prend la fuite. héra c'est la crise de la trentaine après l'heure, la crise de la quarantaine anticipée. début 2018 ; retour d'eden, marié, une histoire qui se répète.

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la peinture est une sorte d’exutoire pour héra. par ailleurs elle change régulièrement la couleur des murs de sa chambre. elle a des cicatrices sur son dos, des coups que son mari lui a infligé. elles ne sont pas immenses, mais elles sont là pour lui rappeler l'un des moments les plus douloureux de sa vie.   elle a une cicatrice plus sentimentale au niveau de son coude, qui lui rappelle une chute de vélo avec camil. héra aime prendre soin d'elle et de son apparence, parce que la beauté c'est tout ce qui lui reste pour cacher ses souffrances. elle est végétarienne. elle a de petits tocs, il faut toujours qu'elle vérifie plusieurs fois si elle a bien fermé la porte de son appartement, si l'ensemble de ses appareils électriques sont bien débranchés. elle a peur du noir, et a développer une sorte de claustrophobie depuis kandahar. prochainement, elle compte s'inscrire dans une salle de sport et tenter la boxe. les conseils de son psychologue qu'elle écoute à moitié, mais qu'elle écoute quand même. pour l'instant, elle a testé la pôle dance. dans son sac, elle a tout un tas de trucs pour se défendre. une bombe lacrymogène, un couteau, manquerait plus qu'une brique. ses fleurs préférées sont les roses. simplement.

- pseudo/prénom: estelle de elia.     - âge et pays: vingt-cinq ans, france. - type de personnage: inventé.  - votre avis sur le forum: il n'a pas changé, perf.   - où avez-vous connu le forum: bazzart. - souhaitez-vous être parrainé ? : non. - autre: j'aurais besoin de liens pour mon héra, certes elle n'a pas vécu des choses faciles, mais peut-être qu'elle vous inspirera un ptit peu.   aussi, soyez indulgents ça fait mille ans que j'ai pas joué une fille.