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| | men leave. (hey jude) | |
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Invité Invité
| Sujet: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 16:29 | |
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- Judith (Jude) Green - before trouble just erodes us in the raini. harness your blame, walk through- âge et lieu de naissance: voilà 29 ans que tu as pointé le bout de ton nez à Manchester, ville qui ne t'a pas vue grandir, faire tes premiers pas ou prononcer tes premiers mots. - origines et nationalité: si tu es bien anglaise, par ta mère, tu n'es vraiment certaine de rien s'agissant de ton père. ton passeport est bien rouge sang, orné de l'écusson d'or de la reine, même s'il risque de tourner au bleu roi très bientôt, comme celui de tous tes compatriotes - statut familial: depuis toujours, il n'y a que ta mère et toi. ton père a chamboulé sa vie, fait virevolter son coeur, et tourné les talons sitôt ton premier cri. il n'a eu le temps que de t'affubler du prénom de sa génitrice avant de disparaître dans la nature. toute ton enfance, vous vous êtes déplacées, toutes les deux, de ville en ville au gré des petits jobs que réussissait à dégoter ta mère. tu as peut être des frères et soeurs, mais ne t'en préoccupes pas vraiment comme tu ne veux rien à voir à faire avec ton paternel. - statut civil: éternelle amoureuse, perpétuelle déçue, cœur d’artichaut recollé mille fois, tu ne restes jamais longtemps célibataire, mais tes couples ne durent pas non plus. tu dois avoir un don pour tomber pour les mauvais garçons, ceux qui ne sont pas libres ou qui veulent trop l’être, ceux dont les mains sont sales, ceux qui ne t’aiment qu’une nuit. les hommes, tu les détestes, c’est ce que tu répètes tout le temps ; mais tu les aimes tant. - occupation: là où le vent te portes. toi, tu veux écrire, écrire et seulement écrire, mais eux ne veulent pas. eux, ce sont les éditeurs qui laissent tes manuscrits sur un coin de bureau sans jamais les lire, qui refusent de te rencontrer et ratent par là même la flamme qui brûle dans tes yeux quand tu te mets à parler de tes romans. donc tu vas là où on veut bien de toi, de toi et de tes dix doigts maladroits. parce que tu ne sais pas rien faire, ou du moins pas grand-chose. tantôt serveuse, vendeuse, barmaid, réceptionniste ou hôtesse d’accueil, on te pardonne facilement tes inévitables erreurs jusqu’à la bourde de trop qui te pousse dehors. - cinq choses favorites: il y a tout d’abord ton macbook air, c’est une évidence. celui-là même que tu n’avais pas vraiment les moyens de te payer mais que tu as acheté quand même. il y a toute ta vie dedans, et plus important encore, tous tes manuscrits. ensuite c’est cette bague en argent qui ne quitte jamais ton index droit. tu l’as héritée de ta mère quand ses phalanges ont perdu leur combat contre l’arthrose ; et elle l’avait elle-même obtenue de la sienne. la troisième c’est ta bibliothèque, parce que si tu écris, c’est que tu lis. il y a de tout là-dedans, des romans de Meg Cabot que tu lisais quand tu étais gamine aux Dostoïevski que tu n’as jamais pu finir. mais tu es contente car s’ils ont passé des années dans des cartons, trimballés comme toi de maison en maison, tu as finalement pris le temps de les ranger dans de vraies étagères, maintenant qu’il te semble que brighton, c’est vraiment la maison. après tu dirais sûrement la mer. les plus beaux souvenirs que tu gardes de ton enfance, les seuls qui ne te rappellent pas à quel point elle était pourrie, sont les moments que tu as passés sur une plage ou dans l’eau. le sel sur ta peau, tes cheveux rêches et ondulés de s’être trop battus avec les vagues, et la promesse d’une crème glacée les fois où vous n’aviez pas été trop dépensières ou que maman n’avait pas perdu son travail. aujourd’hui la mer, c’est ton refuge. la marée t’a arrachée à tes chagrins, et tes larmes qui, tu l’aurais pourtant juré, coulent par litres entiers, ne suffisent pas à la faire déborder. enfin la dernière, c’est forcément le café. si tu es bien une petite anglaise, accent, coups de soleil et tout le toutim, c’est au poison noir que tu te drogues. tu travailles le jour, et tu écris la nuit. ou tu travailles la nuit, et écris le jour. ca ne laisse pas beaucoup de place au sommeil, surtout quand on sait le temps que tu passes au chevet de ta mère qui n’a plus la force de ton jeune âge. - saison préférée: l’été, l’été et encore l’été. pour toi qu’on appelle si souvent mon petit soleil, il ne pourrait en être autrement. tu veux le jour, les jupes courtes et les vacanciers – à défaut des vacances. l’automne ce sont les fleurs qui meurent, les arbres qui tombent ; le printemps c’est la pluie, le pollen, la pluie ; et l’hiver… l’hiver c’est le froid des économies, le chauffage qu’il est interdit de brancher et les pulls reprisés. mais l’été, non, l’été ce sont les feux d’artifices et les baignades, les mouettes et les pourboires. - traits de caractères: solaire ☼ maladroite ☼ idéaliste ☼ possessive ☼ généreuse ☼ jalouse ☼ tolérante ☼ naïve ☼ rêveuse ☼ crédule ☼ sincère ☼ enthousiaste ☼ dévouée ☼ créative ☼ (trop) sensible - groupe: marigold - avatar: emma stone ii. swing wide your crane, run me (1) happiness hit her like a train on a track. tu ne comprends pas bien ce que c’est que cette tige qui crache du feu sur le gateau posé devant toi. c’est un peu chaud, et ça te fait mal aux yeux, alors tu n’aimes pas trop, mais ta mère, elle, a un grand sourire et te chante une chanson que tu n’avais jamais entendue auparavant. ça ne doit pas être si terrible, alors. elle te regarde et semble attendre quelque chose de toi, mais le mot qu’elle utilise, tu ne l’as jamais entendu. les mains tendues vers elle, tu répètes alors ‘mama mama’, et elle se rapproche, comme pour t’embrasser mais la flamme s’éteint comme par magie. ça sent bon, et elle applaudit, alors tu ris, sans rien connaître de la symbolique de ce qu’il vient de se passer. (5) we are golden. ce papillon était vraiment beaucoup trop intriguant, il a fallu que tu lui coures après dans les pelouses du parc. sauf que cette racine qui dépassait sournoisement des hautes herbes, tu ne l’as pas vue et c’est ton bras qui a fait barrière entre toi et le sol. tu as passé plusieurs heures hier aux urgences, et ce serait mentir que dire que tu étais heureuse d’y être. tu as chouiné, en as fait voir de toutes les couleurs à ta pauvre maman qui ne savait plus que faire pour te distraire, et as changé trois fois d’avis quant à la couleur de ton plâtre. c’est rose, finalement, mais pas un rose pétant, c’est tout doux, pâle et rafraichissant. tes malheurs tu les as oubliés aujourd’hui et, après avoir chanté à tue-tête ta chanson d’anniversaire, tu demandes à ta mère de dessiner le gâteau coloré qu’elle t’a concocté sur le bras. (13) teenage love affair. tu claques la porte et monte quatre à quatre les escaliers de votre minuscule maison, ceux qui mènent à ta chambre. tu n’entends pas la voix de ta mère qui crie ton nom, ou plutôt tu ne veux pas l’entendre, et tu jettes tes chaussures à l’autre bout de la pièce avant de plonger dans ton lit, sous la couette. tu ne pleureras pas, pas pour lui. pas pour ses beaux yeux. quel affront, t’abandonner comme une malpropre devant le cinéma le jour de ton anniversaire. tu étais en avance, alors tu l’as attendu, attendu et attendu. puis la séance a commencé, et tu t’es dit que vous réussirez toujours à arriver dans la salle avant le début du film. oui, il y a toujours beaucoup trop de publicités, au cinéma. et puis tu t’es dit que vous manquerez peut être les premières minutes, mais ce n’est jamais trop important les premières minutes d’un film, n’est-ce pas ? mais quelques minutes se sont transformées en dix, puis quinze, alors tu as ravalé ta fierté et tu es remontée dans ton bus en serrant des dents. là, dans ta chambre, tu te jures que ce sera le dernier à te traiter de la sorte, et tu éclates en sanglot, ton lapin en peluche serré fort dans tes bras. ce ne sera pas le dernier. (19) love in the dark. « non, maman, je ne rentre pas ce soir. » tu baisses la tête avant de lui répondre. « je sais, on devait le fêter ensemble, mais je suis coincée là, je suis de l’autre côté de la ville. demain ? promis!? » tu raccroches, sachant pertinemment que c’est un mensonge et que demain n’y changera rien. demain, ton nez sera toujours cassé, ton arcade sourcilière fendue et ton œil violet. ton cœur brisé, aussi, par la même occasion. mais demain, tu trouveras une bonne excuse, ce soir tu n’en as pas la force. ce soir tu es dans ton lit d’hôpital et tu n’as plus peur, c’est déjà beaucoup. tu détestes ne pas être honnête avec elle, la seule raison pour laquelle tu y arrives, d’ailleurs, aujourd’hui, c’est qu’elle n’est pas en face de toi. elle te connaît par cœur, et te voir dans cet état ça la tuerait. ton téléphone sonne, à nouveau, et tu soupires car tu n’as pas la force de lui dire non, à nouveau. tu te mords la lèvre et te prépares à accrocher un sourire forcé sur ton visage pour lui répondre, mais ce n’est pas ‘maman’ qui s’affiche sur l’écran. non, c’est son nom à lui, celui qui t’a fait ça. aussitôt, tu jettes le combiné à travers la pièce, de rage mais aussi parce que tu sais très bien que s’il recommence, tu n’auras peut être pas le courage de laisser sonner. là, le téléphone en mille morceaux sur le sol, tu te jures que jamais plus tu ne tomberais aussi bas, et qu’il serait le dernier à te traiter de la sorte. il ne sera pas le dernier. (23) lesson learned. pourquoi faut-il que ça tombe toujours sur toi ? tu sembles attirer les ennuis comme un aimant, depuis toujours, mais tu t’es dépassée. tu ne sais pas vraiment comment tu en es arrivée là, mais s’il y a bien une chose que tu n’aurais pas imaginé, c’est bien de passer la nuit de ton 23ème anniversaire dans une cellule d’un petit commissariat de Liverpool. ce n’est pas de ta faute, bien entendu, si tu as tout compris le garçon que tu fréquentes – ou fréquentais, devrais-tu dire – depuis quelques mois t’utilisait à ton insu dans un trafic un peu louche. tu ne veux pas en connaître les détails, ça t’importe peu. ce qui compte pour toi, c’est qu’il a trahi ta confiance. ce ne sera pas le dernier. tu pousses un soupir de soulagement en voyant ta mère arriver, te permettant de sortir de là, et tu sautes dans ses bras dès que tu le peux. là, respirant le doux parfum de ses cheveux, tu te jures que ce serait le dernier anniversaire que tu passerais hors de chez toi, loin d’elle. ce ne sera pas le dernier. (26) on my shoulders. toutes vos économies y sont passées. les cartons encore emballés sont disséminés un peu partout dans la petite maison vide dont l’écho fait résonner vos rires. votre maison. vous êtes assises, à même le sol, sans vous soucier de la poussière et utilisez l’une des boites comme table sur laquelle repose un gâteau au chocolat orné de bougies. « fais un vœu, ma chérie ! » tu te concentres, fermes les yeux et dis tout bas, avant d’éteindre les petites flammes qui dansent devant tes yeux d’un souffle expert : « je veux qu’on reste ici pour toujours. » tu en as marre de bouger, de déménager sans cesse, au gré des petits boulots que vous trouvez l’une et l’autre. et puis maman ne peut plus, tu le vois bien elle fatigue, même si elle ne l’admettra pas. le médecin l’a dit, il faut qu’elle fasse attention, tout ceci n’est pas bon pour ses poumons. alors vous êtes venues ici, à Brighton, où l’air marin vous fait le plus grand bien à toutes les deux. et tu te jures que ce sera le dernier déménagement. ce sera le dernier. (29) summertime here all year c’est la première fois de ta vie que tu oses dire que tu as des amis. tu ne les connais pas depuis bien longtemps, mais c’est déjà plus qu’avant. avant tu ne restais pas plus d’un an et demi au même endroit, et là ça en fait trois. tout n’est pas rose, à Brighton, loin de là, mais tu as l’impression de respirer enfin, à pleine capacité. tu connais du monde, tu reconnais les rues, tu as des repères. et pour la première fois de ta vie, on te fait une surprise pour ton anniversaire. une vraie fête surprise, comme dans les films, où tout le monde t’attend dans la pénombre et crie ton nom lorsque tu pousses la porte. tu as souvent pleuré, le jour de ton anniversaire, mais de joie, c’est bien la première fois.
iii. when eyes are all painted sinatra blue- pseudo/prénom: louisa. - âge et pays: 22 ans, mais seulement 2 à Paris - type de personnage: inventé - votre avis sur le forum: - où avez-vous connu le forum: c'est @Andrew Lockhart qui m'a traînée de force - souhaitez-vous être parrainé ? : oui . - autre: je risque d'être un peu prise jusqu'à la fin du mois de septembre, mais je ne pouvais pas résister
Dernière édition par Judith Green le Mer 22 Aoû 2018 - 11:49, édité 10 fois |
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Marlene Kenway am i better off in chains ?
⋅ paper notes : 850
⋅ since : 07/04/2018
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 16:38 | |
| j'ai hâte d'en lire plus bienvenue parmi nous |
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Invité Invité
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Invité Invité
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 17:05 | |
| Bienvenue parmi nous |
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Jazz Eaton
⋅ paper notes : 841
⋅ since : 03/02/2018
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 18:52 | |
| Bienvenue ici Bon courage pour ta fiche |
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Edgar Smith vilified, crucified, in the human frame
⋅ paper notes : 1201
⋅ since : 24/02/2018
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 20:03 | |
| bienvenue parmi nous. |
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Andy Cavendish she was only half bird now, and the other half song.
⋅ paper notes : 426
⋅ since : 18/01/2018
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 20:15 | |
| comme elle est belle trop hate d'en lire plus sur ce perso |
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Jeu 16 Aoû 2018 - 20:58 | |
| Merci à tous pour votre accueil |
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Teddy Walsh
⋅ paper notes : 1572
⋅ since : 24/12/2017
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Ven 17 Aoû 2018 - 19:56 | |
| Bienvenue parmi nous. |
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Cecil Von Sydow
⋅ paper notes : 285
⋅ since : 28/04/2018
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Sam 18 Aoû 2018 - 20:16 | |
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Lisa Ferguson
⋅ paper notes : 1620
⋅ since : 17/12/2017
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Dim 19 Aoû 2018 - 13:58 | |
| emma bienvenue chez nous |
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Lun 20 Aoû 2018 - 9:14 | |
| J'aime ce début de fiche. Bienvenue avec la jolie Emma. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Lun 20 Aoû 2018 - 22:19 | |
| Merci, je suis contente si ça vous plait J'essaye de finir le plus rapidement posible |
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Invité Invité
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Invité Invité
| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Lun 20 Aoû 2018 - 23:44 | |
| emma stone. bienvenue sur ciwyw. |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
⋅ paper notes : 7543
⋅ since : 04/11/2017
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Mar 21 Aoû 2018 - 13:51 | |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) Mer 22 Aoû 2018 - 14:09 | |
| Ta fiche est divine (et Emma aussi). Pour le parrainage, je te met avec @Nathan Morello. N'hésite pas à lui envoyer un message quand tu en auras envie. Je te valide de ce pas, amuse-toi bien. |
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Invité Invité
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| Sujet: Re: men leave. (hey jude) | |
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| | | | men leave. (hey jude) | |
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