- ophelia hart -
You're dangerous, I'm loving it

- âge et lieu de naissance: elle est née il y a trente-deux ans de cela à Brighton. - origines et nationalité: son sang est teinté d'un brin d'Allemagne et d'un rien du Danemark, mais c'est l'Angleterre qui coule majoritairement dans ses veines.  - statut familial: ophelia n'a pas eu une famille conventionnelle. elle n'a pas eu sa maman et son papa. enfin si, mais pas comme on l'entend. ils ont divorcé quand elle était gamine et sont restés proche. une relation qui a permis d'apaiser un peu les blessures. et puis, il y a sa soeur Lysandra et son demi-frère. une famille peu banale, mais attachante. - statut civil: ophelia n'aime que les femmes. elle le sait depuis toujours, comme une évidence qui lui a toujours collé à la peau. pour autant, elle n'a eu que très peu d'histoires. aujourd'hui célibataire, elle n'a d'yeux que pour une seule femme qui la fait vibrer de la tête aux pieds. - occupation: policière, un métier qu'elle a de plus en plus de mal à assumer. - cinq choses favorites: dormir, l'adrénaline, l'émission "say yes to the dress", les couleurs pastels, l'orage. - saison préférée: l'automne. - traits de caractères: solaire, anxieuse, torturée, loyale, lunatique, influençable, pensive, secrète. - groupe: hydrangea. - avatar: Lily James.

Elle aime beaucoup les enfants, dont ceux de sa soeur qu'elle adore plus que tout au monde, mais elle ne souhaite pas en avoir. Elle ne supporte pas le poids de cette responsabilité. Elle a trop peur de tout faire à l'envers. De nature anxieuse et discrète sur ses émotions, Ophelia souffre en silence constamment. Cela a commencé par le divorce de ses parents, un cruel rappel à la dure réalité. Et déjà à cette époque, elle trouvait du réconfort dans l'alcool, mais elle mettait cela sur le dos des soirées entre amis. La vérité, c'est que la jeune femme a un penchant pour les excès malgré son visage angélique. Elle cache bien son jeu. Aujourd'hui, elle se bat contre l'alcoolisme qui lui colle à la peau. Il y a quelques années, Ophelia a vécu deux traumatismes: La disparition de sa soeur en Syrie et une arrestation qui a mal tourné puisqu'elle a frôlé la mort de peu. On lui a tiré dessus et elle a mis un temps fou à s'en remettre physiquement. Et mentalement, la plaie est toujours ouverte, même si elle fait l'autruche et qu'elle garde cela pour elle. Son métier devient de plus en plus pesant pour elle. Elle avait décidé de devenir policier par soif de venir en aide à son prochain et par volonté de vouloir faire changer les choses, mais elle ne supporte pas la pression constante. Et sa place ne tient qu'à un fil. Il suffirait que quelqu'un mette le doigt sur son problème d'alcool pour mettre le feu aux poudres. Quand elle était plus jeune, elle s'abandonnait à contre-coeur dans les bras de jeunes garçons qu'elle n'aimait pas. Et comment aurait-elle pu les aimer ? Elle qui n'a d'yeux que pour les courbes de créatures divines. Alors, elle fermait les yeux et se contentait de survivre. Malgré sa silhouette bien dessinée et ses traits gracieux, Ophelia n'est pas quelqu'un qui a confiance en elle, bien au contraire. Tout comme le reste, ce sont des faits qu'elle dissimule, mais qui sont enracinées jusque dans la moindre de ses cellules. Alors, elle n'a pas vécu de nombreuses histoires, pas assez habile pour savoir flirter ou pour reconnaitre quand on la drague. À trente-deux ans, elle n'a donné son coeur qu'à deux femmes. Et sa solitude l'engouffre dans un cercle vicieux. Pourtant, elle aimerait être aimée, Ophelia. Elle aimerait les caresses délicates sur sa peau de porcelaine et les baisers volés. Mais sa peur de souffrir et d'aborder les femmes la bloquent à chaque fois. Ophelia n'est pas particulièrement fière d'être lesbienne. Pas plus que d'avoir deux oreilles, un nez ou d'être blonde dans une famille de bruns. C'est naturel chez elle. Et cela coule tellement de source qu'elle ne ressent pas le besoin de participer aux manifestations LGBTQ+. Elle se tient à l'écart de tout cela. Et c'est quelque chose qu'on lui reproche souvent, mais elle préfère ignorer les mauvaises langues. Elle ment beaucoup, Ophelia. Aux autres, quand elle dit que tout va bien, mais surtout à elle-même, parce qu'elle ne veut pas admettre ses problèmes, parce qu'elle ne souhaite pas les affronter. Et quand elle le fait, ce n'est qu'à moitié. Elle se cherche souvent des excuses, la Hart, pour se maintenir sur la pente glissante de ses excès sans en assumer les conséquences. Personne ne connait ses problèmes à Ophelia. Elle dissimule si bien la vérité qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession. On la pense être un modèle de vertu et de santé, un vrai atout pour la communauté. Elle n'a pas vraiment de passion, Ophelia. Elle ne joue pas de musique, elle n'est pas cinéphile et elle ne sait pas dessiner. En revanche, elle se débrouille pas mal quand il s'agit de gribouiller des croquis de robes de mariée. C'est quelque chose qu'elle aime bien faire quand elle est stressée, à défaut de pouvoir s'en acheter. Pas de fiancée, pas de robe. Elle n'aime pas le romantisme gnian gnian, mais elle craque pour les grands gestes d'amour. Dans le fond, c'est quelqu'un qui a beaucoup de tendresse à donner.  C'est une personne sociable, ni trop, ni pas assez. Elle a peur de terminer comme son homonyme dans Hamlet. Folle, malheureuse et morte.

- pseudo/prénom: camélia. - autre: le sixième les gars. jpp.