- charles burgess -
i look inside myself and see my heart is black
i see my red door i must have it painted black
maybe then i’ll fade away and not have to face the facts
it’s not easy facin’ up, when your whole world is black.

- âge et lieu de naissance: Trente-cinq ans fêtés au début du mois de mars, alors que les feuilles commençaient à reprendre des couleurs. Brighton est la terre qui l'a vu naître, qui l'a vu grandir et conquérir; ville qu'il chérit tout particulièrement, qu'il aime aduler autant qu'il aime détester; coin de paradis où il y fait régner l'enfer tant bien que mal. - origines et nationalité: Il aimait à raconter quand il était plus petit qu'il avait des cousins éloignés de pays rarement visités - mais son accent purement british le trahissait à chaque fois. Rien de particulier sous le soleil et surtout la pluie anglaise, les deux branches de la famille sont issues de familles anglaises comme il s'en fait peu désormais. Il en est fier désormais, Charles, maintenant qu'il a appris à tout aimer de ce qui le compose - il lui arrive cependant de vouloir tout envoyer valser pour se construire une histoire meilleure, une histoire plus calme et plus sereine. - statut familial: Vivre derrière trois autres personnes, passer après trois autres êtres qui ont su faire leurs marques, ce n’est pas chose aisée. Charles faisait partie de ces enfants savant très peu se démarquer auprès et après ses frères et soeurs, préférant les suivre aveuglément dans leurs aventures parce-qu’ils étaient les grands, le modèle plutôt que d’initier des jeux par lui-même. Si au restaurant, ses ainés prenaient le plat du jour, assurément ce serait son choix également. S’ils décidaient de s’échapper lors du dernier repas de famille pour partir à l’aventure à travers la propriété, le pantalon de Charlie ne mettrait pas longtemps à être sali à son tour. - statut civil: Pour paraître, pour faire beau, pour améliorer l'image. S'il devait définir son mariage, ce serait avec ces mots là qu'il s'exprimerait. Il l'a aimé, il a du l'aimer - c'est ce qu'il aime à se dire. L'affection est certaine, le dévouement n'est qu'éphémère cependant. Marié depuis plus de cinq ans désormais, il gardera toujours ce sourire de façade lorsqu'il évoquera sa femme. Personne connue de la famille, appartenant à une autre bonne famille comme aime dire son père. Le confort, le rassurant, la facilité. Et la routine qui s'installe après les années, même si la vérité de l'intimité est toute autre. - occupation: Après s'être farci des années et des années la tête plongée dans les bouquins, Charles a finalement obtenu son diplôme de chirurgien il y a maintenant six ans. Les affaires familiales l'ont détourné pendant ces quelques dernières années de l'apprentissage - il avait des comptes à rendre à son père pour ses années de quasi-absentéisme -, mais il s'est désormais replongé autant que possible, corps et âme dans les études pour obtenir la spécialité de neurochirurgien. Pouvoir réparer et analyser de son vivant l'essence même d'un être humain est pour lui quelque-chose de fabuleux, de prestigieux. - cinq choses favorites: L'odeur d'un bloc aseptisé comme il faut, au moment où il entre en scène - comme il aime le dire, pour lui une opération étant comme un petit théâtre - et où il met son premier pied à l'intérieur du bloc. Le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers en font de mer, alors que le vent se lève promettant une nuit catastrophique météorologiquement parlant mais permettant d'apaiser son âme. La vue d'une belle bibliothèque remplie d'anciens livres, tous autant fragile et précieux que puissant par leur contenu, dont les reliures sont plus attirantes que certaines corps de femmes. La goût du café torréfié encore chaud se répandant dans sa gorge tel le breuvage de salvation de ces journées interminables qu'il passe au sein de l'hôpital. La sensation des mains de sa femme venant agripper son visage et ses lèvres entre les siennes alors qu'il y perd son souffle à en mourir - parce-que même si l'amour n'est plus tant au rendez-vous, il ne reste au fond qu'un enfant ayant besoin de réassurance par l'affection d'une femme. - saison préférée: L’hiver - les sons apaisés, les chemins enneigés, les soucis presque oubliés; le café qu’on apprécie d’autant plus que les températures peuvent narguer au-delà des volets; le bruit du vent qui s'engouffre dans la cheminée à la nuit tombée. Il a toujours préféré tout ça au bruit fourni par la population grandissant à l'approche du moindre rayon de soleil et des touristes. - traits de caractères: La chose, l'adjectif qui pourrait caractériser au moins Charles serait sa discrétion - presque jalousée par ses confrères pendant ses années d'université. C'est peut-être dur à imaginer, qu'une si grande discrétion puisse être à ce point là rêvée d'être obtenue par d'autres, mais c'est qu'au moins lorsqu'il fait quelque-chose, qu'il prononce une parole, il se fait de suite remarquer. Qui plus est, il a toujours été un homme brillant et ses dires se rapprochent, quand il le veut, d'une source infinie de connaissances. C'est d'ailleurs sur cette base là - et de l'agilité dont il fait également preuve - qu'il a dirigé ses études vers celles de chirurgie. Il se savait doué, alors pour palier à tout son côté sombre familial, il s'est décidé à mettre ses capacités au service de l'humanité. Et puis, dans le fond, c'est un gentil garçon. Ou c'était un gentil garçon - il s'est sûrement un peu perdu de ce côté là. En tous cas, il ne fait normalement pas de mal à une mouche sans raison. Charles a cependant ce côté colérique qu'il a acquis en toute discrétion une fois de plus. Les années à être dernier de la famille, et contrairement aux légendes, à ne pas être l'adoré des parents. Il se demande parfois même s'il a été voulu à un moment donné. Il a, oui, ce petit côté de complexe d'infériorité qu'il n'arrive à combler qu'au travail. Il a mis d'ailleurs plus de trois ans pour avouer à ses parents qu'il avait commencé ses études de médecine, étant presque sûr de leur réaction et la craignant d'avance. Contrairement à ce qu'il laisse paraître, c'est un romantique dans l'âme - mais ce n'est pas sa femme qui pourrait confirmer ces dires car c'est peut-être avec elle qu'il est le moins romantique au monde.- groupe: Hellebore (parce-que le violet c'est trop joli). - avatar: Adam Driver.

Le bruit qui résonnait, qui attaquait toujours son tympan fragilisé. Comme ces vieilles musiques sur des disques rouillés, tournant sans cesse en boucles. Imprégnant sa mémoire un peu plus à chaque fois que son cerveau rejouait le son dans son crâne. La chair de poule et les frissons qui venaient titiller l’échine à chaque fois que ses yeux se fermaient. Les flashs de lumière, les mots prononcés, les émotions ressenties. En boucles, en boucles. Sans fin, sans répit, sans sursis. Il l’avait cherché, qu’il se disait de toutes façons. C’était lui qui avait tiré, avait tout déclenché. Sur ce coup là pour une fois, personne ne lui avait forcé la main; libre de ses actions - et de les assumer derrière également. Si Charles aurait voulu ne pas être l’investigateur d’une telle horreur, il aurait du rester chez lui ce soir là. Ne pas choisir la facilité, oublier la loyauté. Il l’avait dit depuis le début, il l’avait répété - s’en était assez. Et pourtant, le froid du révolver se faisait rappeler au creux de ses doigts. La sueur sur son front qui s’accumulait depuis les vingt bonnes dernière minutes fut l’élément déclencheur et alors Charles se leva. Courir sous la douche, laisser l’eau chasser aussi rapidement que possible les mauvais rêves, les pensées assombries. Son réveil était loin d'avoir sonné, mais il savait parfaitement que le sommeil était déjà bien loin. Enfiler un chemine, un pantalon et il était déjà en route pour l'hôpital. Paradoxalement, même si l'endroit faisait revenir à lui tout autant de pensées sombres, au moins il se sentait utile ici - et comme on dit, s'occuper les mains libère l'esprit. « Déjà de retour, Docteur ? » Avec un petit rire, il leva les yeux vers l'infirmière de nuit à peine les pieds passés l'entrée du service. Elles avaient l'habitude, elles avaient pris l'habitude de le voir trainer ici à des heures improbables. Il lui arrivait de temps en temps de venir au milieu de la nuit, de faire des gardes interminables, de ruiner son sommeil si souvent qu'il était à peu près sûr qu'elle le surnommait désormais Dracula - celui qui vit la nuit. « Ne faites pas l'étonnée, Lucy. Je suis presque sûr que vous avez encore lancé des paris sur l'heure à laquelle j'allais arriver. » La cafetière déjà en main, une tasse de café remplie et le rire de l'infirmière se fit entendre à son tour. « Et cette fois ci, j'ai gagné. » Charles secoua la tête, se retenant presque de lever les yeux au ciel. Même si, dans le fond, tous ces petits jeux l'amusaient assez, il ne pouvait se rappeler que s'ils existaient désormais c'était à cause de l'énorme connerie qu'il avait entrepris, plusieurs semaines plus tôt. Et ce désagrément avait conduit une jeune femme à l'hôpital. Quelques chambres d'ici, à une volée ou deux d'escaliers, Anna Thorne était allongée dans son lit. Il espérait qu'elle réussissait à dormir, elle. Que le bruit de la détonation ne l'empêchait pas de dormir la nuit comme elle le réveillait lui en sursaut. Inspirant un bon bol d'air, Charles se ressaisit. « Quoi de neuf depuis tout à l'heure ? » Il se glissa derrière l'ordinateur, laissant ses pupilles parcourir la liste des patients. Problème du jour, surveillances, remarques, médications. Rien n'échappait à ses yeux, et sa mémoire enregistrait tout automatiquement. Telle une caméra prête à tourner à tout moment. Semer le doute surtout et regarder chaque dossier, faire comme si de rien n'était et que seule l'insomnie était responsable de cette curiosité presque soudaine. Mais, en parallèle, ne pas oublier de surtout se souvenir des notes de la chambre 512. « Vous pouvez répondre par vous-même, Docteur. Vous êtes parti d'ici y'a même pas quatre heures. » Un semblant de moue compatissante se glissa sur le visage de la jeune infirmière. Il l'aimait bien, Lucy. Elle avait ce quelque-chose en elle qui faisait que Charles se sentait à l'aise quand elle était dans les parages. Elle ne lui posait pas de questions qui pouvaient déranger, mais elle savait placer quelques mots de ci, de là, qui faisait du bien à entendre. « Mais si vous ne savez pas quoi faire, la dame de la 229 a sonné toute la nuit et on est à cours de prescriptions d'antalgiques. » Il hocha la tête d'approbation avant de laisser ses pas le guider vers la dite chambre. Au moins, il pourrait prendre son temps pour parler avec la patiente, à cette heure avancée de la nuit. Et surtout, il pourrait prendre son temps de revoir en silence dans sa tête tous les éléments scannés rapidement dans le dossier d'Anna. Tension correcte, pouls en corrélation, pas de signes d'hémorragie nouvelle, Glasgow à 15. Elle allait s'en sortir.

« Tu as finalement décidé de te montrer ? » La voix de patriarche Burgess se laissait entendre à travers tout le hall d'entrée de la villa familiale. Ce qui arracha un rire presque nerveux au benjamin qui entrait paré de son costume de soirée. « Le message laissait clairement comprendre que je n'avais pas réellement le choix. Non ? » Son regard se leva vers son père au moment où son dernier mot était prononcé. Bien qu'il ait toujours été un enfant bien sage et plutôt obéissant, depuis l'événement, Charles était tout autre envers son père. Surtout que ce dernier tentait de resserrer la vis imaginaire. « Ton frère veut te parler, il t'attend dans la cuisine. » Et le patriarche tourna les talons aussi rapidement qu'il avait tenté de faire pour communiquer avec son fils. Charles soupira, avant de presque trainer des pieds jusque la dite cuisine. Il savait très bien ce qui allait s'en suivre. Le rapport hebdomadaire, les nouvelles informations en rapport à elle - parce-que son frère n'avait même pas l'audace d'oser prononcer son prénom. Est-ce qu'elle a prononcé la moindre chose ? Doit-on s'en préoccuper maintenant ou est-ce qu'on attend encore un peu ? C'étaient toujours les mêmes questions, la même pression. Il tentait de tenir bon autant qu'il savait le faire lorsqu'une hémorragie soudaine arrivait au bloc, sans prévenir. Mais il faisait partie de ces personnes qui avec le temps finissait par agir avant de réfléchir. Et si Charles arrivait à se maintenant sans vouloir éclater la parfaite dentition de son frère, ce serait un miracle. Pourtant, lorsqu'il pénétra dans la cuisine, l'ambiance était différente, les ondes régnant au sein de la pièce ne l'atteignaient pas comme d'habitude. « Tu bossais aujourd'hui ? » Les sourcils de Charles ne mirent pas longtemps avant de venir se froncer, il vint ensuite se poster devant son frère. La tête de plus qu'il avait par rapport à lui était le pourquoi il avait autant confiance en lui face à ce frère qu'il avait si longtemps admiré. « J'étais en conférence à Londres. Pourquoi ce soudain intérêt pour mes horaires de boulot ? Parce-que je sais que c'est pas pour moi que tu t'inquiètes réellement. » Un semblant de bataille de regard plus tard et son frère finit par soupirer. Ce n'était pas bon signe, pas du tout même. Pour qu'il ne lui réplique pas quelque- chose de cinglant dans les trois secondes, c'était que quelque-chose de bien plus important le préoccupait. « Crache le morceau, Edward. » L'attente le tuait à petit feu de l'intérieur. « Elle est sortie de l'hôpital ce matin. Bye bye la surveillance rapprochée. » Et alors Charles sembla perdre le contrôle de son propre corps. L'accélération soudaine de son pouls, l'adrénaline qui se mit à parcourir ses veines à toute allure. L'air qui commençait à lui manquer, sa cage thoracique qui se resserrait lentement alors que sa vision devint floue. « Je... vais prendre l'air. » Les crises de panique étaient quelques-chose dont il avait l'habitude, une vieille manie que son corps se sentait de ressortir de temps à autres quand il ne trouvait pas d'autres solutions pour montrer à Charles que la crise était imminente. Anna était sortie de l'hôpital, ce qui voulait dire qu'elle pouvait diffuser n'importe quelle information désormais sans qu'il ne soit le moins du monde au courant. Elle pouvait donc à tout moment se rappeler de son agresseur et le vendre à la police - et là, il serait vraiment enfoui jusqu'au cou dans la misère.

Les premiers flocons de neige avaient pris leur temps pour arriver cette année, alors que janvier frappait déjà à la porte. Virevoltant à travers la grande fenêtre du salon, Charles ne pouvait s'empêcher de se laisser captiver par la danse qu'ils effectuaient sous ses yeux. Grandioses, gracieux. Même si le sommeil était bien mieux présent ces derniers temps, tout n'était pas redevenu rose, tout joli et mignon à croquer. Les traces de cette aventure resteraient à jamais gravées dans sa mémoire - et les cernes qui ornaient le noisette de ses yeux seraient la preuve physique de tout ce chemin parcouru. « Encore debout ou déjà debout ? » Laura, bataillant avec sa robe de chambre, s'approchait tranquillement dans le dos de Charles. Elle avait rapidement compris que son mari, ou du moins celui qu'elle avait connu pendant tant d'années, avait disparu et ne reviendrait pas. Elle n'était pas là pour juger, elle n'était pas à sa place pour lui dire la moindre chose. Elle savait, elle savait tout. Elle n'avait jamais été mise de côté dans toutes ces histoires - mais Charles mettait un point d'honneur à ne plus vouloir communiquer à ce sujet avec elle si ce n'était pas urgent, ou qu'il n'était pas au bord de l'implosion. Et à la vue de leur désormais relation, il ne préférait pas qu'elle tente de résoudre ce problème. Ils étaient mariés, c'était bien. Ils vivaient ensemble parce-que c'était la bonne chose à faire et que c'était toujours agréable de savoir rentrer chez soi auprès de quelqu'un. Et malgré tout ça, malgré tout ce qui pouvait bien se passer dans cette relation vouée depuis le jour un à l'échec - Charles lui était toujours fidèle. La jeune femme vint se poster à ses côtés avant de passer un de ses bras dans le dos de Charles, entourant sa taille, posant sa tête contre son torse. Ce ne fut qu'à ce moment là qu'il ne se rendit comptes que Laura lui avait posé une question. « Tu disais ? » Passant son bras à son tour autour des épaules de son épouse, il ne détourna cependant pas son regard des flocons qui finiraient, s'ils continuaient, par l'hypnotiser. « J'ai ma réponse, laisses tomber. » Elle finit par soupirer, avant de déposer un baiser délicat sur sa joue. Quelques instants après, elle s'était détachée du jeune homme et repartait en direction de la chambre à coucher. Ce ne fut qu'une fois qu'il sentait qu'elle ne porterait plus de regard en sa direction que Charles daigna tourner le regard, laisser ses pupilles divaguer en direction de cette femme toujours présente pour lui et qu'il avait malgré tout aimé un minimum un jour. Comment en était-il arrivé là, sérieusement ? Avoir une femme magnifique à son bras mais s'en servir comme trophée quand cela semblait avantageux, femme tombée miraculeusement dans ses bras alors que son père connaissait d'avance la famille. Il avait un métier merveilleux, une situation très confortable grâce à ce dernier, une belle femme - et il perdait son temps avec les conneries de son père. Certes, c'étaient ces conneries qui leur avaient toujours permis d'avoir une situation d'autant plus confortable à la villa familiale; mais Charles n'en pouvait vraiment plus.

La soirée du lendemain serait la dernière où il se pointerait, où il daignerait aller. Après, tout serait fini. Tant pis pour les grosses enveloppes de fin de mois, tant pis pour tous ces privilèges que son père allait forcement lui retirer quand il lui dirait - il s'en fichait. Il y avait peut-être encore quelque-chose à sauver avec Laura, qui savait. Il lui en toucherait deux mots dans les jours à venir. A ce moment là, son biper se met à sonner. Besoin de renforts à l'hôpital, soupires de soulagement pour le Burgess. Il enfila rapidement sa veste pour rejoindre le bloc et y rester jusqu'au soir même. S'il y avait quelque-chose dont il avait bien horreur ces derniers jours, c'était le repos, les jours de congés - et tout ce qui se rapportait au fait qu'il puisse rester chez lui pendant plus de quelques heures de sommeil. C'était insurmontable. Alors il s'était mis sur toutes les listes d'appel de renfort de l'hôpital pour être sûr d'être appelé en premier s'il manquait le moindre personnel. De toutes façons, son costume du soir était déjà prêt et dans sa voiture, il n'avait pas pris le temps de le remonter à la sortie du pressing. Avoir travaillé toute la journée lui permettrait d'arriver le soir avec l'esprit plus léger, de pouvoir être plus calme pour discuter avec son père. Ce fut dans cet état d'esprit qu'il arriva à la villa en tous cas. Il serait toujours là si son père voulait qu'il fasse bonne figure bonne famille, mais c'était tout. Le reste, il n'en voulait pas. Attrapant une coupe de champagne, il vint se poster sur l'un des côtés de la grande salle. Il laissa ses yeux divaguer à travers la foule et pour la première fois depuis longtemps, une silhouette qu'il ne connait pas était présente. Là-bas, au fond. Il avait pris l'habitude de connaître la moindre personne qui entrait en ces lieux car son père n'aimait pas voir son fils tourner idiot devant quelqu'un dont il ne pouvait même pas sortir le nom. Un sourire, un frisson, et Charles se lança pour aller l'inviter à danser. Comme un aimant, il ne pouvait s'empêcher d'avancer en direction de la jeune femme. D'habitude, ce n'était pas lui qui venait aux femmes pour danser mais l'inverse - qu'est-ce qu'une petite entorse à la règle pouvait donc bien faire, en mal ? Et alors qu'il arrivait presque à sa hauteur, elle tourna son visage.

- pseudo/prénom: nocturnal animal. - âge et pays: vingt-trois ans et France. - type de personnage: pré-lien de @"Anna Thorne". - votre avis sur le forum: il est toujours si doux. - où avez-vous connu le forum: j’y ai déjà fait un passage à son début. - autre: j’ai hâte de passer de nouveau du bon temps parmi vous (et je poste pour pas me faire avoir par le délai des 24h, mais le plus gros arrivera dans la journée - travail oblige).