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 some kind of love + dean
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MessageSujet: some kind of love + dean   some kind of love + dean EmptyDim 6 Mai 2018 - 23:53

Un ami venu d’ailleurs, le regard embrasé - terni par les étincelles cendrées de la distance, du temps. Il était réel cette fois. Il bougeait, me souriait à travers son enveloppe charnelle. Une silhouette si vaste qu’elle remplissait le ciel. Je l’observais avec émerveillement, l’esprit soutenu dans une émotion étrange. Dean, il était apparu comme un enchantement. Il m’avait choisi - me proposait un poste et une carrière. Ma gorge se serrait. L’attention était un poison. Je n’étais pas habitué, je n’en voulais pas. Mes mains se crispaient sur les coins de mon ordinateur. J’avais merdé. Cet algorithme génial qu’on applaudissait et qui maintenant, s’effritait dans une erreur de codage, dans un amalgame de chiffres et de formules binaires. Mon imagination perdait sa splendeur. Alors, je ne comprenais pas. Je n’arrivais pas à voir la lumière au bout du clavier. Mon souffle dévalait les façades du café, fragilisé par les bruits du vent, apeuré qu’il se rende compte aussi, que je n’étais qu’un mirage. Le prodige qu’il voulait recruter n’existait pas. Ce n’était qu’une analogie, une superposition de mensonges. Ma tête me lançait. Les migraines reprenaient, comme lorsque j’étais enfant. Un manque d’alcool ou d’amour, je ne me rendais pas compte. Les séquelles de l’alcoolémie foetale laissaient des traces, une multitudes de cicatrices dans mon coeur. Je me sentais paria dans un corps trop petit, dans des muscles chétifs et impuissants. Mon souffle brûlait dans mes poumons. Une dystrophie d’organe disparue avec les traitements et les soins, mais qui demeurait intacte dans ma mémoire. Le miroir ne mentait pas lorsqu’il dessinait mon reflet. Je me revoyais encore, avec ces lunettes immondes et mes boutons. Avec ces vêtements trop grands et cette expression d’orphelin. Je pinçais les lèvres en buvant une gorgée de café. Les manches de ma chemise flottaient autour de mes poignets, rappel constant de la différence - des sentiments contradictoires qui se faufilaient dans ma peau. Je relevais la tête, obnubilé par les lumières de la rue. Les visages défilaient sur les pavés comme une avalanche de couleurs, des spectres qui transperçaient mes rétines. Je l’imaginais cent fois, cette mère qui m’avait abandonné. Je la voyais dans ses instants d’évasion, ivre et errante, salie par les vices du temps. Elle devait être malade ou simplement cruelle. L’envie de savoir m’était soudainement revenue. Des années de silence, des années de haine et d’ignorances bafouées par une crise identitaire nouvelle. A trente ans, je voulais mes racines. Je cherchais mes origines dans les registres d’adoption d’une église qui m’avait recueilli, cette nuit d’automne. Tous les soirs, mes doigts lissaient les plis de l’acte de naissance retrouvé dans le couffin. Il n’y avait aucune information, seulement un prénom aux consonances étrangères. Lorenzo. Une mélodie hybride, noyée dans un océan d’incertitudes. Et Calvin, un nom choisi pour étouffer la confusion, pour me trouver une autre famille. Je soupirais en secouant mes pensées. Mes doigts s’emmêlaient entre les touches. A vouloir traquer le passé, j’en oubliais l’instant. J’en oubliais le reste. Je redressais les épaules vers la vitre. La voix de Dean se chevauchait dans mon esprit. J’entendais ses mots à moitié. Je souriais timidement, ignorant ses arguments et ses proses séductrices. « T’es juste sympa parce que tu es chasseur de tête ? » Je me sentais obligé de demander. Parce que je m’attachais vite. Je tissais des liens improbables avec des caractères de fiction. Et maintenant, j’avais l’impression d’effleurer le monde réel. De faire partie de quelque chose de vrai. «Je te trouve drôle. Puis tu es team DC comics. Ce serait bête que tu sois un menteur. » Marmonnai-je en rajoutant du sucre dans ma tasse, un geste nerveux qui en rendait le goût infecte. Et pourtant, je continuais à boire - comme ces mots qu’il étalait sous mes yeux, comme ces espoirs, de voir enfin la solitude me quitter.
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MessageSujet: Re: some kind of love + dean   some kind of love + dean EmptyMar 8 Mai 2018 - 0:35

Il l’observe silencieusement. Et les rayons du soleil qui tapent contre la vitrine révèlent le prisme de Calvin. Il est multiple, cet homme-là. Rongé par toutes ces choses sur lesquelles il a dû se construire et Dean, il ne peut s’empêcher de comparer leurs vies. Trois ans à peine les séparent et pourtant, un monde. Des années lumières. Et quand ses yeux se posent sur lui, c’est un autre regard qu’il porte sur sa mère. Le jugement est facile, mais il essaye avant tout de la comprendre, de retracer le chemin de cette vie qu’il pensait connaitre sur le bout des doigts. Alors il se contente de ramasser tant bien que mal les morceaux pour recoller les souvenirs. Mais tout ce qu’il a, c’est des questions. Trop de questions. Pour très peu de réponses. Et c’est aussi douloureux qu’apaisant d’être en présence de Calvin. Surtout que lui peut se conforter dans son ignorance alors que Dean porte les malheurs du monde sur ses épaules. Malgré le temps qui passe sans demander son reste, la douleur reste fraiche et il ignorait, Dean, que la simple rencontre de cette moitié de frère suffirait à raviver d’anciennes cicatrices prêtes à se rouvrir en un claquement de doigts. Le secret au bord des lèvres, il se contente d’observer et d’écouter, de peur de cracher le morceau, couché par la faiblesse comme un roseau par le vent. – Pardon ? La question l’étonne. Si bien qu’il ne peut s’empêcher de ponctuer sa surprise par un rire franc. Un rire amical, pas le moins du monde moqueur. Mais il se questionne, Dean. Il essaye de s’imaginer la mosaïque de vie de Calvin, pièce par pièce, morceau par morceau, afin de deviner les couleurs qui composent son âme. Pour comprendre comment il a pu survivre sans une mère, quand lui pleure la sienne depuis des mois, inconsolable. Et il aimerait lui dire la vérité, mais le moment ne parait jamais bon, ne sonne jamais juste. Et plus les jours passent, plus il s’enlise dans la mélasse nauséabonde de son manque de courage, quitte à y laisser sa peau. Il y trouve du réconfort dans ces non-dits, malgré la tristesse habituelle qui l’accompagne chaque jour, parce qu’il ignore tout, Calvin. Il ne connait rien de lui. Et il peut se réinventer sans être sans cesse rattaché au décès de sa mère. Et il trouve cela rafraichissant, à défaut d’être facile. – Tu me fais marrer aussi. Et je te promets qu’il n’y a pas d’entourloupe ! Je ferai jamais ça à un autre mordu de comics ! Il lui adresse un sourire d’une tendresse inégalée, sans même songer à si cela est déplacé ou mal vu. C’est l’ordre naturelle des choses qui parle. La fraternité qui coule dans leurs veines qui reprend le dessus. Et il aime ça, Dean, l’idée de ne plus jamais être seul, d’avoir un allié à la vie, à la mort. Si bien qu’il a tendance à oublier cette vérité qui les sépare et qui changera absolument tout entre eux, parce qu’ils ne sont pas simplement deux inconnus. Du moins, ils ne sont pas que cela. – Dis-moi, il tousse pour se donner un peu de courage dans l’adversité, t’as personne qui te retient ici ? Pas de copine, d’amis ou de famille ? Parce que déménager à Londres, c’est pas une mince affaire. Il se fait ami compatissant pour dissimuler ses réelles intentions. Il aimerait en savoir plus à son propos. En réalité, il aimerait tout savoir. Mais la patience est une vertu dont il ne peut se passer, au risque de trop le brusquer.
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MessageSujet: Re: some kind of love + dean   some kind of love + dean EmptyMar 15 Mai 2018 - 17:48

Mes yeux épousaient les jointures de sa mâchoire, effleurant chaque détail - chaque similarité. Il y avait quelque chose en lui, un espoir qui s’insufflait dans ma poitrine. Peut-être étais-ce bête. Peut-être que la coïncidence était trop flagrante pour nous. Le vent murmurait à mon oreille. Je me sentais rempli de joie, de bonheur juvénile. Je voulais chercher ma famille biologique, et à la place - un compagnon apparaissait. Un ami réel, sincère. Une présence qui étouffait le silence, qui se faufilait dans ma vie. Je n’étais plus une créature brisée, cet enfant né dans le manque et l’alcoolémie. Mon corps se renforçait. Mon esprit grandissait. Je lui adressais un sourire timide. La conversation était si facile. Je ne ressentais pas le malaise social, ni cette incapacité à toucher l’autre. Il devait s’en douter, Dean. Je ne faisais pas partie de cette communauté. J’étais différent avec mes bizarreries et mes passions étranges. Je choisissais les algorithmes et les calculs binaires. Ce qu’on qualifiait de génie, n’était en réalité qu’un complexe, un défaut de fabrication. Parce que mon cerveau était incapable de sentiments. Mon cerveau ne faisait que chauffer, épuisé par les suites mathématiques. Je me demandais d’où il venait, ce qui l’avait poussé à nouer un contact avec moi. Je n’étais pas prêt à accepter son offre. Ma start-up était trop importante. Je gagnais trop d’argent, ne savoir plus quoi en faire. Je n’avais pas de passion pour les voyages et les extravagances. Pas de petite amie à gâter. Je haussais les épaules. Je le croyais aveuglément. Ma naïveté, ou simplement ce besoin d’être soutenu. D’avoir quelqu’un. « Sûr ! » Je m’exclamais avec une intonation enfantine. Avant, lui, je n’avais jamais eu de vraie connexion. A part mes cousins et mes parents, personne n’appréciait réellement ma compagnie. J’étais ennuyeux, plein d’énigmes et de secrets. «J’habite encore chez mes parents. J’ai mes cousins. Enfin, je crois... » J’hésitais à lui parler de l’adoption. De mon impression de gêner, de n’être qu’un intrus. Ils étaient géniaux. Ils m’avaient sauvé de l’orphelinat, m’avaient couvé et chéri malgré mes faiblesses. Et aujourd’hui, je voulais déployer mes ailes et effleurer l’horizon. Je voulais savoir, qui était ma mère, ou avait-elle rencontré mon père - pourquoi m’avait-elle oublié ? « Y a une fille que j’aime bien. Tu sais, elle ressemble à la princesse Leia. Si elle devient ma copine, je bouge pas. » Me moquai-je en buvant une gorgée de ma boisson. « T’es doué avec les filles, toi ? » Je me demandais ce qui me poussait à m’ouvrir ainsi, à lui dévoiler les détails insignifiants de ma vie. Je ne l’avais jamais fait avant. Je ne m’étais jamais donné. Et maintenant, mon instinct me poussait à lui faire confiance. Parce que Dean était comme moi. Il aimait les comics. Et c’était suffisant.
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MessageSujet: Re: some kind of love + dean   some kind of love + dean EmptyMar 22 Mai 2018 - 10:42

Dean, il a les yeux rivés sur Calvin, à chercher le grain de sa peau, à trouver leurs ressemblances. Il y a un bout de sa mère qui vit en lui. Il peut le voir dans l’océan de ses yeux qui font écho aux siens. Un miroitement de son âme qui prolonge celle de ce frère qu’il n’a jamais connu. Et pourtant, il y a ce lien invisible entre leurs cœurs qui les rapprochent organiquement malgré ce faussé qui les sépare. Et Dean a le regard illuminé de tendresse quand il l’écoute parler. C’est drôle cette sensation qui crépite en lui, cette envie de vouloir être proche de cet inconnu dont il ne sait presque rien, mais qui partage un morceau de lui. C’est de la folie et pourtant, le jeune homme a tout abandonné, tout laissé tomber pour le rejoindre et pour faire sa rencontre. Il y a les autres et puis, il y a Calvin. Et même si le temps et l’absence ont été assassins, il a une place privilégiée dans son cœur depuis qu’il sait que le même sang coule dans leurs veines. Ils apprendront à être des amis, les meilleurs du monde, mais ils sont des frères par nature. Ils n’ont pas fait exprès, c’est arrivé par accident, mais rien ni personne ne pourra leur enlever cela. Sauf peut-être Dean qui peine à affronter la vérité et à jouer franc-jeu, car plus il apprend à connaitre Calvin, plus il appréhende le mal qu’il pourrait lui faire. Et c’est tout ce qu’il ne veut pas. Alors il se contente de lui sourire, les oreilles bercées par les mots ingénus de celui qui a quelques années de plus que lui. Les larmes pourraient être menaçantes, mais il se contient, Dean. Malgré l’image de sa mère qui revient sans cesse, malgré le soulagement de ne plus être seul sur cette terre. – Tu crois ? Son sourire demeure, mais il fronce légèrement les sourcils face à ces mots. C’est une drôle de façon de mettre en forme les choses et même s’il se doute de ce qui le perturbe, il ne peut réussir à masquer son étonnement. Oui, Calvin est un garçon étrange, mais surtout surprenant. Il ne voit pas le monde comme tous les autres et Dean se plait à découvrir sa vision des choses. C’est un voyage qui retrace une partie manquante de sa vie. Et chaque détail a son importance. Il boit une nouvelle gorgée de son café, puis il s’amuse nerveusement de son gobelet. Il n’est pas vraiment à l’aise avec cette comédie. Et certainement pas quand il s’agit de discuter famille. Mais il se maintient à flot, persiste dans son rôle, parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il ne peut pas renoncer aussi près du but. Et Dean, il manque de s’étouffer quand la comparaison à la princesse Leia tombe. Il ne s’attendait pas à ça et il ne peut s’empêcher de rire, amusé par la référence. Il ne se moque pas, il apprécie. – C’est vrai ? J’espère qu’elle a le même tempérament alors. Et le même bikini, il rit à nouveau puis lui adresse un clin d’œil. Il n’est pas du genre à faire des femmes des objets, mais il ne peut s’empêcher de céder à un commentaire de la sorte face à cette scène iconique qui a marqué l’esprit de plusieurs hommes et garçons. Il s’en souvient parfaitement. Mais il y a son sourire qui se teinte légèrement de tristesse quand il pense à Carrie Fisher. Et ça le ramène inévitablement à sa mère, alors il s’éclaircit la gorge pour se redonner de la contenance, puis il enchaine la conversation : - Elle pourra te suivre. Et dans tous les cas, tu ne seras pas seule à Londres, je serai là. C’est une promesse. Pas de simples paroles en l’air prononcées pour l’amadouer. Non, il sera vraiment là. Pour toujours et à jamais, si Calvin lui en laisse l’occasion. – Oh… La question le met un brin mal à l’aise. Les femmes et Dean, une grande histoire d’amour. – Je ne sais pas si je suis doué, mais disons que je les aime beaucoup. Un peu trop d’ailleurs. Confidences qui le ramènent à un passé douloureux. Deux divorces qu’il traine comme des casseroles. Des cicatrices marquées sur son âme.
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MessageSujet: Re: some kind of love + dean   some kind of love + dean EmptyVen 15 Juin 2018 - 19:26

Une similarité qui se dessinait entre nous. Je me tournais lentement, haussant les épaules et les yeux afin de glisser sur son expression lumineuse. Dean possédait le charme indéfinissable. Sa voix correspondait aux louanges du ciel, répondant aux besoins contradictoires de mon coeur. S’il était mon ami - je n’avais plus besoin de famille. Le vide s’affaissait et le sentiment de manque s’amenuisait sous les fredonnements de ma poitrine. Je plissais les paupières en me penchant vers la table. Mes doigts se crispaient au contact du rebord, incapable de longer la distance et de briser le vide. L’homme était une corde tendue entre la bêtise et la civilité. Mon visage portait les stigmates d’une vie de paria. Je me renfermais dans la solitude de peur de franchir l’abîme. De dévoiler mes faiblesses et les secrets de ma famille. Je soupirais en agitant les manches de ma chemise. Le lien était incommensurable. Il enserrait ses jougs autour de ma gorge. Je ressentais quelque chose. Une sécurité illusoire, une bien être étrange. Mon première réflexe était de lui faire confiance. De fermer les yeux et de me rendre aveugle. «Je suis adopté, parfois j’ai l’impression d’être un intrus … » Physiquement, ils étaient tous plus forts et charismatiques. Des silhouettes longilignes, bordant l’horizon d’une force et d’une témérité sans égales. Leurs pas bourdonnaient dans les couloirs de la maison. Leurs rires transfiguraient l’espace. Et moi, je prêchais la discrétion. Je me noyais derrière le cadre de mes lunettes binoculaires. Des muscles chétifs, à la croissance interrompue. Une existence vécu à travers les reflets du miroir. Une vision qu’il ne comprendrait pas, puisqu’il était beau et ténébreux. Sa bouche sifflait les mots. Elle imposait un sens au sentiment. Je triturais les bords de mon gobelet en le fixant. Mes prunelles se désenchantaient face à son regard brun. Avec les années, il était plus facile d’assumer. D’énoncer la vérité sur ma naissance. Je reculais, la tête vacillant en arrière. «Je ne sais pas pour le bikini. Mais elle est trop belle. » Je suspendis mes gestes. Sa promesse roulait sur mes joues, comme perle de rosée laissant son emprunte sur mon derme. « Ou tu peux être là, ici. Brighton c’est sympa. » Je lui adressais un clin d’oeil maladroit. Dean était chasseur de tête, il avait le don de l’investigation - de déterrer les talents et les secrets. Je me demandais s’il pouvait m’aider à retrouver la trace de mes parents biologiques. S’il était possible de lui demander ce genre de services. Je grommelais en pinçant les lèvres. « Je les aime beaucoup aussi.» Avouai-je en rougissant. « Sauf que j’ai du mal à les aborder. Je suis pas très détendu comme gars … » Je riais nerveusement. J’avalais une gorgée de café afin de créer diversion. Le sujet était embarrassant, spécialement pour moi. « Du coup, t’es capable de retrouver n’importe quel profil ? Et ton job c’est de recruter pour des boites privés ? » Déclarai-je en hochant la tête.
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