- wesley christopher rhodes -
you can go the distance, you can run the mile
you can walk straight through hell with a smile

- âge et lieu de naissance: liverpool est la ville où il a poussé son premier cri, ses petits bras battant les airs avec férocité jusqu'à ce qu'on daigne le déposer sur le ventre de sa mère, le calmant aussitôt. vingt-quatre ans plus tard, et cette femme est toujours la seule qui parvient à le contenir en temps de crise. - origines et nationalité: du sang anglais, canadien et américain coule dans ses veines, mais il ne porte qu'une seule nationalité, celle de l'union flag. - statut familial: mariage précipité par la naissance de sa soeur ainée, ses parents ont tenus le coup une bonne dizaine d'années avant de s'avouer vaincu, reconnaissant que leur union était voué à l'échec depuis le départ. la seule bonne chose à ressortir de leur vie matrimoniale, c'était ces deux enfants qui poussaient comme les mauvaises herbes au soleil. wes et ivy suivirent leur mère à brighton quand elle rentra dans son patelin. ils ont plus ou moins perdu contact avec leur père, à qui ils ne parlent qu'une ou deux fois par année, à leurs anniversaires et à noël. - statut civil: il n'est jamais réellement tomber amoureux, wes. il a déjà éprouvé de l'attirance, et même une certaine forme d'affection pour les quelques filles qu'il a fréquenté, mais jamais n'a-t-il ressentit ce que c'était que l'amour avec un grand a. être en couple n'a d'ailleurs jamais vraiment été dans ses priorités, lui qui ne cherche aucunement à s'engager. autant dire que le célibat lui colle à la peau. - occupation: il s'est entêté, pendant trop longtemps, à satisfaire les rêves de sa mère d'aller à l'université alors qu'il n'y avait que bien peu d’intérêt. passant d'un cursus à l'autre sans trouver chaussure à son pied, il a finalement tout abandonné, las de perdre son temps sur les bancs d'école. il a trouvé un boulot comme valet de stationnement pour un restaurant huppé du west side, le temps de mettre de l'ordre dans sa petite tête. - cinq choses favorites: le piano, une passion que sa mère lui a transmis, des moments privilégiés partagés à deux qui les ont rapprochés. ol a tout appris de cet instrument grâce à elle. — oiseau nocturne, wes affectionne tout particulièrement la nuit et tout ce qui la façonne. il grimpe souvent sur le toit de son immeuble pour observer le ciel, les étoiles, et les lumières de la ville qui s'endort peu à peu. les meilleures discussions sont toujours celles qui se passent au clair de la lune. — sa bande d'amis, les quelques pièces détachés d'un tout qui tente de survivre malgré l'absence de deux des leurs, l'un étant mort et l'autre, partit à l'autre bout du pays. fiona, archie et neveah, sans qui sa vie n'aurait pas de sens. ils sont sa famille, son monde. — depuis qu'il est en âge de tenir un crayon, il gribouille le moindre morceau de papiers qui croisse sa route. le dessin est un peu comme une seconde nature chez lui, quelque chose d'instinctif, de spontané. jamais il n'a eu à suivre des cours : c'est avec plusieurs années d'entrainement qui a su tirer profit de son talent. il offre parfois sa plume à archie pour des projets de tatouages et il profite parfois de la saison touristique pour faire croquer quelques portraits contre un peu d'argent. — sa moto, son trésor, sa fierté. c'est la première chose qu'il s'est acheté avec l'argent gagné de son premier job étudiant. rafistolé à l'aide de son grand-père et du vieux mécanicien du coin qui s'était prit d'affection pour lui, il la chérit tout autant qu'une mère qui couve son enfant. - saison préférée: l'été, sans aucune hésitation rien que pour les couchers de soleil, la chaleur, les soirées qui n'ont pas de fin, les feux de camp sur la plage, les mini-jupes, les flirts sans lendemain. - traits de caractères: terre à terre, insouciant, observateur, fataliste, franc, tolérant, passif, empathique, insatisfait, téméraire, charmeur, autodidacte, fils à maman, indécis, âme d'artiste, libre-penseur. - groupe: hydrangea. - avatar: dacre montgomery.

i. si, en apparence, wes semble avoir connu une enfance des plus tranquilles, la vérité était tout autre. il vite réalisé, le gamin, que ses parents n’étaient pas fait pour s’entendre, entre les regards sombres qu’ils se lançaient constamment, les engueulades nocturnes camouflés par le bruit de la télévision, les portes qui claquaient par frustration, en plein milieu de la nuit et les absences répétés de son père. quand ils décidèrent enfin de mettre un terme à leur mariage, c’est un soupir de soulagement qui s’échappa d’entre ses lèvres. enfin, tout ce cirque prenait fin. — ii. il est débarqué à brighton en plein milieu d’une année scolaire, lui, le gamin à peine âgé de quatorze ans qu’on balançait sans filet dans la jungle d’une école secondaire. il était le petit nouveau, l’attraction locale, et on l’observait avec curiosité, comme un animal en cage. malgré la présence de sa soeur à ses côtés, il se sentait terriblement seul, à l’écart du reste du monde. et c’est dans cette période un peu sombre qu’il fut la connaissance de colin, le garçon qui devint son premier véritable ami à brighton. colin, qui l’intégra à sa bande, composé de fiona, neveah, archie, et carter. une bande qui devint un peu comme sa deuxième famille, qui l'accueillit à bras ouvert, comme s'il avait toujours fait partie du lot. — iii. il n’était pas dans les premiers de classes, à l’école, mais il ne figurait pas non plus en queue de peloton. ses notes se trouvaient toujours dans la moyenne et il n’attirait jamais l’attention de ses professeurs sur lui, que ce soit en perturbant la classe ou en excellant dans un domaine en particulier. sauf peut-être en arts, où son talent en dessin captura l’œil attentif de son enseignante, qui se prit d’affection pour lui. ils s’attardaient souvent à la fin de son cours pour bavarder ensemble et wes en profitait pour lui montrer les dernières pages de son carnet à croquis qu’il avait noircit de sa plume.il ne se souvient plus trop pourquoi les choses ont ainsi évolué, mais un jour, il l’a embrassé, et elle lui a rendu son baiser avant de s’éloigner subitement, réalisant l’ampleur d’un tel geste. pourtant même les possibles répercussions que leur relation pourrait avoir si elle était découverte n’empêchèrent pas wes et cette dernière d’entretenir, pendant de nombreux mois, une relation qui dépassait, et de loin, le cadre professionnel. ce n’est qu’à la fin de l’année scolaire, quand elle lui annonça avoir accepté un poste ailleurs, qu’ils se convainquirent de mettre fin à toute cette histoire, qui, de toute façon, ne menait à rien de bon. — iv. éternel insatisfait, et malgré ses nombreuses tentatives, wes ne se sentit jamais réellement à sa place sur les bancs de l’université. touche-à-tout, plusieurs domaines l’intéressaient et il s’y risqua, mais aucun d’entre eux ne captiva assez son attention pour qu’il décide d’en faire une carrière pour le reste de ses jours. en fait, la simple idée de faire la même chose, pour les trente années à venir, le blasait complètement. il n’était pas fait pour ça, wes. — v. la mort, il n’avait jamais connu ça d’aussi près que lorsque carter les quitta, du jour au lendemain. macabre découverte que colin fit, et qui ébranla le groupe d’amis. la maladie l’avait emporté, ce secret bien gardé qu’il avait omis de leur dévoiler. l’onde de choc fit des ravages dans leur petit monde bien à eux. fiona venait de perdre l’homme qu’elle aimait, et colin, lui, se remettait difficilement de la mort de son meilleur ami, et de la vision de son corps inanimé dans une mare de sang et de vomi. il partit loin, loin d’eux pour tenter d’oublier, et les quatre derniers survivants de leur groupe n’eurent pas d’autre choix que de se serrer les coudes pour traverser ensemble cette tempête.  — vi. sa vision de la vie et de la mort changea suite à ce triste événement. comme s’il venait de recevoir une claque en plein visage. il allait tous mourir un jour, ça, il l’avait toujours su. mais réaliser à quel point la frontière était mince entre les deux mondes, de reconnaître que la vie ne tenait souvent qu’à un fil le rendit plus pragmatique, voir même fataliste. un jour ou l’autre, ils connaîtraient tous le même sort et c’est six pieds sous terre qu’on risquait de les retrouver. ça l’obsédait, de ne rien savoir sur ce qui les attendait, une fois leur dernier souffle rendu. il se mit à être fasciné par tout ce qui traitait de la mort et à croire aux manifestations de l’autre monde. il trouva refuge dans les cimetières, de jour comme de nuit, comme si ça pouvait le rapprocher des esprits qui hantait ces lieux. comme si ça pouvait le rapprocher de lui. de carter. parce que, malgré toutes ses années, wes cherchait à comprendre. à obtenir des réponses. mais il n'y avait que le silence.

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il fume à l’occasion, mais jamais lorsqu'il est seul. — il peut faire de longues heures de route sans se fatiguer, surtout au volant de sa moto. — il craint d'avoir des enfants, de peur de répéter les erreurs de ses parents. — il aime trouver refuge dans le silence, qui le réconforte au lieu de l'angoisser. — il aime lire de la poésie, et il s'aventure parfois même à en écrire. — il est particulièrement proche de sa mère et de son grand-père. — il a un trouble de l'équilibre causé par la maladie de ménière, ainsi qu'une légère perte d'audition dans son oreille gauche. — il déteste l'alcool fort et ne consomme que de la bière. — il adore regarder les films d'action pour se changer les idées, même s'il est incapable de ne pas critiquer l'absurdité de certaines scènes. — il est allergique aux piqûres d'abeilles et il a l'habitude embarrassante de crier comme une fillette quand l'une d'elle tourne autour de lui. — il rêve de se faire tatouer, mais sa phobie des aiguilles l'en empêche.

- pseudo/prénom: coucou, c'est encore moi.    - type de personnage: pré-lien de @fiona bukovatz.