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| Sujet: – there's a war going on out there somewhere. (délai: 1-04) Mer 21 Mar 2018 - 19:53 | |
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- jerry clarke - feel the fear and do it anyway.i. harness your blame, walk through- âge et lieu de naissance: Les habitants de Brighton connaissent au moins tous un Clarke, de près ou de loin. La famille est établie depuis plusieurs générations dans la bourgade anglaise, le père Clarke fut, pendant de nombreux mandats, le maire de la ville et ils y ont tous vu le jour, Jerry y compris, il y a un peu plus de trente-sept ans. - origines et nationalité: Ils sont d'origines britanniques, les Clarke. Des purs, des anglais de premiers classes (ou presque). Héritage de leur matriarche, leur sang se teinte toutefois de quelques accents danois. - statut familial: Ils étaient cinq, et ne sont désormais plus que quatre. La brillante étoile qu'était Andrea, la cadette de la famille, s'est éteinte de façon abrupte, laissant dans la noirceur les siens : des parents, déchirés d'ainsi devoir mettre en terre l'un de leurs enfants, une soeur, à qui on vient d'arracher son âme soeur, et puis, il y a lui, le frère, l’aîné, le protecteur qui a la lourde impression d'avoir échouer, d'avoir failli à sa tâche de la protéger. - statut civil: Célibataire, par la force des choses. Aucune femme ne veut d’un homme qui s’absente continuellement, qui part pendant des mois et qui pourrait ne jamais revenir. La guerre n’a jamais été tendre, et bons nombres de ces camarades sont rentrés au pays blessés, ou pire encore, n’y ont tout simplement jamais remis les pieds. Lui-même a failli y laisser la peau. Rien de tout ça, pourtant, ne l’empêche de s’attacher. De tenter de vivre un semblant de relation normale avec les femmes qu’il côtoie. Elles n’ont jamais été nombreuses, mais elles l’ont toutes déçu, d’une façon ou d’une autre. - occupation: Pilote émérite de la Royal Air Force britannique, il fait partie depuis les cinq dernières années de l'Escadron no. 32, aussi surnommé The Royal Squadron. Si un part de son travail consiste aux transports des Chefs d'États et des membres de la famille royale, son escouade assure aussi un travail de supports au niveau de la communication et de la logistique des opérations militaires. - cinq choses favorites: Son travail. Il ne sait pas ce qu'il fera, lorsqu'il quittera la Royal Air Force, lorsqu'il tirera la corde sur sa carrière de pilote militaire. Voler, c'est toute sa vie, ou presque. Il a le sentiment d'enfin servir à quelque chose, d'être utile pour sa patrie. À choisir, il préférait presque mourir en service plutôt que de devoir s'arrêter. Sa voiture. Une vieille Pontiac GTO 1967 qu'il a rafistolé à temps perdu, entre ses missions. D'un rouge éclatant, elle fait tourner des têtes sur son passage, ce qui rend son propriétaire plutôt fier. Le heavy-metal. Particulièrement Metallica, dont il ne manque aucun spectacle (dans la mesure du possible). C'est ce qui joue à plein volume dans sa voiture, et ce qui dérange ses voisins quand il abuse un peu trop de son système de son. Son porte-bonheur. Il ne quitte jamais son cou, jamais. Cette chaîne en titane, orné d'un croix, Jerry ne peut s'en départir. Pas qu'il soit croyant, et encore moins pratiquant. Mais l'homme qui la portait avant lui est mort en lui sauvant la vie, et c'est un façon, pour lui, d'honorer sa mémoire. Les enfants. Ceux des autres, évidemment, mais il est persuadé que cet amour-là se transposerait, le temps voulu, sur les siens. L'inverse est aussi vrai : les enfants vont naturellement vers lui, attirés comme des aimants. Il aime bien emprunter ceux de ses amis, question d'offrir à ce dernier un petit moment de répit. Lui, il en profite, il s'amuse comme un fou avec ces mini-humains qui peupleront le monde de demain. - saison préférée: L'été et les longues balades en voiture, fenêtres baissés. Les nuits blanches à bavarder autour d'un feu de camp. Les journées sans fin à bosser sur sa voiture. Les courbes des jolies femmes qui se découvrent enfin. Les soirées à veiller sur la terasse de sa maison, une bière à la main. - traits de caractères: Sociable, simple, aventureux, débrouillard, loyal, aimant, tendre, méticuleux, rigoureux, bagarreur, lâche, jaloux, réservé, indépendant, susceptible, parle peu de ses sentiments. - groupe: Hellebore. - avatar: Charlie Hunnam. ii. swing wide your crane, run mePremier né du couple Clarke, Jerry passa les sept premières années de sa vie comme fils unique avant qu’une petite sœur, Paige, ne viennent se joindre au portrait de famille. Une seconde, prénommée Andrea, compléta leur fratrie, deux ans plus tard, faisant de lui l’ainé, le grand frère protecteur et le seul fils de la maisonnée. – Il n’a jamais été jaloux de l’arrivée de ses sœurs, dans sa vie, au contraire. Dès qu’il rentrait de l’école, il s’empressait d’aller s’occuper de ces dernières, laissant ainsi un peu de temps à leur mère pour s’occuper du repas du soir. Il était tellement fier d’être grand frère, et il l'est toujours aujourd'hui. – Il se désintéressa de l’école en vieillissant, devenant un adolescent plus turbulant qui préférait sécher les cours avec ses potes et se chamailler pour tout et pour rien. Il récolta un bon nombre de suspension au lycée pour s’être bagarrer, et quelques cicatrices au passage qui marque toujours son corps, aujourd’hui. Celle au-dessous de son œil droit, notamment, qui lui valut quelques points de suture, à l’époque. – Le rugby, la seule raison pour laquelle il ne décrocha pas de ses études. Membre de l’équipe de son lycée, il donna tout ce qu’il avait dans ce sport, qui devint une véritable passion, au fil du temps. Passion qu’il partageait avec un de ses amis, Wyatt. Ils se retrouvaient souvent pour regarder les matchs entre potes, et la jeune sœur de ce dernier, Joan, se joignait souvent au groupe, une amie que les gars toléraient dans leur groupe sans faire trop d’histoires. – À la fin de ses études, qu’il termina sans grand honneur et de peine et de misère, Jerry ignorait encore ce qu’il voulait faire de sa vie. Se tourner les pousses n’étant pas dans ses plans, il se dégota un job dans un garage du coin, question de s’occuper un peu les mains et l’esprit, le temps de mettre de l’ordre dans ses idées et de trouver sa voie. Il y apprit les rouages du métier de mécanicien, et il s’épanouissait dans ce milieu qui lui allait comme un gant, mais quelque chose lui manquait. La routine du 9 à 5 et le manque de challenge causait une certaine lassitude chez le jeune adulte qui se cherchait toujours. Ce n’est que lorsqu’il rencontra les recruteurs de l’armée, lors d’une foire de l’emploi où il accompagnait l’une de ses sœurs, qu’une petite lumière s’alluma dans son regard, cette étincelle qui brille toujours au fond de ses yeux, près de dix ans plus tard. – Il s’engagea dans l’armée à ses vingt-huit ans, et s’il vécu une difficile période d’adaptation – la discipline et l’autorité n’ayant jamais été dans ses bonnes grâces, il s’adapta finalement à ce monde militaire qui devint, pour lui, comme une seconde maison, une seconde famille. Il joignit la Royal Air Force de suites de sa formation comme pilote, et s’il y œuvre toujours aujourd’hui, il a toutefois changé d’équipe pour rejoindre l’Escadron no. 32, surnommé The Royal Squadron. Un véritable honneur pour ce militaire qui se dévoue corps et âme à son travail. – La petite Joan s’était tout doucement transformée en un joli brin de femme, et Jerry était toujours heureux de la retrouver lors de ses passages à Brighton, entre deux missions. Elle bossait désormais à leur bar habituel, où ils avaient si souvent trainés, à une autre époque de leur vie. La jeune femme avait même des projets de racheter le pub, et il l’encouragea dans ses démarches, croyant réellement au potentiel de cet endroit, plus encore entre les mains de la Fairchild. Cette amitié toute banale prit toutefois un tout autre tournant lorsque les deux adultes commencèrent à se fréquenter dans le plus grand des secrets. Ils passaient de bons moments ensemble, quand il rentrait en ville entre ses affectations, et ça leur suffisait, du moins, ça lui, à Jerry. – L’été 2017 est synonyme de deuil, pour l’ainé de Clarke. Rapatriée d’urgence au pays, c’est une famille affligée qui l’accueillit, alors qu’on pleurait la mort d’une des leurs. Andrea, l’astre solaire qui brillait de mille feux, et qui était ce petit rayon de soleil ambulant, s’était subitement éteinte, comme ça, sans explication. Défaillance cardiaque, que les médecins leur expliquèrent. Jerry eut l’impression qu’on lui arrachait une part de lui-même, et il digère mal, encore aujourd’hui, le fait de n’avoir jamais pu la revoir une dernière fois de son vivant. Il se souvient à peine des dernières paroles qu’ils avaient échangés, il y a plusieurs mois de ça, mais son sourire et son regard brillant, cependant, hantent continuellement ses pensées. – Elle aussi avait disparu du paysage de Brighton. Joan. Folle amoureuse d’un français, elle l’avait suivi à Paris et, des dires de Wyatt, les deux tourtereaux étaient sur le point de se fiancer. Elle ne lui devait rien, la Fairchild, mais il digéra difficilement la nouvelle, ayant ce sentiment d’avoir été trahi coincer dans le creux de son ventre. Jaloux, peut—être l’était-il, mais jamais il ne parvient à se l’admettre, enterrant ses possibles sentiments pour la jeune femme sous une épaisse couche de ressentiments. – L’ambiance familiale, depuis la mort d’Andrea était lourde et de plus en plus étouffante pour Jerry. Ils suffoquaient, avec ses parents qui peinaient à se relever du drame et qui s’effondraient à la moindre mention de la défunte, et Paige, qui vivait mal la perte de sa sœur, dont elle était particulièrement proche. Ils n’avaient aucune gêne à vivre leurs émotions au grand jour, mais Jerry n’y parvenait pas. Toute sa peine, toute sa colère. Tout restait coincé en dedans et ça commençait à le rendre un peu fou. Quand une mission de quatre mois s’offrit à lui, il sauta sur l’occasion pour prendre ses distances avec les siens, avec Brighton, avec sa vie. Il se focussa entièrement sur son travail, et enferma à double tour tout ce qui le tracassait dans un coin de sa tête. – Quatre mois se sont écoulés, et Jerry appréhende plus que tout son retour à la maison. Il se sent terriblement lâche d’avoir abandonnés sa famille au moment où elle avait le plus besoin de lui : sa mère, son père, et sa sœur, la seule qu’il lui restait. Il ne sait pas dans quel état il retrouvera ce qu’il a laissé derrière. Il sait seulement qu’il devra affronter ses propres démons et accepter de vivre son deuil, une bonne fois pour toute.
Il est propriétaire d'un dogue de bordeaux du nom de Tyson. – Il est accro aux sensations fortes. – Il porte toujours le même manteau de cuir depuis dix ans. – Il possède peu de biens matériels, que le strict minimum. – Il vit dans une mini-maison, construite dans l'arrière-cour de la maison familiale. – Il ne consomme que de la bière comme alcool, et il déteste le vin. – Il prend son café noir. – Il enregistre toujours des mix-tape sur cassettes audio pour sa vieille voiture. – Il n'a jamais été dans une relation sérieuse qui dura plus de quelques mois. – Il est fan de motos et son prochain projet est de remonter celle de son grand-père. – Il rêve d'avoir des enfants, mais plus il vieillit, et plus ce rêve lui semble impossible. – Il a une allergie sévère aux fruits de mer. – Il pratique la chasse à l’arbalète avec certains de ses amis, et la viande qu'il consomme est souvent celle qu'il a lui-même tué. iii. when eyes are all painted sinatra blue- pseudo/prénom: Schuylers, Karine. - âge et pays: Trente-et-un ans. - type de personnage: Pré-lien de @Joan Fairchild. - votre avis sur le forum: Vu le nombre de comptes que j'ai ici, je crois que ce n'est plus nécessaire. - où avez-vous connu le forum: Surement par une de mes sept autres personnalités. - autre: La tentation, c'est le mal, mais en même temps, c'est tellement plaisant d'y céder.
Dernière édition par Jerry Clarke le Sam 31 Mar 2018 - 5:47, édité 31 fois |
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