- kenny kennedy -
has had enough of your bullshit

- âge et lieu de naissance: petit ricain de vingt-deux ans qui porte sur sa langue l'accent du texas natal. des consonances qu'on entend pas trop dans l'coin et qui en font toujours rire plus d'un. - origines et nationalité: l'alien de brighton qui quitte la chaleur accablante de son état pour les pluies anglaises. il hésite encore à faire demi tour, alors la nationalité reste inchangée. - statut familial: des péquenauds comme d'autres, qui passent leur journée devant honey booboo et les jeux télévisés. il les aime fort quand même, ses parents, sa sœur, son oncle et sa mamie qui vivent tous toujours dans la même maison avec le chien le plus vieux du monde. - statut civil: il avait un mec avant-hier, qui donne plus de réponses et qui lui a piqué son porte feuille. qu'est ce qu'il peut bien y faire, les relations sérieuses et stables se font bien rares et les gens prennent vite la poudre d'escampette. - occupation: il commence sa carrière dans la police, sort tout juste des bancs de l'école. le bleu se fait sous-estimer, mais il sait qu'il a ce qu'il faut pour être un bon poulet. - cinq choses favorites: le rosé, les potins, les médias (livres comme programmes télés) qui t'instruisent vraiment, les memes et les oreos (oh, and, himself). - saison préférée: l'été, incontestablement. il aime pas les grands vents qui s'cognent aux stores ni le froid qui rend le nez rouge. ça aurait pu être le printemps, si c'était pas la saison des allergies. - traits de caractères: goofy, dorky, curious, carefree, so easily bored, naive, sweet, sarcastic, lazy, stupid, confident. - groupe:  hydrangea. - avatar: derek chadwick.

un quotidien figé, des jours qui se répètent encore et encore. tous les matins la même rengaine, le même oreiller qui tombe toujours du lit, le même rideau qu'on tire pour pas que le voisin d'en face ait pleine vue sur la tumescence matinale, les mêmes céréales qu'on imbibe de lait frais, les mêmes vingt minutes passées sous l'eau chaude, à balayer les éclats d'un sommeil brisé trop tôt. puis on s'habille, on regarde un peu dehors, les gens qui s'animent déjà sous le soleil. on croque dans un fruit, le temps de préparer son sac. on écoute la radio pour suivre un peu l'actualité. flemme d'allumer et d'éteindre la télé. on s'parfume, pas vraiment pour sentir bon, mais pour plaire à bobby de l'accueil. on se recoiffe, on attrape les clés de sa moto et on oublie pas de vérifier si on a pas oublié de couper le gaz, avant de partir, même si on a pas utilisé la gazinière (par réflexe). puis on croise cet évier qui goutte, et on se promet qu'aujourd'hui, c'est sûr, on appellera le plombier pour changer ce foutu joint. mais on oublie toujours après s'en être rouler un. y a le parfum toujours dans le sac, pour couvrir l'odeur après. parce que ça le fait pas trop d'arriver au boulot avec une senteur de tarpé. tout le monde sait bien, pourtant, qu'on est sérieux dès qu'on franchit la porte du monde actif, qu'on l'est juste pas dehors, à la maison, avec les potes, là, sur le trajet. tout le monde sait bien que dans tous les cas, on sera au poste, quoi qu'il advienne, parce que c'est comme ça tous les jours. parce qu'en plus de cultiver les herbes folles, on cultive aussi l'habitude. et parfois on s'ennuie, même sous l'uniforme. on discute avec les collègues parce que brighton a toujours pas appris le reste de la chanson, elle aussi. elle répète tout le temps le même refrain, où ça dit que tout va bien, y a rien à signaler. deux affirmations qui marchent pas vraiment toujours ensemble. y a rien à signaler pour nous aussi. y a que du vide qui s'étale et qui fait semblant d'être du plein. et pourtant, y a rien qui va vraiment bien. y a les sourires qu'on adresse parce qu'on est comme ça, puis c'est tout. y a les coupes de rosé pétillant qu'on entrechoque lors des soirées qu'on multiplie. mais y a jamais vraiment le bonheur qui se cache ni entre ces dents, ni entre ces bulles. y a des gens qui trouvent bien leur bonheur dans l'équilibre et la routine. y a des gens très satisfaits de leur train-train journalier, mais nous, on en a un peu marre, on veut pouvoir s'évader aussi. c'était pour ça, de base, qu'on a quitté le texas. parce que là bas, tout rouille à force de rester immobile sous le jour, et qu'on voulait pas se paralyser avec tout le reste. n'empêche que la malédiction semble nous poursuivre, où qu'on aille, on est rattrapé par l'ennui qui mord à la jambe et empêche d'avancer. quoi qu'on fasse pour oublier la douleur qui vient de la morsure, ou pour la guérir, on a toujours peur d'en crever. spleen fatal qui recouvre ciel et pensées de gris. mais bon, pourquoi s'en faire, le soleil revient demain, même endroit, même heure. on s'ra toujours au rendez-vous parce qu'on a beau s'plaindre, on s'donne jamais la peine de changer le décor. on a essayé une fois, après longtemps passé à y réfléchir, puis on s'est laissé retomber dans la gueule du cafard. la paresse, sa copine, a emménagé à côté. alors on fait rien, à part reprendre les mêmes et recommencer. et s'redire tous les matins qu'on mérite bien mieux que de s'faire chier. 

- pseudo/prénom: bk, alex. - âge et pays: 19, fr. - type de personnage: typical alex doing. - votre avis sur le forum: tjrs aussi sweet. - où avez-vous connu le forum: sur bazz y a longtemps jcrois? - autre: merci encore nadège pour les démarches administratives, love you.