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| | when the sun goes down. (edgar) | |
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Edgar Smith vilified, crucified, in the human frame
⋅ paper notes : 1201
⋅ since : 24/02/2018
click down - getaway car. address: #221, west side. contact book: availability: (closed) logan, cecil, pippa, ava, jillian.
| Sujet: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:01 | |
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- edgar smith - and what a scummy man, just give him half a chancei. harness your blame, walk through- âge et lieu de naissance: Né à Londres le 28 janvier 1978, il a traîné ses basques dans sa banlieue toute son adolescence. Quarante ans qu’il a, maintenant. Ses jeunes années sont déjà trop loin derrière lui pour qu’il puisse s’y raccrocher. Sa vigueur d’antan s’est envolée. Les rides l’ont remplacé. - origines et nationalité: Britannique, qu’il est. Mais un soupçon de la Pologne coule dans ses veines, vestige de ses grands-parents maternels qui ont eu le bon sens de quitter le pays avant que la Seconde Guerre mondiale n’éclate. - statut familial: Fils unique. Mioche que ses parents ont désiré, mais trop vite dédaigné ; trop turbulent à l’enfance, trop bagarreur à l’adolescence. Aujourd’hui, ils se vantent d’avoir un rejeton dans les forces de l’ordre. Mais le rejeton leur a tourné le dos depuis longtemps. - statut civil: Veuf depuis un an. Dix ans de mariage se sont délités en poussière en moins de trois mois. Un cancer fulgurant a emporté son épouse ; un cancer qu’il n’a pas vu. Aveuglé par ses enquêtes, empêtré dans les affres d’un boulot qui ne tolère pas la paresse, peut-être a-t-il tout simplement refuser de le voir. De toute façon, l’amour s’est refroidi bien avant le drame ; la routine a soufflé la flamme de la passion et même le sexe a perdu sa saveur. Il n’y a plus que les regrets, la culpabilité, et son alliance qui refuse de se déloger de son annulaire. - occupation: Enquêteur de police dans la criminelle. Des affaires crasseuses, il en a vu des dizaines. Des meurtres sanglants, des vies brisées, des cœurs déchirés. Mais depuis huit mois, un dossier plus épais que les autres squatte son bureau. Un réseau de proxénétisme pointe le bout de son nez dans les rues pouilleuses de Brighton, cherchant à étendre ses tentacules sur toute la ville pour l’étreindre dans sa suprématie. Des preuves, il n’en a toujours pas. Mais des on-dits, des rumeurs et des murmures de prostituées anxieuses, il en a des tas. - cinq choses favorites: Il picole trop, le flic. L’alcool se dilue dans ses veines avec plus de facilité qu’avant ; les doses augmentent. Et d’une canette de bière chaque soir, il est passé à la bouteille de whisky chaque nuit. Alcoolique, qu’il est. Incapable de le réaliser, incapable d’entendre les réprimandes de son épouse de l’au-delà. Il l’oublie à chaque gorgée, seulement pour que son souvenir revienne le tourmenter à chaque fois qu’il se réveille, la tête coincée dans l’étau de la gueule de bois. Le café, qu’il agrémente d’une lichette de vodka tous les matins, dans sa cuisine. Une sale habitude qu’il parvient encore à ne pas reproduire au bureau. Là-bas, il l’aime corsé, sans sucre. Il fume trop, aussi. Il enchaîne les clopes au boulot comme en dehors. Peut-être que c’est son inconscient qui le punit, qui cherche à lui faire avoir le même cancer des poumons qui a ravagé sa femme. Il aime gratter les chats derrière les oreilles, même s’il n’en possède pas. Il n’arrive pas à s’occuper de lui-même, comment pourrait-il avoir un être vivant à sa charge ? Le flic, il aime son boulot. À la folie, à l’excès, au point de s’écorcher les neurones sur chaque dossier. Au point de s’enfermer dans son bureau jusqu’au cœur de la nuit, espérant ainsi crever l’ennui. - saison préférée: Le gel de l’hiver qui lui fait rougir les joues. La neige qui étouffe toute la crasse humaine sous une couche cotonneuse immaculée. Le flic aime simplement les longs manteaux. - traits de caractères: cynique, obsessionnel, patient, brusque, acharné, observateur, bourreau de travail. - groupe: hellebore, peut-être parce qu’il espère que ses pétales parviendront à effacer sa mélancolie. - avatar: Cillian Murphy. ii. swing wide your crane, run meEdgar allume paresseusement une cigarette, l’œil vitreux. Il inhale une bouffée, un soupir de contentement au bord des lèvres. Les occasions de savourer une clope après une partie de jambes en l’air se sont réduites, au cours des années. Pourtant, même après dix ans de vie en commun, d’une routine si bien huilée qu’elle en devient invisible, Ada parvient toujours à le détendre. Affalé dans le lit conjugal, un bras derrière la tête, la couverture remontée sur son corps nu et encore poisseux, Edgar savoure le silence. Il n’y a que le souffle encore fiévreux d’Ada pour le briser mais à ses oreilles, c’est une mélodie. Pourtant, elle lui tourne déjà le dos. Malgré son corps brûlant, Edgar sait qu’elle a le coeur gelé. Comme lui. Ils ne s’aiment pas. Ou plutôt, ils ne s’aiment plus – le mariage a érodé leurs espoirs, a piétiné leurs rêves stupides de jeunots. Ils ont vieilli, depuis. Et Ada n’a plus la peau aussi ferme qu’avant. Ses cheveux, ternis, paraissent déjà s’effilocher. Elle a maigri, aussi. Mais peut-être n’est-ce pas si mal, elle qui se plaignait de ses poignées d’amour trop grasses. « Tu veux bien fumer à la fenêtre, chéri ? » Qu’elle demande d’un ton las, presque ennuyé. Edgar ne se pose pas de questions. Il obéit.
(...) Tu travailles trop. Ada ne le lui répète plus aussi souvent qu’avant. À croire qu’elle ne s’en soucie plus, après tant d’années à le voir rentrer en plein milieu de la nuit, le dîner déjà gelé sur la table de cuisine. Ce soir, quelque chose cloche. Quelque chose turlupine ses sens aiguisés de flic et la flamme du passé réchauffe ses tripes. Edgar niche sa tête dans le creux du cou d’Ada alors que ses bras enlacent sa taille de plus en plus maigrichonne. « J’me disais, » Qu’il murmure contre son oreille. « On pourrait avoir un gosse. Un gosse pourrait, tu sais… sauver notre mariage. » Termine-t-il. Mais Ada ne répond que par un soupir épuisé alors qu’elle se dégage de son étreinte. Edgar fronce les sourcils. Il ne comprend pas. Pourtant, les signes sont là. Ils s’étalent par dizaine sur la peau de son épouse, dans ses cheveux ternes, dans ses traits fatigués, dans sa maigreur cadavérique. Elle se tourne vers lui en posant une main douce sur son avant-bras. « Il n’y a plus rien à sauver, Ed. J’ai le cancer. » Ah. C’est donc ça, ce qui cloche. Et la surprise, le choc, le tétanise. État catatonique, poings serrés sporadiquement, lèvres serrés, yeux vides. Vitreux – une constante, en ce moment. Mais il n’ouvre pas le bec, incapable de trouver les mots. Et puis pour lui dire quoi, d’abord ? Je suis désolé de l’apprendre ? Je suis là pour toi ? Je te soutiens dans ton traitement ? Le salaud n’a rien vu, alors qu’il aurait dû. Quel époux en carton. Il n’y a que le cercle d’or à son annulaire qui le certifie comme son mari. Il n’y a plus d’amour – enterré depuis des années – il n’y a plus de passion – envolée depuis des années – il n’y a plus qu’un soupçon d’affection pour une colocataire qui participe au loyer de façon charnelle. Même le regard d’Ada se terni, alors qu’elle enlace ses mains aux siennes. Par principe, seulement. Par convention, c’est ce que les couples font. « Il s'est déclaré il y a deux mois. Il ne m'en reste plus qu'un. Je ne veux pas lutter contre l’inévitable. Essaie juste de me ménager jusqu’à la fin, d’accord ? » Qu’elle demande d’une voix douce, mais dénuée d’un sourire pour enrober le tout. Edgar ne se pose pas de questions. Il obéit.
(...) Edgar fait tourner son alliance autour de son annulaire sans y prêter attention, tourné vers ses pensées. Il se mord la lèvre inférieure, les sourcils froncés, un juron coincé au fond de la gorge. L’enquête traîne depuis des mois et n’avance pas d’un iota. Les pseudo-témoins se contredisent les uns les autres. Les prostituées tremblent sous ses yeux gelés, murmurent des propos inquiétants, mais refusent de les clarifier. Elles ignorent les noms, qu’elles disent. Elles ne savent pas vraiment de quoi il cause, m’savez m’sieur, j’veux pas finir en prison, j’peux pas vous dire. Edgar, il n’a que des photographies de visages inquiétants. Des hommes habillés de costards taillés sur-mesure, agrémentés de manchettes onéreuses. Il n’a que des visages qui puent l’argent sale, mais pas de noms. Et bien sûr, les photographies sont floues, pixelisées ; tirées d’un téléphone bas de gamme. Edgar soupire en se pinçant l’arête du nez. « Alors, cette enquête du siècle, Smith ? Ça avance ? » Qu’un collègue lui demande en lançant un œillard curieux sur la paperasse qui s’accumule sur son bureau. Le salaud se moque alors qu’il sait pertinemment qu’il n’aurait pas réussi à obtenir le quart des informations d’Edgar. « Ça avancerait mieux sans ta présence, Craig. » Répond l’enquêteur d’un ton brusque. Mais son collègue ne fait que rouler des yeux avec ennui avant de filer la queue entre les jambes. Un énième pleutre dans les forces de l’ordre, songe Edgar en s’adossant dans son fauteuil. Un énième incapable qui préfère ranger ses affaires au placard plutôt que de les boucler. Edgar ne compte pas l’imiter. Après tout, Edgar ne pose pas de questions. Il obéit simplement aux ordres. iii. when eyes are all painted sinatra blue- prénom: chloé. - âge et pays: bientôt la vingtaine, france. - type de personnage: pré-lien. - votre avis sur le forum: il m'a tapé dans l'oeil, quoi dire d'autre ? - où avez-vous connu le forum: via bazzart.
Dernière édition par Edgar Smith le Lun 26 Fév 2018 - 1:46, édité 25 fois |
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Yasin Shankar
⋅ paper notes : 1379
⋅ since : 25/11/2017
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:08 | |
| Logan elle aurait pas voulu de toi, je l'aurai frappée Bienvenue ici et super choix de pré-lien Courage pour la fiche |
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Gabe Kramer
⋅ paper notes : 205
⋅ since : 04/02/2018
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:16 | |
| Bienvenue parmi nous |
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Invité Invité
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:25 | |
| j'adore le pseudo. bienvenue ici. |
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Logan Ramirez she's fragile like a bomb
⋅ paper notes : 1193
⋅ since : 07/02/2018
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:27 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 17:42 | |
| superbe choix de pré-lien que tu fais là bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
⋅ paper notes : 7543
⋅ since : 04/11/2017
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 19:21 | |
| Très bon choix de pré-lien. Bienvenue par ici, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. |
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Lisa Ferguson
⋅ paper notes : 1620
⋅ since : 17/12/2017
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Sam 24 Fév 2018 - 19:29 | |
| bienvenue chez nous |
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Invité Invité
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Leonie Marsh
⋅ paper notes : 168
⋅ since : 01/01/2018
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Edgar Smith vilified, crucified, in the human frame
⋅ paper notes : 1201
⋅ since : 24/02/2018
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Invité Invité
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Dim 25 Fév 2018 - 14:48 | |
| Le choix de dingue et Arctic Monkeys pour l'habiller, j'adhère et j'adore Bienvenue ici |
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Teddy Walsh
⋅ paper notes : 1572
⋅ since : 24/12/2017
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Invité Invité
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Invité Invité
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Invité Invité
| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Dim 25 Fév 2018 - 21:36 | |
| Bienvenue parmi nous. |
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Invité Invité
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Edgar Smith vilified, crucified, in the human frame
⋅ paper notes : 1201
⋅ since : 24/02/2018
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Lun 26 Fév 2018 - 1:56 | |
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Logan Ramirez she's fragile like a bomb
⋅ paper notes : 1193
⋅ since : 07/02/2018
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Lun 26 Fév 2018 - 8:05 | |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
⋅ paper notes : 7543
⋅ since : 04/11/2017
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) Lun 26 Fév 2018 - 14:19 | |
| Tout est parfait, mais mon dieu son histoire m'a brisé. Amuse-toi bien avec ce personnage. |
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| Sujet: Re: when the sun goes down. (edgar) | |
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