- aliya tiller -
enfants terribles.

- âge et lieu de naissance: vingt-et-un ans. dans la fleure de l'âge. la majorité internationale fraîchement acquise. aucun changement pour l'moment. les années qui défilent, les envies qui changent. vingt-et-un ans depuis un certain dix-neuf janvier. jour pluvieux à londres. là où elle est née. là où elle a pleuré, crié et dormi pour la première fois. - origines et nationalité: elle aurait aimé venir d'ailleurs aliya. que sa peau puisse refléter des contrées lointaines. que le sang qui pulse dans ses veines puisse la relier a un soleil de plomb. à des terres qui font rêver. mais non, aliya, tout ce qui inspire l'étranger, c'est son prénom. parce que papa et maman, ils sont anglais. parce que la gamine, elle est née sur le sol anglais. aucun mystère là-dessus. - statut familial: les rêves de grande famille, elle en a des tas. mais non, aliya, elle est fille unique. seule. seule avec papa et maman. seule au beau milieu de cette maison trop grande pour n'abriter que trois personnes. y'a jamais de passage. trop peu de bruit. silence angoissant. silence pesant. aliya, elle aimerait avoir une maison toujours en mouvement. un bordel permanent. des gosses partout. a en devenir fous. mais c'est pour plus tard, sûrement. - statut civil: célibataire. on la voit seule. on la voit accompagnée. ça change trop souvent. indécise. ou peut-être que c'est les autres qui le sont. elle dit rien. rien sur ça. parce que ça n'regarde personne dans l'fond. juste elle, et l'autre personne. aliya, les trucs simples c'pas pour elle. les trucs stables, non plus. alors y'a rien qui dure. mais c'truc palpitant qui reste. l'coeur qui s'emballe. la flamme qui perdure, encore et encore. mais ça merde. toujours. - occupation: papa voulait qu'elle étudie le droit. maman qu'elle se lance dans les finances. mais aliya, elle n'en fait qu'à sa tête. alors elle a fait un an dans une fac de sport. un semestre en psycho. et maintenant, elle est en pause, à c'niveau là. elle se cherche. attend qu'une idée germe dans un coin de sa tête. papa et maman qui poussent derrière elle, pour qu'elle se bouge, enfin. - cinq choses favorites: la musique. les sorties entre potes. les milshakes à la vanille. les réseaux sociaux. le sport. - saison préférée: l'été. - traits de caractères: souriante. joviale. sociable. sportive. fêtarde. indécise. joueuse. têtue. fière. loyale. insouciante. rancunière. protectrice. bordélique. impulsive. - groupe: hydrangea. - avatar: alexis ren.

1. aliya, elle fait pas mal de conneries. en soirée, elle a rarement de limite et c'est bien ça le problème. la gamine, elle enchaîne les verres. encrasse ses poumons avec un énième joint. les idées confuses. la dignité qui quitte les débris de son corps. aliya, on l'a vu vomir sur l'bord d'un trottoir. s'casser la gueule en sortant d'un bar et ne pas réussir à s'relever seule. embrasser l'gars le plus dégueulasse du coin, juste comme ça, parce qu'elle en avait envie. parce que sa vision l'avait salement lâchée, aussi. aliya, elle fait rire. elle fait surtout parler. y'a des putains d'rumeurs sur son dos à cause de tout ça. certains disent qu'tout les mecs de la ville lui sont passés dessus. putain d'connerie ouais. 2. aliya, c'est comme une rose, elle revit en été. l'reste du temps, on se coltine juste les épines. rien que ça. aliya, elle a la chance d'pas avoir la peau trop pâle. d'pas avoir la peau trop fragile. alors au moindre rayon de soleil, on la voit vadrouiller dehors. les bras et les jambes a l'air. espérant gagner un peu de couleur. faire le plein de vitamine d. sourire rayonnant aux lèvres à la vue d'un soleil persistant. étoiles dans les yeux en voyant les parterres fleuris. 3. le sport, ça fait quasiment partie de son adn. papa qui fais du vélo tous les matins. maman qui s'rend sur les cours de tennis chaque samedi. alors aliya, gamine, elle les suivait. en vélo derrière papa, sur les gradins à côté de maman. mais aliya, elle ne fait rien de ça. oh non. aliya, elle a fait ce qui lui plaisait, à elle. la gym, pendant deux ans. le rugby, pendant trois semaines. de l'athlétisme pendant quatre ans. et maintenant, elle se contente de courir le matin. ou le soir, selon son envie. distance variable, selon sa motivation. y'a même des jours où elle ne fait rien. strictement rien. 4. l'école, c'est pas quelque chose qui passionne réellement aliya. pendant longtemps, elle a même eu une certaine aversion pour ça. la boule au ventre en y allant. les larmes de crocodile au coin des yeux. la poigne ferme autour de la main de maman, ou papa. mais elle a continué ses études la gamine. l'université qui lui a ouvert ses portes. trop de choix. pas d'idée concrète. alors elle a papillonné. et finalement arrêté. tout. pour trouver quelque chose qui lui plaira vraiment. qui lui donnera envie de continuer pour quelques années encore. alors de temps en temps, on la voit faire des tests débiles sur internet. pour qu'on lui donne, comme par magie, la filière qui lui correspond le mieux. manque de bol, c'est la psycho qu'on lui donne a chaque fois. et aliya, après un semestre a l'étudier, elle sait que ce n'est pas pour elle. vraiment pas. 5. aliya, quand on lui demandait si elle aimait les filles ou les garçons, elle savait pas quoi répondre. pendant longtemps, cette question, cette hésitation, ça l'a rongée. parce qu'elle pouvait pas choisir. elle comprenait pas pourquoi il le fallait. elles sont jolies les filles. ils sont beaux les garçons. alors choisir, c'était compliqué. impensable pendant  un moment. les lèvres douces des filles. les mains fermes des garçons. les barbies ou les ken. c'est qu'à ses dix-sept ans qu'elle a réussi à sa placer dans une case bien précise. après être sortis avec une fille. et avoir embrassé plusieurs garçons. elle a choisis les garçons la gamine. 6. aliya, elle aime les animaux. pas tous. oh non, surtout pas. elle, elle aime les chiens. et presque juste les chiens au final. y'a certains chats, les lapins (mais pas les trop gros). aliya, c'est une putain de blague a ce niveau là. elle a peur des rongeurs, mais refusent qu'on les tue quand même. crie, pleure en les voyant. crie, pleure quand on les tue. aliya, elle a un chien, enfin ses parents en ont un. un akita américain. locki. c'est la gamine qui a choisi le nom. et on voit le résultat. locki et aliya. aliya et locki. rarement l'un sans l'autre. c'est aliya qui le sort. ou peut-être bien que c'est lui qui la sort. on sait plus trop au final. aliya, y'a deux ans, elle faisait la maligne a se balader avec lui en ville. à lui dire d'aboyer sur les gens qu'elle n'apprécie pas, mais alors pas du tout. mais locki, il aboie plus qu'il ne mord. une boule d'amour. rien de plus. 7. aliya, elle n'est pas originaire du coin. née à londres. les premières années de sa vie passées là-bas. des souvenirs par milliers. des bribes de souvenirs, plutôt. des visages qui se dessinent simplement dans son esprit. trop jeune pour avoir de vrais souvenirs. des souvenirs bien clairs, surtout. papa et maman ont voulu quitter londres alors qu'elle n'avait que cinq ans. trop jeune pour se rendre compte qu'elle ne reverrait sûrement plus ses amis de l'époque. trop jeune pour détester ses parents à cause de ce départ. rancoeur qui a duré le temps du trajet. juste ça. parce que quand elle a posé ses yeux sur la nouvelle maison, tout était oublié. comme par magie.

- pseudo/prénom: anaïs. - âge et pays: vingt ans, bretagne (ouais, c'est un pays, balec). - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: c'est canon. - où avez-vous connu le forum: bazz. - autre: ras mon capitaine.