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 celui qui recueillait un sans-abri (kenny)
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MessageSujet: celui qui recueillait un sans-abri (kenny)   celui qui recueillait un sans-abri (kenny) EmptyDim 10 Déc 2017 - 16:39


Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Kenny. @conny.

Il s'agissait d'une journée typiquement banale pour toi. Tu faisais tes courses au supermarché, une chose que tu détestes faire puisque tu te retrouves dans l'entre même de la société de consommation. Tout est sujet à vous pousser, toi et toutes ces âmes qui errent dans cet endroit, à acheter tout un tas de choses inutiles, à te faire succomber aux promotions alléchantes qui cachent des secrets dont tu connais les subtilités. Pour toi, le supermarché est synonyme d'enfer où vivent librement tous les démons. Le problème c'est que ton colocataire et meilleur ami n'apprécie pas plus que toi faire le tour des rayons. Tu avais perdu à pierre feuille papier ciseau, ce jeu étant le seul capable de vous mettre d'accord. Les règles sont simples et aucune triche n'est possible. Tu te laissais guider dans les rayons par cette liste que vous aviez plus ou moins établi, le problème c'est que tu mets toujours un temps incroyable à remplir ce caddie sur lequel tu t'appuies. Tu lis toutes les étiquettes dans le détail, tu te soucis de savoir si les produits sont bios ou non, aucun article n'est choisi au hasard. Encore heureux, vous ne vous nourrissez pas de graines, mais quand c'est à ton tour de faire la cuisine, tu essaies de faire en sorte que vous puissiez vivre encore longtemps. Au bout de deux longues heures, tu avais fini par passer en caisse. La moitié représentant uniquement des pizzas, l'autre des produits sains tirés du commerce équitable. Tu ressors du magasin assez fière de ne pas avoir fait la fermeture, mais ce n'est pas fini. Tu es interpellé par ce sans-abri avec qui tu te laisses parfois aller à des discutions complètement dénuées de sens. Tu te diriges naturellement vers lui. « Salut Harvey, comment vas-tu ? Je ne savais pas que tu avais un chien. » Harvey est recouvert par un plaid qui ne faisait guère plus d'effet sous le froid qui était tombé sur la ville de Brighton, son petit carlin est en train de grelotter, en le voyant, tu avais l'impression de partager ce sentiment avec lui. « Tu sais gamin, les temps sont durs, avec noël les gens n'ont pas grand chose à m'offrir. Je fais partie du décor. Tu parles de Guizmo ? Des sales types l'ont abandonné devant le magasin la semaine dernière. Et après c'est moi que l'on craint ! C'est le monde à l'envers. » Tu es touché par ce qu'il te dit, effectivement avec noël les gens devraient être plus généreux, mais ce n'est pas le cas. En fait, ça déclenche l'effet inverse. Tout le monde est préoccupé par sa petite personne. Tu t'étais promis de laisser à Harvey ta prochaine enveloppe, celle que tu devais recevoir de ton père, mais apparemment, avec noël il devait aussi y avoir des soucis avec le bureau de poste. Tu essayais en tout cas de t'en convaincre, sinon tu serais obligé de te faire une raison qu'entre toi et ton père, tout est fini. Tu les regardes avec une idée bien précise en tête, tu ne peux pas les laisser tous les deux ici. Seulement, tu n'es pas le seul à décider. Kenny, il allait te tuer, il n'en peut plus de ta générosité à la con. Oh et puis, tant pis. Il ne revient que demain matin, ça te laisse la nuit pour réfléchir à une longue tirade.  « Hors de question que je vous laisse là tous les deux, ramène-toi à la maison Harvey. Je vous offre un toit, un bon de quelques nuitées histoire que vous preniez des forces, toi et Guizmo. Appelle-ça comme tu veux, c'est mon cadeau de noël. » Forcément, Harvey il n'en veut pas de ta pitié. Il a été élevé à la dure, cela fait plusieurs années qu'il a perdu son job et ce n'est pas pour céder aussi facilement à la première proposition alléchante. Il a un caractère de merde, tu le lui avais souvent rappelé.  « “Les personnes fières engendrent leurs propres peines.” » Pour le convaincre, tu cites un passage de Les Hauts de Hurlevent. Malheureusement, cette fois il n'est pas tout seul. Il y a Guizmo. Il ne se sentait responsable de lui... « Épargnes-moi ta culture, l'intello. » C'est ainsi qu'il t'a suivi. Il t'a aidé à porter tes sacs, tandis que tu poussais le caddie où vous aviez mis ses affaires. Une fois arrivés à l'appartement, tu lui as offert quelque chose de chaud, tu l'as installé dans le canapé, vous avez regardé un bon film et tu es parti te coucher. Cette journée semblait banale et encore une fois, tu t'es laissé guidé par tes émotions. Dans toute cette histoire, tu avais fini par oublier de prévenir quelqu'un. C'est en sursaut que tu t'es réveillé le lendemain matin, après le cri poussé par ton colocataire. « Oh merde, Kenny ! »
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MessageSujet: Re: celui qui recueillait un sans-abri (kenny)   celui qui recueillait un sans-abri (kenny) EmptySam 6 Jan 2018 - 23:25


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Cole & Kenny

En ce moment le moins que l'on puisse dire c'est que ta vie est loin  d'être un long fleuve tranquille. Ton boulot, tes amis, ta relation secrète avec Delia.. tout semble s'entrechoquer dans une allure frénétique au point que tu peines de plus en plus à maintenir ta tête hors de l'eau. Préférant t'abandonner dans ton travail, tu enchaînes les heures de boulot histoire de ne plus penser à rien. Mais arrive toujours la fin de journée qui se solde par le retour à la réalité. Réalité pas toujours simple à gérer. Sans vraiment t'en rendre compte alors, ta joie de vivre se fane, se fissurant chaque fois que tu te retrouves à devoir mentir à ta famille ou tes proches. Cela est d'autant plus dur que tu dois faire face à l'ignorance totale de l'un de tes meilleurs amis. Cole, ton colocataire. Soupirant  en refermant la porte de ta jeep, tu poses un instant ton front contre le volant. Tous tes muscles te font un mal de chien mais tu retiens une grimace de douleur. Ce soir tu veux juste profiter de la présence de ta chère complice dans cette chambre d'hôtel qui renferme depuis près de deux mois votre relation prohibée. Tu pars donc la rejoindre, profitant d'une énième nuit interdite avant de finalement rentrer au petit matin. Partagé entre les souvenirs sensuels de ce nouvel ébat et la conscience meurtri d'abandonner Cole, tu décides de lui ramener le petit déjeuner. Une façon à toi de t'excuser de ton comportement douteux de ces derniers temps. T'as besoin de ça et c'est pourquoi tu finis par faire un détour au resto routier du coin, patientant sagement,  une clope au bec, que ta commande soit prête. Une charmante demoiselle finit par t'apporter la précieuse nourriture non sans un sourire intéressée de sa part. Tu la remercies d'un rictus poli, sans aucun autre intérêt. Il fut un temps où tu aurais grandement apprécié ce geste charmeur, cependant depuis ta première nuit passée avec ton amante secrète, la beauté des autres femmes semble ne plus t'atteindre. Tu reprends ainsi la route, terminant ta cigarette en chemin avant de finalement arriver devant votre immeuble. Au vu de l'heure et du ciel encore noire, il y a de fortes chances pour que Cole soit toujours dans les bras de Morphée, et tu comptes bien l'en éloigner. Oui c'est égoïste de ta part tu en as pleinement conscience. Une fois posté devant la porte de votre appartement, tu constates qu'aucune lumière n’émane de l’entrebâillement et tu en conclues donc que ton coloc' doit bel et bien pioncer profondément. Tournant discrètement la clef dans la serrure, tu finis par entrer tout en prenant soin de refermer derrière toi. Une main tenant le sachet de viennoiseries et les gobelets bouillant de café, tu tâtonnes dans le noir pour trouver l'interrupteur de l'autre. Lorsque tu y parviens, une lueur éclatante inonde la pièce, t'aveuglant presque au passage avant de te faire écarquiller les yeux. Pris de panique, tu en lâches le précieux colis qui vient s'éclater par terre et d'une voix extrêmement virile, tu laisses échapper un cri d'effroi. Te voilà désormais nez à nez avec un vieil homme barbu aux haillons sales et qui ne semble pas avoir approché une douche depuis un certain temps. « Putain vous êtes qui ?! », scandes-tu à l'encontre de l'étranger. Paniqué, tu ne comprends plus rien, cherchant du regard ton colocataire qui finit par pointer le bout de son nez, à moitié endormi. « Bordel Cole tu m'expliques ?! ».
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