- Artesius Lucio Bedford -
I will never say the things that I want to say to you. I know the damage it would do. I love you more than I hate my loneliness and pain.

- âge et lieu de naissance: trente cinq années que l'on devine derrière des lèvres boudeuses: traits renfrognés désignant éhontément une marque de fabrique et un port altier aristocratique (qu'une chevelure impeccablement coiffée rend particulièrement insupportable). Naissance tintamarresque dans le Bucks, début 83' alors que la jeunesse anglaise se déhanchait sur du Duran Duran , engoncée dans des leggings en lycra ultra brillants, Charlotte Wiśniowiecki - sa mère - copiait le style Thatcher en s'appliquant à maintenir la mode du col lavallière malgré l'avènement de l'ère du fric et de la frime (s’agrippant à Burberry alors que le monde se pâmait devant Kenzo)  . - origines et nationalité: les Bedford-Wiśniowiecki- appartiennent assurément à cette vieille noblesse européenne qui empeste le talc et la naphtaline; quelques titres subsidiaires hérités sans saut générationnel ( ce sont des ducs, des comtes, des princes). Artesius est anglais, polonais et lituanien (on se passera bien d'entamer de lugubres pérégrinations phylogénétiques, personne ne pourrait en sortir indemne et pas dit qu'un rash histaminique ne fasse pas son apparition sur une peau habituée à de la gelée royale).  - statut familial: si comme eux vous aimez parader lors d’événements mondains (régate royale de Henley, tournoi ivoirin de Wimbledon,course hippique d'Ascot), soyez assuré de rencontrer toute la généalogie actuelle de cette famille dont on apprécie particulièrement l'extravagante banalité et que l'on adore détester ( #howcansomeonebethisperfect? easy Bedford=  gods,  universal plebeians : peasants. that's all.). Par contre, ils se cacheront tous sous une épaisseur conséquente de fausse modestie.  - statut civil: condamné à vivre dans la solitude, à siroter du vermouth en se composant une attitude parfaitement mélancolique - à peu près partout où il pose les panards. Taxé du titre de divorcé - par deux fois, nom d'une pipe !-, il alimente les cancans et soulève tant de questions, bien que l'une demeure constamment sur toutes les lèvres:  qui donc est la prochaine ? Artesius s'éprend difficilement mais se détache avec facilité; l'une n'avait de cesse de vouloir l'éloigner de sa famille, l'autre entretenait une liaison avec son masseur brésilien. 'You had better return to your partner and enjoy her smiles, for you are wasting your time with me'. Il a aimé et il a été déçu - et rien entre ces deux états d'esprit ne pourra jamais améliorer la vision qu'il a des relations humaines (un brin désabusée, d'une lucidité nuisible).- occupation: réunion stratégique, augmentation de visibilité, Artesius bosse dans la publicité pour le compte de Burnett Worldwide   mais, insatisfait, caresse l'idée de créer sa propre boîte (et, bien que les démarches soient entamées, il attend le bon moment pour débaucher la clientèle). Tous ses collègues savent qu'il vient d'Oxford, l'université dont les diplômés en philo deviennent traders : alors, l'on déroule le tapis rouge et agite en cachette les dagues, affublant l'individu du 'sobriquet 'Sir'  (et que le Sir en question trouve d'une drôlerie qui aurait pu faire pointer Benny Hill au chômage). - cinq choses favorites: fumer le behike avec désinvolture dans un salon du White's (ndlr, gentleman's club, St James, Londres), la sculpture, le tea time, EastEnders et la chaleur de l'autre dans ses draps. - saison préférée:la saison mondaine,  l'ivresse et le tumulte du mois de Mai où le fait de s'exhiber ne passe plus du tout pour un manque de raffinement, on arrive à le distinguer dans la foule malgré le code vestimentaire , arborant avec mesure le flegme le plus total (mais, Artesius préfère la réclusion et l'hiver, tous les prétextes pour échapper aux rumeurs qui courent, parfois bien plus vite que lui).- traits de caractères: délibérément peu bavard, Art considère l'adage qui prétend que le silence est d'or (chez lui, il relève clairement du pathos), adroit et malin, il sait comment tirer avec efficience son épingle du jeu (sans se soucier des retombées qui pourraient peser lourd sur sa conscience), il n'est guère partageur (un sens qu'il a tôt refusé d'acquérir, ce qui est à lui est à lui), franc toutefois la perspective d'une vexation le fait beaucoup réfléchir, s'il estime qu'il n'a de compte à rendre à personne, il vit dans une strate qui l'exige. Il est froid, orgueilleux et peu enclin à se donner en spectacle (ce qui en fait, surement, le  nanti le moins crédible qu'il vous serait donné de rencontrer).  - groupe:HELLEBORE - avatar: matteo martari.

Understanding is the first step to acceptance, and only with acceptance can there be recovery.

{experience is merely the name men gave to their mistakes} Il avait pourtant été échaudé, la première fois qu'il s'était tenu face à son échec : regard perdu dans le vague, vague léchant le rivage de son âme puis le bruit d'une porte claquant, laissant un courant d'air glacial parcourir ses ventricules. Artesius avait eu le mauvais goût de comparer cette rupture là à la fin d'un bouquin écrit par les soins d'une Agatha Christie sous crack. 'Not a twist' - avait eu l'audace de constater Charlotte Wiśniowiecki, l'auriculaire du grand singe relevé alors que sa main ,elle, tenait la minuscule tasse pleine de thé qui venait de lui être servie par sa dernière lubie en date - Apsara, travailleuse de misère débarquée du fin fond d'un archipel thaïlandais -. Il n'avait eu aucun mal à reconnaître, même à travers l'épaisse fumée recrachée par le dragon indifférent qui lui faisait office de père, un fait alarmant : personne n'avait eu l'air surpris. Et le champagne fut sabré, d'ailleurs, lorsqu'une rombière yankee cachée dans le carnet d'adresse fourni d'une grande tante  s'était chargée d'organiser une opulente fête célébrant cette désunion (les berges l'étaient toutes autant et le sang coulait à flot; il lui sembla en distinguer longtemps la sapidité après l'éclat des bulles). Pourtant, son subconscient frondeur , refusant toute résolution sagace, décida de n'en faire qu'à sa guise (Alienor était une incarnation de Venus, celle de Cabanel, pas celle de Botticelli - voluptueuse, incandescente, aérienne). Il la délaissa comme il avait délaissé la première et, remerciement d'égale cruauté, madame  lui fit don de l'humiliation. Il devint vite une colonne écrite des mains d'une descendante de Bourgh : 'that one has everything for a happy family (id est a spoiled-rotten-like-milk trophy wife (cf. the last mrs bedford) and, thereford does marry only to get divorced'. Il devint aussi vite - cinq lignes - vedette d'un feuilleton-realité auquel il n'avait pas consenti, ça n'était pas la première fois, du reste.

I will be your poet, I will be more to you than to any of the rest.

{my tongue will tell the anger of my heart, or else my heart concealing it will break.}La risette est rare, l’on se demande souvent pourquoi il reste perclus dans cette doctrine créée d’une réflexion primaire, apparue précocement  chez celui qui pourtant pourrait prétendre au bonheur (et à tous ces facteurs reposant grandement sur l’existence d’un capital bien garni) en un seul claquement audible de ses doigts. ‘You should smile, or laugh, or both at least once in a while’ - et même s’il suffit de sourire ou rire et ce pendant seulement dix maudites minutes afin de brûler 40 kilocalories, devrait-il se prêter à la risible mascarade sur demande ? Et le son de cette voix qui retentit, chaude comme un cagnard méditerranéen, profond et insondable, elle se réverbère jusqu’à l’os et laisse des empruntes, même imperceptible, le frôlement est irréfutable : le refus est mutin et mutique.  Haussement d’épaule désinvolte, l’éloignement est rapide, il prend effet bruyamment.Pourquoi garde-t-il le silence ? Pourquoi l’indolent encaisse-t-il les bravades ? L’indéchiffrable fait sensation, c’est l’extraordinaire qui est d’un banal presque affligeant : le mystère est total. ‘The things that go unsaid are always the things that eat at you, and i’ve just decided  to stick to these words’ - la vérité sarcle et laisse pantois, les couloirs vides sont faits de murs qui se rapprochent à chaque pas esquissé. Artesius n'est qu'une cafetière à allumage automatique qui se met en route à 5h45 tous les matins, derrière la façade présentant de vieilles moulures aux dorures régaliennes, ne se trouve rien d'autre qu'un individu contraint entre les versants norme et morale, drapé de solitude.

- pseudo/prénom: rancho, el- âge et pays: parisienne, qu'on dit - quant à l'âge, jamais peuchère. - type de personnage: inventé - votre avis sur le forum:    - où avez-vous connu le forum: bazzart    - autre: il ne faut pas me lancer.

Salut toi. Ton délai de cinq jours est dépassé, et ta fiche est donc maintenant une fiche en danger.  
Tu as deux jours pour nous demander un nouveau délai, sinon, ta fiche sera archivée, et ton compte supprimé. Si tu as besoin d'un nouveau personnage pour l'inspiration, n'hésite pas à en changer. On ne t'en voudra pas.  
À très vite, je l'espère.

Tu es validé, bon jeu

- aide-mémoire -

Ça y est tu fais partie de la grande famille de CIWYW, mais avant de te lancer pleinement dans l’aventure, n'oublie pas de passer par la gestion des membres pour te recenser dans les différents registres, de poster ta fiche de personnage et ton sujet de recherche de liens afin de développer ton carnet d’adresses. Nous t’invitons également à lire le guide du nouveau et à t’ouvrir au monde en créant ta ligne téléphonique et ton compte paperies.
N'hésite pas à nous poser des questions si tu as le moindre problème et bien sûr à flooder sur CIWYW