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Poppy Bloom those metaphors we live by
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| Sujet: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 14:59 | |
| PENELOPE 'POPPY' BLOOM- girl like a flower that bloomed only at night, I spent months unfurling by your bedside. -good beginnings - âge et lieu de naissance: Délicats vingt-quatre, fille du mois d'août et de l'ancienneté cossue du West Side. Pire que locale, Poppy est loyale. - origines et nationalité: Pas suffisamment pâle pour être une stricte english rose, Poppy ne détient pourtant pas une once d'exotisme. À moins d'avoir le courage de remonter au onzième siècle. Bloom > cognat proto-germanique du Vieux Norrois 'blomi'. Tout porte donc à croire qu'il y a une goutte de sang scandinave colonisateur dans son O négatif si résolument bleu. Sans surprise, elle est la seule à en avoir quoi que ce soit à cogner. - statut familial: Pedigree impeccable sur dix générations, les Bloom ont le port de tête qui trahit le confort gracieux. Rien de clinquant, la richesse délicatement feutrée et ternie, aux angles humbles et arrondis, car si l'argent n'a pas d'odeur, l'élégance sent quant à elle les feuilles d'oolong et le vieux cuir. Seule descendante d'une fortune cossue —old money qui fructifie dans l'immobilier— et d'une immense townhouse dans la vieille ville, Poppy est fille d'un investisseur passionné de très bon whisky et d'une metteuse en scène socialite. Elle a hérité de la silhouette gracile de la seconde et des manières carrées du premier. La superposition des deux codes génétiques en Poppy est tellement parfaite qu'on aurait tendance à oublier qu'elle n'est pas un premier jet. Elle a beau ne plus avoir de siblings, elle n'en sera pour autant jamais fille unique - et ce depuis le décès de sa grande sœur, il y a seize ans. Agatha Bloom a succombé d'une atrophie cardiaque à l'âge de treize ans et Poppy, seulement âgée de huit à l'époque, a été la béquille qui a maintenu ses parents debout, trop occupée à gérer le bon déroulement du deuil des autres pour prendre le temps de faire le sien. - statut civil: Poppy fait exclusivement dans le fils de bonne famille. Son tableau de chasse est long sans avoir rien de scandaleux : elle sort avec le sexe opposé depuis ses seize ans and it's all been very prim and proper. Un blazer drapé sur une chaise de restaurant, goodnight kiss au second rendez-vous, suivi de deux semaines à six mois de camaraderie romantique qui, inévitablement, s'émousse contre les contraintes du monde extérieur. On croit qu’elle a un type. Qu'elle les choisit expressément recouverts de Barbour et d'Hilfiger, expédiés sous 24h depuis un manoir du Surrey. Lien causal inversé : ce sont simplement les seuls hommes qu'elle attire. Poppy est le genre de filles qu'on présente aux parents, et non de celles qu'on embrasse désespérément sous l'averse. Elle accepte son statut avec relativisme, prétendant n'avoir de toute façon aucune énergie cérébrale à accorder au mélodrame. Trop intimidante pour les aventureux pages, Poppy s’ennuie auprès des princes. Présentement, elle est en couple avec un énième héritier d'Oxford, ayant poussé le vice jusqu'à se dégotter un troisième du nom —ce qui semble particulièrement amuser Aly. Ils sont, indéniablement, sur la courbe descendante de leur relation, et Poppy n'a pas le courage de retenir le morne crash qu'elle voit se dessiner à l'horizon. - occupation: Doctorante en linguistique à la très prestigieuse université d'Oxford, Poppy détient l'érudition et le snobisme appropriés. Après de brillantes études, dont un non moins brillant masters degree fraîchement décroché à l'université d’Édimbourg, Madame a entrepris il y a peu des recherches sur les conséquences cognitives des métaphores. Working title de sa thèse ; "People Are Plants and Other Conceptual Metaphors: Looking Into the Long-term Effects of 'Poetic' Cognitive Mapping" - mais si, je t'assure, c'est super simple. Érudite oisive, elle partage son temps entre Oxfordshire et Brighton, passant trois jours par semaine à l'université et les quatre autres chez elle, le nez dans des diagrammes. - cinq choses favorites: l'intrigue, l'odeur des pivoines, le champagne, les bouches, la soie. - saison préférée: Le printemps anglais qui lui ressemble tant, tout en grâce et caprice. Les nouveaux départs en camaïeu d'émeraude, la féroce élégance des boutons qui percent le gel. Cinq saisons en une journée, note de tête bercée au froid polaire, note de fond à la langueur de la canicule. La faute à l'onomastique sans doute -- flower of melodrama in eternal bloom. - traits de caractères: snob, farouchement loyale, cérébrale, entêtée, battante, droit au but, contemplative, opinionated, érudite, pessimiste, directe, a le jugement facile, arrogante, froide au premier abord, secrète, confiante, distante, mutine, méfiante, analytique, généreuse, patiente. - groupe: hellebore. - avatar: Laurel Thoma. all along it was your story Poppy, c'est le bon parti que toutes les tantes de la rue s'arrachent ; have you met my nephew, love? Brilliant boy, really. And quite dashing to boot. You'd look stunning together. Lignage sans défaut, sophistication naturelle et ce cou élancé sous le collier onéreux : Poppy a toutes les qualités d'un bon lévrier de race. Carrière académique brillante, posture droite, manières et diction, elle plait à tes parents mais c'est ta grand-mère qu'elle charme le plus. Poppy, sous le vernis de la courtoisie à toute épreuve, elle détient cette brutalité mutine qui n'appartient qu'aux veuves. Elle est judgemental, tragiquement snob, étrangement habituée à regarder les gens de haut pour un elfe d'un mètre soixante-sept, mais la potentielle pédanterie qui devrait en découler est neutralisée par son caractère espiègle. Pince-sans-rire, Poppy dégouline de remarques piquantes et de tendres snorts qui la rendent insupportable pour les sans-second-degré et ô combien attachante pour les audacieux. Impertinente et articulée, elle est mieux armée pour analyser le monde que le rédiger. Prenant peu part à la vie, elle en est une excellente commentatrice. Aly lui raconte ses enchevêtrements amoureux, et le cynisme de Poppy récite Shakespeare devant le piano de la véranda en jouant La Chevauchée des Valkyries. “Sigh no more, ladies, sigh no more / Men were deceivers ever,- / One foot in sea and one on shore, / To one thing constant never.”
Poppy, elle fait ce que les gens qui s'éprennent de la connaissance font. Elle n'a jamais cessé d'étudier. Elle a, indéniablement, peur du monde réel, de la perspective d'abandonner un jour la théorie pour aller se frotter les phalanges contre la pratique. Aussi, elle a développé la fâcheuse tendance de se claquemurer dans les archives, dans les livres, dans les mots, à la seconde où la vie devient noueuse. Son oisiveté est instruite mais langoureuse. Poppy a la rigueur d'une véritable anglaise mais les goûts d'une divinité grecque. Se nourrissant quasi exclusivement de fruits frais, de poésie et de vin blanc, elle passe les après-midi estivales drapée sur une ottomane, jambes nues sous une ample chemise laissée par un ancien amant, sirotant du Emily Dickinson en faisant tinter les glaçons dans son verre à pied. Du haut de sa tour d'ivoire comme Athena depuis l'Olympe, elle observe les mortels en contrebas avec une part de circonspection et deux parts d'envie.
we tell each other stories and our bodies change. we're making room for all the words, for all the possible endings. Le grand amour de sa vie, c'est Aly. Close second, le langage. Si elle aime indéniablement le lire, la réelle extase, c'est l'entendre. Poppy s'éprend des voix bien avant de s'intéresser aux physiques. Être si proche d'une chanteuse, ce n'est rien de plus que sa bonne fortune. Gourmande d'intonation, passionnée de phonétique, Poppy est lascive dans son obsession pour les bouches. Elle fixe les lèvres de ses interlocuteurs lorsqu'on lui parle, et ça a beau avoir l'air d'être du flirt, son adoration est (principalement) chaste. Elle aime simplement voir les tonalités et regarder les accents. Le plus beau spectacle du quotidien, c'est les mots. Observer les bilabiales de "probably" exploser sur les lèvres ou le double arrêt glottal de "uh oh" s'évanouir à l'arrière du palais. Son péché mignon, les plus sensuelles de toutes les consonnes, ce sont les fricatives de "thesis". Elles se glissent entre les dents comme un secret et frôlent les lèvres comme un remord. Rien que pour ça, le doctorat en valait la peine.
Elle a horreur du mensonge, Poppy. Elle est loyale jusqu'à l'aveuglement, mais le code moral est fragile de rigidité. Si elle a l'absolution relativement facile, c'est la seule offense qu'elle est incapable de pardonner. Il en est ainsi depuis l'enfance et quelque part, elle a toujours su que c'est cette obsession pour le verbalement faux qui l'a menée à la linguistique, l'étude poussée de tout ce que les lèvres humaines laissent échapper. Elle n'a jamais pris la peine de fouiller son passé pour en trouver l'origine. Peut-être qu'elle en veut secrètement aux siennes, de lèvres, d'avoir trop formulé "I'm fine" après la mort de sa sœur, de s'être fendues en un sourire rassurant durant des années – alors que, merde, d'avoir trop gardé les larmes à l'intérieur, elle se noyait. Peut-être que si elle avait arrêté les antiphrases, envoyé un bulldozer dans la façade, elle aurait guéri bien plus vite. Poppy, elle s'est gavée de mensonges jusqu'à en faire une indigestion. Demande-lui si Agatha lui manque. Demande-lui si, quinze ans plus tard, elle a surmonté ça, et elle hochera la tête. Sourira. Haussera les épaules, l'air de trouver la question absurde. Et toi, tu n'y feras pas attention. T'y croiras. Tu ne remarqueras pas qu'elle n'a jamais verbalement répondu à cette question. Car Poppy, si elle ne peut pas dire la vérité, elle ne dira rien.
Elle joue du piano. Avec délicatesse, mais sans passion – du moins, à l'origine. Ça n'a pas été un choix : la terre sous la tombe de sa sœur était encore meuble quand ses parents l'ont assise sur le tabouret devant l'imposant Steinway dans la véranda. Parce qu'il fallait bien l'utiliser, pas vrai, ce n'était pas un petit décès de rien du tout qui allait remplir la maison de silence, qui allait suffire pour qu'Agatha disparaisse réellement, right Dad, right Mum? Métaphore de toute une vie : par obligation, par docilité, Poppy est allée s'asseoir dans l'empreinte du corps de sa sœur. Elle ne s'en est jamais réellement relevée. Aujourd'hui encore, à raison d'une moyenne bi-hebdomadaire, sa mère l'appelle Aggy. Poppy, c'est l'enfant fantôme d'un couple qui a perdu l'aînée. Qui a tout rejeté sur la cadette, espoirs, affection, craintes. Elle ne peut même pas leur en vouloir d'avoir fait une projection d'une gamine à l'autre. Elle comprend que la souffrance de perdre un enfant, ça dépasse tout, c'est une douleur toute-puissante, monstrueuse, et que s'il a fallu qu'ils prétendent n'avoir jamais perdu Agatha pour ne pas se laisser ronger vivants par la peine, qu'il en soit ainsi. Glad she could help. Poppy, c'est le phare qui survit à la tempête. Que les vagues écaillent mais n'abattent pas. De la ténacité du roseau. (People Are Plants and Other Conceptual Metaphors.) À la mort de sa sœur, elle a été la béquille qui a maintenu ses parents debout. Huit piges et déjà le monde sur les omoplates. Elle a pris son rôle à bras-le-corps : elle tient bon. Quoi qu'il arrive, elle tient bon. Sous l'apparence fébrile de la silhouette si fluette, de la nuque frêle qui semble prête à craquer, elle a le courage félin, elle a la détermination acharnée. Elle affronte tous les drames avec recul, avec raison, 'this too shall pass' tatoué sous les paupières.who are you?- pseudo/prénom: ivy. - âge et pays: james dean †, be. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: a++, très cute. - où avez-vous connu le forum: on m'a mis un flingue sur chaque tempe. - autre: ci-joints le moodboard et la theme song non-officielle que spotify vient de miraculeusement me sortir. si quiconque a besoin d'un lien, je jure solennellement que ma boîte mp est accueillante
Dernière édition par Poppy Bloom le Dim 20 Jan 2019 - 11:19, édité 9 fois |
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Noor Rassam
⋅ paper notes : 596
⋅ since : 17/07/2018
| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:06 | |
| j'adore le pseudo bienvenue ici |
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Rye Russet red. and a little more red.
⋅ paper notes : 222
⋅ since : 02/01/2019
click down - getaway car. address: west side. contact book: availability: closed // poppy, aly, colt, [cornelia]
| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:13 | |
| - Citation :
- on m'a mis un flingue sur chaque tempe
plagiat. also, triste ce à quoi je suis rendue. j'ai déjà relu ce début une bonne dizaine de fois, versé trois larmes et allumé un cierge tout en sachant que je suis loin d'être au bout de mes peines. |
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Gabe Kramer
⋅ paper notes : 205
⋅ since : 04/02/2018
| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:15 | |
| Bienvenue parmi nous |
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Edgar Smith vilified, crucified, in the human frame
⋅ paper notes : 1201
⋅ since : 24/02/2018
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:22 | |
| ce personnage promet de belles choses. bienvenue parmi nous. |
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Marlene Kenway am i better off in chains ?
⋅ paper notes : 850
⋅ since : 07/04/2018
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:25 | |
| j'aime beaucoup ta plume. bienvenue parmi nous. |
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Dick Bowen what's up danger ? don't be a stranger
⋅ paper notes : 193
⋅ since : 27/12/2018
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 15:33 | |
| ce début de fiche, je suis (puis ce moodboard) je te souhaite la bienvenue parmi nous et vite, la suite |
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Poppy Bloom those metaphors we live by
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 16:17 | |
| @Noor Rassam merci beaucoup @Rye Russet plagiat ????tu veux pas plutôt dire "hommage" ? smh. grosse différence. choquée, déçue. et je crois que t'as fait une petite seizure des familles sur la fin du message parce qu'il n'a AUCUN sens - Code:
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love status : everyone's. le coltgate ne t'a donc rien appris sur les précautions à prendre dans son profil ? (coltgate........ y a une mine d'or là derrière ou c'est juste moi ?) @Gabe Kramer merci bcp @Edgar Smith rien qu'au rang, je décède. doux jésus. merci beaucoup, j'veux être à la hauteur maintenant @Marlene Kenway c'est adorable asdgkjdhs @Dick Bowen oh la la ces compliments, puis l'aesthetic de ton personnage, je fais de la tachycardie - je crois qu'il va me falloir un lien
Dernière édition par Poppy Bloom le Dim 6 Jan 2019 - 12:31, édité 1 fois |
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Jazz Eaton
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 16:19 | |
| C'est si beau et si doux Bienvenue ici et bon courage pour la suite |
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Johan Byrne
⋅ paper notes : 199
⋅ since : 21/12/2018
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 17:25 | |
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Dick Bowen what's up danger ? don't be a stranger
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Jeu 3 Jan 2019 - 20:44 | |
| quand tu veux |
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Hana Golightly books, flowers and the moon.
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Colt Barsentti
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Ven 4 Jan 2019 - 11:42 | |
| [quote"Poppy Bloom"]on m'a mis un flingue sur chaque tempe[/quote] puh-lease. as if on ferait ça. ta plume. jpp. tu me tues à chaque poppy, à chaque syllabe, c'est pas croyable. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [ekphrasis] Ven 4 Jan 2019 - 15:53 | |
| bienvenue à toi |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [ekphrasis] Ven 4 Jan 2019 - 16:24 | |
| bienvenue parmi nous. |
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Dim 6 Jan 2019 - 12:45 | |
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Rhys Egerton
⋅ paper notes : 374
⋅ since : 22/08/2018
| Sujet: Re: [ekphrasis] Dim 6 Jan 2019 - 18:47 | |
| ce début omg hate hate d'en lire plus puis laurel (que je ne connaissais pas btw) est juste magnifique sur ton avatar so magnifique ! please @jillian walsh don't shoot me |
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| Sujet: Re: [ekphrasis] Mar 8 Jan 2019 - 15:52 | |
| @rhys egerton asfgdjhgsfgsh ça me fait trop chaud au coeur (puis contente que l'avatar plaise parce que j'ai galéré à la trouver ) je veux bien un petit délai s'il vous plait, désolée de vous faire attendre merci beaucoup |
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Meera Winnifield
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⋅ since : 05/01/2019
| Sujet: Re: [ekphrasis] Mar 8 Jan 2019 - 15:59 | |
| Tu as jusqu'à samedi |
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| Sujet: Re: [ekphrasis] | |
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