- samantha lowell -
et la nuit tombée, pour ne plus jamais pleurer
je chasse deux trois paires de bras

- âge et lieu de naissance: elle aimerait parfois avoir une histoire un peu trash à raconter sur le jour de sa naissance. quelque chose d'effrayant, qui marque les mémoires, enlève le côté trop lisse de cette nuit d'hiver. pourtant, elle est née presque sans un bruit, Sam. vingt-neuf ans plus tôt, à l'hôpital de Brighton, deux contractions, trois poussées, et un bébé aux fesses roses. c'est d'un ennuie... c'est le début de sa vie. - origines et nationalité: aussi anglaise que le roast beef, les Beatles, Queen Babeth, le déhanché de Hugh Grant, la plume de Woolf et les sourcils de Cara Delevingne. - statut familial: leur histoire pourrait être mièvre ; elle est juste simple. un homme et une femme qui se rencontrent, se courtisent, les promesses qui commencent, celle de ne jamais la laisser filer, de lui offrir le monde, celui qu'elle veut, et elle ne veut pas grand chose finalement, juste qu'il reste à ses côtés, quelques enfants peut-être, définitivement, et la quiétude d'une vie de famille. c'est exactement ce qu'ils ont eu. ont toujours, d'ailleurs. deux belles carrières, deux enfants plus tard, un adopté en plus... que dire. elle a parfois du mal à y croire, Sam, pour la simple et bonne raison que ce schéma lui parait impossible à reproduire. elle se dit qu'il doit y avoir une faille quelque part, quelque chose qu'elle n'a pas compris. tant pis. elle leur laisse leur bout d'éternité. se complait dans la légerté de cette famille. ils s'aiment, tous autant qu'ils sont. alors c'est ptete mièvre, mais dieu que c'est bon. - statut civil: elle n'a fait la connerie de croire en l'amour qu'une fois, une et ça suffit. elle qui avait déjoué les infâmes, les mal-intentionnés, les coureurs et les lâches pouvait enfin se laisser aller dans les bras d'un homme, un vrai. de ceux qui font de grands discours, qui ravissent les cœurs, qui ébranlent les nuits. Louis. elle aurait tout donné pour Louis. et Louis est parti. sans un mot, sans un bruit. depuis, elle refuse de croire que l'amour est une fin en soit, une fin qui lui soit destinée du moins. elle occupe parfois ses nuits avec les carcasses d'hommes qu'elle regarde à peine dans les yeux. c'est purement physique ; du cœur il ne lui reste plus qu'une cicatrice qui, parfois, pique un peu.  - occupation: Sam, elle est négociante en vin. vous voyez les agents de stars qui leurs décrochent les meilleurs rôles ? elles, ses bébés, ce sont quelques vignerons de la région qu'elle a bataillé à mettre dans son portfolio et qu'elle représente à travers le monde. c'est par son biais qu'il faut passer pour les négociations ; et croyez-moi, elle a tout contrôle sur son petit business. - cinq choses favorites: 01. le vin. une passion transmise par son père, bien qu'il n'ait jamais imaginé qu'elle en fasse carrière. elle aime ses nuances, ses différentes facettes, la puissance et la douceur d'un bon cru. 02. voyager. leurs parents n'ont jamais été avides d'escapades et ils lui ont donné envie de voir le monde. elle a même une des ces cartes qui se grattent une fois le pays visité, placardée dans sa chambre. elle n'a pas à rougir de ses escales, pour l'instant. 03. la musique des années 60. ses playlists ne sont quasiment faites que de vieilleries ; la pop actuelle, c'est pas franchement son truc. bien qu'il soit possible de la voir se déhancher sur quelques chansons plus actuelles, lorsqu'elle fait le ménage. 04. le pouvoir. celui qu'elle a acquit, celui qu'elle acquière encore, celui qui se cache derrière ce visage de jeune femme docile. elle aime l'idée de mener la danse d'un simple changement de regard, d'un simple shift de voix. parce qu'elle est devenue douée, Sam, pour observer, jauger, s'adapter, pour enfin mener. et cette sensation ? damn. 05. icecream. il y aura toujours ce pot dans le fond de son congélateur ; pas qu'elle y touche quand elle est seule, mais il est nécessaire. comme il l'a été, des années durant, dans la maison familiale. quand il y avait une discussion importante à avoir, ou quelqu'un a réconforter, le pot de glace finissait toujours sur le table, et quelques cuillères à côté. c'est avec ça qu'elle a signé sa trêve avec Dick. symbole idiot, mais important. - saison préférée: l'hiver, sa quiétude, ses mystères. - traits de caractères: elle est changeante, Sam. elle est tout et son contraire. douce et force et vindicative, elle passe du chaud au froid en un quart de seconde. elle aime le contrôle, les faits, pourtant elle déteste le prévisible, le manque de spontanéité. elle est passionnée, éduquée, curieuse, patiente, comme elle peut être téméraire, sournoise et pressée. elle aime se jouer de ceux qui croient la connaitre, la jugent un peu trop vite, pourtant elle déteste qu'on la manipule. elle montre deux visages au monde ; c'est plus simple de compartimenter ainsi.  - groupe: hydrangea. - avatar: lily collins

Sois polie. Pense aux autres. Dis bonjour, s'il vous plait, merci. Donne avant de recevoir.
Ces axiomes sont ceux qui ont régenté sa vie. Son début, en tout cas. Petite fille de bonne famille, on ne lui a montré que le bon de ce monde. Et ses parents, ces hautes autorités, ses héros, s'ils avaient réussi en s'en tenant à ces principes, alors elle devait en faire de même, non ? Seulement Sam, elle était trop gentille. Trop douce, trop souriante, trop naïve. Elle pensait que le monde serait à son image si elle s'y pliait. Elle s'est pris le monde dans la gueule. Jamais violemment, parce que la violence peut être sournoise, latente. On se jouait d'elle pour connaitre ses limites, ses faiblesses, et elle pardonnait. Toujours. Parce qu'on lui avait dit que les cœurs ne naissaient jamais mauvais et que les maux prenaient la forme de sévices, lorsqu'ils ne pouvaient être formulés autrement. Alors tous ces gosses, toute cette marmaille, elle n'était cruelle avec elle que parce qu'elle souffrait ? Elle n'a jamais rien dit. Parce que les choses étaient toujours à la limite du tolérable - on va pas en faire une histoire quand même. Elle a subi en espérant un jour que quelque chose change. Rien n'a changé. Les brutes seront toujours des brutes, les manipulateurs continueront de manipuler et Sam n'était plus une petite fille. C'est Dick, qui a amorcé le changement. Sans même le savoir. En rentrant dans sa vie, il lui a montré toute la cruauté de ce monde. Elle n'en voulait pas pourtant, de ce délinquant dans sa vie. Ça collait pas avec l'image, vous comprenez. Seulement il s'est imposé dans sa vie, doucement, simplement, et son histoire lui a crevé le cœur. Il l'a secouée, pour qu'elle devienne plus forte. Elle a essayé. Il lui a fallu le coup de grâce, pour qu'elle cède enfin.

J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau, que c'est beau d'aimer. J'aurais aimer t'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire.
Louis. Entre Brighton et Londres, Louis. Entre l'amour et la passion, Louis. Elle aurait tout donné pour Louis. Elle croyait enfin avoir trouvé le bon, celui qui effacerait ses blessures, en ferait des forces, des montagnes, des continents. Il avait ce pouvoir sur elle, Louis, celui de lui donné des ailes. C'est lui qui l'a poussée à suivre ses rêves, qui lui disait qu'elle était belle, qu'elle avait du talent, de l'aisance, qu'elle avait le monde à ses pieds, et elle l'a cru. Elle s'est donnée à Louis corps et âme, pendant trois ans. Elle était jeune, Sam, mais elle n'en avait que faire. C'était le premier qu'elle aimait ; il lui avait dit qu'il serait le dernier. Il est parti avec la clé. Il a fermé la porte sur leur histoire sans un mot, sans un au revoir. Louis, il a eu peur de quelque chose de trop grand parce qu'il était égoïste, parce qu'il ne voulait pas, ne voulait plus. Parce qu'elle l'aimait trop, que tout était facile, qu'il n'y avait plus d'enjeu. Ça, elle ne l'a compris que trop tard, Sam. Quand enfin, les derniers jours lui apparaissaient plus clairement, qu'elle distinguait la distance dans ses yeux, la froideur de ses gestes, l'indifférence de ses baisers. Il n'a pas cherché à arranger quoi que ce soit, il est juste parti, Louis.

Rechercher la lumière, un jour peut-être trouver la clarté.
Elle a rendu les armes. C'est sur le champ de guerre de sa bataille intérieure qu'elle se trouve aujourd'hui. À trop tirer sur la corde, ils ont fini par la briser. Sam, elle a quasiment plus rien de la gamine qu'elle a été. Son visage est trop souvent fermé, ses remarques acerbes, ses relations calculées. Ce qu'elle veut de vous, elle l'obtient, parce qu'elle refuse de laisser tomber. Voilà ce qui la rend douée dans son job. Ils la croient faible, ils la croient fragile, elle ne l'est plus. Du moins, c'est ce qu'elle s’efforce de croire. Mais le masque est difficile à tenir, lorsqu'elle retrouve les siens. Jongler devient compliquer, elle s'enferme un peu trop dans son rôle. Est-ce vraiment, un rôle ? Parce qu'elle aime ce côté dominant qui déroute, elle aime le pouvoir qu'elle obtient, elle aime la manipulation qui en découle. Après des années d'un beau sourire complaisant, celui-ci devient factice, trop souvent calculé. Elle aimerait pourtant trouver l'équilibre, Sam, que les choses soient simples. Les réminiscences d'un bonheur lointain, effleuré, lui donne parfois envie de, mais elle se souvient la peine, elle se souvient les maux, elle se souvient les doutes. Alors elle les pousse, tous, ces hommes qui croient vouloir plus qu'une simple nuit, elle les oublie, les efface, les effraye ; comme elle peut, comme elle veut. Elle n'est pas prête, Lowell, à se laisser aller à l'amour. Peut-être ne le sera t-elle plus jamais. C'est rien. Tant pis.

- pseudo/prénom: .wind - âge et pays: vingt-six ans, France - type de personnage: j'ai craqué ! pré-lien familial du grand Dick - votre avis sur le forum: un joyau dans son écrin - où avez-vous connu le forum: bazzart ? je ne sais même plus ! - autre: mes mp sont grands ouverts si vous voulez des liens  

Dick Bowen a écrit:

tu vois, finalement, ça se transforme en ta meilleure action de la journée

je sais, mais j'aime le côté mélodramatique de "ce personnage m'a renversée comme quand ton pied rencontre une peau de banane sur sol lisse"

merci à tous

Dick Bowen a écrit:

hâte de voir ces deux là jouer à mario kart alors, et rouler sur les peaux de banane de la vie (il est tard, je divague )