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 when you and i were forever wild (victoria)
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Jude Baker

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MessageSujet: when you and i were forever wild (victoria)   when you and i were forever wild (victoria) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 21:52

— You couldn't tell it to his face
And all the ways, I got to know
Your pretty face and electric soul
[ victoria & jude ] @lana del rey

Une vie presque au ralenti. Il ne se retrouve plus tellement, Jude, depuis sa sortie de prison. La routine l'asphyxie, les petits coups comblent le manque d'adrénaline, mais jamais assez. Le véritable danger lui manque, cette autre sensation, grisante, roulant dans des frissons de terreur sous son épiderme. Concevoir des plans, laisser ses phalanges courir sur les rouages, les creux, les murs. Découvrir les failles et aligner ses idées pour composer les plans les plus ingénieux. Tout mettre à exécution et réussir. Au final, c'était cela, le plus grisant ; réussir son coup. L'argent est toujours venu en second plan, pour lui – mais pas pour les autres, apparemment. Aujourd'hui, ses talents, il les place dans de tout petits riens. Des faux papiers et des cours récités pour des gamins ingrats, et des parents dépassés. Il rêvait de grandeur, mais il s'est arrêté là, les ailes fauchées par les mauvaises décisions. Brighton. Il s'y est fait, quelque part. S'y fait encore, jour après jour, même quand l'absence de son jumeau creuse un vide dans sa carcasse. L'ancre, le reflet. L'autre moitié d'une âme, perdue au-delà des frontières les plus lointaines. Un cœur qui bat un peu moins bien et un sourire plus terne pendu aux lippes.
Mais ce soir, il retrouve de sa superbe, Jude. Les lèvres étirées d'un sourire aussi poli que charmeur, l’œil pétillant et l'âme en fête. Il est à l'heure, plus que jamais, alors qu'il se présente devant chez elle. Il pourrait faire comme les autres et attendre devant le portail – faire comme les autres et patienter. Mais il a le goût du risque et le désir de jouer jusqu'au fond des veines, Jude, alors il fait le mur et s'impose dans le jardin sans même signaler sa présence. D'un pas tranquille et il s'approche de la porte, frappe, patiente. Une fraction de seconde pendant laquelle son cœur fait des vrilles, jusqu'à ce qu'elle ne vienne lui ouvrir. « Madame n'a pas les goûts perdus. » Le sourire en coin et les mains au fond des poches de son manteau. Il se fait taquin, car c'est tout ce qu'il sait être, avec elle. Ça lui permet de garder un peu d'assurance. De ne pas s'effondrer et de lui montrer aussi simplement les failles qui découpent ses sourires, ces ratures qu'il cache derrière de grands éclats de rire. Une vie ratée. Un jumeau qui lui manque. Un cœur nécrosé. « J'ai le droit de te dire que t'es ravissante, sans que tu ne t'imagines que je te drague ? Car c'est clairement pas le cas. » Un soupir simulé, une indifférence feinte. Le jeu à la base de tout, le jeu avant tout le reste, comme ce jeton de casino qu'il fait inlassablement tourner entre ses doigts au fond de sa poche. Puis le sourire revient, doux drapé de mystère.
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Victoria Walker

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MessageSujet: Re: when you and i were forever wild (victoria)   when you and i were forever wild (victoria) EmptyVen 14 Déc 2018 - 22:04



sometimes people appear in your life unexpectedly. they appear when you needed them most. you didn’t even know you needed them, or that you had called out silently to them. they appear to lift you, wake you up, or shine a light on your path. they sprout the seed that was in you. sometimes it wears them out to water and fertilize you every single day as you grow. you as the plant need them for your growth, and they as your nurturer, have to have the energy to believe in you.
— w/@jude baker




Brighton. Pour Victoria, c'est un lieu de recueillement. Un resort tranquille, loin des déboires quotidiens. Un endroit pour voir sa fille grandir, en la tenant le plus loin possible des affaires du patriarche Walker. Tandis que Vicky continuait d'y sombrer. Un peu plus chaque jour, avec chaque décision prise par Hans et elle-même. Le complice idéal qui accepte son rôle, du moment qu'il reste dans son confort londonien et qu'il continue d'avoir la liberté qu'il a toujours eu. L'Anglaise ne s'y était pas opposée, parce qu'au final, la trentenaire pouvait toujours compter sur l'Allemand quand elle s'éloignait de la capitale pour quelques jours. Brighton. Elle a fini par s'y habituer. C'est facile à faire quand elle n'y reste pas très longtemps. La psychiatre aimait ses petites balades au bord de la mer. Elle aimait visiter le parc. Elle aimait avant tout passer du temps avec sa fille, loin de l'attention, loin de tout. Ce soir, cependant, ses plans altéraient cette nouvelle routine. La brunette avait déposé Alexandra chez Arthur dans la journée, pour leur week-end classique grand-papy. La mère avait ainsi une soirée pour elle. Des heures à passer en charmante compagnie. Ce mirage d'un passé lointain, qui lui rappelait une version un peu plus crédule d'elle-même. Un fantôme, pourtant en chair et en os, qui toquait à sa porte à l'heure exacte qu'il avait annoncée.

« Chacun doit faire ce qu’il a à faire, après tout. », le sourire accroché aux babines, l’assurance infaillible. Victoria l’accueillait de la même manière que toujours, même si le brun pouvait desceller dans les mimiques de l'Anglaise une légère pointe de surprise. Elle ne s'attendait pas à le voir toquer à sa porte sans prévenir avant. Le jeune homme bravait ainsi les codes et les règles tacites, il s’imposait, s’appropriait plus d'espace qu'elle ne lui cédait, même avec ce rendez-vous planifié à l’avance. Pourtant, la brune ne bronchait pas. Si elle avait choisi ce soir-ci, c’est bien parce qu’elle pouvait le voir débarquer chez elle sans se soucier des répercussions. « Oh, je n’oserai jamais le penser. », la drague, ah. N'avaient-ils pas dépassé ce stade, d'ailleurs ? Jude pouvait prétendre l'indifférence, se draper de l'insouciance et du détachement à l'égard de la psychiatre. Il le pouvait, s'il le souhaitait, sauf que cela lui était inutile. « Je t’en remercie en tout cas. Pour le compliment, et parce que tu ne m’infliges pas tes techniques de drague tout droit sortis d’un kinder surprise. ». Baker avait choisi le ton de cette rencontre. Vicky ne faisait que suivre ces pas que le jeune venait de tracer. L'esprit taquin, la langue piquante, et un rictus amusé pour accompagner le tout. « Je récupère mon sac et nous pouvons partir. », finit-elle par ajouter. La brunette rejoignant systématiquement l'intérieur de son domicile, en invitant Jude à la rejoindre. Elle n'allait quand même pas le laisser à l'extérieur. Planté à attendre. Par simple courtoisie, l'Anglaise guida l'escroc jusqu'au salon. La pièce centrale du rez-de-chaussée. Le must have de tout foyer, avec le décor anglais classique. Très british, l'élégance épurée. Et dans un des coins de cette pièce se dressait son sapin de Noël. Scintillant, coloré, embrumant l'endroit d'une douce nuance de festivité. À son pied, un panier pour chat jonchait le sol, avec la bête à moitié endormie dedans. « Tu me diras si tu as trouvé la bonne réponse. », c'est avec un regard chafouin, et le sourire doté de ce brin de malice, que l'héritière Walker s'éclipse pour rejoindre les escaliers menant à l'étage. Elle revient une poignée de minutes plus tard, sac entre les mains, et manteau au bras.

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MessageSujet: Re: when you and i were forever wild (victoria)   when you and i were forever wild (victoria) EmptyMar 8 Jan 2019 - 22:38

Ravissante, et c'est peu dire. Son regard s'attarde sur sa silhouette. L'étoffe pâle et fleurie, taillée pour représenter l'innocence – ironique, quand on connaît la femme qui se cache derrière le tissu. Il repose harmonieusement sur ses courbes et flatte son teint. Détails qui attirent le regard trop observateur de Baker, ces prunelles pointilleuses qui cherchent continuellement une perfection presque mathématiques, à l'image du nombre d'or – proportion parfaite liant géométrie et chiffres. Les mots de Victoria le tirent finalement de ses pensées. Retour à la réalité plutôt brumeux, pendant lequel il ancre son regard au sien. « J'ai passé l'âge pour ça. » Les phrases d'accroche qui font glousser les filles. Trop d'assurance et un charme déplacé – le temps a fait son œuvre et malgré ce qu'il prétend parfois, Jude, il a changé. Mûri. Et puis Victoria, elle mérite mieux que ça. Mieux que tous ces mensonges qu'il a pu lui sortir par le passé. Elle mérite l'authenticité et des mots qui débordent de sincérité. « Je t'attends. » Mots ponctués d'un léger sourire alors qu'il la regarde s'éclipser. Qu'il l'attend en bas, son regard sombre sondant la pièce. La décoration sophistiquée et les couleurs. Les lumières et la chaleur qui se dégage de chaque élément. La voilà qui revient et avec elle, des mots qui font écho à de nombreux échanges. Un éclat de rire lui échappe. « Chaque chose en son temps, ne t'en fais pas pour ça. » Un clin d’œil et les lippes bordées de malice. C'est plutôt ironique qu'il parle de patience, Baker. Juste une énième preuve que les gens changent avec le temps. Et lui le premier.
Il l'entraîne finalement à l'extérieur, vers ce taxi qui les attend. Porte qu'il ouvre pour la brune avant de passer de l'autre côté et de glisser rapidement l'adresse à l'attention du chauffeur. « A vrai dire, je pensais attendre le dessert, au moins. » Il se penche vers elle. Des mots murmurés au creux de son oreille, alors que son regard se fait espiègle et ses syllabes indécentes. « Je ne voudrais pas te priver d'un dîner aux chandelles pour une histoire de sous-vêtements. » Il aurait pourtant été plus simple de lâcher la réponse dès le début. Ils n'auraient sans doute même pas eu besoin – ni envie – de quitter la villa de la brune, si ça avait été le cas. Il se redresse finalement et observe distraitement le paysage par la fenêtre du taxi. Les lampadaires qui se succèdent pour donner des airs moins inquiétants à la nuit. L'allure ralentit dans un quartier paisible de Brighton. Quelques badauds s'égarent dans les rues, se promènent devant les vitrines ou rejoignent des bars. Le taxi s'arrête finalement et c'est plein de bonnes manières que Baker vient ouvrir la portière du côté de la psychiatre, lui proposant son bras pour rejoindre le restaurant. Ce n'est pas très grand. Pas clinquant, non plus. Mais les lumières tamisées et les couleurs chaudes dégagent une chaleur apaisante. Un petit établissement familial. Décoré avec goût et simplicité. Le genre de restaurant où les murs sont imprégnés d'éclats de rires, et d'histoires plus sympathiques les unes que les autres. « J'avais réservé au nom de Baker. » La serveuse acquiesce et les guide jusqu'à une table un peu en retrait. Des chandelles, littéralement. Et pourtant, rien de trop pincé, de trop posh dans l'environnement. Ils ne sont plus que deux, alors qu'il reprend la parole. « Ça plaît à Madame Walker ? » Qu'il demande finalement, le regard doux et le sourire bienveillant.
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MessageSujet: Re: when you and i were forever wild (victoria)   when you and i were forever wild (victoria) EmptyJeu 10 Jan 2019 - 23:16



sometimes people appear in your life unexpectedly. they appear when you needed them most. you didn’t even know you needed them, or that you had called out silently to them. they appear to lift you, wake you up, or shine a light on your path. they sprout the seed that was in you. sometimes it wears them out to water and fertilize you every single day as you grow. you as the plant need them for your growth, and they as your nurturer, have to have the energy to believe in you.
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L'âge et la maturité. Voilà ce qui est intéressant. Deux mots que Victoria n'associait pas facilement à Jude. Dans leurs multiples échanges, le jeune homme a toujours dégagé ce sens d'immaturité dans ses propos. Cette entrevue physique dénotait avec toutes leurs conversations textuelles. Il était patient, tandis qu'elle, s'impatientait pour une réponse qui ne vient pas finalement. Chaque chose en son temps, disait-il. Au final, même avec ces nouveaux traits que Vicky découvrait chez l'ex-con, une constante persistait. Son esprit joueur. Jusqu'au bout. Et elle était de la même humeur. La trentenaire se contente donc de lui sourire, avant de se laisser guider jusqu'à l’extérieur, jusqu'au taxi qui les attendait pour les mener à destination. « Dis plutôt que ton expertise en dessous féminins ne t’a pas servie. Tu n’as pas trouvé la réponse. ». Que Baker se prononce maintenant ou plus tard, peu importe. Sa réponse, quelle qu'elle soit, aura la même finalité. Pourtant, l'Anglaise taquine, provoque. C'est une seconde identité pour elle. Un soi intérieur qui la poussait même à poser brièvement les lèvres sur celles du brun. Échange succinct. Baiser éphémère. Et son visage qui s'éloigne du sien, pour qu'elle contemple à son tour l'extérieur. Des bâtiments qui défilent et les rues qui se suivent jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Le fameux restaurant. Ce n’était pas de mauvais goût. L’héritière Walker devait l’admettre. Malgré ses appréhensions, la soirée s’annonçait glorieuse.

« Étrangement, oui. » Victoria a oublié ce que c'était. La romance ne fait plus partie de son vocabulaire, depuis des années. Les dîners aux chandelles, l'aura romantique qui tourne autour. C'était une époque révolue pour elle. Une ère si lointaine. En réalité, l'Anglaise ne s'est jamais peinte comme quelqu'un de fondamentalement romantique. La réalité, c'est qu'elle ne l'est pas, Vicky. Pourtant, elle était séduite. Par le charme de l'endroit, son côté particulièrement cosy, cette chaleur humaine qui se dégageaient d'entre ses murs. Une simplicité difficile à trouver dans ce monde, une intimité rarement séparée du rêve de l'amour, que les restaurants essayent de vendre. Elle était séduite, aussi, par lui. Ce visage qu'il arborait. Une facette que la psychiatre ne pensait pas réelle. Le jeune homme ne ressemblait ni au petit informaticien qu'elle a vu à Londres, ni au tricheur qu'elle a croisé au casino.

Le premier était trop beau pour être vrai. Le second ne présageait rien de bon. Le premier était demeuré et posé. Le second était joueur et instable. Le premier était adorable, avec ses manies singulières, et ses babines qui hésitaient un millier de fois avant de cueillir celles de la brune. Le second était à croquer, littéralement, et il n'aurait aucunement refusé si la brune le proposait. Et puis il y avait cette troisième personne. Cet homme assied en face d'elle. Drapé de tendresse, de douceur. Drapé d'un sourire qui se voulait sincère et d'un regard au fond duquel la psychiatre ne descellait pas de malice. Charmante compagnie. Peut-être n'était-ce que les multiples facettes d'un même visage. Une mixture qui crée un ensemble final. Jude Baker. Ou peut-être cette nouvelle image n'était qu'un masque en plus, que le jeune homme enfilait. La brunette ne saurait pas se prononcer. Et aussi intriguée qu'elle pouvait être par cette question, elle s'empêchait de la poser. Pour une fois, Vicky se contentera de vivre l'instant. Elle ne fera pas resurgir la psychiatre qui est en elle, cet esprit qui cherche constamment à déchiffrer les autres. Car elle est bien placée pour savoir que, parfois, au cours du chemin, l'un se perd entre toutes les personnalités qui le constituent. La mère pourrait au moins accorder ça au brun ; une soirée de répit. Sans l'épier au moindre fait et geste, sans tenter de le piéger dans des mensonges futiles. « Ton restaurant préféré, hein ? Tu y emmènes toutes les femmes que tu cherches à impressionner ? », le rictus accroché aux lippes, l'Anglaise se saisit finalement de la carte. Un menu qu'elle se contentait de scruter rapidement de ses iris, avant de poser son regard sur Jude, pour une énième fois. Certainement pas la dernière ce soir. « Tu sais quoi, Baker, je te laisse choisir pour moi. », elle aurait pu simplement lui demander ses recommandations, sauf que Victoria était d'humeur taquine. Il n'y avait rien d'incitant dans cette proposition, certes, cependant les prochains mots que la brune prononcerait en diront certainement long. « Ce repas est la seule chose que tu contrôleras ce soir. ». Walker avait la provocation dans le sang. Ça coulait dans ses veines, sous son derme. Naturel dont la brune ne se défaisait pas. Surtout pas avec lui.

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