- faith whitaker -
"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprend comme si tu devais vivre toujours".

- âge et lieu de naissance: Faith vient d'avoir trente ans, elle a poussé son premier cri ici même à Brighton, dans une belle nuit d'hiver. - origines et nationalité: Elle est cent pour cent anglaise. Même si elle aurait adorée être une citoyenne de ce monde. - statut familial: Tout était simple dans les débuts, fille unique, elle a été chéri par ses parents qui ne pensait qu'à son bonheur. Puis tout s'est dégradée, car son père voyait en elle, un avenir prometteur pour son entreprise. Désillusion quand elle a refusé de reprendre les rennes. Malversation, manipulation, la sachant rêveuse d'amour, il lui a promis un beau mariage avec un homme qu'elle ne connaissait que de nom, sans rien attendre derrière ce geste. Mensonge, car elle sait désormais que si elle est liée à Cole c'est pour unir leurs deux entreprises. Tout est si compliqué désormais, elle lui en veut, car elle vit un relation pas très stable, bien loin du rêve qu'elle croyait. Sa mère n'a jamais protesté, ni prit sa défense, elle lui en veut de l'avoir laissé la manipuler de la sorte. - statut civil: Fiancée à un boss de multinational, un amour qui n'est pas naturel, même si quelque chose semble se créer petit à petit. - occupation: Styliste, elle détient sa petite entreprise. - cinq choses favorites: Le dessin, la créativité, l'amour, les voyages et les animaux. - saison préférée: L'été, pour les rires, les soirées au clair de lune, la mer et ses vagues, les pieds nus dans le sable, la chaleur sur la peau. - traits de caractères: Créative, volontaire, perspicace, solitaire, rêveuse, naïve, têtue, loyale, perfectionniste, spontanée, hyperactive, parfois introverti, casse-cou, réfléchi, franche, sincère, combative. - groupe: CELOSIA. - avatar: Katie Cassidy.

« - Comment t’as pu me faire ça ? Hein PAPA ! COMMENT T’AS PU ? »

Faith martelait le torse de son père à coup de poing, les larmes ruisselantes sur les joues. Elle ne supportait pas le mensonge, encore moins la manipulation et l’hypocrisie. Elle se sentait si conne, si naïve d’avoir cru au bon comportement de son père, de croire en une bienveillance de sa part. Tout n’était que fourberie, et vengeance qu’elle lui ai refusé de reprendre les rennes de l’entreprise. Pourtant quand elle a rencontré Cole, elle a su décelé quelque chose de pure en lui, autre que sa froideur cristalline, quelque chose qu’elle aurait aimé exploiter dans la vie, quelque chose d’authentique. Mais tout n’était que mensonge et trahison, elle ne l’avait pas vu venir. Elle était meurtrie, trahi, et elle ne pouvait pas pardonner à l’homme qui lui avait donné la vie. Elle se sentait bafoué, rabaissé à tout ce qu’elle détestait : être une monnaie d’échange. Le mariage contre une alliance d’entreprise. Elle n’était qu’un vulgaire pion dans l’échiquier de ses parents, et à cet instant précis, elle voulait tout mettre à mal, réduire ce pacte avec le diable à néant, due moins elle essayait de se persuader en maltraitant physiquement son père. Mais il prit ses mains, l’arrêtant dans sa violence, la regardant avec ces yeux auquel personne ne peut résister.

« - Chérie, c’est pour ton bien, pour celui de la famille. Tu verras, c’est un homme bon. »

Elle n’en avait rien à faire sur l’instant, son cœur était en miette, et Cole a des milliers de kilomètres de son esprit. Elle ne voulait pas être un maillon d’une chaîne, elle ne rêvait que d’amour et de liberté. Elle voulait être indépendante, libre de sa vie et de ses mouvements, elle ne voulait pas être enchaîné à cette putain d’entreprise familiale. Elle voulait fuir tout ça. Mais elle se savait trop loyale, trop généreuse pour ça. Jamais elle ne pourrait causer de tord à ses parents, qui lui ont tout donnés jusqu’à sa vie. Elle était redevable. Elle le savait. Alors elle allait donné son âme au diable, renoncer au bonheur et à sa liberté. Et elle allait signé ce putain de papier, elle allait l’épouser, elle allait essayer de l’aimer, parce qu’il le fallait. Elle sentait ce rêve d’amour s’envoler de ses mains, elle sentait que Cole allait lui passer les menottes aux poignets. Elle se voyait déjà dans ce sourire figé lors des cérémonies d’expositions, ses baisers en faux semblants, et cette distance à leur domicile. Elle savait qu’elle allait s’éteindre, qu’il allait la ternir, et que jamais rien ne les unirait que son nom à lui. Faith perdait l’espoir qu’il avait toujours animé : celle de l’amour. Pourtant, elle aimerait tellement se donner pour la première fois à quelqu’un qui le mériterait, car elle a jamais ouvert son cœur à personne. Elle n’a jamais donné son corps à un homme, elle n’a jamais voulu franchir le pas, jamais en confiance pour ça. Là, ses règles allaient être bafouées, trichées, et ça la rendait malade, car jamais elle ne pourra être ce qu’elle désire être : libre d’aimer. Ses forces l’a lâchait, sa raison plus forte que son cœur, et elle s’abandonnait dans les bras de son père, qui la réconfortait d’une étreinte. Faith renonçait à tout, et pour la première fois, elle cédait aux volontés de son père : celui de faire partie de l’entreprise. Elle serait à jamais lié à elle, et à un sombre inconnu.

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Faith s’est raccrochée à sa passion : le stylisme. Elle s’est jeté à cœur perdu dans ses dessins, dans ses créations, oubliant parfois ses amies, sauf les plus fidèles. Se terrant dans l’ombre de cet homme ressemblant à la glace : Cole. Son futur époux. Rien ne semble les relier, car lui, si froid, elle si volcanique. Elle ne se laisse pas dominer par lui, et elle essaye tant bien que mal de briser la glace, d’apprendre à le connaître. Même si elle met son cœur en berne, elle sent qu’un truc se passe quand il est près d’elle. Mais elle ne se berce plus d’illusion car elle sait que nul amour n’en sortira de cette relation, surtout lorsqu’elle a apprit qu’il avait revu son ex une nuit, et qu’un enfant va naître de cette union. Elle n’a ressentit qu’un pincement au cœur à cette annonce, car elle savait que le cœur de l’homme était faible. Mais elle allait lui laisser sa chance, elle allait lui laisser ce dont on l’avait privé : sa liberté d’agir. Qu’importe ce qu’il allait choisir, elle allait soutenir sa décision, et le laisser libre. Faith refusait de prendre l’espoir des autres, elle préférait la leur donner. Elle savait que la seule chose qui lui permettrait de tenir le coup est de le savoir heureux ainsi, même si elle ne le connaissait que très peu. Elle n’était personne pour porter atteinte à son bonheur, personne pour se mettre en travers de sa route. Alors elle l’a laissé faire, et elle a continué à préparer la cérémonie. Celle de ses rêves. Cole s’immisçant un peu plus dans sa vie chaque jour, Faith s’ouvrant un peu plus à lui. Elle sent que son cœur s’ouvre, qu’elle ose un peu plus à ses côtés, elle sent qu’un truc se passe et elle espère que la réciproque est là. Mais le coup de grâce a noyé son cœur dans le chagrin une nouvelle fois. Faith sent qu’elle pourrait réellement l’aimer, mais la vérité n’a fait que pulvériser ce sentiment de quiétude, car la mère de son enfant n’est nulle autre que Saskia, une de ses amies fidèles. Faith s’est sentie encore plus bas que terre, ses désillusions encore plus fortes. Tout était remis en question, sa loyauté, le mariage, ce sentiment naissant, car tout était que trahison. Elle retrouvait cette place qu’elle ne connaissait que trop depuis un certain temps. Elle n’était qu’un pion qu’on déplace, un pion parmi tant d’autres, un pion dont on se fout royalement.

- pseudo/prénom: SA. Priss. - âge et pays: 26 ans, France. - type de personnage: pré-lien de Cole. - votre avis sur le forum: si bio tiful. - où avez-vous connu le forum: bazzart est mon ami . - autre:   .

Tu es donc validée

- aide-mémoire -

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