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MessageSujet: crash this train (lyasin)   crash this train (lyasin) EmptyMar 27 Nov 2018 - 9:45



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Tu repousses ce moment depuis que tu es arrivée en ville.
Il y a maintenant trois semaines.
Trois semaines que tu fais attention aux endroits ou tu vas pour ne pas le croiser.
Trois semaines que tu stresses à l’idée de dire la vérité.
Trois semaines d’insomnie.
Il faut que ça cesse.

Il ne t’a pas été difficile de trouver l’adresse ou Yasin pratique désormais. Une simple recherche Google t’a donné l’adresse que tu as écrite sur ce post-it qui orne ton frigo depuis trois semaines. Chaque jour depuis, tu te dis que tu vas y aller. Que tu vas prendre une chance, conduire ta voiture jusqu’à ce coin de la ville, que tu vas demander Yasin à la réception et que tu vas faire face à cette réalité que tu négliges depuis trop longtemps déjà. Chaque jour, tu repousses. Tu décides de le mettre sur ta to-do list du lendemain et chaque soir, cette tâche demeure intouchée. Et chaque soir, ton coeur se serre de penser que tu ne fais qu’éviter une fois de plus l’inévitable. Qu’une fois de plus, t’es simplement trop lâche pour faire quelque chose qui aurait dû être fait il y a déjà trois ans.

Mais aujourd’hui, tu y vas.
Aujourd’hui, tu fais l’infaisable.

Ton premier arrêt est la garderie. Tu n’as pas l’habitude d’emmener Jay à la garderie lors de l’une de tes journées de congé, mais ce que tu t’apprêtes à faire, même s’il est au milieu du secret, il ne peut être là. T’as essayé d’imaginer tous les scénarios possibles, mais avec Jay, tu sais que c’est trop, trop vite. Même si tu te doutes qu’il ferait un bon bouclier – tu te sens honteuse seulement à y penser – tu ne peux pas le faire, ni à ton garçon, mais encore moins à Yasin. Yasin qui n’a aucune idée. Yasin qui ne se doute même pas que tu erres les villes de Brighton depuis quelques semaines. Ton coeur se met à battre plus vite une fois que tu reprends la route, le siège d’auto derrière toi soudainement vide. Ton GPS te dicte la route et malgré ton envie grandissante de faire demi-tour, tu te stationnes dans le parking d’une grande tour à bureaux et tu sais qu’à l’intérieur, tu y trouveras cet homme avec qui tu as partagé dix ans de ta vie. De belles années tu le sais, mais du temps conjugué au passé et tu appréhendes sa réaction dans le présent, mais surtout, sa vision de l’avenir une fois ta nouvelle annoncée. Le cadran de ta voiture indique 11h55 et t’es terrorisée à la simple idée de sortir de ton véhicule. Tu échappes un long soupir et tu te décides finalement à te diriger vers la grande entrée.

Un pas après l’autre.
Tu peux le faire.

« Je suis ici pour voir Dr. Yasin Shankar. » Ta voix est petite mais polie alors que l’on te fait signe de prendre place sur l’une des chaises dans la salle d’attente. Tu penses à t’asseoir, mais tu es trop nerveuse pour rester en place alors tu décides plutôt de rester debout, quitte à faire les cent pas. Tu ne sais pas combien de temps ça prend avant qu’il n’apparaisse devant toi, comme si les années n’avaient pas filer. Il n’y a que trois ans qui vous séparent depuis votre dernière rencontre, mais t’as l’impression que quelques jours seulement ont passé depuis ce 29 décembre. Tu t’approches de lui, le coeur prêt à t’exploser dans la cage thoracique. « Hey, j’imagine que tu t’attendais pas à me voir ici aujourd’hui.. » Rire pleins de malaises. Cette conversation te semble déjà affreuse et il n’a même pas ouvert la bouche encore. « J’me demandais si t’étais libre pour aller prendre un café. Faudrait vraiment qu’on se parle. »


Dernière édition par Lyana Bakh le Ven 30 Nov 2018 - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: crash this train (lyasin)   crash this train (lyasin) EmptyMar 27 Nov 2018 - 18:18

Novembre. Les jours froids se ressemblent, les clients mettent leurs déprimes sur le coup des journées sombres, de la nuit qui étire ses ombres, son emprise sur la ville. Yasin puise dans ses ressources, dans l'abnégation pour continuer de garder la tête haute, même s'il sent ses progrès avec ses patients ralentir considérablement. Même la perspective des fêtes de fin d'années, dans un mois, ne suffit pas toujours à redonner du baume au coeur. Et il doit batailler, tous les jours un peu plus, pour ne pas se laisser affecter par le pessimisme ambiant.
C'est plus simple, quand il croise Gabriela au détour d'un couloir.
C'est plus simple avec certains patients, qu'avec d'autres.
Cette journée n'était pas censée être très différente de celle d'avant. De celle d'après. Pourtant, c'est avec une pointe d'inquiétude qu'il apprend que quelqu'un l'attend dans la salle d'attente. A cette heure-là, ce n'est pas normal - ce n'est pas souvent une bonne nouvelle. Lui qui n'avait qu'une seule idée en tête, prendre enfin sa pause et se vider la tête, sentait que ça n'allait pas exactement se passer comme prévu.

Pourtant, rien n'aurait pu le préparer à la personne qui l'attendait dans cette foutue salle d'attente. Il reconnaît la silhouette d'un bref coup d'oeil, même si … même si ce n'était pas logique. Même si cette silhouette n'aurait jamais dû se retrouver dans cette salle, ici, dans ce bâtiment, dans cette ville. Yasin il a dû louper quelque chose, un battement de coeur, un train ou deux, une saison complète, presque trois ans.
Alors, quand il entre dans la salle, c'est la méfiance qui ferme sa mâchoire, qui obscurcit ses traits. Il ne savait pas par où commencer, de toute façon, son cerveau tentait de traiter les informations qu'il voyait, mais rien ne faisait sens. Les questions se bousculaient sur le bout de sa langue, sans qu'il n'ait la force d'en prononcer aucune. Cloué sur place par le fantôme de son passé. C'est pire quand elle se rapproche, quand l'illusion se met à parler. Qu'est-ce qu'il foutait là, déjà ? Qu'est-ce qu'elle faisait là ?
Ouais, au moins ils s'accordaient là-dessus. Il n'a pas envie de partager son rire, parce qu'il doit avoir loupé le comique de la situation. Au contraire, son malaise grandissait. Il voulait savoir pour quelle bonne foutue raison elle était là, qu'ils en terminent au plus vite. Parce qu'il avait quitté Londres pour une raison. Et qu'il avait l'impression que si elle revenait dans le décor, alors ça n'aurait servi à rien.
Un café.
Il peut faire un effort. Parce que même s'il n'avait pas la tête à écouter ses problèmes, il ne pouvait pas non plus la mettre à la porte. Une partie de lui voulait savoir ce qu'elle faisait, ce qu'elle était devenue. Une partie de lui appréciait la revoir. Bien sûr. Laisse-moi le temps de récupérer mes affaires. Il se détourne, sans un sourire. Parce qu'il ne sait plus comment sourire face à elle. Il ne sait plus comment l'appeler. Lyana ? Le mot semblait trop étranger, trop impersonnel. Impossible pourtant de l'appeler Lily, trop personnel, trop intime.
Il récupère son manteau dans son bureau, passe par la salle de repos prévenir ses deux collègues de son absence imprévue.

Quand il retourne devant la salle d'attente, son mirage l'attend toujours. Il l'invite d'un geste à passer devant lui, à se diriger vers la sortie du bâtiment. La confusion règne en maître sous son crâne, et pourtant il n'ose pas poser la moindre question. Il n'est pas d'humeur à faire la discussion, à lui demander comment elle va, à lui annoncer que la météo est franchement pourrie ou que tiens, ça fait longtemps qu'ils se sont pas vus. Heureusement, le café le plus proche n'est qu'à deux blocs, deux blocs qu'il n'a jamais vu si loin. Le silence est pesant, ses pas pressés.
Il aurait pu lui dire qu'elle n'a pas changé, mais c'était faux. Cela n'aurait pas sonné comme un compliment, de toute façon. Ils arrivent finalement à destination, et ne tardent pas à s'installer. Puis, il ne tient plus. Il ne veut pas tourner autour du pot, s'embourber dans une conversation sans fond. Il préfère s'attaquer au nœud du problème en tirant dessus d'un coup sec, en espérant que ça fasse moins mal de cette manière. Alors, qu'est-ce qui t'amène à Brighton ?
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MessageSujet: Re: crash this train (lyasin)   crash this train (lyasin) EmptyVen 30 Nov 2018 - 2:47



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Time can only do so much.

C’est ce que tu comprends finalement lorsque ton regard se pose sur Yasin. Il y a beau avoir presque trois ans qui sépare cette rencontre de votre précédente, ça n’empêche pas ton coeur de se serrer. Non pas parce que tu es encore amoureuse de lui ou une autre connerie du genre, mais plutôt parce que tu réalises enfin que même si vous ne vous êtes pas vus ou parler depuis votre fameuse rupture, il n’y a pas un jour ou tu n’as pas penser à lui depuis le jour ou tu as appris que tu étais enceinte. Chaque jour depuis, il te suit comme une ombre, pas toujours visible mais jamais bien loin. Et depuis la naissance de ton fils, tu vois Yasin dans ses traits et plus il vieillit, plus la ressemblance semble être frappante. Mais si l’image de l’homme que tu as devant toi présentement n’a jamais été bien loin dans ton esprit dans les trois dernières années, ça demeure tout de même un choc de l’avoir à nouveau si près de toi. Il demeure sérieux alors qu’il accepte ton invitation pour un café et tu tentes du mieux que tu peux de cacher la panique qui augmente à une vitesse fulgurante en toi. Il retourne à son bureau et l’envie de t’enfuir est réellement tentante. La porte est juste là et ce serait tellement facile de tourner les talons et prétendre que ces quelques paroles échangés n’ont pas eu lieu. Mais tu es clouée sur place et il revient, manteau sur le dos et tu n’as d’autres choix que de te diriger vers la sortie , que d’aller au bout de ce que tu as commencé, une bonne fois pour toute.

Tu pensais que l’air froid de cet hiver qui se rapproche te ramènerait de l’ordre dans les idées.
Ce n’était pas le cas.

La route semble longue, mais trop courte à la fois. Le silence entre vous est lourd, plein de ses questions qu’il a envie de poser, de ses réponses que tu n’es pas prête à lui offrir. Tu ouvres la porte du café pratiquement à contre-coeur et prend place face à Yasin, et tu peux apercevoir tes mains qui tremblent alors que tu enlèves tes mitaines, et tu sais très bien que tu ne trembles pas de froid. T’aurais aimer prendre le temps de te commander un café avant de plonger dans les choses sérieuses, histoire d’avoir un peu de réconfort à portée de main, mais le jeune homme ne t’offre pas cette chance alors qu’il te  demande ce que tu fais en ville. Tu prends une grande respiration, ton regard posé sur la table, incapable de poser tes yeux sur son visage plus longuement. « I came here because of you. I mean, I got a job and all but.. I chose Brighton because of you. » C’est confus ce que tu dis, pas assez précis et t’as pas envie qu’il se fasse des idées. Tu oses finalement relever légèrement le regard vers lui et tu reprends la parole, ta voix trahissant cette peur qui te dévore toute entière. « There’s something I should have told you after you left. I didn’t know how to so I just kept pushing it off.. » Un autre soupir. Tu sors ton téléphone de tes poches et vient ouvrir l’album photo. Tu fais glisser les différentes images jusqu’à une photo récente de ton fils. Il est tout sourire pour la caméra avec un peu de chocolat collé sur le bord de la bouche. Une réaction normale à cette photo ressemblerait sans doute à un léger aww et on te dirait à quel point il est mignon, mais quelque chose te dit que ce n’est pas exactement la réaction que t’offrira Yasin. Tu places le téléphone sur la table, en direction du jeune Shankar et le fait glisser jusqu’à lui. « His name is Jay. He’s two and a half years old. » Fais les maths Yasin, je sais que tu comprends ce que j’essaye de te dire. Mais tu craches finalement le morceau en clair, net et précis. Juste au cas. « He’s yours, Yasin. »

La vérité est finalement dite.
Mais t’as toujours autant envie de disparaître.
Sorry for the truth, but you had to know.
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MessageSujet: Re: crash this train (lyasin)   crash this train (lyasin) EmptyDim 2 Déc 2018 - 22:47

Certaines choses appartiennent au passé, et les remuer n'apporte rien de bon. Cela ne ferait que provoquer des tempêtes inutiles, lorsque l'on ne peut réécrire le présent. Lyana, aussi belle et douce qu'elle était, était de ces jolis souvenirs que Yasin ne préférait pas toucher, et encore moins remuer. Rien de bon dans l'amertume, elle ne représente plus ni son port d'attache ni sa maison, à peine plus qu'un peu de chaleur en se remémorant les bons moments. Ils ont construit un gâchis à deux. Leur relation ne tenait plus qu'à un fil quand ils ont pris la sage décision d'arrêter de se torturer, de se séparer pour de bon.
Alors, la revoir … Il n'en savait trop rien, Yasin, seulement que ce n'était pas une bonne idée. Il n'avait pas mis autant de distance entre eux pour espérer la voir se pointer à son lieu de travail, sans prévenir. Il n'avait pas fait tout ce chemin, personnel, professionnel, pour la voir détruire ses efforts par sa seule présence. La discussion tourne court, et il s'en veut. Il s'en voudrait plus, s'il laissait échapper des mots qu'il viendrait à regretter. Il lui en veut, d'être là. Parce que sa simple présence le fait se remettre en question. C'est plus simple de ne rien dire.

Ils entrent dans le café, et Yasin veut déjà en ressortir. Remettre cette distance, entre eux. Ne pas savoir où Lyana est, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense. Ne pas cogiter, ne pas s'inquiéter, ne pas ressasser. Sauf qu'elle était là.
Il lui demande, abrupt. Sans les formes, sans rien. Il ne veut pas des formes, des entourloupes, des non-dits – il veut être frappé par la vérité brute. Et il ne sera pas déçu.
L'incompréhension fige ses traits quand elle lui annonce être venue ici pour lui, allant même jusqu'à préciser qu'elle venait de trouver du travail à Brighton. What are you talking about ? Yasin ne parle pas fort, parce qu'il n'a rien à dire, vraiment. Elle l'entraîne vers un quelque part qui lui était inconnu, un peu plus à chaque parole. Il n'avait d'autre choix que de la suivre.
Elle le perd, pourtant. Parce qu'ils n'avaient plus rien à se dire depuis longtemps, quand ils se sont séparés. Alors, Yasin n'avait pas cherché à garder contact avec elle – c'était même plutôt l'inverse. Il avait travaillé à se rendre injoignable, pour ne plus penser à elle dans les rues de Londres, dans les fantômes de leur passé, dans les endroits trop familiers. Et Lyana, la voilà qui venait avec presque trois ans de retard, achever ce qu'il avait tenté de reconstruire.
Lui.
D'une simple photo sur son téléphone.
De ce que son cœur comprend bien trop rapidement. De ce que son cerveau se force à nier. Yasin avait beau être psychologue, aucun cours de psychologie ne lui aura jamais appris à réagir à ce genre d'événement. Il se fige. Les yeux plantés dans celui d'un bambin qui lui ressemblait beaucoup trop.
Les paroles de Lyana entrent, se font une place dans sa boîte crânienne, repartent. Il enregistre sans vraiment entendre. Se passe une main sur le visage, puis les deux. Ferme les yeux. Il ne sait pas s'il doit être heureux ou en colère ou autre chose encore. Le stress parasite ses jambes, rend ses mains fébriles.
Quand il ose rouvrir les yeux, les planter dans ceux de son ex, il est à deux doigts de se rompre. D'éclater. De se répandre en larmes furieuses, ni tristes ni belles, en mots-couteaux, en dégoût. Il a toutes les questions du monde entre les lèvres, aucune n'arrivera à se formuler. Toujours dans la retenue. What … How ? - Why ...

Comment les gens faisaient ? Comment les hommes faisaient, quand on leur annonçait qu'ils étaient pères depuis deux ans sans qu'ils n'aient été au courant ?
Il se revoit, avec Bash, des mois plus tôt. Lui l'avait pris avec beaucoup d'alcool, et honnêtement, tout devenait clair pour Yasin.
Il se revoit avec Sonia, dix-sept ans, pleine de questions pour conjuguer sa vie d'ado, sa vie d'étudiante, sa vie de mère. Elle qui venait avec son bébé à leurs séances.
Il se revoit avec Logan, et sa ferme intention d'avorter. Des problèmes rampants jusque sous ses semelles, et ses conseils bien pauvres.
Ces femmes bien trop courageuses pour ces hommes bien trop faibles. Il était le moins préparé du monde pour ce genre de bombe. Il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas ce que Lyana attendait de lui. Fuir n'était plus la solution. En un claquement de doigts, elle venait de remettre en question dix ans de confiance, trois ans de séparation, trente-trois ans de sa foutue vie. Et ça faisait mal.
Alors
il
craque.
What the absolute fuck is this ???!
Il tait le reste. Il tait le reste à contrecoeur, il tait le reste pour ne pas la blesser. Il tait le reste mais ça finira par sortir.
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