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 you and me against the world. (jeli)
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Jane Ryder

Jane Ryder


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MessageSujet: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyDim 25 Nov 2018 - 5:53



paroles de chanson.[/i]

[url=u.c]u.c[/url] @u.c

@eli costello

Les applaudissements et la satisfaction plane sur vos visages. Vous venez de faire votre rappel et la foule est comblée. Sourire franc sur ton visage, l'adrénaline qui glisse dans tes veines, des soirées comme celle-là t'en veux encore, c'est devenu rapidement une drogue. Vous saluez la foule une dernière fois et tu prends le chemin des coulisses. Tu délaisses ta guitare à la personne en charge, t'as envie de gueuler ta fierté sur tout les toits. Tu touches enfin ton rêve, ce pourquoi tu as tellement travaillée, tes efforts commencent à être récompensés. L'endroit où vous avez effectués votre concert vous offre ce local en guise "de loge". Tu te glisses donc à l'intérieur, t'entends tes partenaires bavarder derrière toi, il semble tout aussi heureux et on l'âme festive ce soir. Tu viens à fouiller dans le mini frigo mis à disposition et tu y choppes une bouteille d'eau, alors que l'un des musiciens fait son entré dans la pièce. « Le monde était complètement débile.» Tu souris, tu ne peux pas dire le contraire, cette soirée était complètement folle et surtout que les gens chantaient avec vous, ce qui venait à créer une cohésion, quelque chose d'encore plus hallucinant. Laura et Eli vont à leur tour leurs entrer dans la pièce. Ton sourire s'intensifie alors que tu vois le regard brillant du jeune homme, comme un gosse devant un cadeau de noël avant l'heure. « Allez les gars, on sort fêter ça!» Sur le coup, tu demeures silencieuse et tu te risques à dire; « Désolée les gars, mais je kidnappe Eli pour la soirée.» Tu croises le regard de ton petit-ami et tu souris doucement alors que t'entends des sifflements et des commentaires de la part de tes potes musiciens. Vous vous connaissez depuis un bail maintenant, vous êtes comme une famille et vous ne manquez pas de vous taquinez les uns et les autres. « Alors mon gars, tu vas passer un sale quart d'heure.» Évidemment, ça te fait rire et tu secoues la tête. Sincèrement, tu ne sais pas encore quels sont tes plans, mais tu sais une chose c'est que tu veux te retrouver seule avec lui et fêter cette réussite avec lui. Avec les concerts, les fan's qui se manifestent de plus en plus, tu as l'impression de délaisser un peu ton couple et de ne pas être une bonne copine. Vous continuez à discuter un peu, puis tu murmures à Eli alors que tu trouves à ces côtés. « T'es prêt?» Tu viens à glisser ton bras autour de sa taille alors que vous saluez le groupe en leur disant de bien profiter du reste de la soirée, mais que demain, vous devez vous retrouvez pour répéter. Vous quittez alors l'établissement, t'as envie de refaire le monde avec lui ce soir. T'as envie de vivre un moment normal, qu'un couple peut vivre sans ressentir la pression. « Alors voilà, ce que je te propose. On va se manger un truc bien gras, y'a des foodtrucks un peu partout qui sont encore présents et après, on passe le reste de la soirée dans la caravane.»

Vous aviez loués des chambres à l'hôtel du coin, mais tu n'avais pas envie de te retrouvez entre ces murs. T'avais envie de passer la soirée et la nuit loin du groupe, puis t'adorais la caravane et son allure un peu gipsy. « Ça te tente?» Que tu demandes, t'es spontanée et t'aimes faire des choses sans trop planifier. T'aimes l'effet de surprise. « En plus, je t'ai entendu gratter  ta guitare cette semaine, tu bosses sur une nouvelle chanson?» T'arques un sourcil avec ce doux sourire aux lèvres, t'as le regard pétillant. T'adores l'entendre chanter, surtout t'aimes qu'il te chante ces chansons que pour toi, ça te fait chavirer à chaque fois. Par contre, tu le sais que parfois il peut se montrer un peu discret lorsqu'il est question de devoir bosser sur une chanson. Tu te souviens encore du moment où tu l'as entendu gratter sa guitare c'était après la fin des cours à la fac et t'avais pris la décision d'y rester un peu plus longtemps pour bosser. Puis, cette mélodie t'avais automatiquement attiré et c'est là que tu l'avais aperçu. Tu te souviens que tu étais demeuré en retrait pour l'observer ne désirant pas briser cette magie. Puis, tu étais venue à sortir de l'ombre pour finalement faire les présentations et déjà dès le départ, tu savais que si vous vous associez ensemble; vous pourriez faire de grandes choses. Ton regard se perd un peu vers l'horizon, l'adrénaline descend d'un cran et tu viens à glisser ton attention sur lui à nouveau. T'as alors à nouveau un sourire qui se glisse sur la commissure de tes lèvres. « T'es content hein?» Tu peux sentir sa fierté dans son regard, lui aussi il semble être encore sur l'effet de l'adrénaline. T'aimes le voir comme ça, c'est l'une de tes plus belles récompenses d'ailleurs. Tu viens à nicher ton nez contre le creux de son cou tout en continuant de marcher, la vie semble vous appartenir.
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Eli Costello

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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyLun 26 Nov 2018 - 2:40



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@jane ryder

T’es sur un méchant high, Eli.
Et t’as pas envie de redescendre.

« Le monde était complètement débile. » Tu acquiesces, un sourire collé sur le visage et tu peux apercevoir un sourire similaire sur les traits de ta sœur jumelle. Le drummer du groupe mène la sortie, Jane pas loin derrière lui puis Laura et toi fermer la danse. Tu peines à croire que le show a bel et bien eu lieu et que ça été un putain de succès. Ça fait des années déjà que le groupe travaille pour en arriver à ce genre de soirée, ce genre de succès et ça te semble tout simplement irréel. Ton acharnement semble enfin récompensé et t’as pas envie que ça s’arrête. « Allez les gars, on sort fêter ça. » T’es sur le point d’accepter lorsque tu vois Jane qui se retourne vers toi, un sourire au coin des lèvres. « Désolée les gars, mais je kidnappe Eli pour la soirée. » Tu l’as regarde l’air de dire En ouin? alors que des sifflements se font entendre autour de vous. Tu rends son sourire à la brune avant de te tourner vers ta sœur qui te donne un coup de coude en t’offrant une grimace. Tu lui tires la langue à ton tour alors qu’elle dépose sa basse dans son étui. « Alors mon gars, tu vas passer un sale quart d’heure. » Un rire commun se fait entendre dans ce petit local qui vous sert de loge et tu te contentes de hausser des épaules, l’air innocent alors que tu te défais à ton tour de ta guitare que tu viens placer au fond de la loge. T’as pas besoin de lui demander que tu sais que Laura va s’occuper de ramener ton instrument à l’hôtel ou vous êtes censés dormir ce soir avant de reprendre la route le lendemain matin pour un autre spectacle dans une ville voisine demain soir. « T’es prêt? » Tu te contentes d’offrir un sourire et un léger signe de tête à la jeune Ryder. Tu souhaites une bonne soirée à ta sœur en sortant et tu passes ton bras autour des épaules de la brune alors que son bras vient se glisser autour de ta taille.

« Alors voilà, ce que je te propose. On va se manger un truc bien gras, y’a des foodtrucks un peu partout qui sont encore présents et après, on passe le reste de la soirée dans la caravane. » Un léger rire quitte tes lèvres alors qu’elle semble toute excitée de te présenter son plan pour votre soirée en tête-à-tête. Ça n’a rien d’extravagant mais c’est ce qui te plaît d’autant plus. Ça toujours été plutôt simple entre Jane et toi. Vous partagez les mêmes passions et vous n’aimez pas vous prendre la tête. Elle et toi, ça c’est fait naturellement et tu ne veux rien de plus que ces soirées tranquille après le rush d’émotions qu’on show puisse être. « Ça te tente? » Tu l’as serre un peu plus fort contre toi, venant même déposer un baiser sur le dessus de la tête de la jeune femme. « Ça sonne comme d’la musique à mes oreilles. » Un autre sourire qui se dessine sur ton visage. T’apprécies l’idée de passer quelques heures de plus seulement en sa compagnie, loin du groupe, loin des fans. Ce soir, vous redevenez Jane et Eli le couple. C’est si facile de vous oublier au milieu de tout le reste, mais c’est ce genre de petites attentions comme ce soir qui vous permet de vous retrouver. « En plus, je t’ai entendu gratter ta guitare cette semaine, tu bosses sur une nouvelle chanson? » Elle fait sa curieuse et ça te prouve une fois de plus que c’est presque impossible de garder un secret avec elle. Ça fait d’ailleurs quelques semaines que tu bosses sur cette chanson sans être capable de la terminer ce qui est légèrement en train de te rendre fou. « J’essaye en tout cas. J’ai pas ta facilité avec les paroles. » T’avais jamais imaginé te mettre à composer autre chose que des mélodies avant de rencontrer Jane. Tout comme tu n’aurais jamais un jour penser faire autre chose que de jouer de la guitare dans le groupe. Et voilà qu’aujourd’hui, tu composes mélodies et paroles, autant en privé que pour le groupe et qu’en plus, tu prêtes ta voix sur pratiquement la moitié de vos compositions. « Et non, j’te fais pas entendre tant qu’elle n’est pas terminée, fouineuse. » Tu l’as connais trop bien, tu sais qu’elle s’offrirait pour te donner un coup de main, mais comme tu es en train d’écrire la chanson pour elle, t’as pas vraiment envie qu’elle y mette son nez avant d’entendre le résultat final. C’est probablement pour cette raison que tu as autant de mal à la finir d’ailleurs, incapable de trouver les mots juste pour décrire l’ampleur de ce que tu ressens. Mais tu vas y arriver, t’en es persuadé.

« T’es content hein? » T’es pas certain que content soit le bon mot pour décrire comment tu te sens parce que c’est tellement plus que ça. Cette soirée, c’est plus que tout ce que vous aviez pu vous imaginer en tant que groupe. La popularité qui grandit, les shows qui sold-out, un intérêt qui se fait sentir en dehors de l’Angleterre, ton rêve se réalise et bordel, le fait qu’elle soit avec toi pour ça rend le tout encore plus incroyable. « T’as pas idée Jane. » Tu hoches légèrement la tête, tu peines à réaliser la chance que tu as. « Des shows comme ce soir, j’en ferais toute ma vie. » Y’a des étoiles dans tes yeux alors que vous vous promenez le long de la rue, vous rapprochant des différents foodtrucks mis à votre disposition. Tu t’arrêtes soudainement et te place devant elle. Tu plonges ton regard dans le sien l’espace de quelques secondes et tu t’émerveilles devant son sourire qui n’a pas quitté son visage depuis la fin de votre show. « J’ai absolument tout ce dont j’ai besoin, right here. » Tes lèvres viennent trouver les siennes pour un léger baiser et tu attrapes sa main alors que tu recommences à marcher le long de la rue, la jeune femme à tes côtés. « Alors on a un choix de burgers, de mexicain, de libanais ou bien.. des burgers encore. Qu’est-ce qui te tente? »
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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyLun 26 Nov 2018 - 5:44



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@eli costello

T'es pas peu fière de ton coup, c'est rien d'extravagant et d'hyper romantique. De toute façon, toi t'as jamais fait dans l'hyper romantique de toute façon, tu sais jamais comment t'y prendre. D'ailleurs, t'as même déjà fait appel à Laura lui soutirant des conseils parce que t'avais envie de surprendre ton homme, c'était au début de votre relation en tant que couple et ta belle-soeur t'avais donc traîné dans une boutique de lingeries. Elle t'avait aidé à choisir un petit déshabiller et heureusement ça avait eu l'effet escompter sur le principal intéressé, mais mon dieu que tu ne te sentais pas du tout à l'aise. Ce soir, t'as décidé d'y aller dans la simplicité; faire quelque chose qui te ressemble et qui vous ressemble évidemment. Il vient à te serrer doucement contre lui embrassant délicatement le dessus de ta tête et tu fermes brièvement les yeux alors qu'un doux sourire se glisse sur tes lèvres. « Ça sonne comme d’la musique à mes oreilles. » Eli a toujours été un homme simple, appréciant chacune de tes attentions la plus banale soit-elle et c'est pour cette raison que tu l'aimes d'ailleurs, tu n'as pas besoin d'être ou de faire plus, il t'aime comme tu es.

Il t'aime avec tes forces comme tes faiblesses, malgré que tu sois un être extrêmement complexe. Voilà qu'il accepte le planning de la soirée et te voilà ravie. Tu reviens par la suite, sur le fait qu'il semble bosser sur une nouvelle chanson et effectivement ça t'intrigues pas mal. T'es entièrement transparente à cet effet et tu le questionnes sans aucune subtilité. « J’essaye en tout cas. J’ai pas ta facilité avec les paroles. »Évidemment, t'as cette étincelle qui brille au fond du regard, ton côté créatif qui se met en mode action même si tu viens de terminer un show de presque deux heures et que la soirée est vachement entamée. T'es toujours prête à aider, t'adores cette période de création, c'est l'une des parties que tu préfères le plus dans le processus d'ailleurs. Malheureusement, il semble te voir venir à des kilomètres à la ronde. « Et non, j’te fais pas entendre tant qu’elle n’est pas terminée, fouineuse. » Tu fronces les sourcils et y'a une légère moue de déception qui plane sur ton visage. « Fouineuse, n'importe quoi.» Tu joues l'offusquée, mais au final tu sais pertinemment qu'il a raison, il est l'une des personnes qui te connait le mieux sur cette terre. Tu constates son sourire présent sur son visage, tu le sais à quel point il est heureux et ça te rend comblée. « T’as pas idée Jane. » Vous marchez dans cette rue, comme deux oiseaux de nuit c'est votre quotidien depuis quelque temps maintenant; un mode de vie que tu as rapidement aimée d'ailleurs. Ça te dérange pas d'être continuellement sur la route ou dans tes valises, tu carbures à cette vie effrénée. Tu carbures par cet amour que le public t'offres soir après soir. « Des shows comme ce soir, j’en ferais toute ma vie. »Sourire qui plane, scotché sur ton visage depuis la fin du show d'ailleurs. Puis voilà, qu'il s'arrête pour se placer devant toi. Ton sourire diminue un peu et tu te demandes à quoi, il joue. Pourtant, t'as toujours ce regard brillant. « J’ai absolument tout ce dont j’ai besoin, right here. » Tu penches légèrement la tête sur le côté en entendant cette déclaration, puis voilà qu'il t'offre un doux baiser pour accompagner le tout. Tu viens à souffler « So cheezy..»

Évidemment, c'est loin d'être un reproche ou méchant. C'est un brin amusé et doux, ta façon maladroite de dire que t'apprécies. Sa main glisse doucement dans la tienne et vous voyez les foodtrucks qui apparaissent dans votre champ de vision. « Alors on a un choix de burgers, de mexicain, de libanais ou bien.. des burgers encore. Qu’est-ce qui te tente? » Un rire léger s'échappe de ta bouche alors que tu l'entends mentionner deux fois burgers dans son énumération. Tu réfléchis, t'aimes tellement la bouffe que ça te dérange pas. D'ailleurs, t'as l'impression d'entendre ton ventre gargouiller et de saliver un peu, y'a l'odeur de nourriture qui flotte dans l'air. « Au risque de ne pas être original du tout, j'ai envie de dire... Burgers!» Sourire franc, tu donnes l'impression de redevenir une véritable gamine. « Par contre, c'est moi qui avais envie de te faire plaisir en te kidnappant ce soir, donc je te laisse le choix final.» Tu te pinces les lèvres alors que tu le regardes. T'essaies d'anticiper sa décision, de savoir ce qu'il voudra prendre et ça t'amuses. T'as l'esprit léger ce soir Jane, tu te sens bien et tu savoures l'instant présent.
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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyMar 27 Nov 2018 - 2:32



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@jane ryder

Pour une fois dans ta vie, t’as l’impression que tu sais ce que tu fais, que tu sais exactement ou tu veux aller et comment faire pour t’y rendre. Mieux encore, t’as quelqu’un pour t’accompagner dans tout ça et tu te sens comme si tu venais de gagner à la loterie. Parce qu’elle a cette façon de te regarder qui te fait sentir comme si t’étais l’homme le plus chanceux du monde. Avec elle à tes côtés, tu te sens pratiquement invincible. C’est d’un cliché terrible, t’en es bien conscient, mais tu comprends un peu mieux pourquoi il y a toutes ses chansons, ses films et ses romans qui portent sur l’amour, pourquoi tout le monde le cherche tellement au point de devenir complètement fou. Tu comprends aussi que c’est pas aussi facile que ça en a l’air, d’écrire une bonne chanson d’amour, de trouver les mots justes ou même juste les bons mots. Jane, elle semble avoir cette facilité quand elle écrit et tu ne peux t’empêcher de l’envier légèrement. « Fouineuse, n’importe quoi. » Tu lui fais une grimace alors qu’elle fait semblant d’être offusquée et c’est dans un moment simple comme celui-là que tu comprends qu’au fond, tu n’as rien à envier à personne. Tu l’as regarde, des étoiles pleins les yeux et tu lui partages ce sentiment de bien-être qui t’habite lorsque tu penses à tout ce que vous avez, que ce soit le groupe ou simplement vous deux. « So cheesy. » Tu hausses légèrement les épaules. Oui, tu fais un peu dans la dentelle en ce moment, mais t’y peux rien. It just feels that good. « You love it. » Vos pas vous mènent jusqu’aux différents foodtrucks et tu n’arrives pas à décider ce dont tu as envie. « Au risque de ne pas être original du tout, j’ai envie de dire.. Burgers! » Des sourires sur vos visages, vous êtes pires que des gamins qui s’émerveillent pour les choses les plus banales comme un repas bien graisseux et une soirée pleine de vide et de grandeur qui vous appartient. « Par contre, c’est moi qui avais envie de te faire plaisir en te kidnappant ce soir, donc je te laisse le choix final. » Tu te contentes de lui offrir un sourire et de lui faire un signe de t’attendre là alors que tu te rends au premier foodtruck qui offre une variété de burger plus gras les uns que les autres. Tu commandes deux burgers et une grande frite avec deux boissons gazeuses et une fois le sac remis, tu retournes vers la jeune Ryder. La soirée est plutôt calme, c’est à peine si tu peux compter une vingtaine de personnes sur la rue, mais t’as envie d’être seul avec elle. Et une idée te traverse l’esprit. Tu lui remets son breuvage et attrape sa main libre. « Suis-moi, j’sais exactement ou aller pour déguster ce festin. »

Ça prend que quelques minutes avant de vous rendre à cette destination surprise. La route se change en un chemin de terre et vous êtes soudainement devant une petite plage légèrement délabrée. On est loin du sable doux que l’on retrouve dans le sud, et c’est facile d’apercevoir que ce petit coin n’est pas réellement entretenu, mais t’as des souvenirs attachés à cette plage, ce qui en reste du moins. « C’est pas très exotique comme plage, mais j’suis venu ici une fois avec mes parents, avant leur divorce. » T’as pas beaucoup de bons souvenirs de tes parents, encore moins de tes parents ensemble, mais cette petite escapade, cette ville en particulier et puis cette plage, c’est simplement gravé dans ta mémoire. « Laura et moi on devait avoir environ 6 ans, Auden avait quoi, 2 ans peut-être et j’me souviens que ma mère était enceinte de Juliette, elle s’était plaint pendant toute la route que son siège était trop petit pour toute sa bedaine. » Tu te revois courir avec tes sœurs dans ce sable pourri, aucun soucis en tête, juste le sable et l’eau froide qui se mélange sous tes orteils. « C’est le seul voyage que j’me souviens avoir fait en famille, avant que le bordel commence. » T’es pas du genre à te dévoiler comme ça normalement, si Jane connaît légèrement l’histoire de ta famille, de ta mère qui a fait une overdose deux ans après le divorce de tes parents, t’es pas le genre à te pencher trop souvent sur le sujet. Mais t’as l’impression que ce soir, tu viens boucler une partie de ta vie, en quelque sorte. Que tu laisses derrière le petit garçon de six ans qui n’a jamais eu la chance de réellement voyager et que l’homme que tu e désormais, plus de vingt ans après ce dit périple prend sa place, prêt à se lancer peu importe là ou la vie veut le mener. « Quand j’pense qu’on est à deux doigts de pouvoir voyager international avec le groupe, j’peine à y croire. »

Et que ce soit avec toi rend le tout encore plus merveilleux Jane, si tu savais.
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Jane Ryder

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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyMar 27 Nov 2018 - 4:50



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@eli costello

« Suis-moi, j’sais exactement ou aller pour déguster ce festin. » Voilà qu'il revient avec le sac contenant votre repas. Sa main qui vient retrouver la tienne, t'arques un sourcil alors que t'as toujours ce sourire qui flotte sur tes lèvres. T'es véritablement très curieuse de savoir où il peut t'amener comme ça, à croire que tu n'étais pas la seule à jouer la cachottière ce soir. Vous marchez tranquillement, pour finalement arriver à destination. Une plage un peu délabré, mais avec un cachet qui t'accroches presque automatiquement. T'étais encore jamais venue ici, l'endroit est magnifique. « C’est pas très exotique comme plage, mais j’suis venu ici une fois avec mes parents, avant leur divorce. » Tes yeux délaissent l'horizon pour retrouver ces iris clairs. Il est plutôt rare, qu'il te parle de ses parents, ça semble un sujet délicat et sensible qu'il ne faut pas trop gratter. Pourtant, l'environnement est propice aux confidences, puisqu'il continue dans sa lancer. Laura et moi on devait avoir environ 6 ans, Auden avait quoi, 2 ans peut-être et j’me souviens que ma mère était enceinte de Juliette, elle s’était plaint pendant toute la route que son siège était trop petit pour toute sa bedaine. » Des images passent devant tes yeux, tu images le petit gamin qu'eli était, tu pourrais presque l'entendre rire; rire qui se mélangerait probablement à celui de sa jumelle. T'as l'impression d'apercevoir leur mère, sa main posée sur son ventre rond, sa silhouette un peu plus cambré à cause de l'enfant qu'elle porte. Dans ton esprit, ça s'illustre comme une carte postale, une séquence d'un film. « C’est le seul voyage que j’me souviens avoir fait en famille, avant que le bordel commence. »T'as soudainement un sourire triste qui se forme sur ton visage, puis tu resserres un peu tes doigts entre les siens et de ton autre main disponible, tu la fais glisser doucement contre son bras; une caresse qui se veut apaisante.« Quand j’pense qu’on est à deux doigts de pouvoir voyager international avec le groupe, j’peine à y croire. » Doux sourire à cette pensée, ce rêve que vous touchez enfin après des périodes de dure labeur, de doutes, d'échecs. Vous êtes complètement soudés les uns et les autres. « Elle serait fière de toi...» Que tu souffles alors que ton menton se glisse doucement contre son épaule. Tu parles de cette femme que tu n'as malheureusement pas eu la chance de connaître, mais que tu aurais tellement aimée. Cette femme qui a créer la plus belle chose au monde, des enfants généreux avec de grands coeurs. « Moi j'suis fière de toi.» Que tu rajoutes après quelques secondes de silence. Tes paroles sont sincères, tu ne dis pas ça pour paraître cute et rajouter une couche de plus à votre soirée à deux, tu le penses vraiment et ce sont des paroles directement connectés avec le coeur. Tu avances un peu plus ton visage pour venir glisser tes lèvres contre les siennes. Baiser doux, petite douceur supplémentaire que tu infliges. Soudainement, y'a ton ventre qui émet des sons, alors que y'a ton nez qui a probablement senti l'odeur perceptible provenant du sac. Ça t'arraches un petit rire alors que ton visage est toujours prêt du sien. « On mange?» Évidemment, c'est une question littéralement rhétorique. Vous venez à vous asseoir au sol, repas complètement improvisé. Un autre moment à deux que tu peux rajouter dans ton tiroir à souvenirs. « Merci..»

Que tu souffles alors qu'il te tend l'un des burgers, que tu prends soin de déballer doucement. « À cette soirée plus que folle, à nous.» Paroles qui sonnent un brin solennelle. T'as jamais été pour les grands discours, mais t'espères sincèrement pouvoir revivre une soirée comme ce soir. T'espères que votre groupe puisse se rendre loin, t'aspires à grand. Tu viens à mordre sans retenue dans ton fameux burgers sans te soucier de quoi tu as l'air, sans te soucier d'avoir le visage barbouillé. Tu as toujours été comme ça, bien avant que vous formiez un couple d'ailleurs. « Hm.. ce.. burger est.. déli..cieux.» Propos articulé non sans difficulté et tu glisses tes doigts brièvement contre ta bouche pour avaler ta fameuse bouchée. Le vent frais donne la sensation de faire valser l'eau devant vous. T'adores définitivement cet endroit et d'être à ces côtés apportent une signification particulière. « Je vais continuer d'envoyer des emails aux producteurs américains.» T'es tenace, tu ne lâches pas votre objectif de vue. Tu sais pertinemment que vous avez assez de talent pour percer de ce côté, il suffit juste que quelqu'un soit ouvert et laisse une petite chance. « En même temps, avec nos reprises sur youtube c'est clair que ça peut interpeller quelqu'un quelque part, je suis persuadé.» T'es confiante, tu sais ce que vous valez et tu sais qu'avec eli, rien n'est impossible. D'ailleurs, il te pousse continuellement à sortir le meilleur de toi-même et à te surpasser. Tu viens à baisser le regard, t'hésites à poser la question pourtant elle te brûle les lèvres et tu te risques; « Dis.. elle... Elle était comment ta mère?» Ça pique affreusement ta curiosité et tu ne sais pas si c'est l'endroit, mais t'as envie d'en apprendre plus sur elle. Tu te pinces les lèvres, et tu replaces une mèche de tes cheveux venant à dire; « Désolée, je comprendrais si tu voulais ne pas en parler.» Jamais tu ne le pousserais, en même temps tu ne veux pas gâcher votre soirée non plus.
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Eli Costello

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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyJeu 29 Nov 2018 - 2:18



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@jane ryder

« Elle serait fière de toi.. » Ça te pince le coeur, de penser à ça, de penser à elle. Tes souvenirs deviennent de plus en plus flous avec les années qui filent et t’as du mal à t’imaginer quelle genre de femme serait ta mère si elle était toujours en vie. Quelle genre de personne elle aurait pu devenir si elle avait réussi une cure de désintoxication, si elle avait été capable d’accepter qu’elle était malade, qu’elle avait besoin d’aide. Ou pire, si elle serait tombée encore plus creux dans sa dépendance, dans sa dépression. Incapable de savoir si tu serais encore en mesure de te voir en elle comme quand tu n’étais qu’un petit garçon.  « Moi j’suis fière de toi. » T’as un nœud dans la gorge qui t’empêche de dire quoique ce soit dans le moment, mais tu lu offres un sourire sincère alors que ta main serre la sienne un peu plus fort, un geste qui suffit tu l’espères pour lui faire comprendre que t’es touché par ce qu’elle vient de te dire. Peut-être qu’elle sent que c’est un peu too much dans le moment et qu’elle a besoin de te ramener les deux pieds sur terre et t’apprécies qu’elle le fasse en douceur. « On mange? » Tu hoches légèrement de la tête alors que tu lui tends le sac déjà submergé de tâches de gras. Tu t’assois à côté d’elle et te décide finalement à te concentrer sur votre souper qui refroidit minute après minute. « Merci.. » Tu lui offres un sourire alors que tu déballes ton burger, et tu réalises que cette soirée t’a réellement ouvert l’appétit. « À cette soirée plus que folle, à nous. » Tu échappes un léger rire alors que tu viens cogner ta bouteille de Pepsi contre la sienne. « À nous. » Tu attaques ton burger, tes doigts fouillant déjà dans le sac pour y trouver une frite qui semble déjà plus tiède que chaude, mais t’es trop affamé pour t’en plaindre. « Hm.. ce.. burger est.. déli.. cieux. » Tu  délaisses ton burger quelques secondes pour réaliser que Jane a désormais des tâches de ketchup sur les joues. « T’es en train d’en mettre partout. » Tu sors une napkin du sac que tu viens frotter contre ses joues pour effacer les tâches.

L’air frais sur ton visage te fait du bien, le paysage familier te calme plus que tu ne l’aurais imaginer après une soirée aussi folle que celle que vous venez de vivre. « Je vais continuer d’envoyer des emails aux producteurs américains. » Tu prends la dernière boucher de ton repas, essuie tes doigts et hoche de la tête. Le groupe ne serait pas ou vous en êtes en ce moment si ce n’était pas de l’acharnement de la jeune Ryder. Elle est toujours la première à se démener pour être certaine de vous offrir les plus grandes chances, et tu sais que si ce n’était pas d’elle, vous n’auriez pas fait la moitié des tournées qui vous ont emmener à avoir une certaine popularité en Angleterre. « Si t’as besoin d’aide hésite pas à m’le faire savoir. » Même si t’es pas très organisé, même si t’as du mal à te souvenir d’envoyer des emails   et de retourner les appels de tes sœurs, mais t’es plein de bonne intention quand même. Probablement juste pas la meilleure personne à mettre en charge seul. « En même temps, avec nos reprises sur youtube c’est clair que ça peut interpeller quelqu’un quelque part, je suis persuadée. » Ça par contre, t’as la fierté de dire que c’est ton idée. Laura n’était pas très impressionnée lorsque vous avez lancé l’affaire, disant que c’était de la publicité pour Jane et toi seulement et non pour le groupe, mais elle n’a pas eu le choix d’admettre que cela a une influence positive pour tout le monde, chose qu’elle avoua à contre-coeur. « D’ailleurs, t’as des idées pour les prochains covers? J’aurais bien envie de faire autre chose qu’un hit du moment. » T’as rien contre la musique populaire, même si c’est loin d’être ton genre préféré, mais puisque vous ne faites que des demandes pour l’instant, c’est pratiquement que des chansons du top 40. Vous essayez de faire un cover aux deux semaines, ce qui prend beaucoup de votre temps, mais vous savez qu’au final, ça porte ses fruits.

« Dis.. elle.. Elle était comment ta mère? » La question te surprend légèrement, mais tu comprends la curiosité de Jane. Tu n’as pas l’habitude de parler souvent d’elle de un parce que les souvenirs sont flous, mais surtout parce que tu n’as pas compris les circonstances qui entouraient sa mort que quelques années plus tard. Tu échappes un léger soupir, parce que t’as toujours le coeur gros lorsque tu te permets de retourner au coeur de ces années troublées de ton enfance. Tu te lèves légèrement et tu mets quelques secondes avant de te retourner vers la jeune Ryder « Désolée, je comprendrais si tu voulais ne pas en parler. » Tu lui tends la main, un sourire triste se trouve désormais sur ton visage. « C’est pas ça, c’est juste que mes souvenirs d’elle sont plutôt flous maintenant. » Tu enfiles tes doigts entre les siens à nouveau alors que tu cherches les bons mots, les bonnes choses à dire, si telles choses existent sur un sujet aussi triste. « Mes souvenirs avant le divorce sont vagues, c’est des images plus qu’autre chose. Avec ma mère, c’était toujours tout ou rien. Le bonheur extrême ou le désespoir. » Tu te souviens encore d’avoir du mal à suivre ta mère et à quel point ses sentiments semblaient extrêmes, pour tout et pour rien. Ton père arrivait à la gérer plutôt bien, même si chaque nouvel enfant semblait ajouter un stress à ta mère. « Mon père a souvent essayé de l’aider, il lui proposait d’aller voir quelqu’un et j’me souviens que gamin, j’comprenais pas qui il voulait qu’elle ait voir pour se sentir mieux. Mais elle a jamais voulu et quand mon père a demandé le divorce, ça été une chute de trop pour elle. » Un psychiatre, ça aurait probablement pu faire une grande différence pour ta mère, non pas que tu en comprenais quoique ce soit à l’époque. Ton père, il a essayé aussi longtemps qu’il pouvait de la soutenir, mais est venu le jour ou il a compris que gérer sa famille serait plus facile sans elle qu’avec elle. Et puis la chute fut longue et douloureuse.  « Mon père a obtenu la garde de mes sœurs et moi et on avait le droit de le voir seulement en visite supervisée. À 10 ans je savais pas que ma mère, elle avait un problème de consommation. On a pas compris pourquoi elle est morte sur le coup et quand on était un peu plus vieux, mon père nous a expliqué. » Il arrive encore à Juliette de poser des questions sur ta mère, elle qui n’en garde que très peu de souvenir vu qu’elle n’était encore qu’un bébé pratiquement lorsque tes parents se sont séparés et elle n’avait même pas trois ans lorsqu’elle est morte. « Elle était complexe, mais elle était bonne aussi. C’est elle qui m’a offert mes premiers cours de guitare. J’peux encore entendre sa voix chanter des berceuses à Auden pour l’endormir. J’m’accroche aux petites choses. » Tu n’as pas réalisé que pendant toute cette histoire, vous avez continué d’avancer le long de la plage, la marée montant tranquillement, non loin de vos pieds. « J’suis désolé, c’est un peu lourd tout ça... »
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Jane Ryder

Jane Ryder


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MessageSujet: Re: you and me against the world. (jeli)   you and me against the world. (jeli) EmptyJeu 29 Nov 2018 - 17:53



I'LL SMILE IF I WANT TO
I'M NOT AFRAID, GONNA FLAUNT IT TOO
WHAT A GLOW WHEN YOU'RE LIVING TRUE[/i]

home @blue october

@eli costello

T'engloutis ton repas à coups de grandes bouchées, l'adrénaline en lien avec le show descend peu à peu et tu retrouves un semblant de calme intérieur. En même temps, sa présence et le lieu t'apaises c'est complètement ce que tu avais besoin. Moment simple et pleine de complicité, moment où tu peux être entièrement toi-même, Jane la femme et non Jane la chanteuse qui se doit de donner son meilleur soir après soir pour satisfaire le public. Tu peux être Jane, la fille ordinaire qui ne manque pas de se mettre du ketchup partout en savourant son repas. « T’es en train d’en mettre partout. » Il essuie les tâches sur ton visage à l'aide d'une napkin et ça t'arraches un petit sourire. T'as pas besoin de jouer le jeu en sa présence, tu peux être entièrement toi-même et c'est ce qui est beau. Tu picores prenant quelques frites au passage, tout en continuant de bavarder. Évidemment, vous parlez de votre boulot. Si t’as besoin d’aide hésite pas à m’le faire savoir. » Léger hochement de tête de ta part, bien sûr, si tu as besoin tu n'hésiteras pas à lui en faire part. En même temps, ça ne te dérange pas du tout de t'occuper de cette aspect du job, tu te sens complètement à l'aise de le faire. T'es persuadé que ton acharnement finira par payer et attirer l'oeil de quelqu'un, il suffit uniquement d'une petite chance pour que le reste des portes s'ouvrent à vous. « D’ailleurs, t’as des idées pour les prochains covers? J’aurais bien envie de faire autre chose qu’un hit du moment. » Là présentement, tu n'as pas d'idées précises. Par contre, tu sais pertinemment que ça finira par venir, il suffit d'un moment où d'un truc anodin bien souvent pour te faire penser à un nouveau cover. T'es d'accord avec son point de vue, t'aimerais bien pouvoir faire autre chose qu'un hit qu'on entend à la radio. T'as envie de ressortir une vieille chanson et de lui rendre un certain hommage en la faisant à votre image sans la dénaturer. « J'ai pas d'idées précises, mais on va trouver.»

Que tu mentionnes avec ce doux sourire aux lèvres. Puis, tranquillement le sujet de discussion diverge un peu et voilà que tu l'interroges sur sa mère. Comme une envie d'en apprendre un peu plus sur elle, de la connaître à travers ces mots et ces souvenirs. Tu sais que ça peut-être un sujet délicat. Tu l'observes alors qu'il se lève venant à te tendre la main. Main que tu prends doucement pour te lever à ton tour alors que vos doigts s'entremêlent à nouveau. « C’est pas ça, c’est juste que mes souvenirs d’elle sont plutôt flous maintenant. » Tu trouves vraiment cela dommage que cette femme soit partie aussitôt, le cycle "normal" de la vie ce n'est pas ça normalement. Ça témoigne à quel point, la vie peut être une véritable chienne. « Mes souvenirs avant le divorce sont vagues, c’est des images plus qu’autre chose. Avec ma mère, c’était toujours tout ou rien. Le bonheur extrême ou le désespoir. » Tu demeures ton regard rivé sur lui, tu le laisses replonger dans ses souvenirs et les émotions pouvant y être associés. Tu ne l'interromps pas, te contentant simplement de l'écouter et d'être une présence à ces côtés. « Mon père a souvent essayé de l’aider, il lui proposait d’aller voir quelqu’un et j’me souviens que gamin, j’comprenais pas qui il voulait qu’elle ait voir pour se sentir mieux. Mais elle a jamais voulu et quand mon père a demandé le divorce, ça été une chute de trop pour elle. » Tu ne peux pas t'empêcher d'imaginer ce que cette femme a pu ressentir, le calvaire qu'elle a pu vivre alors qu'elle était si vulnérable et qu'elle n'a jamais acceptée l'aide de son mari pour s'en sortir complètement. « Mon père a obtenu la garde de mes sœurs et moi et on avait le droit de le voir seulement en visite supervisée. À 10 ans je savais pas que ma mère, elle avait un problème de consommation. On a pas compris pourquoi elle est morte sur le coup et quand on était un peu plus vieux, mon père nous a expliqué. » Tu te pinces les lippes, t'imagines à quel point cette situation a dû être pénible pour les enfants à traverser, mais également pour ce père de famille qui en plus de perdre sa femme devait s'occuper de ses enfants et traverser seul, les tempêtes.  « Elle était complexe, mais elle était bonne aussi. C’est elle qui m’a offert mes premiers cours de guitare. J’peux encore entendre sa voix chanter des berceuses à Auden pour l’endormir. J’m’accroche aux petites choses. »

Sourire qui s'installe sur tes lèvres, encore une fois ton imagination qui se met en route et tu imagines cette femme avec son bébé dans les bras lui chantant des berceuses pour l'aider à s'endormir. Ton regard est un peu brillant, ça te touche de voir que malgré toute cette douleur interne, elle avait aimée ses enfants d'un amour inconditionnel. Sans te rendre trop compte, vous vous étiez remis à marcher le long de la plage, tu étais tellement absorbé par son histoire que tu ne t'en rendis pas totalement compte. « J’suis désolé, c’est un peu lourd tout ça... » Tu secoues doucement la tête de gauche à droite, c'est loin d'être lourd; après tout, c'est toi qui a ouvert la porte à ces souvenirs douloureux et t'es heureuse qu'il se soit autant confié à toi de cette façon. « C'est pas lourd, c'est ton histoire...» Que tu dis simplement, c'est à cause de tout ça qu'il est devenu l'homme qu'il est aujourd'hui. Le silence s'installe et vous continuez de marcher, ce n'est pas un silence pesant au contraire. « Tu crois que l'eau est froide?» Que tu finis par demander alors que ton attention se perd sur l'eau qui semble vouloir venir vous rattrapez. Tu remarques son air amusé et tu prends soin de spécifier; « T'en fais pas, je ne pensais pas t'offrir un bain de minuit.» Tu ris un peu, le pire c'est que tu serais entièrement "game" de le faire, mais tu n'as pas envie d'attraper la crève sachant que vous avez une répète demain matin. « Par contre, elle arrête pas de me narguer.» T'as ce sourire malicieux et tu t'arrêtes de marcher, puis tu viens à retirer tes chaussures et tu fais quelques pas de reculons sans détacher son regard du sien. Tranquillement, tu sens l'eau recouvrir tes pieds, frissons qui te parcourent le corps. Ta chevelure qui virevolte au vent, tu demeures là sans bouger. T'aperçois sa silhouette dans la pénombre qui t'observes et ça te tord le palpitant et le corps en entier. Tu étires ta main vers lui, tu ne sais pas trop ce que tu fais. Peut-être que t'as envie symboliquement que ces mauvais souvenirs s'échappent avec l'eau, peut-être que t'as juste envie de lui dire que tu seras là peut importe la situation, sous le ciel étoilé en guise de seul témoin.
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