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 “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)
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MessageSujet: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyDim 25 Nov 2018 - 0:25

“And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”
@Théoxane St James & Héliodore

“It hurts to breathe. It hurts to live. I hate her, yet I do not think I can exist without her.”
Ca fait 1 mois que la vie d’Hélio a volé en éclats, a perdu tout sens, toute saveur. Ses amitiés avec Alphée et Othello appartiennent désormais au passé, et avec Théo, les choses sont loin de s’être arrangées. C’est tout l’inverse, même. Depuis que l’enseignant sait que la rousse a avoué leur liaison à celui qui était autrefois son fiancé et à son frère aîné, il se sent trahi. Il comprend les motivations de la St James, c’est un fait. Il a compris qu’elle avait fini par se sentir acculée, ses épaules alourdis par le poids d’un secret qu’elle ne supportait plus, piégée dans une relation – officielle – qu’elle n’avait pas choisi et ne voulait plus voir perdurer, et faisant face à un mur en la personne d’Héli. Toutefois, le blond aurait aimé avoir son mot à dire. Il ne souhaitait pas forcément avoir pu prendre part aux diverses désagréables conversations, mais juste se préparer à ce qui allait en découler, essayer de sauver les pots cassés. Jamais il n’avait imaginé que ça puisse finir ainsi, qu’il puisse réellement perdre ses deux meilleurs amis. Ca n’avait été qu’un risque abstrait, jusqu’à présent, une menace qu’ils avaient savamment rejeté. Et bien qu’il voulait la St James pour lui, la situation paraissait tellement bloquée, qu’il n’aurait jamais pu se dire qu’un jour, il pourrait la réclamer comme sienne.

Peu de choses se sont passées durant ce mois. Othello et Alphée lui ont bien faits comprendre qu’ils ne veulent plus rien avoir à faire avec lui, et qu’il est même préférable qu’ils ne se recroisent pas. Pour cette raison, l’amoureux des Lettres a soigneusement évité les soirées qui pourraient les amener à se croiser, et ça n’a pas été un gros effort à fournir pour lui. Il ne tient ni à croiser ses 2 anciens potes, ni à se retrouver face à la St James. Il a déjà fort à faire, avec sa propre famille, sans avoir en plus, à supporter les regards des autres. Car oui, la liaison entre l’héritier Waldorf, et la petite princesse St James, s’est répandu comme une traînée de poudre, dans leur milieu. Hélio ne sait pas comment cela est possible, ignore qui a bien pu s’amuser à balancer l’info, connu uniquement par 4 personnes jusqu’à présent (si on exclut la meilleure amie du O’Toole, qu’il sait innocente !), il sait juste que ça commence à faire jazzer. Et s’il parvient à serrer les dents quand les critiques viennent des siens, il se connaît assez pour savoir qu’il en ira bien autrement, face à d’autres. Alors Hélio a fait son ermite, ne sortant que pour ses cours. Plus que jamais, il s’est enfermé dans son boulot, n’ayant pour unique distraction que le Club. Et quand il ne bosse pas pour la fac, il planche sur son prochain roman. Il est donc bien occupé. Trop, sans doute. A moins que ça ne soit simplement sa maladie, qui trouve qu’il n’a pas une vie assez merdique comme ça, qui a juste décidé de le faire chier. Cette fois, ce sont ses muscles qui sont en cause. Refus de coopérer, incapacité à se mouvoir correctement… Ajouté à cela un cœur qui fait des siennes, engendrant une dangereuse sensation de vertige. Et voilà comment un pied fini par mal se poser sur une marche, qu’une tête qui tourne n’aide pas à rattraper les choses, et l’enseignant-chercheur qui dégringole quelques marches, au sein même de la fac, en fin de journée. Par chance, le bâtiment était encore peuplé de quelques étudiants et profs, aussi des témoins purent-ils vite s’occuper d’appeler les secours.

L’Américano-Irlandais se trouve à l’hôpital depuis quelques heures. Il a subi une batterie de tests (pour son plus grand déplaisir). On vient de lui annoncer qu’il devait passer la nuit ici, afin d’être sous surveillance médicale (une fois encore, pour son plus grand déplaisir). Cerise sur le gâteau : il fini par avoir de la visite. Alphée, Othello, et Théoxane… Hélio en soupire, réalisant qu’il n’a pas encore mis un autre numéro, pour la personne à contacter en cas de souci. C’est toujours Othé. C’est Othé depuis de longues années maintenant. Pas étonnant qu’il ait été mis au courant de l’accident du O’Toole. Etonnant par contre de le voir ici. Avec Alphée et Théo. L’ambiance est plutôt tendue, dans la chambre impersonnelle qui est celle d’Hélio, pour les heures à venir. Ils ne se parlent pas vraiment. Hélio se contente de répondre mécaniquement aux quelques questions qu’ils lui posent, quant à l’accident. Oui, c’est bien dû à sa maladie et à ses évolutions (petits regards en direction des deux garçons, qui sont au courant de ce qu’il signifie par là.). Non, il n’y a rien de grave, il devrait rentrer bientôt chez lui, les doc’ font juste du zèle. Si les choses n’avaient pas changées, les deux gars auraient proposés à Hélio qu’ils viennent, chez l’un d’eux, afin de jouer à la console, de picoler, de papoter, bref, prendre soin du malade, sans trop en faire. Mais l’amitié du trio est en équilibre précaire, bien qu’un pas ait été fait, en manifeste la présence du Penbroke et du St James dans la pièce. Si Hélio est content de voir ses vieux potes ici, il ne peut retenir un soupir de soulagement, quand ils annoncent leur départ, prétextant avoir un rendez-vous quelconque. Le blond ne cherche pas à en savoir plus, se doutant que ça n’est qu’une excuse visant à mettre fin à un moment des plus gênant. La rousse leur emboîte le pas, aussi silencieuse qu’à son arrivée. C’est avec une pointe de regret qu’Hélio la voit partir avec les deux autres. Même si les choses sont compliquées entre eux, ça lui fait un mal de chien de la voir agir ainsi, comme s’ils n’étaient que des étrangers. Il ne s’attendait pas à des effusions de joie, ni à de grandes embrassades. Il n’a pas pris la peine de chercher à la joindre, ces dernières semaines. Mais il aurait aimé une autre réaction, pour des retrouvailles, en de telles circonstances.

Assis sur son lit, le dos calé contre plein d’oreillers, Hélio est plongé en pleine corrections de dossiers que ses élèves de 3ème années lui ont rendu, l’avant-veille. Il sait se montrer vieux jeu, parfois, et préfère largement les copies papiers, aux dossiers numériques. C’est presque distraitement qu’il lance un « Entrez ! », après avoir entendu quelques coups, timidement tapés contre la porte. Persuadé qu’il s’agit d’une infirmière, venue voir comment il allait, il ne lève pas le nez de ses copies. Sauf que l’infirmière ne dit rien, ne cherche pas à lui refourguer des médocs ou à lui faire une prise de sang ou n’importe quoi du même registre. Intrigué, il délaisse ses copies, et en fait tomber son stylo, quand il voit qui vient d’arriver, en cette fin d’après-midi. « T’as déjà fait ta B.A. en venant tout à l’heure, pas la peine d’en ajouter une couche, tu sais. », grogne-t-il à Théo, avant de se forcer à se remettre au boulot. Se maudissant d’avoir sorti une telle connerie, alors qu’il est plus qu’heureux de la voir. Mais sa fierté à la con l’en empêche, ainsi que le fait qu’il se sente toujours blessé de ce qu’elle a fait, il y a peu. Oui, il l’aime toujours, comme un fou, mais c’est compliqué, entre eux, plus que ça ne l’était à l’origine, et ils ont donc du chemin à faire, avant de goûter à la paix tant méritée et attendue. Encore faut-il qu’ils se donnent la chance d’avoir cette paix… Et là, avec un Hélio aussi grognon, ça paraît mal engagé !
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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyDim 25 Nov 2018 - 18:07

♛ and he hated himself and hated her

, too, for the ruin they'd made of each other. @Héliodore O'Toole

▼▲▼

Un mois en effet. Un mois qui avait été à la fois compliqué et d'un grand soulagement. La St James à exiger, pour son anniversaire qui était prochain, d'avoir son propre logis. Elle voulait être plus proche de la faculté, être plus indépendante. Bien sur que ces parents avaient compris qu'elle voulait partir en raison de ce qui c'était produit avec le O'Toole et surtout l’embrouille avec les deux autres garçons. Dans tous les cas, elle avait l'argent sur son compte en banque, elle n'avait cependant pas l’approbation de papa, mais ne tarda pas à obtenir gain de cause et obtint son appartement peu de temps après et c'est un peu le nez dans les cartons, qu'elle apprit la nouvelle.

Forcément, Othello était avec elle, dans l'appartement pour aider au carton, seul chose qu'elle avait réussit à obtenir de lui, depuis un petit moment. Oui, les deux St James avaient eu du mal à s'adresser la parole, les premiers temps. Rien de bien étonnant, la pilule pour le frère aîné avait été compliqué à avaler. Théo était consciente et n'avait pas chercher à lui parler, elle préférait qu'il se calme et après seulement, viendrait à lui. Elle n'avait pas vraiment eu à le faire de toute façon, il avait finit par lui reparler lors des dîners, mais elle savait qu'une dernière discussion sur le sujet, car ce n'était guère bon de laisser ça sur le feu, elle en avait conscience.
Au début, elle ne dit rien, quand elle sût pour Hélio. Son cœur c'était serré dans sa poitrine mais elle n'avait pas affiché l'envie de venir, c'est Othello qui lui intima de venir, que cela ne se faisait pas. Certes, mais elle n'avait pas envie d'encore, être la cible de conflit. Mais apparemment, ce n'était pas très dérangeant. Sauf quand Alphée débarqua aux portes de l'hôpital, prévenu par le frère. Ce fut à partir de là que cela devint glacial car la St James n'avait guère revu son ex-fiancé, qui avait un peu déserté quelques temps, étant parti en vacances apparemment. Mais elle juge bon de se mettre à l'écart, un simple bonjour et au revoir. Son visage se ferma complètement en arrivant dans la chambre du blond, se sentant très mal à l'aise mais surtout, très peiné de le voir ici. Il semblait pas non plus en souffrance, mais fatigué et quand même légèrement blessé à la tête, sans doute la chute. Elle ne comprend d'ailleurs pas ce qu'ils baragouinent, en parlant de maladie. Ses sourcils se froncent mais elle décide de ne rien dire, gardant bien l'information dans un coin de sa tête.

Rien d'autre. Des échanges fuguassent, bref. La tension est forte surtout entre Alphée et Hélio,qui n'arrivent guère à échanger des mots. Le seul à vraiment parler ici, c'était Othello. Il semblait quand même inquiet pour le blond, Théo le ressentait. Puis le départ. Rien de plus encore. Plus jamais elle ferrait ça, c'est certain, le comble du malaise. Elle quitte donc les deux hommes en bas, prenant un taxi, prétextant qu'elle avait des achats à faire. Ce n'était pas faux puisqu'elle devait clairement aller acheter des ustensiles de cuisines. Ce qu'elle fit mais son esprit était clairement ailleurs. Les larmes avaient coulés, dans le taxi en repartant de l'hôpital. Jamais elle ne se serait crut capable de faire une chose aussi horrible. Même si comme on disais souvent que la présence était suffisante, ce n'avait pas été le cas. Elle le savait bien. C'était pas elle. Pas eux. Enfin...S'il y avait encore un "eux". Elle y retourna donc après ses achats, histoire d'être sur d'attendre que toutes les potentiels visites faites par la famille du O'Toole ou je ne sais qui, pour y aller en paix. Elle toqua donc faiblement avant d'y pénétrer, son cœur manquant encore une fois d'exploser. Il était si sexy, à corriger ces copies. Elle adorait le voir faire quand elle l'avait en cours, enfin..avait. Elle se baisse pour ramasser le stylo qui avait rouler au sol, étant dans le fond contente de l'effet qu'elle venait de lui faire par sa présence. Enfin...Si c'était une bonne chose, bien sur.
« Tu changes décidément pas, à dire des conneries que tu penses même pas. De plus, je suis pas là pour en remettre une couche mais quelque chose m'a interpeller. Qu'est-ce que voulais dire Othé par "ta maladie" ?  » La question est clair, tranché. Elle avait cogité toute l'après-midi face à ces propos, ne comprenant pas pourquoi ils avaient parler de cela et qu'elle n'était elle, au courant de rien visiblement.
« Tu as un soucis de santé grave ? C'est pour ça que tu m'as toujours rejeté ? » Demande-t-elle d'une voix assez cassé, mais tremblante à la fois, venant à se planté vers le fenêtre, faisant mine de regarder à travers celle-ci, pour ne pas qu'il voit la peine dans son regard.
« J'ai au moins le droit à la vérité, Héliodore. »
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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyLun 26 Nov 2018 - 15:33

“And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”
@Théoxane St James & Héliodore

“It hurts to breathe. It hurts to live. I hate her, yet I do not think I can exist without her.”
Il pousse un soupir, en récupérant le stylo que la jeune femme a ramassé. Il ne lui dit rien d’autres, se remettant à ses corrections, bien décidé à la faire partir, alors qu’il espère qu’elle restera, mais sa fierté l’empêche de l’admettre. Il retient son souffle, tandis qu’elle évoque les interrogations qui lui sont venues à l’esprit, après la visite de tout à l’heure. Evidemment, il fallait s’y attendre, même s’il avait fini par se convaincre qu’Othé en avait parlé à sa frangine, des soucis de santé du O’Toole. Sans forcément rentrer dans les détails, mais depuis le temps que le St James est au courant pour la santé fragile de son meilleur pote. Lentement, il délaisse ses copies, voyant que la rousse s’approche de la fenêtre, lui tournant le dos tout en poursuivant l’interrogatoire. « Ca fait longtemps que j’ai des soucis de santé. Je croyais que t’avais été mise au courant. », avoue-t-il. Il sait qu’il aurait pu en parler lui-même, mais, ainsi qu’il l’explique lui-même : « C’est pas un truc dont j’aime parler. ». Il ne l’a même pas à ses collègues ni à ses supérieurs hiérarchiques. Il n’y a bien que sa famille et ses plus proches amis, qui soient au courant. Ainsi que certains de ses enseignants de quand il était encore étudiant, puisqu’il avait dû arrêter toute activité sportive : un comble pour lui, qui avait toujours adoré le sport ! « Je voulais pas que tu me prennes en pitié… », souffle-t-il, observant la jeune femme, qui lui tourne toujours le dos. Il pousse un soupir, s’installant plus confortablement sur son lit, cherchant ses mots.

« C’est rien de bien grave… », ment-t-il. Ca n’est pas correct, il le sait. Mais il n’a pas envie qu’elle se fasse du souci pour lui. Ni qu’elle le prenne en pitié, et revoit son jugement sur lui, persuadé qu’il est qu’elle a tiré un trait sur leur histoire, agacée par son attitude, ces dernières années. « Suffit que j’suive mon traitement, et que j’évite quelques petits trucs, mais ça va. » Ca va, c’est vrai, si on exclu ses soucis cardiaques qui eux, peuvent être plus importants. Passant une main dans ses cheveux, il ajoute finalement : « Si je t’ai repoussé, c’est parce que c’était trop compliqué… Nous, Alphée, nos familles… A quoi ça servait d'admettre que je ressentais quelque chose pour toi, avec tout ça ? » Il est sérieux. Bien entendu, sa maladie a jouée, mais ces derniers temps seulement. Avant cela, c’était surtout la peur. La peur d’être amoureux d’elle, de ne pas être assez bien pour elle, de blesser ses 2 meilleurs potes, de faire apparaître de nouvelles tensions entre leurs familles. Son regard à présent fixé sur ses copies, qu’il ne voit même pas réellement, tant il est perdu dans ses pensées. Il se retient de demander à la jeune femme si sa curiosité est désormais satisfaite, et en lui demandant de partir. Son caractère bougon le pousse à cela, mais son envie de la voir rester le fait garder le silence, à présent qu’il a enchaîné son discours.

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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyMar 27 Nov 2018 - 21:09

♛ and he hated himself and hated her

, too, for the ruin they'd made of each other. @Héliodore O'Toole

▼▲▼

Qu'est-ce que cette situation la mettais au plus mal...Cela ne lui avait étrangement pas manqué, pendant ces un mois. Elle avait pu souffler, tenter d'oublier un peu en côtoyant d'autres personnes et aussi d'autres garçons. Mais elle ne parvenait pas à oublier Hélio, c'était presque mission impossible. Même si elle avait bien sympathiser avec un type ou deux, elle ne voyait pas plus loin qu'une simple discussion, qu'une simple soirée en compagnie d'amis commun. Elle avait presque envie de devenir none des fois, pour ne plus avoir à vivre ces situations bien trop complexe à son sens. Un profond soupir s'échappe des lèvres de la belle rousse, fraîchement devenu plus blondinette que rousse. Un besoin de changement complet oui. Elle en avait grandement besoin et même si ce n'était qu'une couleur de cheveux, cela lui faisait du bien.  Elle finit par se retourner pour voir le visage de son interlocuteur, mais aussi montré qu'elle était carrément hébété de ces propos :
« Tu as sérieusement crus que j'allais te prendre pour un légume et vouloir t'assister si je savais ça ? Mais t'es fou ma parole... J'en reviens pas. Oui peut-être que cela m'aurais fais quelque chose, cela me fais quelque chose. Mais c'est pas une raison. Je suis clairement sur le cul. Tu me fend le coeur, enfin ce qu'il en reste... » Gronde la St James, les sourcils plissés de dégoût. Non,il abusait un peu là, quand même. Comme si elle aurait pu partir, voir ailleurs car elle ne voulait pas d'un mec malade. Elle n'avait pas eu, pendant toutes ces années de jeux, vue cette maladie. Hormis jusqu'à ce jour. Alors pourquoi elle aurait été différente ?
« Tu m'aurais dis que tu avais le cancer, que tu devais mourir dans un mois, ou je sais pas, que tu finirais en fauteuil roulant, je m'en tape. Je serais resté. Car je t'aimais comme tu étais, c'est tout. Cela ne se contrôle pas. Je préfère vivre un mois avec toi que d'être dans ce genre de situation, sans déconner. Tu m'aurais fais bien de mal de partir de ce genre là, que comme ce qui vient de se passer. Que de me larguer comme un lâche. ». Tout ses mots, ils étaient fort. Elle espérait que cela fasse tic dans la tête du blond, mais n'y croyais plus vraiment. Quoi rajouter de plus ? Pas grand chose, le mal était fait de toute manière. Ils avaient merdés depuis le début, rien ne pourrait réparer tout ça.

« Trop compliqué que tu dis... Car tu crois que c'était pas encore plus compliqué ce qu'ont à fait ? C'est bien pire ouais.. » Ricane-t-elle finalement, en se rapprochant légèrement du lit, tournant un peu en rond, jouant avec le talon de sa bottine sur le sol d'un blanc éclatant, lui faisant presque mal aux yeux. Oui, il était quand même con, de dire ça. Rien, rien n'aurait été facile, mais elle, sa solution aurait été plus simple mais à l'époque...Elle avait accepté cette complexité sans même réfléchir aux conséquences. C'est là qu'elle se rendait compte qu'elle avait changé quand même. La St James finit par venir s'asseoir sur le bord du lit, pour lui faire face. Elle plonge ses ambres dans l'océan mystérieux du O'Toole, laissant un faible silence, rythmé par le mic mac de l'hôpital autour. Elle finit par lancer :
« Tu m'aurais dis ont par tous les deux vivres notre vie, loin de tout ça, je t'aurais suivi. Regarde, je vis plus chez mes parents, je suis capable de prendre des décisions radicales. » Elle n'attendait plus rien de toute façon, actuellement. Elle c'était faite à l'idée qu'elle avait perdue Hélio depuis le mois dernier, donc ces mots ne semblaient plus avoir d'importance, alors que dans le fond...Si.
« Malade ou pas. Mais bref...»
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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyJeu 29 Nov 2018 - 14:30

“And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”
@Théoxane St James & Héliodore

“It hurts to breathe. It hurts to live. I hate her, yet I do not think I can exist without her.”
Il prend une profonde inspiration, Hélio, en entendant les arguments opposés par la St James, qu’il ne reconnaît qu’à peine, dû à son changement de couleur. Il ressent comme un pincement au cœur, en entendant le temps qu’elle emploie, quand vient l’heure de parler des sentiments qu’elle peut bien avoir pour lui. Et le passé utilisé lui fout le cœur en l’air, plus que ne peut le faire sa maladie. Il accuse le coup, laissant échapper une grimace bien involontaire. Son visage se ferme de plus en plus, au gré des paroles de la jeune femme, qu’il écoute attentivement, se retenant d’intervenir et de l’interrompre. Son regard est manifestement colérique, quand elle s’assied sur le lit, poursuivant son discours. « Mais tu vis dans quel monde ? », s’étonne-t-il, quand elle se tait finalement. « Tu sais comme moi, que ma famille m’aurait déshérité si elle avait découvert qu’on était ensemble, ou si je l’aurais assumé. » Il en est certain, ça n’aurait pas été apprécié, et ça lui aurait coûté cher. « Même chez toi, ça aurait été la merde. » Il est railleur, mais ses paroles sont sérieuses, il en pense chaque mot, la St James doit le voir, les yeux du O’Toole plongés dans les siens, reflet de ce qu’il ressent en cet instant. « Tu crois que tu aurais pu vivre sans argent, le tien comme le mien ? » Il en doute. Elle a été habituée à mener un certain train de vie, tout comme lui. Et même si en tant que prof, il n’est pas à plaindre, il y a des choses qu’il ne peut se permettre que grâce à l’argent familial. Il en a conscience, de cela, tout comme du fait qu’il ne serait pas simple pour lui de renoncer à certains petits luxes de riche qu’il affectionne tant. A ses yeux, c’est la même chose pour Théo.

« J’aurais jamais pu t’offrir la vie que tu méritais, celle que nous méritons l’un comme l’autre. », explique-t-il, s’incluant dans le tas, ne voulant pas qu’elle se mette en tête qu’il la voyait comme une fille pourrie gâtée. Il savait qu’il était aussi un privilégié. « Et même mes soins, ça serait compliqué… » Il faut dire qu’il est traité par les meilleurs médecins qui soient, et forcément, les honoraires ne sont pas donnés. Il se frotte les tempes du bout des doigt, avant de poursuivre : « J’aurai jamais pu t’imposer de foutre ta vie en l’air et de renoncer à ta famille ou à tes potes… » Ca paraissait être un sacrifice bien trop important à faire, à ses yeux, il s’en serait voulu, tôt ou tard. Lui-même n’aurait pas été capable de couper les ponts avec tout le monde, dont Othé et Alphée en tête, tôt ou tard, ils lui auraient bien trop manqué. Et ça aurait nuit aux deux tourtereaux, ça ne faisait aucun doute pour le blond. « De toute façon, ça sert plus à rien de parler de tout ça…  », regrette-t-il, détournant le regard de celui, toujours bien trop hypnotique à ses yeux, de Théo. « N’est-ce pas ? », ajoute-t-il, à voix plus basse, une petite pointe d’espoir dans la voix. Espoir douloureux, car il a l’impression que tout est mort, maintenant. Qu’il s’agit là de leur dernière conversation, des dernières choses qu’ils se diront jamais sur ce qui a pu exister entre eux, un jour…. Et puis, Théo l'a bien dit, elle l'aimait, ce qui signifie que ça n'est plus le cas maintenant. Alors à quoi bon ?

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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyDim 2 Déc 2018 - 19:25

♛ and he hated himself and hated her

, too, for the ruin they'd made of each other. @Héliodore O'Toole

▼▲▼

La situation était digne d'une oeuvre à action démesuré. On ne savait clairement pas le dénouement de l'histoire, ni même quand tout ceci allait stopper. Ils étaient idiots l'un comme l'autre,a ne pas voir tout l'amour qu'ils se portaient. Elle la première, même si elle avait parlé au passé, c'était bien délicat de ne pas voir que c'était encore le cas ou de faire style qu'il n'en était plus rien. Pourquoi serait-t-elle ici ? Elle écoute sans trop écouter ou vouloir écouter les propos rationnels du blond, qui étaient certes réalistes mais totalement hors de sa portée, de son esprit. Oui, ils auraient peut-être été déshérité mais elle ne pouvait croire une seule seconde que c'était possible du côté des St James. Elle était peut-être naïve, mais elle ne comprenait pas pourquoi il se complaisait à partir dans un délire du type : "Personne ne nous veut ensemble". Qu'est-ce qu'il en savait après tout ? Certes, c'était pas forcément les plus grands amis du monde, et alors ? Ils étaient pas ennemis pour autant, se côtoyaient et étaient cordiaux entre eux. Sur ce coup, elle préférait largement voir le verre à moitié plein, qu'à moitié vide comme lui le faisait et l'avait sans doute fait, jusqu'à présent. C'était sans aucun doute ça, le problème. Il était constamment dans le négatif, ne voyant que la partie sombre, la partie horrible et mauvaise de tout ça. Un profond soupir s'échappe de sa gorge, presque dans un automatisme mécanique.
«  Ouais donc c'est ça que je vaut pour toi, le confort de ta petite vie est plus importante que moi quoi. Tu as comme voulus le beurre et l'argent du beurre, mais aussi le cul de la crémière. Bah moi juste le beurre m'aurais suffit, j'aurais trouvé un moyen pour ne pas être dans la merde... C'est peut-être trop naïf oui, mais je m'en foutais. T'étais plus important que mes Louboutins et ma maison trop grande. » Souffle-t-elle un peu agacé par le triste mépris qu'offrait Hélio face à ces mots pourtant important, fort à son égard. Il semblait même pas y prêter la moindre attention, comme si cela ne comptait pas. Cela la blessait profondément dans son orgueil, elle qui avait mis sacrément à mal sa fierté pour lui et il ne cessait de lui cracher dans la face. Encore.

« Ils auraient finis par comprendre, s'ils nous aiment vraiment. Tous autant qu'ils sont. » Elle parlait bien évidemment de sa famille, de celle du blond mais aussi de Othello et Alphée. De tous le monde quoi. Elle en était presque convaincue. Oui, elle se disait que si ses parents l'aimaient et voulait son bonheur, il l'aurait pas détruite. Pas possible. La blonde fini par glisses ses doigts sur la main pale mais chaude, qu'elle avait constamment envie d'avoir dans la sienne. Ses ambres se posent sur le visage de Hélio avant d'ajouter, avec prudence :
« Cela t'avancerais à quoi de le savoir maintenant, hm ? Tu m'as bien fais comprendre que c'était mort et enterrer puisque tu as peur des représailles financières...Je veux pas te ôter tout ce qui te plait pour vivre avec moi. » Elle est un peu vexée, dans le fond. Cela se voit, il fallait être myope pour ne pas le comprendre vue l'amertume de sa voix. Attristée qu'il ne la choisirais jamais en premier, c'était horrible à entendre.
« C'était pas à toi de décider ce qui était le mieux pour moi. Tu aurais du me dire tout ça, avant. »    
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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyJeu 6 Déc 2018 - 22:33

“And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”
@Théoxane St James & Héliodore

“It hurts to breathe. It hurts to live. I hate her, yet I do not think I can exist without her.”
Hélio est paumé, c’est visible. Il est perdu entre son envie de récupérer la St James, la peur de l’avoir perdue à jamais, et la trouille de parvenir à renouer avec (et à affronter les soucis qui en découleront !). Il ricane, quand la jeune femme prétend qu’elle aurait très bien pu vivre, sans son luxe habituel. Il ricane encore, lorsqu’elle évoque la possibilité que leur entourage aurait pu finir par les comprendre, à la longue. Son rire ne reprend pas, cependant, quand Théo refuse de se monter claire sur ce qu’elle ressent pour Hélio. Levant les yeux aux yeux, amer, l’enseignant fini par reprendre la parole : « J’ai jamais dit que j’avais besoin de tout ce luxe, pour vivre. » Il n’a jamais essayé de vivre sans sa fortune, même si maintenant, il ne vit pas qu’avec l’argent familial, il n’hésite  pas à en profiter, dès qu’il le souhaite. « J’ai dis que toi tu ne pourrais pas vivre sans. Sans tous tes produits de beauté, ta garde-robe, tes soirées privées et huppées avec tes potes, tes invitations VIP à tous les événements mondains et tendances, tes proches et ta famille ou encore la possibilité de manger des plats dignes de ce nom… » Il faut l’admettre, même pour Hélio, ça lui ferait tout drôle, un tel changement. Il aime à s’habiller avec classe et élégances, ne s’imaginant sincèrement pas aller choisir ses fringues dans les petites boutiques bas de gamme ! Il a l’habitude de consommer les boissons les plus chères, en soirées, soirées qu’il passe dans des bars plutôt huppés. Ne parlons pas de ses habitudes de sorties en tout genre : restau étoilés, concerts dont les prix des places font mal rien qu’à les regarder, vacances que la majorité des gens ne peut même pas s’offrir une seule fois dans sa vie…. Et sa maladie, bien entendu, qui demande un suivi correct. Il sait, cependant, qu’il parle sans savoir, qu’il n’a jamais demandé à la jeune femme, si elle était capable de vivre une vie moins haut standing que celle qu’elle connaît depuis toujours.

« Ecoute… », souffle-t-il, fatigué, « j’ai merdé, je le sais. Mais toi aussi, t’as merdé, tu m’as jamais dit ce que tu ressentais ni ce que tu attendais vraiment de moi. » Pour le coup, les deux avaient été bien cons, il en a conscience à présent. Et c’est douloureux à assimiler. Il y avait eu pourtant quelques signes, des deux côtés, mais ni l'un ni l'autre n'avait pris la peine de les analyser correctement. « Mais si c’est juste pour me dire tout ça, et bien me faire comprendre à quel point je t’ai perdu, c’est franchement pas la peine de perdre ton temps. » Il lève sa main, indiquant la porte : « Tu peux dégager. Et n’ose même pas me demander qu’on reste amis, c’est…. » Il pousse un nouveau soupir, ne parvenant pas à terminer sa phrase. Il faut dire qu’il est trop compliqué pour lui, de s’imaginer devenir un jour ami avec Théo. Ils n’ont certes jamais été un couple, mais il ne l’a cependant jamais vu comme une simple amie. Il se mentait, se rassurant sur le fait qu’il n’était pas fou d’elle, mais il ne s’agissait que d’un mensonge. Au lieu de poursuivre sa phrase, il préfère donc s'intéresser sur son portable, comme s'il venait de recevoir un SMS des plus important !

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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyLun 17 Déc 2018 - 21:39

♛ and he hated himself and hated her

, too, for the ruin they'd made of each other. @Héliodore O'Toole

▼▲▼

La St James lève les yeux aux cieux, clairement fané du comportement du O'Toole. Il était franchement exécrable quand il s'y mettait, elle commençait clairement à plus se l'encadrer depuis un petit moment. Depuis clairement sa perte de mémoire, du moins à ce qu'elle avait eu comme souvenirs. Elle voyait bien qu'il c'était davantage renfermé sur lui-même, ce qui était compréhensible avec ce qu'elle avait balancé à son frère et son ex petit copain. Elle lui avait fait beaucoup de mal mais elle était plutôt tenté de dire : A charge de revanche. La vilaine avait une sale fierté, elle aussi. Une fierté mal placé qui lui disait qu'elle n'était pas du tout la grande fautive de tout ça. Qu'il était le problème , pas elle. Elle l'avait toujours voulu, mais lui n'avait jamais rien laissé paraître, n'avait eu de cesse que de la larguer, la reprendre, la larguer...ainsi de suite. Dans le fond, elle était toujours obstinée à dire qu'elle était la victime de toute cette affaire. Elle avait juste joué le jeu dangereux et avait été plutôt dans l'excellence pour mentir et le poursuivre, ce jeu. La St James ne s'empêche pas de pouffer légèrement aux dires du blond. Il la prenait vraiment pour une fille superficielle, c'est pas croyable. Oui, elle avait été ainsi, fut un temps. Oui, elle serait un peu réfractaire au fait de ne pas pouvoir manger souvent ce qu'elle veut , quand elle veut, avoir de nouveaux fringues chaque semaines mais le reste...concrètement c'était possible de s'en détacher, du moins les premiers temps.
« C'est bon tu as fini de me juger ? De juger mes petites habitudes qui dans le fond, son guère plus semblable à cela depuis quelques années maintenant. Certes, je suis une bourge, comme toi. Et alors ? Tu crois que l'argent fait le bonheur, la vie ? Je préfère vivre pauvre mais heureuse avec quelqu'un plutôt qu'être pleine de tune et continuer à vivre des merdes comme j'ai pu en avoir récemment.. » Elle lâche un gros soupir, tout en tournant finalement la tête vers la pièce, faisant mine de l'observer.

Elle ne sait plus comment réagir, comment prendre les propos du blond à force. Un coup il est là pour faire mine qu'il l'aime ou du moins, lui avouer quelque chose, et après, c'est limite pour l'envoyer bouler comme jamais. Encore la preuve à cet instant. Elle fronce les sourcils tout en posant son regard dans le sien, la colère commençant à envahir le fond de ses entrailles. Elle serre ses doigts des deux mains , avant de lancer dans une défense malvenue :
« Avec ce que tu me sors, tu crois vraiment que j'ai envie d'être ami avec toi, crétin? Jamais de la vie. Tu me fais chier et si tu te calmes pas, on en fini et ce, tout de suite. Alors à toi de voir si t'a vraiment envie de plus jamais me voir et que je dégage ou non. Moi je t'ai dis ce que je ressentais pour toi, pas qu'une fois. Certes je le dis au passé mais qui te dis que c'est pas encore le présent ou même l'avenir ? C'est toi qui bloque tout, pas moi. Je sais que j'ai merdé et je l'assume. On a merdé. »
Elle finit par glisser ses doigts dans sa crinière, avant de finalement soupirer une seconde fois, avant de lancer dans un ultime espoir de reconquête :
« Est-ce que tu m'aimes, Héliodore ?»
CODAGE PAR AMATIS

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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) EmptyMer 19 Déc 2018 - 1:06

“And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”
@Théoxane St James & Héliodore

“It hurts to breathe. It hurts to live. I hate her, yet I do not think I can exist without her.”
Peut-être qu’il a été trop loin dans ses paroles, il ne saurait le dire, Hélio sait juste qu’il a exprimé le fond de ses pensées. Ou plutôt, qu’il a exprimé l’ampleur de ses peurs, à savoir que la jolie Théo ne finisse par se détourner de lui, s’il n’était plus en mesure de lui offrir son cadre de vie habituelle. Ils n’en ont jamais parlé, en réalité, d’un tel cas de figure, et même maintenant, il a peur, le blond, de poser la question à Théo, de découvrir si elle pourrait, ainsi qu’elle le prétend, se passer de tous ses privilèges. Car en parler quand on les a encore, c’est une chose. Mais vivre au quotidien sans eux, même quand les temps se font plus durs, c’est autre chose. La conversation s’envenime grandement, quand Hélio fait savoir qu’il ne veut pas devenir ami avec la St James, ce que la principale concernée prend mal, et cela peut se comprendre ! Un voile de tristesse assombri le regard vairon de l’enseignant, alors que sa visiteuse lui fait savoir qu’à force de continuer à agir comme un con, il va la perdre, et définitivement. Il en sentirait presque les larmes lui monter aux yeux, s’il n’était pas aussi fier que cela. Car même en un tel moment, sa fierté se joue de lui. La seule manifestation qu’il ait été atteint par les paroles proférées par l’ancienne rousse, c’est son souffle, qui se coupe, quelques secondes. Souffle qu’il ne reprend que difficilement à la fin de la tirade la jeune femme, et qui se mue en soupir, avec la question qu’elle lui pose par la suite. Attrapant délicatement la main de la St James, ancrant son regard dans ses perles émeraudes, il rétorque avec force et conviction : « Bien sûr que oui, je t’aime. » Et il a rarement été aussi honnête que cela, le O’Toole. Tout comme de tels mots ont rarement franchis le seuil de ses lèvres, car s’il veut être honnête, il n’a bien jamais été avec une nana en étant amoureux d’elle. Hormis Théo, mais à elle, il n’a jamais eu le cran de lui avouer ses sentiments. Les autres, elles n’étaient que des gonzesses de passage, des distractions, des moyens d’oublier la rouquine qui ne cessait d’hanter son esprit comme son cœur. Tandis que sa main se resserre autour de celle de l’étudiante, son autre main se déporte jusqu’à la joue de celle-ci, avec tendresse. « J’ai jamais aimé que toi, Théoxane…. » Il est assez peu usuel qu’il utilise le prénom complet de la miss, préférant passer par son surnom. Sauf en des circonstances particulières. Et là, s’il le fait, c’est uniquement pour montrer à quel point il est sérieux. Tout comme il a sérieusement la folle envie de l’embrasser, en cet instant précis, de faire disparaître le manque de ses lèvres contre les siennes, qui le ronge depuis quelques jours à présent. Malheureusement, il est interrompu alors qu’il approche son visage de celui de la jeune femme, car on toque à la porte. Une infirmière rentre timidement dans la pièce, sans même avoir réellement attendu un assentiment de la part du locataire actuel des lieux. Elle n’est ici que pour donner des médicaments au malade, et aussi pour prendre sa tension. Et si elle, elle semble assez désireuse d’œuvrer sans le regard inquisiteur de la St James, le O’Toole ne parait pas l’entendre de cette oreille, suppliant Théo de rester, sans le dire clairement pour autant, se contentant de garder sa main dans la sienne.
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MessageSujet: Re: “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.” (Hélioxane)   “And he hated himself and hated her,too, for the ruin they'd made of each other.”  (Hélioxane) Empty

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