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Curtis Conley

Curtis Conley


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MessageSujet: The older the fiddle the sweeter the tune. (jax)   The older the fiddle the sweeter the tune. (jax) EmptyJeu 18 Oct 2018 - 18:18

Il n'est qu'un requin. Un requin en costume, un requin en business. Son travail consiste à manier les chiffres autant que les gens, à doser sa confiance et le risque encouru. Mais parfois, il laissait l'immatériel et ses comptes en banque pour rencontrer ses créditeurs. Pour faire pression, inconsciemment, et parce qu'il aimait passer pour le méchant. Ce n'était jamais bien compliqué, quand ils lui devaient de l'argent.
Heureusement, certains réussissaient à rembourser leurs dettes et à lui faire un paquet de fric au passage. C'était le cas de Fionn, et lui rendre visite était toujours d'actualité.
Il fallait dire que son pub – irlandais, évidemment – avait rapidement rencontré le succès, et qu'il avait droit à une certaine ristourne de la part du patron, sur ses consommations. Fionn faisait partie des créanciers avec lesquels Curtis avait fini par développer une amitié – tant que celui-ci refusait de servir Ness de la moindre boisson alcoolisée, malgré ses dix-huit ans révolus depuis longtemps, il n'avait aucune raison de ne pas apprécier le rouquin. Cela dit, ses autres enfants commençaient à beaucoup trop grandir, et il ne tarderait pas à passer les consignes au tenancier. Comme ça, il était sûr de ne pas tomber sur eux quand il venait se détendre ici. Donc, oui, il y avait un polaroid de sa fille, aux allures de mugshot, aux côtés des ivrognes bannis de ce lieu sacré, quelque part de l'autre côté du bar.

La nuit commençait à tomber, et Curtis fut accueilli dans le pub par le chaleureux accent – à couper au couteau – du propriétaire du Molly Malone. Il desserre sa cravate, demande une Guinness et le jeu de fléchettes. Les deux en mains en un temps record, il remercie Fionn et part s'installer non loin de la cible. Tant que Jax n'était pas là, autant s'entraîner. D'autant plus qu'entre la nuit tombante, l'ambiance tamisée du bar et bien assez tôt, l'alcool dans leurs veines, cette partie s'annonçait plus compliquée que ce qu'il semblait.
Ce qui avait de bien avec les fléchettes, c'est que ça laissait une main de libre pour tenir sa bière.
Cela dit, il attendrait le flic avant de commencer à descendre la sienne. Un œil sur la pendule, qui égrène les dernières minutes avant l'arrivée de son ami. Commence à lancer ses munitions – deux sur trois, c'est déjà ça. Il n'était pas trop rouillé, depuis la dernière fois.

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MessageSujet: Re: The older the fiddle the sweeter the tune. (jax)   The older the fiddle the sweeter the tune. (jax) EmptyLun 26 Nov 2018 - 2:37

Le contraste est frappant, comme s’il avait oublié ce que s’était de se balader à la tombée de la nuit dans les rues du vieux Brighton. La vie nocturne de Londres est plus vibrante, plus colorée, une ville où le temps ne cesse de défiler, où le monde ne s’arrête jamais de tourner. Dans le East Side, les trottoirs sont vacants de tout occupant, sauf quelques itinérants à qui ils balancent quelques pièces avant de s’engouffrer dans l’un des bars du quartier, le Molly Malone.
Il n’a pas une image très claire de la dernière soirée qu’il a passé en ces lieux : les effluves d’un mauvais mélange de houblon et de forts lui remontent au nez et il ne peut s’empêcher de plisser son visage pour tenter de chasser cette odeur acariâtre qui n’existe que derrière ses yeux bleus. Et quoi de mieux que de noyer ce souvenir amer avec une bière, alors qu’il s’accoude au bar en faisant signe à l’homme qui s’affaire à l’arrière de lui en servir une. Jax, il détourne vite son attention du barman en lui tournant le dos, son regard scrutant la salle à la recherche d’une silhouette familière. Celle d’un inconnu devenu suspect, d’un cas d’enquête devenu connaissance, puis ami au fil des rencontres, des discussions, des années qui ont coulés depuis leur première interaction, qui ne laissait sans doute rien prémédité de ce qu’était devenu leur relation.  Stupide profilage racial, quand il y repense. Parce qu’un homme de couleur qui réussit bien sa vie et gagne assez de frics pour faire des jaloux, ça attire toujours les mauvaises langues. Le flic, il n’a pourtant fait que son boulot à l’époque, se frottant à ce requin des finances qui en avait sans doute vient bien d’autres avant lui. Les deux hommes avaient fini par régler leurs différents autour d’un jeu de fléchette, et c’était désormais devenu une routine d’ainsi se retrouver pour relancer les hostilités.
Récupérant sa chope sur le comptoir, le pas vif et assuré, il s’engagea à traverser la salle pour rejoindre un coin plus reculé ou les fléchettes ne risquaient pas d’empaler qui que ce soit, en dehors de la cible. – Practice as much as you want, it will not make you better than me. – qu’il raille en posant sa main, en une pogne solide, sur l’épaule du Conley. Le sourire sur ses lèvres est franc, loin de l’air plutôt austère qui porte en permanence quand il bosse ou qu’il traine sa carcasse un peu n’importe où dans Brighton. – So, that’s how you greed your long time no see friend? – Sa dernière mission sous couverture l’avait tenu à distance pendant plusieurs mois. Pas de nouvelles, pas de visites. Il avait disparu du paysage de la ville pour y réapparaitre comme un cheveu sur la soupe, sans crier gare, reprenant sa petite vie telle qu’elle était avant son départ. – Come here papy. – qu’il lui balance finalement, passant son bras autour du cou de son ainé pour une accolade fraternel, semblable à celle qu’il aurait du pouvoir partager avec son frère.


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MessageSujet: Re: The older the fiddle the sweeter the tune. (jax)   The older the fiddle the sweeter the tune. (jax) EmptyLun 26 Nov 2018 - 21:22

Deux sur trois. C'était pas mal, pour un premier lancer. Pas suffisant, cependant, s'il voulait clouer son adversaire au poteau – enfin, sur la cible. Il les relança, encore et encore, jusqu'à ce que le geste devienne automatique, jusqu'à ce que les fléchettes se plantent dans la cible. Du coin de l'oeil, il surveillait tout de même l'entrée, et la silhouette de Jax fit bientôt son apparition. Jax et Curtis n'avaient jamais été destinés à vivre une grande histoire d'amour, mais quand on voit le chemin qu'ils ont parcouru depuis leur première rencontre, c'était digne d'un conte de Noël, une histoire qui se termine bien, une fable sur la tolérance.
Il faut dire qu'être ami avec un flic, ça n'a rien d'évident, mais ça peut se révéler pratique. Pour l'instant, il n'avait jamais eu recours aux faveurs du statut de son ami, et il comptait bien continuer de vivre comme ça. Mais, pour tous les « mais » et les « si », l'avenir pouvait lui réserver bien des surprises.
Comme cette partie de fléchettes, où un accident était si vite arrivé. L'escalade vers la victoire semé d'embûches, et un faux-pas assurait la descente dans le tableau des scores. L'homme finit pourtant par le rejoindre sur le champ de bataille, bière en main et perfidie en bouche. Et bien s'il le prenait comme ça … Curtis reste stoïque, droit dans ses bottes et s'autorisa même un regard de travers vers son comparse. Le silence, avait-il appris avec ses propres enfants, avait parfois plus de force que les mots. Enfin, ses enfants appelaient aussi son air impassible le jugement dernier – alors même s'il les aimait beaucoup, il craignait que leurs avis soient biaisés.
Un sourire fissure son masque quand il le reprend sur son attitude, s'applique à le retrouver dans ses bras. I guess I missed your stupid lil' face, kiddo! qu'il lui répond sur le même ton, au-dessus de son épaule. Leur accolade prend fin, et Curtis s'applique à remarquer les quelques changements dans l'allure du plus jeune. Quelque chose de flou, dans le tracé de sa barbe ou de sa coupe de cheveux.

Il lui tend finalement deux fléchettes, une aux couleurs du drapeau anglais, l'autre américain. A lui de choisir son camp. Ou de s'échauffer, même si visiblement, il n'en avait pas besoin. Try not to stab me.
Maintenant qu'il était là, cela signifiait qu'il pouvait aussi commencer à taper dans sa bière. Ce qu'il fit sans plus tarder, sans attendre de savoir si Jax voulait trinquer à son retour ou pas. Ils auraient d'autres occasions durant la soirée, de toute manière. I was thinking … some Round the Clock ? To get you back in the game ? Round the Clock était le jeu le plus simple qui ne nécessitait pas d'avoir fait math sup. Pas besoin de compter les points, ni de tricher. Il suffisait simplement de taper dans les zones dans l'ordre croissant, de la première à la vingtième. Rien qui ne risquait donc de les empêcher de boire ou de se fouler les neurones.
So, do you have any investigations on me ? Curtis s'amusait beaucoup de la situation qui les avait fait se rencontrer en premier lieu, et il était courant qu'il taquine le flic de cette manière. Comme une manière de s'assurer qu'il ne risquait pas de se retrouver en interrogatoire avant la fin de la soirée. Ironiquement, il espérait voir, un jour, une tête affolée de celui qui se faisait prendre la main dans le sac sur les traits de Curtis. Même s'il s'accommodait bien de l'absence d'investigation sur sa personne ou ses affaires.
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MessageSujet: Re: The older the fiddle the sweeter the tune. (jax)   The older the fiddle the sweeter the tune. (jax) EmptyLun 7 Jan 2019 - 2:23

Une affaire au relent douteux. Un dossier aux preuves inachevés. Une enquête à peine entamer. Un boulot pour combler les vides. Pour accumuler suffisamment d’informations pour inculper l’homme à la tête de cette manigance.  Une absence pourtant flagrante d’éléments incriminants. Des accusations faussées sur un fond de race et de mauvaise volonté. Une jalousie mal placée envers un être qui avait su poser ses propres pierres et construire les bases solides de son propre empire. Des laveries comme machine à vapeur d’une mécanique bien huilée.  Une faute avouée rapidement pardonnée. Au fil des années qui se sont écoulées. De l’eau a coulé sous les ponts. De nombreux coudes se sont levés pour noyer cette histoire au fond d’une chope de bière. Ils avaient troqué le calumet de la paix pour le houblon. Et les vieilles guerres contre une compétition fait maison, un jeu de fléchette devenu le no man’s land de leur dérision.
Un silence qui l’accueille et un regard qui en dit long. Une insulte, presqu’un affront que l’autre prend de hauts.  Une confrontation qu’il chasse d’un sourire railleur. D’une poigne solide et d’une accolade amicale qui parviennent à faire fondre le masque d’indifférence que l’autre avait apposé sur sa figure. Une piètre mascarade pour tenter de le déstabiliser. Pour l’ébranler, lui, et cette assurance qu’il portait comme une seconde peau. – Stupid face, uh. I’ll remember that. – Un air faussement scandalisé, et une menace pointée au bout de son doigt. À des lieux des armes qu’il a habitude de manipuler.
En guise d’offrande, des munitions. Des fléchettes aux extrémités affutées, de couleurs opposées pour mieux les différencier. C’est son patrimoine anglais qui l’emporte sur la blague que son devenu les États-Unis. La fierté non-déguisé pour cette patrie qui est la sienne. – Don’t give me ideas, mate. – Non pas qu’il oserait se bousculer à son partenaire de jeu. Ses techniques de combat, apprissent lors de ses quelques formations, ne font pas le poids face aux années d’arts martiaux que cumulent son opposant. Un bagage qu’il ne néglige pas. Qu’il envie même, parfois. De toute évidence, il valait mieux se faire de Conley un allié plus qu’un ennemi. Question de l’avoir de son côté si les choses devaient mal tournée. Jax, il porte sa chope de bière à ses lèvres, laisse le liquide acre s’écouler le long de sa trachée. Geste calquée sur l’autre à ses côtés. Il ne tarde pas à laisser les hostilités. Un bras de fer pour s’échauffer, pour retrouver ces reflexes dormants n’attendant que ce moment pour se montrer. Une joute fairplay, là où Curtis aurait pu se lancer vers un match plein d’intensité. – Round the Clock it is, then. I’ll let you start. –  Pas d’objection. Pas de protestation. Un plan de match d’une simplicité enfantine que lui permettrait de picoler tout en bavardant, tel des vieilles commères qu’on trouve dans les beaux quartiers.  Des discussions qui tâtaient parfois ces histoires du passé qui était à la source de leur - désormais - solide amitié. –  Should I? – qu’il lui renvoi la question, habituelle rengaine qui ne se lasse pas de relancer. – Not that I know, sadly. – Une moue ironiquement désolée qui se dessine au bout de ses lèvres. Une mine ennuyée face à ce manque d’intérêt pour les Conley et leurs commerces. Pour Curtis et son portefeuille bien garnie. – Business is still going well, I guess. – Une affirmation plus qu’une véritable question.


Dernière édition par Jax Blackthorn le Ven 25 Jan 2019 - 20:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The older the fiddle the sweeter the tune. (jax)   The older the fiddle the sweeter the tune. (jax) EmptyLun 14 Jan 2019 - 13:53

Les salutations sont à peine aimables – c'est à ça qu'on reconnaît l'amitié. Celle qui s'en fout de sa couleur de peau, celle qui s'en fout de son statut social. C'est des bières qui se lèvent, des sourcils qui les imitent pour ne pas encourager l'escalade de violence. Des coups dans le dos, c'était pas au programme de la journée. Du moins, pas que Curtis ne le sache.
Il ne sait plus la date de leur dernière conversation, il s'en fout pas mal. Tant qu'il se retrouve pas derrière des barreaux, tant qu'il n'oublie pas sa gueule, ça lui va. Tant qu'il descend des bières et ses concurrents, ça lui va. Il n'avait besoin de rien d'autre que cela, ce soir. Il fit tourner les fléchettes entre ses mains, le drapeau américain trônant aussi fièrement que possible dessus. Malmenées par des heures de lancer, les fléchettes n'étaient pas en très bonne forme, mais cela ferait l'affaire.

Il lui laisse les honneurs. Après tout, lui avait eu le temps de s'échauffer un peu, ce qui n'était pas son cas. Quelques lancers de chauffe, avant que Curtis ne lui propose le jeu le plus simple auquel il pouvait penser. Un peu plus que des simples lancers sur la cible, au hasard, une pointe de challenge au bout de celles d'acier. Puis leurs armes sont retirées de la cible, et l'heure du match sonne.
Mais avant de jouer, l'homme préfère abattre l'une de ses cartes.
Demande des informations sur son propre compte, autant par curiosité que par envie de distraire le flic. Il était certainement capable de se concentrer sur les deux à la fois, mais … avec un peu de chance, cela lui donnerait un avantage. Il lance les trois fléchettes, aucune n'atteignant l'objectif. Toutes se perdant à gauche à droite et en-dessous de la zone destinée. Comme lui. Comme leur conversation.
Les commentaires de son ami réussissent à lui arracher à un rire, alors qu'il se contente d'hausser les épaules pour toute réponse. Yeah. I'm sure you miss tracking down my money. Si Curtis avait toujours évité de traîner dans les affaires sombres et de plonger dans l'illégalité, ce n'était pas par charité. Cela aurait pu être plus simple, surtout quand il était jeune. Il ramassa ses tirs, pensif.
Il aurait pu se faire du fric, en nombre et rapidement, il en est persuadé. Tout aussi persuadé qu'il aurait déçu son père, sa mère, son oncle, et à l'heure actuelle, serait mort ou en derrière les barreaux. Tout aussi persuadé qu'il n'aurait jamais eu la vie qu'il a actuellement. Tout aussi persuadé qu'il n'aurait jamais eu de Toni, de Nessie, de Quinn, de Kennedy. Que ce bar ne serait pas en partie à son nom, qu'un flic ne serait pas son ami. Corrompu, peut-être (et encore).
But it's better for business if there's no cop snooping around, so … sorry not sorry. Curtis se fait Machiavel, mais avoir une entreprise – qu'elle soit légitime ou non – dans le viseur des fédéraux n'était jamais bon signe. Il l'aimait, Jax, et il respectait son taff, mais de préférence loin de lui et du sien. But please, tell me if my kids are doing some stupid shit. Son regard tranchant était sans équivoque. Il adorait ses gosses, Curtis, mais il pensait les avoir mieux élevé que ça. Il ne doutait pas de leur absence de fichier, mais … il ne pouvait pas les surveiller h24, il ne pouvait pas les empêcher de grandir ou de faire des erreurs. Si tel était le cas, hypothétiquement, alors Curtis ne voulait pas être épargné de la vérité.
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