- curtis conley -
what's a god to a non-believer ?

- âge et lieu de naissance: Enfant des géants, enfant du peuple. Adulte conquérant et vous finirez roi avachi, sur la même terre qui vous a vu naître. Brighton dans vos veines, et quarante-quatre ans passés depuis le début de l'été. - origines et nationalité: Vous les entendez, les rumeurs. Les murmures. Les conspirations, dans votre sillage. Les langues qui cherchent les côtes salées de l'Afrique noire - qu'elles cherchent encore longtemps. L'Angleterre pour seule patrie. - statut familial: Les liens s'étirent et s'étendent, jusqu'au-delà de votre champ de vision. Des parents qui s'aiment encore, un oncle et une tante que vous chérissez toujours, des frères et soeurs d'adoption, accueillis sous votre toit pendant parfois plusieurs années, une cousine comme une soeur et son fils comme votre neveu. Il y en a partout, ça dégouline d'amour, et gare à celui qui essaierait d'y toucher. - statut civil: Vous êtes sans doute l'imbécile heureux - le plus heureux qui soit. Marié, père de trois enfants, si c'était à refaire, vous ne changeriez rien. - occupation: Après les années de galère, vous ne faites désormais qu'un avec les chiffres et les billets verts. Vous avez le flair pour les placements financiers, l'audace pour réaliser des coups de génie. L'ombre qui susurre au-dessus de l'épaule des clients. L'alternative aux banques. - cinq choses favorites: Votre famille. Votre femme, vos enfants. Vos parents, oncle, cousine, neveu. Votre frère d'adoption. Vous donneriez tout pour eux. Se dépenser. Votre forme physique est plutôt exemplaire, pour votre âge. Adepte du dojo depuis des années, vous avez fait de l'endroit votre seconde maison. Votre pasteur. Oh, le vieux bougre doit faire preuve d'une patience infinie, avec vos confessions, vos remarques et vos frasques, mais vous revenez toujours à lui. La boutique de votre oncle. Ou peut-être les souvenirs associés, ou les odeurs, un tout que vous ne sauriez expliquer. Le retour en enfance et ce sentiment d'être chez soi, invincible, et heureux tout à la fois. Netflix. Comment ne pas aimer Netflix. Vous partagez le visionnage de pas mal de programmes avec vos enfants, amenant le tout à des soirées pop corn. Vous aimez les voir développer leur sens critique, se confier dans la pénombre, les écouter raconter leur journée. Le shopping. Enfin, pas vraiment. Parce que vous savez pas trop ce qui vous va, alors votre femme et vos filles ont prit la lourde responsabilité de faire de votre garde-robe leur terrain de jeu favori. Vous les suivez avec joie alors qu'elles se servent de vous comme d'une poupée, voir leurs visages s'illuminer est la plus belle chose qui soit. - saison préférée: L'automne. Quand les touristes s'en vont, enfin. Quand le calme revient et que les arbres roussissent. Quand le parfum de cannelle prend le pas sur celui de la crème solaire et que vos enfants retournent à l'école. - traits de caractères: surprotecteur (envers votre famille), charismatique, fier, diplomate, meneur, responsable, romantique, croyant (quand ça vous chante), hautain, honnête, fidèle, parait souvent froid avec les inconnus, mais plutôt tactile et blagueur avec vos proches. - groupe: purple rain - hellebore. - avatar: Mahershala Ali.

(tw ; viol.)
(t w e l v e)
Entre les étagères branlantes du magasin, c'est l'heure de pointe pour Jay et vous, à qui échappera à l'autre, à qui retrouvera le comptoir le plus rapidement possible. L'œil avisé de Stan vous transperce quand vous faites presque tomber un bibelot – la chance est de votre côté, aujourd'hui. Les odeurs de vieux trésors gravés à tout jamais dans vos mémoires. Les adultes qui parlent chiffons, les enfants qui singent la vente aux enchères.
Des souvenirs pour oublier un père parti en mer et ce frère qui finira sans doute, lui aussi, par repartir. Système social à revoir. Système D pour s'occuper.

(t w e n t y - t h r e e)
La lessive dans vos narines, les dernières brèves cancanées à portée d'oreille. Vous aimez ces pauvres femmes en pleine corvée et elles vous le rendent bien. Les petits pourboires s'accumulent en échange des cafés, l’employé modèle. Les études terminées et la nécessité de travailler vous ont amené là quelques mois auparavant, et un soir, dans un coin de la laverie, elle.

La plus belle fille que vous n'ayez jamais vu, dernière cliente de la journée qui s'achève, laisse échapper des larmes qui s'écoulent, ici, sur ses joues, là, sur son ventre rebondi. Tableau trop parfait. Vous vous êtes assis à ses côtés, café tendu, prêt à sacrifier vos pourboires pour voir un sourire sur son visage.
Vous y avez passé la nuit, bien après la fermeture, à parler contre la vitre glacée. Le café était froid. Son cœur, aussi.
C'est l’histoire de la plus belle fille que vous n'ayez jamais vu. L'histoire de Belle qui est tombé sur la Bête.
C'est l’histoire d'un viol sur fond de Travolta-tequila. L'histoire noire qui prend la forme d'un enfant bâtard. Un chapitre que vous n’êtes pas près d'oublier, d'une blessure jamais vraiment cicatrisée.

(t w e n t y - e i g h t)
L'alliance fraîchement autour de son annulaire, vous ne pouvez que compter les épreuves traversées ensemble. L'appart. Conjuguer vos vies de couple, professionnelles et familiale. La laverie, que vous possédez désormais. Et votre famille, sur le point de s'agrandir.
L'aînée use déjà ses culottes sur le banc de l'école – pas aujourd'hui. Le dojo l'attend – et dieu qu'elle est adorable dans son minuscule kimono. Pour elle, judo. Pour vous, jiu jitsu. Pratique que vous avez entamé peu après avoir rencontré votre épouse, ensemble. Pour se défendre – pour calmer vos nerfs d'une manière que votre prêtre n'approuverait que moyennement. C'est pas grave. Vous réciterez Ave Maria et donnerez de l'argent pour les démunis. En attendant, vous frappez votre adversaire.

(t h i r t y - t h r e e)
Il faut savoir être patient. Le bilan des dix dernières années est bien loin de ce que vous auriez pu imaginer. Le tableau n'est pas qu'une simple croûte, dessinée à la va-vite entre deux soirées et trois jobs minables. C'est un chef d'oeuvre peint avec amour, avec une attention portée sur les détails. Vous ne changeriez rien.
Il y a quelques imperfections çà et là, des esquisses, des échecs. Des tentatives qui témoignent de votre progression.
Du chemin parcouru.
Ce n'est pas qu'une seule laverie que vous possédez désormais, c'est une demi-douzaine disséminées entre Brighton et Portsmouth, et d'autres projets d'investissements qui se concrétisent doucement. Des coups de poker qui aujourd'hui rapportent. Les projets de votre femme qui fleurissent enfin, des projets qui vont au-delà de ce qu'elle-même avait un jour imaginé.
C'est toucher du bout des doigts la lumière au fond du tunnel.

(f o r t y)
Le cap. La remise en question.
Ou pas.
Parce que si c'était à refaire, vous referiez les mêmes choix.
Les mêmes rencontres, les mêmes décisions. Parce que c'est un homme fier, un mari présent et un père attentif que vous êtes devenu - que vous êtes.
Et puis la réalité des choses qui revient doucement, vos enfants qui grandissent beaucoup trop vite, vos parents qui prennent de l'âge et ont besoin de plus d'attention, les premières rides qui s'esquissent. C'est accepter de voir votre oncle déléguer une partie de ses responsabilités de sa boutique ; et votre frère de coeur, plus que de sang, s'assagir enfin avec le poids des années, les mauvaises décisions tâchant encore ses mains.
C'est un bonheur sans faille qui vous entoure, des aquarelles multicolores de souvenirs, des challenges et des épreuves surmontées. C'est un parcours du combattant bien différent du tatami, des efforts quotidiens ; pour ce résultat. Pour vos enfants. Pour elle.
Protégé de dieu.
- "qui blesse dieu", affirmerait votre pasteur.

- pseudo/prénom: maëlys. - âge et pays: 22 / France. - type de personnage: il traîne dans ma cervelle depuis trop longtemps

Curtis a écrit:

La boutique de votre oncle. Ou peut-être les souvenirs associés, ou les odeurs, un tout que vous ne sauriez expliquer. Le retour en enfance et ce sentiment d'être chez soi, invincible, et heureux tout à la fois.

Robby Whelkins a écrit:

Je suis tellement curieuse de découvrir tout ça, rebienvenue

Spencer Hayes a écrit:

Ce choix de vava omg
(re)bienvenue!

Stanley Clarke a écrit:

Curtis a écrit:

La boutique de votre oncle. Ou peut-être les souvenirs associés, ou les odeurs, un tout que vous ne sauriez expliquer. Le retour en enfance et ce sentiment d'être chez soi, invincible, et heureux tout à la fois.

mais c'est tellement adorable. et puis rebienvenue à la maison.

Nolan Clarke a écrit:

t'écris en vous, c'est tellement original
LE MEILLEUR DES TONTONS EST LA

Edda Morello a écrit:

j'suis bien curieuse d'en apprendre plus sur le personnage
rebienvenuuuue

Kyra Ortega a écrit:

rebienvenue et bonne chance pour ta fiche

Nash Kershaw a écrit:

Non, mais ce personnage Mae.
J'ai presque envie de me joindre à votre famille, mais faut pas.
(Le dixième personnage, c'est pas pour tout de suite, ouf.)
Hâte d'en lire plus.
Je te souhaite même plus bienvenue, mais bon retour à la maison.

Shantel Haynes a écrit:

l'avatar + le pseudo + le début... my god.
rebienvenue à la maison, héhé.

Nash Kershaw a écrit:

C'est toujours un plaisir de te lire, ma belle.
Cette fiche, ce personnage.
Je te valide avec plaisir.