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Marlene Kenway

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MessageSujet: pieces falling in the games we play (jax)   pieces falling in the games we play (jax) EmptyJeu 13 Sep 2018 - 20:48


jax & marlene
she could never be closer
and ever closer then tales can tell
but i can't fail

(red eyes)

Debout devant le miroir, le regard fixé sur ton reflet et ton corps déformé au fil des mois. Six down, three to go. Et tu n'en peux plus Marlene, tu ne supportes plus cette condition. De te lever plusieurs fois par nuit pour aller pisser, de ne plus être capable de voir tes pieds ou d'aligner les rendez-vous à la clinique. Tu n'en peux plus des échographies, des questions des gens dans les transports en commun. T'as qu'une envie, c'est éjecter ce parasite et ne plus jamais y penser.
Tu grimaces en passant ton sac sur son épaule, la douleur lancinante toujours présente dans ton bras. La tempête en elle est même, c’était presque agréable face aux heures interminables aux urgences. Faces aux examens toujours plus longs des médecins, sous prétexte de ta grossesse. Et ce ne sont pas tes protestations qui auraient changé quoi que ce soit. Presque sept heures après, t’en ressortais avec un plâtre immaculé autour du bras et une ordonnance longue comme ce dernier. Arrêt de travail à la clé, t’en es venue à remercier la bourrasque et cet accident de bus pour t’éloigner du commissariat.
Quatre semaines qui sont pourtant passées beaucoup trop vite, comme un battement de cil. C'est le cœur lourd que tu montes dans le bus en bas de chez toi. Tu n'as pas envie de remettre les pieds là-bas, tu n'as pas envie d'aller t'enfermer entre ces murs anxiogènes. De supporter ces connards et leur égo démesuré. Ces assassins. Le visage fermé, tu joues des coudes pour sortir du véhicule en essayant de ne pas te faire mal. Devant toi, le commissariat se dessine dans toute sa grandeur et ça t'rend malade. Toujours cette même odeur, ces mêmes murs ternes et révulsifs. Un regard rapide vers les personnes agglutinées à l'accueil, l'iris noircie par la rage et tu fonces entre les couloirs en direction de ton bureau. Si tout est encore à sa place. T'as beau être piégée ici pour quelques années encore, tu peux au moins te vanter d'avoir ton espace personnel. De toutes manières, personnes ne veut se retrouver seul avec toi pour plus d'une heure. T'effectues une vérification de ton antre, et t'y abandonnes tes affaires. Ton paquet de clopes à la main, tu te faufiles jusqu'à l'arrière-cour. T'évites les regards, t'évites les bonjours et les paroles inutiles. Seule face aux rayons du soleil, tu cales une cigarette entre tes lèvres. La fumée, tu la laisses s'infiltrer en toi, dans tes poumons. Et tu soupires, Marlene. Emprisonnée à nouveau. Le repos, il a été de courte durée. Un brouillard cancéreux s'échappe de tes narines quand la porte s'ouvre dans ton dos. « Fucking hell, I can't be alone two minutes in here. », tu lâches avant de tirer à nouveau sur ta clope.
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MessageSujet: Re: pieces falling in the games we play (jax)   pieces falling in the games we play (jax) EmptyJeu 11 Oct 2018 - 4:41

Le regard rivé vers le plafond en stuc en dessous de sa tête, une cigarette coincée entre les doigts, il laisse un large nuage brumeux envahir la pièce alors qu’il exhale d’un souffle désintéressé la boucane de sa clope. Jax, il a la tête dans les vapes. Une énième nuit sans sommeil, largué par cette fatigue qui se contente de jouer les agaces sans le laisser l’approcher. Un coup d’œil rapide à l’écran de son portable est pourtant suffisant pour le tirer de son lit, sur le bord duquel il s’installe, sa main vacante tentant de chasser la lassitude de son visage, avant de se porter à son crâne dégarni. Chose à laquelle il s'était plus ou moins habitué, au fil des semaines, mais qui ne lui manquerait certes pas. Avec cette tête, il avait plus l'air du voyou que du type qui tente de les arrêter. Rien de bon pour sa crédibilité, même si ça ne changeait, en rien, ses compétences sur le terrain. Un rapide passage sous un jet d'eau froide mit à vif chacune de ses connexions nerveuses, effet instantané pour lui donner la tête d'un mec revigoré. La belle parjure. Il pioche dans sa penderie un pantalon noir et chemise blanche classique qui enfile sans même regarder dans la surface miroitante qui orne l'un de ses murs, accompagne le tout d'une cravate assorti qu’il nous les yeux fermés. Son sac l’attend prêt de la porte d'entrée, et c'est la dernière chose qu'il récupère, une fois son paquet de clopes et ses clés ont trouvés place dans ses poches arrière.
La porte de sa voiture claque et un bip sonore lui confirme que c’est bel et bien verrouillé. S’avançant vers l’édifice, il a cette drôle d’impression d’être rentré chez lui au moment de franchir les portes du poste de police. C’est une rencontre avec le patron qui l’attend pour son retour au boulot. Debriefing sur les affaires en cours, attribution de nouveaux dossiers. Il n'a pas l'habitude d'être en retard, le Blackthorn, mais il préfère mettre les chances de son côté et se pointer bien avant l'heure au commissariat, ne serait-ce que pour saluer les gars pour connaître les derniers potins du coin. L'aire commune est passablement vide quand il pose ses choses à côté de son bureau, quelques officiers bossant sur le quart de nuit n'attendant que leurs remplaçants avant de gentiment s'excuser pour aller dormir. Une relève qui ne se fait heureusement pas trop attendre. Jax, il a droit à des tapes dans le dos et des poignées de mains franches pour saluer son retour. Très peu bavard, il tend quand même l'oreille vers ses collègues qui discute des derniers potins. Son regard, lui, s'accroche à la silhouette qui se faufile au travers des policiers et des employés qui investissent lentement les lieux. Ça suffit pour le détourner de la conversation. – Who’s that? – L’un des types, ayant suivi le point d’ancrage où ce sont arrêter ses yeux, ne manque pas de le mettre vaguement au fait de l’identité de la farouche inconnue. Good luck with her! Les hommes autour de lui rigolent, comme s’il s’agissait de la meilleure blague du moment, avant de finalement se disperser pour retourner se mettre à leur job. Devant encore se tourner les pouces pour une vingtaine de minutes, c’est vers la machine à café qu’il décide de se rendre, récupérant non pas un, mais deux verres. Ce qui ne manque pas de faire sourciller quelqu’un de ses camarades quand il le voit cheminer vers la porte que l’asociale gamine a emprunté, quelques instants plus tôt. Il l’a à peine franchi que déjà, la petite, elle crache son venin, comme une chatte échaudée. Ça lui donne presque envie de rire. – Sorry dear, but it was my place way before you ended up here. – Non pas qu’il possédait l’endroit, mais  il avait tôt eu fait d’en faire son petit recoin personnel, quand il avait terriblement envie qu’on lui fiche la paix. Visiblement, c’était dans un but commun qu’ils s’étaient tout deux retrouvés ici. – Coffee? Seems like you might need one. – Il y a une infime chance pour qu’elle accepte le gobelet qu’il lui tend. Mais il ne serait pas étonné qu’elle le lui balance en plein visage de son plein gré.
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Marlene Kenway

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MessageSujet: Re: pieces falling in the games we play (jax)   pieces falling in the games we play (jax) EmptyDim 21 Oct 2018 - 20:38

Tu jettes un regard par-dessus ton épaule, découvrant un visage nouveau dans ton champ de vision. Une silhouette que tu détailles pendant de longues secondes, cherchant le moindre souvenir dans ton esprit. Rien. Inconnu au bataillon. T'expires, laissant la fumée s'échapper entre tes lippes. Putain, tu t'es pas levée ce matin pour tomber sur le nouveau de service. T'es prête à ouvrir la bouche, à lui dire de dégager et te laisser tranquille quand il prend la parole. Et t'arrives pas à retenir un rire à ses mots. « So who the fuck are you then ? », que tu lui demandes en te tournant de nouveau la tête, fixant ton regard sur le vide. T'as pas envie d'accorder ton temps libre à ce type, qu'importe son identité. Cet endroit, c'est le seul dans cet enfer où tu te sens tranquille, avec ton bureau. Le seul endroit où on ne vient pas t'emmerder. Où tu peux te retrouver dans le silence, à l'abri de tous ces regards emplis de jugements à ton égard.
Ton index tape sur ta clope presque terminée, faisant tomber quelques cendres sur le sol bétonné. Tu décides d'ignorer sa présence. Tu ne vas pas fumer plus vite, partir avant la fin de ta cigarette. Non, tu n'abandonnes pas les lieux, tu ne lui accordes pas cette petite victoire. Regard-toi, toujours prête à monter au front. A croire que tout le monde te veut du mal dans ce bâtiment de merde. Cette ville de merde. T'aimerais arracher ce bracelet à ta cheville, t'aimerais tout envoyer en l'air pour partir. Comme il y'a six ans, tout laisser tomber et t'échapper sans prévenir. T'évanouir vers cette ville qui fait battre ton cœur. Fuir à la capitale. Retrouver ces souvenirs, toucher de tes propres mains ce cocon dans lequel vous vous étiez réfugiés.
Tu voudrais être tranquille et pourtant, la voix de l'inconnu parvient de nouveau à tes oreilles. Tu te fais violence pour ne pas lui accorder ton attention, ne pas répondre à cette invitation stupide. Quelques secondes d'un silence que t'imposes. Et tes lèvres qui finissent par former ces quelques mots : « You know coffee is no good for pregnant women, right ? » En contradiction parfaite avec tes mots, tu portes ta cigarette à ta bouche, inhalant une dernière fois avant sa fin. A croire que t'es facilement atteignable avec de la caféine. Tu secoues la tête, agacée. L'émanation de nicotine s'envolant avec ton soupir. T'écrases ton mégot contre le cendrier avant de finalement saisir le gobelet entre tes doigts. Et c'est sans un remerciement que tu rentres à l'intérieur du commissariat, te dirigeant vers ton refuge. Tu te glisses derrière ton bureau, secoue la souris pour allumer l'écran de ton ordinateur. A peine arrivée, déjà abordée. T'en peux plus, Marlene. T'en peux plus de toutes ces conneries qui s'additionnent dans la parodie qu'est ton existence.
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