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 I feel the Earth shaking under my feet (elian)
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Elian Pearson

Elian Pearson


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MessageSujet: I feel the Earth shaking under my feet (elian)   I feel the Earth shaking under my feet (elian) EmptyDim 9 Sep 2018 - 22:22




- elian pearson -
It is the calm water in the middle of an anxious sea. Where heavy clouds part and the sunrise starts a fire in the deepest part of me so I let go and in this moment, I can breathe.


i. harness your blame, walk through
- âge et lieu de naissance: Le vingt-et-un janvier mille neuf cent quatre-vingt-cinq, c’est-à-dire il y a maintenant de cela trente-trois ans, j’ai vu le jour à Eastbourne, au Royaume-Uni, une ville d’environ cent mille habitants, située quarante-cinq minutes de voiture à l’est de Brighton. - origines et nationalité: J’ai des origines britanniques du plus loin que je me souvienne. Ma famille est toujours venue soit d’Angleterre, soit du pays de Galles. J’ai un arrière grand-père qui avait des racines Irlandaises, mais je ne les prends pas en considération. Ayant né et étant grandi dans les mêmes environs, mon passeport, preuve de ma nationalité, est anglais. - statut familial: Je considère que je n’ai pas de famille, à l’exception d’une personne, ma soeur, que je n’ai pas vue depuis maintenant plus de vingt ans. Je ne l’ai jamais oubliée pour autant, et pour moi, c’est la seule famille qui me reste. Orphelin depuis l’âge de dix ans, je n’ai jamais vraiment connu mes oncles et tantes, pour le peu que j’ai, et ceux-ci n’ont jamais voulu me connaître, alors je ne crois pas que j’ai à dire qu’ils font partie de ma famille. - statut civil: Célibataire et confortable dans cette situation. Après une déception des plus lourdes à porter, je ne m’engage plus, et je ne compte pas le faire de sitôt. - occupation: Passionné de musique depuis toujours, il n’est pas étonnant, pour ceux qui me connaissent en tout cas, de savoir que je suis musicien de carrière. Je fais partie de l’Orchestre philharmonique de Brighton depuis huit ans maintenant, dans les premiers violons. - cinq choses favorites: Mes instruments, soit mon piano, mon violon, mon saxophone et ma guitare. La langue française, je la comprends, je la parle un peu, mais je la trouve magnifique. Mon IPod Classique qui ne me quitte jamais. La nourriture italienne, les pâtes sauce marinara et la pizza végétarienne me font fondre. Ma voiture, je conduis un Toyota Hilux, comme mon père conduisait avant. Il est grand, il peut tout faire entrer, et il permet de passer de bonnes soirées en cas de besoin. - saison préférée: L’hiver. Je préfère avoir froid que d’avoir chaud, et la neige me rappelle de bons souvenirs. - traits de caractères: Intense, perfectionniste, minutieux, solitaire, rancunier, renfermé, honnête, authentique, colérique, manipulateur, discret, indépendant, antipathique par moments. - groupe: Hellebore. - avatar: Aaron Tveit.

ii. swing wide your crane, run me
History
- Petit un: Les meilleurs souvenirs que j’ai de mon enfance sont ceux avec ma mère, quand elle jouait du piano et que je m’installais sur le banc à côté d’elle, au salon. Et je ne demandais rien de plus que de l’écouter. C’était notre moment spécial, à nous deux, que l’arrivée de ma petite soeur n’avait pas su changer avec le temps. Au contraire, notre lien s’est renforcé grâce à la musique, en partie parce qu’elle n’avait jamais cessé de jouer, puis parce que je suivais des cours à mon tour, depuis l’âge de quatre ans, me permettant parfois de jouer avec elle, lorsque j’apprenais une nouvelle pièce, même si ce n’était qu’une petite bribe.
- Petit deux: Mon enfance n’a pas été spéciale, a été des plus normales, jusqu’à quelques semaines avant de souligner mon dixième anniversaire. Mes parents étaient sortis pour la soirée, un jour de tempête, nous laissant avec une baby-sitter que nous connaissions plutôt bien, ma soeur et moi. Ils ne sont jamais rentrés. Un véhicule a perdu le contrôle dans la glace et la neige et a percuté celui de nos parents de plein fouet, les tuant sur le coup. Nous avons passé la nuit avec les parents de notre baby-sitter, et le lendemain matin, les services sociaux sont arrivés à la maison pour venir nous chercher.
- Petit trois: La dernière fois que j’ai vu ma petite soeur, elle avait cinq ans, elle tenait sa poupée fort dans sa main, ne comprenant pas ce qui se passait. Parce qu’à partir de ce moment, nous avons été séparés, elle et moi. Séparés dans des familles différentes. Ma soeur est allée avec une tante éloignée, tandis que moi, je me retrouvai dans une famille d’accueil quelconque, le genre de famille qui m’avait accepté que pour recevoir l’argent qui venait avec ma présence dans la maison. Jamais je n’avais été accepté et persuadé que plus jamais je ne trouverais une complicité comme celle que j’avais avec ma mère, combiné avec le fait que ma famille refusait de payer pour des cours de piano, j’ai simplement cessé de jouer de la musique.
- Petit quatre: Cette grève que je m’imposais à moi-même, elle dura un an et demie. Elle dura jusqu’à ce que j’entre au collège, jusqu’au premier cours de musique, cours que je redoutais, si bien que je m’étais assis au fond de la classe, sans rien dire, sans rien faire. Après le cours, c’était la pause repas, le moment que j’aimais le moins, à défaut d’avoir réussi à me trouver des amis dans les premiers jours suivant la rentrée. Persuadé que l’enseignante était partie, je m’étais approché du piano qui trônait à l’avant de la classe. Puis, comme attiré par celles-ci, j’appuyai sur les touches, jouant une mélodie que j’avais apprise avec ma mère. L’enseignante étant loin d’être partie, elle me surprit à jouer, m’écouta en silence jusqu’à ce que j’arrête. Apparemment, je l’ai marquée, puisque le cours suivant, elle me demanda de m’installer au piano pour donner le rythme aux autres élèves, faisant de moi son assistant, me faisant doucement reprendre contact avec la musique, me trouvant une raison de l’apprécier de nouveau.
- Petit cinq: À quinze ans, je ne pensais pas être musicien plus tard, je ne pensais pas avoir le potentiel, ni les moyens. J’y ai cru jusqu’à ce que j’entre dans la salle de musique du lycée, rencontrant un enseignant qui changea ma vision des choses, ma vie. Il changea tout par son autorité inébranlable, par sa volonté de me pousser toujours plus, que je ne pouvais lui refuser, puisqu’il m’apportait un soutien inconditionnel, ne comptant pas les heures avant, puis après les cours, que nous passions, seuls, lui et moi, dans le local. Notre relation, bien qu’étrange aux yeux de certains, n’a jamais été rien d’autre que platonique. Il était tel un père pour moi, un père que je ne pensais pas retrouver. Et à ma dernière année, alors que je pensais tout connaître de lui, il me surprit en m’annonçant qu’il avait des contacts à la Royal Academy of Music de Londres, qu’il avait parlé de moi, me demandant d’envoyer ma candidature, ce que je n’avais jamais eu l’intention de faire, à défaut d’avoir les moyens de le faire. Je commençais à avoir de l’argent de poche, mais ce n’était pas un emploi de plongeur dans un restaurant qui pourrait payer des études si prestigieuses. Je le fis malgré tout, je me rendis à l’audition prescrite, et j’ai été accepté, avec une bourse complète qui plus est. Je n’ai jamais su comment exprimer ma reconnaissance à celui qui m’avait permis d’atteindre mes rêves, changer ma vie pour le mieux, et je tente encore de le faire, gardant contact avec lui, me rendant de temps à autre dans sa classe lorsqu’il me le demande.
- Petit six: Londres, la ville des rêves qui se réalisent, la ville des coeurs brisés. Ce n’est en rien une vraie affirmation, mais c’est ainsi que j’ai vécu le six ans que j’ai passé dans cette ville. Rêves qui se réalisent puisque la Royal Academy of Music s’est avéré être l’expérience parfaite. C’était un endroit où j’étais finalement à ma place, où je pouvais exploiter mon potentiel, où je n’étais pas une personne à part, mais quelqu’un qui pouvait se faire des amitiés, solides qui plus est. Et à ma sortie de l’Académie, je pensais avoir plein d’opportunités. Mais la première que je trouvai ne fut pas en musique, mais bien pour tenter de faire quelque chose de bien dans ma vie privée, espérer avoir une vie finalement stable. Contrairement à tout ce que j’avais pu imaginer, j’avais trouvé cette opportunité auprès d’un homme, le propriétaire de ce cabaret où je jouais du piano à l’occasion, pour divertir sa clientèle. L’attirance que j’avais pour lui était telle que je me suis posé que trop peu de questions sur ma sexualité, sautant à pieds joints, lui faisant confiance pour me montrer comment l’aimer, ce que c’était être aimé, et aveuglément, ce que c’était, être abusé. Pas physiquement, psychologiquement. Ç’a duré un an. Une année pendant laquelle j’ai été manipulé, humilié, sans m’en rendre compte. Et le jour où je l’ai constaté, que je suis parti, j’ai senti que c’était moi, le coupable, que j’étais celui de nous deux qui souffrait le plus.
- Petit sept: Les regrets, les remords, ça fait mal, ç’a fait mal en tout cas. Ç’a fait si mal que j’avais l’impression d’avoir dix ans de nouveau. Mais je refusais de me détacher de la musique, puisque c’était tout ce qui me restait. À la place, je commençai à me faire du mal, plus mal que je ne souffrais pour être certain d’oublier cette souffrance. Un couteau de cuisine, une larme de rasoir, l’un ou l’autre faisait l’affaire quand je ressentais cette douleur intense que je voulais faire disparaitre. À un certain point, ça faisait même partie de mon quotidien, si bien que je n’en ressentais plus rien, c’était presque devenu machinal, sans but, parce qu’enchaînant les petits boulots, jouant parfois dans la rue quand c’était plus dur, je n’avais plus de but précis. J’en trouvai un lorsque je reçus une lettre me convoquant à une audition pour faire partie d’un orchestre. Peu convaincu, je me fis même la promesse stupide de cesser tout ça si je venais à être choisi. Je me rendis à l’audition, jouai comme je pouvais jouer, et je l’obtins. Fin des tourments, déménagement, nouvelle vie. Voici comment je vis depuis maintenant huit ans, ici, à Brighton, vivant de mon art, visant maintenant plus haut, sans toutefois me faire de faux espoirs sur quoi que ce soit, refusant de m’engager, refusant de faire trop confiance à quelqu’un. N’est-ce pas cela qu’il faut, pour protéger un coeur qui n’a jamais demandé à tant souffrir ?

Small facts
Dans mes temps libres, j’aime composer de la musique. Cependant, mes compositions sont un peu éclectiques et intenses pour que je laisse les autres l’entendre. Je le fais surtout parce que moi, ça me fait du bien. Lorsque je joue, je m’oublie. Je me surprends à jouer les yeux fermés, je me laisse emporter par la musique. Passionné par mon art, c’est le seul qui me permet de me sentir bien, comme une drogue. J’ai pour ambition de terminer ma carrière comme chef d’orchestre. Je crois que j’ai des chances d’y parvenir à un moment ou un autre. J’habite dans une maison en banlieue, isolée du monde. Ainsi, je peux jouer sans que quelconque voisin ne s’en plaigne. Outre le violon, je joue encore du piano à l’occasion, de la guitare pour le plaisir entre amis, et j’apprends le saxophone en autodidacte. J’aimerais retrouver ma petite soeur un jour, même si les démarches seraient carrément impossibles. Il m’arrive d’aller visiter mon ancien lycée, ou plutôt, d’aller payer un visite à mon ancien professeur de musique, parfois pour le plaisir, parfois pour l’aider avec ses élèves. J’ai l’oreille absolue. Je peux déterminer sur quelle note une personne chante, ou sur quelle note un instrument est joué. J’écoute de la musique dès que je peux. Je ne la choisis pas par genre, mais selon mon humeur. À défaut de vouloir m’engager, j’enchaîne les relations d’un soir, parfois les amies avec bénéfices, toujours avec des femmes. Je n’ai jamais cherché à m’attirer les faveurs d’un homme depuis mon arrivée à Brighton. Je déteste ranger et faire le ménage, sauf pour nettoyer mes instruments. J’ai embauché une personne qui vient faire mon ménage une fois par semaine. Je porte toujours une chaîne au cou avec une bague autour. La chaîne de ma mère, l’alliance de mon père. Je ne m’en sépare en aucun cas. Avant une représentation, j’ai toujours le même rituel. Je mange toujours la même chose, je pose toujours les mêmes gestes. Ce n’est pas tant une superstition, mais une habitude. Je porte un complet prescrit lors des représentations et je m’attache les cheveux lorsque ceux-ci sont trop longs, mais dans des circonstances informelles, je ne m’habille pas souvent de façon propre, appréciant grandement le jean et le t-shirt. Je suis pesco-végétarien. Je ne mange pas de viande, mais je mange à l’occasion du poisson, des fruits de mer, et surtout des sushis. Je suis fumeur. De cigarette bien souvent, même si parfois, un joint ne me fait pas de mal.

iii. when eyes are all painted sinatra blue
- pseudo/prénom: mayiie. - âge et pays: vingt-sept, canada. - type de personnage: inventé, avec l'aide de quelques personnes du forum (que je remercie d'ailleurs). I love you. - votre avis sur le forum: Toujours aussi bien, sinon je n'en serais pas à mon second compte. - où avez-vous connu le forum: via Cole, pour y jouer Saskia dans un premier temps. - autre: I feel the Earth shaking under my feet (elian) 3830796224.
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Hana Golightly

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MessageSujet: Re: I feel the Earth shaking under my feet (elian)   I feel the Earth shaking under my feet (elian) EmptyDim 9 Sep 2018 - 22:23

Contente de te revoir aussi rapidement ici, je te valide bien sûr. I love you
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