- rake hyatt -
truth, beauty, freedom and love.

- âge et lieu de naissance: S'il a vu le jour un peu plus au nord, à York (dans le Yorkshire), c'est pourtant à grandi qu'il a passé la plupart de ses trente-sept années, à courir sur les plages de sable et à arpenter toutes les ruelles jusqu'à les connaitre par coeur. - origines et nationalité: De vagues origines russes et françaises hantent les histoires de famille que lui racontaient ses parents dans son adolescence, c'est pourtant bien Anglais qu'est Rake, et il ne manque pas de le revendiquer lorsque c'est nécessaire. Il aime la famille royale, le thé et l'accent un peu posh qu'il prend parfois. Il aime les clichés, Rake. - statut familial: Il est le seul Hyatt encore à Brighton. Des parents décédés il y a presque deux décennies, maintenant. Une grande soeur mère et mariée qui vit sa vie de l'autre côté de la mer. Des cousins éparpillées probablement partout dans le pays, mais presque aucun avec qui il n'a gardé contact, si ce n'est la douce Jem. Oui, il est bien seul, Rake. Mais ça ne le dérange pas, il a apprit à vivre avec. - statut civil: Catastrophe ambulante. Célibataire. Sa dernière relation sérieuse remonte à bien trop longtemps, et malgré les quelques aventures qu'il a eu ici et là, depuis, Rake n'a jamais réussi à faire durer une quelconque relation. Il n'est pas doué en amour. Il n'est pas doué avec les sentiments, encore moins lorsqu'il s'agit de les comprendre et de les exprimer. - occupation: Un diplome d'économie parfaitement inutile dans la poche, c'est pourtant quinze ans plus tard qu'il a décidé de se lancer dans le monde artistique, dans la ville où il a grandi. Il a eu le temps d'en découvrir, des choses, entre temps. Mais il est toujours revenu à son point de départ. Aujourd'hui, il est propriétaire d'une salle de spectacle, un endroit sans prétention qui accueille des artistes qui ne débute qu'à peine dans leur carrière. - cinq choses favorites: L'art en tout genre, l'art en général. Il aime autant lire de la poésie que regarder un film ou écouter un bon vinyl. Mais l'art qui le touche le plus reste le dessin. C'est pour ça qu'il dessine, Rake, mais seulement dans son temps libre, à l'abris des regards indiscrets. Si à une époque il était bien plus confiant concernant son talent, il doute beaucoup plus, aujourd'hui. Rake aime les cultures étrangères, sans avoir de préférence. Il a voyagé sûrement trop longtemps et un peu trop partout, après la mort de ses parents et la fin de ses études, assez pour en découvrir long sur la façon dont on vit dans les autres pays, du Japon à l'Argentine, de la Grèce à la Malaisie. Il connait le monde, il connait les peuples. Des images qu'il est incapable d'oublier. Honnête homme, il aime être utile et simplement aider les gens. Il se portera toujours volontaire pour aider une vieille dame à porter ses courses, aider un gamin à aller chercher un ballon dans un arbre ou une association à coller des affiches en ville. Sans jamais s'engager, il aime être là si quelqu'un a besoin d'un coup de main. Avoir une belle apparence, c'est devenu capital pour lui. Lors de ses voyages, il s'en fichait bien, de ses tenues. Pourtant, depuis son retour en Angleterre, Rake aime soigner son physique, de sa coupe de cheveux à ce qu'il va porter. Vous ne le verrez jamais en jogging avec une barbe trop longue. Il est devenu maniaque quant à l'image qu'il projette. Rake aime, aimait, ses parents. Il a pourtant dû apprendre à vivre sans eux, un manque constant au fond de son coeur qu'il essaye de combler autant que possible avec de la musique, des soirées au bar ou des coups de fils à ses neveux rien que pour entendre leur doux rire. Rien y fait, le manque persiste pourtant. - saison préférée: Il aime le printemps un peu plus que le reste de l'année, pour le renouveau qu'il représente, les fleurs qui reviennent à la vie, les oiseaux qui reviennent au pays. Il aime le printemps comme s'il lui apportait la possibilité de respirer un peu mieux dès son arrivé, la promesse de jours plus heureux. - traits de caractères: Positif, doux, attentif, secret, débrouillard, ouvert d'esprit, vieux jeu, uptight, têtu, (trop) sérieux. - groupe: Hellebore. - avatar: Sebastian Stan.

Naissance un peu plus au nord du pays d'un bonhomme bien trop petit et bien trop maigre, le petit dernier d'une fratrie de deux. Le garçon, pour compléter le trop fameux choix du roi. C'est en gros tout ce qu'il y a çà savoir sur la naissance banale de Rake, enfant banal d'un couple banal. La famille Hyatt n'a jamais fait parlé d'elle. Un père garagiste, une mère institutrice, sans la moindre dette. Une grande soeur trop têtue qui avait tendance à taper sur les nerfs de Rake. — Ils ont quitté York assez tôt, alors que Rake n'avait que quelques mois. Lorsqu'on lui demande d'où il vient, il lui arrive d'oublier. Comment se rappeler de cette ville qu'il n'a jamais connu, dont il n'a aucun souvenir ? Il se contente de dire qu'il vient d'ici, de Brighton. C'est sa maison. C'est là qu'il a grandi, comme les autres enfants, sur les plages de sable et dans les nombreux parcs de la ville. — Rake, c'était l'enfant sage, le gosse toujours fourré dans les pattes de ses parents. Il a mit longtemps avant de se lier aux autres enfants de son âge, avant de prendre un semblant d'indépendance. Il tenait trop à sa famille pour s'en éloigner, au début. Puis il a cessé d'y faire réellement attention, trop occupé à s'amuser avec ses copains dans les rues de la ville. — Il a fait des études en management pendant cinq ans, étudiant parallèlement le dessin, sans jamais en dire un mot à personne. L'art, c'était bien beau, ça ne lui trouverait pas un vrai travail. C'était du moins ce qu'on lui avait répété, trop souvent, et c'est finalement aux cours du soir qu'il s'est inscrit, une fois à l'Université. Il voulait resté discret, tout en obtenant un diplôme assez bien pour rendre heureux ses parents. — C'est à cette période qu'il l'a rencontré. Maxine. Elle aurait pu être, avec ses cheveux bruns et sa frimousse digne d'égaler Audrey Hepburn, la femme de sa vie. C'est ce qu'il se disait, en tout cas, à l'époque. Il a passé deux années à ses côtés, à l'aimer. Il y croyait, Rake, il avait peut-être trouver la femme idéale. Il s'imaginait déjà vivre à ses côtés, dans une belle maison, l'épouser et tout ce qu'elle voudrait. Mais la vie en a décidé autrement. — Vingt-cinq ans, c'est l'âge qu'il avait quand ils l'ont laissé. Ses parents, ceux qu'il avait toujours chéri et aimé, malgré les distances qu'il avait fini par prendre au fur et à mesure où il avançait dans sa vie d'adulte. Un accident de voiture, un soir de Décembre, qui a chamboulé sa vie tout entière. Lui qui était prêt à se lancer dans une belle histoire d'amour, à se trouver un boulot, il a pourtant été incapable de rester dans cette ville après le décès de ses parents. Ça ne lui a pas prit un mois pour faire ses adieux et partir, un sac à dos rempli du strict minimum, partout sauf à Brighton. — Son manège a duré dix années. Dix années à se poser où bon lui semblait, pour un mois, pour un an, sans jamais savoir vraiment. Il a visité tellement de ville qu'il a arrêté de faire le compte. Un tour du monde désordonné, trouvant toujours un boulot, quelque chose à faire en l'échange d'un toit et de nourriture. Il a apprit à se débrouiller, à se forger son caractère, sa propre personne. — Il a fini par revenir au pays, au bout d'un moment. Il n'a jamais su pourquoi. Un beau matin, alors qu'il était perdu au Pérou, il s'est simplement dit qu'il était temps. Qu'il devait rentré, qu'il devait se poser. Il a utiliser ce qui lui restait de l'héritage de ses parents pour acheter une petite maison dans l'est de la ville et un local vide, une vieille salle de spectacle où personne n'était venu depuis bien trop longtemps. En un an, il a retapé l'endroit de ses mains, bien décidé à en faire quelque chose de mieux. — Ça fait un an que la salle de spectacle est ouverte, maintenant. Rake en a fait un lieux d'art et de rencontre, où il accueille autant de musicien que de magiciens ou de comédiens. Tout ce qui relève de l'art de la scène est le bienvenu. Il met en avant des artistes du coin, des artistes qui tentent de se lancer, lui qui a fini par mettre de côté sa passion au fil des années.

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