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 goodbye, my almost lover. (cordelia)
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Edgar Smith

Edgar Smith
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MessageSujet: goodbye, my almost lover. (cordelia)   goodbye, my almost lover. (cordelia) EmptySam 4 Aoû 2018 - 21:48

LONDRES, 2007.
Il ne se souvient plus des circonstances exactes qui l’ont poussé à coucher avec la gamine, Edgar. Peut-être l’évidence le lui a ordonné ; elle n’a que lui et il n’a pas réussi à lui dire non lorsqu’il l’aurait dû – il n’en a pas eu envie non plus. Ils ne sont pas dans l’illégalité, cela dit. Leurs petites entrevues nocturnes n’ont commencé qu’après sa majorité. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et leurs huit ans d’écart se font enfin ressentir. Cordelia, elle est encore jeune. Elle préfère voyager aux quatre coins du monde et se perdre dans de nouvelles cultures plutôt que de s’enfermer à Londres. Edgar, c’est l’inverse. Il frôle la trentaine et c’est l’envie de se poser qui lui ronge les tripes. Et puis Edgar, il a rencontré une fille. Cordelia était loin, ce jour-là – en Espagne ou ailleurs, il ne s’en rappelle plus vraiment. Cordelia n’était pas là pour qu’il se perde en elle une nuit de plus. Elle est déjà grande, de toute façon ; à vingt-et-un ans, elle n’a déjà plus besoin de lui.
Edgar, il a rencontré une fille merveilleuse. Le hasard les a forcé à se croiser dans les rayons étroits d’une bibliothèque. Les clichés des comédies romantiques les ont poussé à chercher à attraper le même livre. Edgar, parce qu’on le lui a conseillé. Ada, parce qu’elle écrit un article sur son auteur. Ce n’était pas vraiment un coup de foudre – plutôt une coïncidence étrange sur laquelle ils ont discuté autour d’une tasse de thé. Depuis ce jour-là, ils se sont recroisés intentionnellement des dizaines de fois. Parfois devant un café et d’autres dans une salle de cinéma. Edgar, c’est la première fois qu’il tombe vraiment amoureux d’une femme pour autre chose qu’une belle paire de cuisses et un sourire enjôleur. Edgar ne lui a toujours pas avoué ses sentiments. Edgar, il a peur qu’elle le rejette. Elle aurait toutes les raisons du monde, Ada – elle est belle, cultivée et a beaucoup plus de prétendants bien mieux lotis et bien mieux vus qu’un flic londonien. Mais surtout, il doit des explications à Cordelia. Six semaines qu’ils ne se sont plus vus, peut-être plus – le temps file si vite lors de ses rendez-vous galants avec Ada. Le temps file si vite et le reste du monde s’efface ; il n’y a plus que le son de la voix d’Ada et son accent chantant. Edgar, il faut qu’ils remettent les points sur les i et qu’il arrête leurs conneries : pour elle comme pour lui.
Edgar, il n’est pas sûr que Cordelia soit chez elle mais il tente tout de même sa chance.
Il toque à sa porte.
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MessageSujet: Re: goodbye, my almost lover. (cordelia)   goodbye, my almost lover. (cordelia) EmptyDim 26 Aoû 2018 - 1:19

Outfit // Ses parents ont perdu leur liberté; Cordelia, elle, a enfin pu réclamer la sienne. Ses chaînes, brisées. Sa vie, délestée d’une lourdeur indéfinissable, d’une charge émotive néfaste et défaillante. Elle lui semblait plus légère, désormais, cette liberté lui donnait des ailes, des envies de voir le monde. Et personne n’était plus là pour la retenir. Sauf peut-être lui. Edgar. L’homme par qui avait tout commencé. Celui qui avait su faire briller cette petite lueur d’espoir dans son monde trop noir. Celui qui avait rallumé cette flamme au fond de son regard, cette envie de se battre, de survivre. Sa confiance, elle la lui avait accordée sans un regard en arrière, sans un regret, et il l’avait chéri tel un précieux trésor. Grace à lui, elle pouvait vivre. Elle pouvait s’enivrer de cette existence et se laisser bercer par ces rêves et ces projets, qui pouvaient désormais devenir réalité. Mais elle s’était perdue dans cette grandeur, effrayée de n’avoir personne à qui se raccrocher si elle trébuchait à nouveau. Et c’est dans ses bras qu’elle a su trouver le courage d’affronter le monde, dans ses bras qu’elle a noyé ses doutes, ses craintes, ses peurs.  Pourquoi. Jamais cette question ne lui a traversé l’esprit. Il lui semblait être l’évidence. Le seul à pouvoir comprendre et à la regarder sans jugement, à la voir pour ce qu’elle était vraiment : une femme en devenir, en quête de son identité. À son contact, la timide chenille s’est transformée en sublime papillon, et Cordelia n’a plus hésité à prendre son envol, songeant à d’autres horizons. La vie l’emportait ailleurs, vers le monde qui avait tant à lui offrir. Elle revenait toujours, au bout de quelques semaines, voir quelques mois. Ses voyages s’étiraient en longueur, creusant plus encore l’écart préexistant entre sa vie et la sienne, l’âge n’étant pas l’unique facteur déterminant, au cœur de leurs différences.
Ses effets personnels s’éparpillent de part et d’autre de son apparentement. Des valises débordant de vêtements, des sacs – de souvenirs et une tête, de moments enivrants. L’adrénaline coulait toujours dans ses veines, les dix heures de vol n’ayant en rien oblitérer cette énergie qui vibre au travers de ses veines. À peine de retour au pays que l’envie de repartir se fait ressentir. Ce désir de vagabonder de pays en pays, de cultures en cultures. De se sentir étrangère, le visage émerveillé par l’inconnu qui s’étant à démesure à ses pieds. Ses mains s’attardent à chaque pièce détachée de périple à l’autre bout du monde. Des trouvailles aux babioles, chacun d’entre eux lui remémore un lieu, une personne, un évènement. Des preuves tangibles qui l’empêcheront d’oublier, même si ça lui semble inconcevable, tant ce voyage l’a marquée.
Toc, toc, toc.
Ses yeux se vrillent vers la porte d’entrée derrière laquelle un visiteur se cache. Une porte qu’elle ne tarde à ouvrir sur lui, l’ombre d’un sourire se dessinant lentement sur ses lèvres écarlates.  – Edgar! – qu’elle s’exclame, ses bras ne tardant pas s’enrouler autour de lui, son visage trouvant doucement refuge dans le creux de son cou.


Dernière édition par Cordelia Bates le Mar 18 Sep 2018 - 2:42, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: goodbye, my almost lover. (cordelia)   goodbye, my almost lover. (cordelia) EmptyMar 4 Sep 2018 - 19:24

Il s’attend à ce qu’elle soit encore perdue à l’autre bout du monde, à parfaire les langues étrangères qu’elle apprend. Il s’attend à ce qu’elle soit absente, comme souvent. Mais pourtant, la porte s’ouvre et c’est une tornade blonde qui se jette entre ses bras. De moins en moins là, de plus en plus loin. Edgar ne lui en veut pas, au contraire ; elle construit sa propre vie et bâti son propre avenir sans lui. Comment l’en blâmer alors qu’il fait la même chose de son côté ? Il s’éloigne, comme elle. Il s’échappe des tâches ingrates, il se fait une place, il gravit les échelons. Et puis c’est qu’il y a Ada qui s’est glissée trop près de son âme et de son coeur. C’est qu’il l’a vu, la veille. C’est qu’il compte la revoir, demain. Son boulot, entre parenthèses dès que son regard se pose sur elle. Dès que ses bras étreignent Cordelia avant que sa main ne vienne ébouriffer ses cheveux. Un sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’il lui souffle la vérité. « I missed you. » Parce que malgré leurs différences et leurs vies qui se détachent l’une de l’autre, Cordelia représente la constance. Elle s’est imposée d’elle-même dans sur son canapé, à l’époque. Dans sa vie, aujourd’hui.
Edgar, il se détache d’elle pour s’engouffrer dans l’appartement qu’il connaît presque aussi bien que le sien. Des valises éventrées traînent encore et il se débarrasse de sa veste dans l’entrée pour la suspendre au porte-manteaux. Il prend ses marques, retrouvent ses habitudes. Edgar enjambe une valise qui le sépare de la cuisine et de la cafetière. Il a dédaigné le thé depuis longtemps pour l’amertume du café : ça le tient réveiller lors de ses veilles qui s’étirent, aux bureaux. Ça efforce ses pensées à s’éclaircir depuis que les meurtres ont remplacé les régulations de la circulation. C’est plus dur à encaisser mais l’habitude lui rouille déjà les neurones. Edgar, il n’est pas devenu flic pour se soucier des chauffards et des adolescents turbulents. Edgar, il est devenu flic pour traquer les raclures qui pétrissent Londres et l’Angleterre. Il voit trop grand, peut-être. Ou pas assez. Mais ces interrogations-là, il ne les partage plus avec Cordelia depuis longtemps, déjà – depuis qu’elle a commencé à parcourir le monde en solitaire. Une bonne chose. Une chose qu’il n’aurait jamais pu faire lui-même. Les pays qu’il a visité, ils tutoient les frontières. L’Irlande, la France. La Pologne, une fois. Gamin – les souvenirs ont déjà péri. « How was your trip? » Question badine, question qu’il lui pose à chaque fois qu’elle revient. À chaque fois qu’elle part, c’est aussi toujours la même ritournelle – fais attention à toi, profite du pays.
Le café coule et Edgar s’en sert déjà une tasse. Pas de sucre, pas de crème. Il le boit trop noir, trop amer et trop infâme. Edgar, il s’installe déjà dans le canapé du salon et allonge ses jambes contre la table basse. Peut-être qu’il n’aura rien besoin de lui dire, Edgar. Peut-être que la distance s’est imposée d’elle-même sans même qu’il ne le réalise. Cordelia, loin. Lui, tout autant. Sa tasse de café au bord des lèvres, c’est contre les valises encore ouvertes que son regard se pose. Dans moins d'une semaine, Cordelia filera à nouveau. Comme toujours.
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MessageSujet: Re: goodbye, my almost lover. (cordelia)   goodbye, my almost lover. (cordelia) EmptyMar 18 Sep 2018 - 2:42

Depuis que le monde avait décidé de lui ouvrir ses portes, Cordelia se plaisait à les franchir une à une, à découvrir se qui se cachait de l’autre côté. Telle une enfant, c’est les étoiles pleins les yeux qu’elle explorait chaque nouvelle contrée, chaque nouveau pays, avides de connaissances, de découvertes, de rencontres qui la marqueraient pour le reste de sa vie. Elle ne se contentait pas seulement de jouer les touristes : elle s’imprégnait dans la culture et la vie de ces étrangers, cohabitant et travaillant avec eux, offrant son aide et ses services contre un toit et de la nourriture, tout simplement. Ainsi, la langue lui venait plus facilement, et grâce aux locaux, elle avait accès à un autre univers. Une autre réalité. Ça lui plaisait, de se mêler aux gens, de faire partis des leurs, le temps de quelques semaines ou quelques mois. Elle avait l’impression d’en apprendre plus de cette façon qu’en se limitant aux suggestions des agences de voyages, qui se contentait, plus souvent qu’autrement, de ne n’offrir que les lieux touristiques communs et bondés de gens. Mais malgré ses désirs d’explorer le monde entier, il y avait toujours ce besoin de revenir à ses sources, de retourner chez elle. De revenir auprès des siens, ou du moins, du peu de gens qu’elle considérait toujours de la sorte. Edgar était un peu, ce point d’encre, pour elle, auquel elle se rattachait constamment. À partir du moment où il lui manquait, elle savait qu’il était temps de rentrer à la maison. De le voir là, sur le seuil de sa porte, la remplissait d’un sentiment merveilleux, signe d’une affection particulière qu’elle portait à l’homme de loi.  Ses bras sont son refuge, et elle s’y glisse dans un geste familier, empreint de la singularité de leur relation.  – I’ve missed you too. – Une vérité plus qu’un aveu, un fait plutôt qu’une confidence. Edgar, il est ce qui se rapproche le plus d’une famille, pour Cordelia. Une famille recomposée.
Il s’impose dans son environnement, ce petit appartement vide, la moitié du temps. De jolis souvenirs de voyages décorent l’espace, ici et là, alors que l’essentiel l’habille afin de le rendre fonctionnel. Il y a plus de bagages éparpillés sur le plancher du salon que de meubles pour l’occuper. Des heures, c’est ce qu’il lui faudra pour désengorger l’espace et parvenir à atteindre ce plancher qui se cache derrière ce fouillis monstre. Edgar parvient néanmoins à s’y mouvoir et la jeune femme suit ses pas qui le mène à la cuisine, où la machine à café roucoule doucement. Elle déteste le café, Cordelia. Cette cafetière, elle ne la conserve que pour lui, pour combler ses visites impromptues et sa dépendance caféinée. – It was nice, mostly perfect! My host family was so welcoming, really sweet and caring. I hope I’ll go back, someday, just to see them again. – Elle se sent le besoin de le rassurer, de lui mentionner qu’elle a bien été traitée par ces inconnus qui l’ont hébergé pendant ces nombreuses semaines. Parce qu’elle sait qu’il s’inquiète, à chaque fois. Par habitude. Par besoin de veiller sur elle, même à distance.
Une tasse de café fumant bien en main, il se cale dans le fond du seul canapé du salon, se mettant à ses aises dans ce lieu qu’il connait aussi bien, sinon plus qu’elle-même. La place vacante à ses côtés l’appelle, et elle ne tarde pas à l’y rejoindre, pour combler ce semblant de vide, cette distance que ses absences répétées creusent entre eux. – How about you? Anything new or it’s the same old routine, as always? – Elle sourit, la malicieuse, alors qu’elle se doute qu’il lui servira les mêmes propres, le même refrain, avides de commentaires sur sa vie à Londres alors qu’elle est partie à la découverte du monde.
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MessageSujet: Re: goodbye, my almost lover. (cordelia)   goodbye, my almost lover. (cordelia) EmptySam 6 Oct 2018 - 0:13

Elle le rassure de quelques mots. Edgar lui offre un roulement d’épaules comme réponse. Une routine bien huilée, autant pour elle que pour lui. Une question qui fuse à chaque fois et une réponse qui ne change jamais – voyages idylliques, familles d’accueil impeccables et serviables. Son sourire ne s’efface pas. Il se crispe simplement un peu plus alors que ses sourcils se froncent et que l’évidence lui souhaite aux yeux. Elle rentre à peine qu’elle souhaite déjà disparaître à l’autre bout du monde à nouveau. Son appartement, un enchevêtrement de valises, de babioles et de souvenirs – l’appartement d’une globe-trotteuse, d’une jeune femme qui ne sait pas, ou n’a tout simplement pas envie de se poser tout de suite. « I’m glad for you. » Et il l’est, Edgar. Heureux qu’elle ait retrouvé le sourire, heureux qu’elle soit enfin entière, au lieu d’être l’ombre d’elle-même. Et Edgar, il ne lui a jamais proposé de l’accompagner. Peut-être aurait-il dû, au moins une fois. Peut-être que ça l’aurait dégrisé, que ça lui aurait changé les idées. Peut-être même que Cordelia aurait accepté, s’il avait osé lui poser la question. À l’orée de son esprit, même aujourd’hui, la question traîne encore. Pourtant, il ne lui propose pas. Il ne lui proposera jamais.
Scotland Yard, trop prenant. Les échelons, Edgar les gravit petit à petit. Il s’éloigne de la circulation et des contraventions qui s’accumulent sur les par-brises, il se détourne enfin du train-train quotidien du flic lambda. Peut-être qu’il n’est pas assez conciliant lors des interrogatoires, peut-être qu’il n’est pas assez agréable avec ses collègues. Ces défauts-là, ils se gomment pourtant dès qu’il se met au travail. Quoi qu’il arrive, les résultats sont là. Mais quoi qu’il arrive, une nouvelle routine s’installe – moins ennuyante que la précédente mais toujours aussi pétrie d’habitudes tranquilles. Debout, toujours trop tôt. Couché, toujours trop tard. Des week-ends qu’il passe parfois aux bureaux, lorsqu’on a besoin d’une paire de bras supplémentaires, quand ce n’est pas un cerveau en plus dont on a besoin. Bientôt, il n’aura même plus besoin de porter l’uniforme – un luxe que les forces de l’ordre n’offrent qu’aux inspecteurs. Pourtant, ce n’est pas cette nouvelle-là qui l’enchante le plus. « There’s something new, actually. » Commence-t-il avant de tremper ses lèvres dans son café trop amer et trop brûlant. « There’s someone new. » Précise-t-il alors qu’il se redresse pour s’installer à la fenêtre, une clope entre les lèvres. Une distance qui s’installe d’elle-même. Une distance qui s’étire un peu plus, tout simplement. « I met a woman. » Ça sonne presque comme une sentence. C’en est une, dans un sens. C’est la fin d’une aventure qui n’a jamais vraiment eu de sens, la fin d’une période de sa vie qu’il n’oubliera pas, mais qu’il préfère ranger le plus loin possible du présent. Edgar avale une bouffée doucereuse de tabac qu’il recrache dans l’atmosphère polluée qui flotte continuellement autour de la capitale. Une ville crasseuse, peut importe ce qu’on raconte à son sujet. Une ville polluée qui a été noircie par les industries de l’époque et qui rougit aujourd’hui à cause des raclures qui traînent dans les coins les plus infâmes. Pourtant, un sourire beaucoup trop large s’esquisse sur ses lèvres. Un sourire qui irradie le soleil. « And I think she’s the one. » Admet-il, les coudes appuyés sur le rebord de la fenêtre. Son regard se perd sur les passants qui pullulent dans la rue, plus bas. Edgar, aussi minuscule qu’eux. Pourtant, elle l’a vu. Elle lui a souri, quand d’autres se seraient retournés. Et Edgar, il chavire pour la première fois de sa vie. « You’ll like her, she loves to travel as much as you do. »
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