- Barthélemy Lévêque -
être ou ne pas être, telle est la question.  -Shakespeare.

- âge et lieu de naissance : premier avril mille neuf cent quatre-vingt-seize à Dijon, en France, tu naquis aux côtés d'un être formidable. Ton jumeau. Ton Toi. Il était ton aîné de cinq minutes, tu étais son cadet. Vous étiez une seule et même personne. Deux caractères, deux apparences, mais la même âme. Barthélemy, tu as actuellement vingt-deux ans, il s'agit de l'âge qu'il devrait avoir, lui aussi. - origines et nationalité : de nationalité française, tu naquis en France et vécus longtemps là-bas jusqu'au jour où tu décidas de venir vivre ici. Du côté paternel, tu as des origines allemandes ainsi que de la famille allemande que tu apprécies beaucoup tandis que du côté maternel tu héritas des origines norvégiennes de ta maman. - statut familial : des parents se disputant continuellement, s'aimant et s'acharnant l'un sur l'autre, un jumeau qui incarnait la perfection, un jumeau avec qui tu étais fusionnel et avec qui tu traversais tout, tu le perdis trop tôt. Sa mort dévasta la famille, sépara les parents. Et te voilà très vite entouré d'une marâtre et des ses trois filles. Quant à ta génitrice, elle ne fut pas aussi courageuse que ton père. Elle s'abandonna dans les bras de l'alcool et de la dépression. Elle avait perdu son fils, son sang, son tout. Quant à toi, tu te sentis abandonner de tous. Tu n'étais plus vivant, tu n'étais plus eux, tu étais lui. Tu en voulais à la Terre entière. À ta famille. À ton frère. Et à toi. - statut civil : célibataire endurci. Tu te sens incapable d'aimer une femme comme le voulait tant papa et maman. Du mauvais bord d'après tes parents, tu n'es qu'une erreur de la nature qui ne peut faire battre le cœur d'un autre. Ce sont les paroles de ta maman, lorsque tu étais rentré à la maison pour lui tenir compagnie et lui retirer sa bouteille de vodka des mains. - occupation: un destin tracé pour toi depuis la perte de ta moitié. Toi qui rêvais d'être dans la musique, tu as abandonné pour honorer la mémoire de ton jumeau. Tu haïssais plus que de raisons la médecine et le monde hospitalier, pourtant tu fis les études d'infirmier et tu décrochas ton diplôme. Dorénavant, tu es infirmier et tu vis encore dans le passé. - cinq choses favorites : (un) Le piano. Tu es un artiste, un musicien. Le son du piano t'aide, te console, te serre dans ses bras. Tu ne fais plus qu'un avec lui. Tu jouais souvent du piano à ton jumeau, il aimait t'entendre, il disait que tu serais un grand pianiste plus tard, que tu sauverais des âmes du désespoir en les aiguillant grâce à ton talent. Lui, il voyait en toi Mozart même s'il n'y connaissait rien. Il s'amusait à dire que tu serais un héros et lui aussi. Vous sauverez des personnes d'une manière différente.  (deux) Ton frère jumeau. Est-ce une "chose favorite" ? Certainement pas. Mais tu te plaisais à le caser là-dedans pour lui offrir ton attention, pour lui signaler qu'il pouvait compter sur toi, que tu ne l'abandonnerais pas. Pour toi, il était hors de question de tourner le dos au passé. Ce serait faire une croix sur lui.  (trois) Rester au lit. Tu aimes cela. Ok, tu ne sais toujours pas si cela rentre dans la case demandée, mais peu t'importait. L'être humain pouvait être assez feignant. Pourtant, ce n'était pas de la flemmardise, tu appréciais rester allongé sur ton lit, ou même assis qu'importe, à réfléchir de tout et de rien, à prendre cinq minutes pour penser.  (quatre) La mer. Plus particulièrement la nuit. La journée, il y a beaucoup de personnes qui viennent bronzer ou se baigner. La nuit, il fait plus froid. Toi, tu aimes contempler les vagues se chamaillaient. Tu te souviens encore de vous deux, sur cette plage, à surfer, et tu te souviens d'avoir rassuré ton frère parce qu'il avait peur de l'eau, il avait peur de disparaître. Tu lui avais promis que tu serais toujours là, à ses côtés, que vous étiez la même âme, qu'il ne disparaîtrait pas dans la mer.  (cinq) L'alcool. La bouteille est ta meilleure amie. Tu souffres peut-être de la même chose que ta génitrice, après tout. Plus d'une fois tu eus envie de te noyer dans l'alcool, dans tout et rien, dans la mer, dans le sable si cela était possible. L'alcool, c'est ta relation la plus toxique. Elle t'aide. Elle, elle t'aime. Elle ne dit pas que tu es une erreur de la nature à cause de qui tu es, à cause de qui tu aimes. Elle te respecte, elle t'envoûte. Tu lui en es reconnaissant. - saison préférée : Hiver. Tu aimes l'hiver, car il fait froid. Tu peux rester des heures collé à un radiateur. Lorsque tu étais petit, tu espérais qu'il neige. Tu voulais faire des bonhommes de neige, tu voulais lancer des boules sur tes parents et sur ton frère. Un sentiment que ce dernier partageait avec toi. - traits de caractères: perdu. Tu l'es beaucoup trop. Tu te perds sur Terre, ce lieu si infernal qui te déchire de l'intérieur. Tu es pessimiste, tu as perdu tout espoir de vivre heureux, tu ne crois pas au prince charmant et aux belles choses. Tu es de ceux qui ne sont pas autorisés à sourire. Tu appartiens aux mauvaises personnes. Le Destin (ce n'est qu'une connerie) n'a guère été généreux envers toi. Malgré ton pessimisme, tu es très à l'écoute, tu te sens apte à écouter autrui, sans plonger avec lui dans ses malheurs. Tu es obligé. Les patients n'arrêtent pas de parler d'eux. Ça t'effraie, par moment, cet égoïsme, cet égocentrisme, dont l'être humain fait tant preuve. Toi, tu n'es pas un acteur, tu es un spectateur. Tu es taciturne, autrefois tu ne l'étais pas. Tu es très maniaque et ordonné. Tout doit être parfait. Absolument tout. Et même si la mort de ton frère t'a causé plus de tort qu'autre chose, tu restes quelqu'un de joueur et d'agréable. Barth, t'as appris à être quelqu'un de patient. Même si la patience ne fut jamais ton plus grand atout, jadis, tu sus le devenir en persévérant. Et si tu nous offrais un trait qui te qualifiait déjà à l'époque ? Barthélemy, je vous condamne à être éternellement possessif. - groupe : hydrangea. (je choisis au hasard, en voyant "maison" je me suis attendue à quelque chose comme HP mais vous n'avez pas mis de "description" des maisons, donc mon choix se porte sur le premier nom que j'ai vu haha) - avatar : Lucky Blue Smith.

(un) Premier avril en France, deux enfants virent le jour. Hippolyte Honoré Lévêque ainsi que Barthélemy Apollinaire Lévêque. Des jumeaux nés par césarienne. Hippolyte, c'était ton frère. Barthélemy, c'est toi. Vous ne formiez qu'une seule et même âme malgré une apparence quasiment différente et un caractère pratiquement à l'opposé. Vous n'aimiez pas les mêmes choses. Lui, il aimait le monde médical, les sciences, la littérature, tandis que toi, tu aimais la musique, l'art, le sport et le grand air. Pourtant, vous étiez complémentaires. Vous vous aimiez tant. Jamais l'un sans l'autre. Jamais l'autre sans l'un. Voici comment vous fonctionniez.
(deux) Tu nous épargnes votre enfance. Tu te concentres sur votre adolescence. Sur ce qui marqua la fin de ta joie naissante. Ce qui chamboula ton cœur, ton âme, ton corps et ta famille. Hippolyte, il avait tellement peur de l'eau qu'il pouvait se mettre à pleurer lorsque tu effleurais l'idée de vous baigner. Votre devise étant : jamais l'un sans l'autre et jamais l'autre sans l'un, tu ne pouvais pas te rendre dans la mer seule. Vous étiez en vacances, tu ne sais plus où, mais c'était en France. Vous aviez quinze ans. Hippolyte était gêné. Tu l'avais guidé jusqu'à la plage, une nuit, pour que vous puissiez contempler les vagues s'entrechoquaient silencieusement. Il avait accepté. Il aimait être avec toi, tu aimais être avec lui. Si l'un était heureux, l'autre l'était aussi. Et si l'autre était heureux, l'un le devint également. Alors Hippolyte fut ton acolyte. La mer t'envoûtait, elle souhaitait te caresser. Tu voulais la caresser également. Hippolyte comprenait cela. Il le sentait. Mais il avait peur. Alors tu lui souris, tu lui parlas. La devise fut répétée. Ce n'était pas suffisant pour ton jumeau. Il t'avoua, comme toujours, qu'il avait peur de disparaître dans la mer et tu lui promis qu'il ne disparaîtra jamais dans la mer, que tu serais auprès de lui pour l'éternité. Si vous étiez ensemble, rien de grave ne pourrait vous arriver. Ce soir là, vous avez marché jusqu'à la mer. Vous avez plongé, ensemble. Vous étiez heureux. Les vagues l'étaient aussi. Elles se déchaînèrent peu de temps après votre arrivée. Hippolyte fut effrayé par cela. Et tout bascula. Tu tendais ta main, il tendait la sienne. Et Hippolyte, il est parti sans toi. Hippolyte a disparu dans la mer, comme il le craignait tant.
(trois) Lorsque tu retrouvas Hippolyte, il ne respirait plus. Hippolyte n'était plus présent physiquement. Mais il était une partie de ton âme et toi une partie de la sienne. Spirituellement, il était là. Tu en étais convaincu. Cela n'empêcha pas tes larmes de couler à flot. Tu avais perdu Hippolyte. Sans lui, qu’adviendrait-il de toi ? Hippolyte vivait en toi et tu mourrais en lui.
(quatre) Hippolyte, il avait toujours rêvé d'être infirmier. Pour soigner les patients. Il ne se voyait pas faire quelque chose de plus grand, il admirait déjà ce métier. Toi, tu ne comprenais pas. Le monde médical était effrayant. Dès que tu franchissais les portes de l'hôpital, tu te crispais et tu stressais continuellement. Hippolyte, lui, il adorait. Il aimait respirer l'odeur de cet endroit rempli de morts et vivants, et d'agonisants. Votre lien si particulier ne fonctionnait pas dès que vous pénétriez l'hôpital. Malgré tout, tu as toujours su respecter son choix. Tu le trouvais courageux. Et lui, il aimait ton idée d'être un grand pianiste plus tard. Il t'avait tellement soutenu jusque-là. Alors te retrouver devant ce piano après son enterrement, ça t'a brisé. T'as craqué.
(cinq) Pianiste, c'était un rêve idéaliste, impossible, que tu aurais pu atteindre avec de la persévérance. Tu as abandonné le Barthélemy passionné de piano et tu as récupéré la partie d'Hippolyte fasciné par le monde médical. Après l'obtention de ton diplôme, tu es parti étudier pour devenir infirmier. Tu voulais lui faire honneur. Hippolyte, tu l'as tué ; c'est à lui de te tuer grâce à vos souvenirs, grâce à ton choix de métier, grâce à tout ce qu'il trouvera pour t'atteindre.
(six) La première année d'études supérieures, tu ne te sentais pas très bien. T'avais l'impression que tu allais mourir en t'évanouissant à chaque instant. T'as, malgré tout, réussi à surmonter ta peur bien qu'elle soit toujours présente et que tu haïsses aujourd'hui ton travail plus qu'autre chose. Quant au piano, tu n'y as plus touché, mais tu as essayé. Tu penses que tu as perdu tout talent après le décès tragique d'Hippolyte.
(sept) T'as quitté la France pour venir vivre ici. Parce que ta maman n'arrêtait pas de te rabâcher que tu étais coupable, que tu étais une erreur de la nature à cause de ton orientation sexuelle, que tu aurais dû mourir à la place de ton frère. Ouais, Hippolyte, c'était le jumeau si sociable et aimé de tous, si intelligent et cultivé, que personne n'arrivait à réellement le haïr. Tes parents étaient constamment fiers de lui et toi aussi, tu étais fier de lui. Mais tu n'as jamais reçu le même traitement qu'Hippolyte parce que tu n'étais qu'un “musicien inutile qui n'arriverait à rien”.

- pseudo/prénom: ☼ - âge et pays: France. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: j'aime beaucoup le concept de ce forum. - où avez-vous connu le forum: par un top. - autre: (lucky est enfin libre, merci !!)

Merci !
Aucun soucis, ce sera avec plaisir

Côme Earnshaw a écrit:

Mon dieu, j'aime déjà tellement ce que je lis et puis Lucky quoi

Je pense qu'on peut vraiment se trouver quelque chose avec Côme
Et puis même avec mes trois autres gonzesses y a sûrement moyen aussi

Je vais très vite venir squatter tes messages

Eliott O'Connor a écrit:

Mais quel joli frenchy Et puis Lucky quoi

Bienvenue sur le forum & bon courage pour ta fiche

Roman Kane a écrit:

bienvenue sur le forum et bon courage pour la suite de ta fiche
par contre, tu pourrais mettre le crédit de ton avatar dans ton profil s'il te plait ? merci, et n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit

Nash Kershaw a écrit:

Bienvenue parmi nous.

Lana Yates a écrit:

Bienvenue parmi nous

Mariel Pauls a écrit:

Le début de fiche est renversant (et le prénom Hippolyte )
J'ai hâte de lire la suite, bienvenue Barthélemy

Edgar Smith a écrit:

j'aime bien ce que je lis jusque-là.
bienvenue parmi nous.

Alastair Winnifield a écrit:

bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Rome Moriarty a écrit:

lucky, et cette fiche quoi je pense qu'on pourra certainement se trouver un lien avec un de mes comptes
bienvenue à la maison, sinon

Teddy Walsh a écrit:

ce début de fiche, lucky.
on pourra peut-être se trouver quelque chose en rapport avec l'hôpital.
bienvenue par ici en attendant !

Lisa Ferguson a écrit:

bienvenue ici

Charles Burgess a écrit:

Bienvenue à toi