- Julia « Lya » Esmeralda Scott -
it's 3 am and i'm trying not to call

- âge et lieu de naissance: 25 ans, son premier sourire à edimbourg et quelques années à gambader parmi les moutons écossais avant de retourner à la grisaille du pays de freud, où sa famille est établie depuis quelques décennies. - origines et nationalité: d’origine anglaise, comme en témoigne son nom de famille un peu cliché. - statut familial: anna, sa sœur ainée, plutôt solitaire comme nana. mais avec julia, elle a toujours su se montrer protectrice et répondre à ses besoins, en grande sœur impeccable. autant dire que julia lui a plutôt mal rendu cette fidélité à toute épreuve. elle a aussi un frère jumeau, son double, sa vie. il lui ressemble tellement que ça en est presque effrayant et elle est possessive comme pas deux. et puis sa petite sœur, qu’elle maudit parfois pour ses mauvais choix. les filles sont très proches et s’attaquer à elle, c’est s’attaquer aux deux – même si julia a l’impression qu’elle s’éloigne doucement. choisissant peut-être un camp dans la guerre froide subconsciente que julia et anna mènent. - statut civil: en couple depuis quelques mois, osant à peine espérer une relation saine. c'est généralement mal parti quand on écarte les jambes en pensant à un autre, mais elle garde ça pour elle. faire abstraction, prétendre qu'elle s'investit autant qu'il le souhaite. - occupation: des études de science politique et de langues pour lesquelles elle prend – un peu – trop son temps. coincée dans une époque au bonheur révolu. - cinq choses favorites: le roller, sport de hipster un peu trop à la mode à brighton. prendre le taxi, même si ça lui arrive rarement. faire la fête, se sentir indispensable dans son groupe d’amis le temps d’une soirée. le footing, grâce auquel elle peut manger ce qu’elle veut. son ancien petit boulot de vendeuse dans un magasin de jeux vidéos, parce que regarder des gamins s’extasier ça n’a pas de prix. - saison préférée: l’hiver, pour la neige sur le pavé froid de son quartier, pour les cadeaux sous le sapin, pour le patinage artistique aux jeux olympiques.  - traits de caractères: sociable, affectueuse, passionnée, exigeante, réservée par moments, instable - groupe: hellebore pour changer un peu de couleur ! - avatar: camila morrone

écosse, le 22 décembre 1993. un cri, un autre, deux nourrissons qui s’égosillent en cœur, à peine sortis du ventre de leur mère. déjà inséparables. julia commence dans la vie avec un avantage non négligeable, un frère jumeau. ils sont les deuxième-nés de la famille Scott, précédés par anna, heureuse comme jamais d’être arrachée à la solitude de l’enfant unique par cette grossesse multiple. cinq ans de cours de cornemuse, de kilts et de moutons avant le retour au source pour la famille scott, qui s’élargit encore une fois pendant ce déménagement, avec un dernière-née. La tribu plie bagage pour retourner dans la petite ville natale de maman scott, au cœur de la forêt noire, qu’elle avait quitté quelques années auparavant sans se douter qu’elle tomberait amoureuse d’un petit britannique et resterait au royaume-uni bien plus longtemps que prévu.

une enfance plutôt calme, quatre gamins qui grandissent entourés de parents aimants qui les traitent en princes et princesses. des emplois stables qui rapportent bien, la fratrie ne manque de rien. des études et un comportement impeccable, en partie parce que julia a la maturité pour saisir que c’est important, en partie pour éviter de s’attirer les foudres de parents qui portent une attention toute particulière aux performances scolaires. mais des le sac posé dans l’entrée, le poème pour le lendemain révisé et les exercices de maths faits, julia redevient la petite fille folle et pleine d’humour qu’on apprécie tant dans son entourage. enfant montée sur ressort, qui raffole de sport, insiste pour aller surfer l’été dans la méditerranée et s’enrôle dans l’équipe de volley du collège. de fugaces souvenirs avec son père, moments volés entre deux journées de travail intensif. pas plus de temps que ça à consacrer à sa famille, des appels professionnels jusque très tard et un agenda dont chaque page déborde de cette écriture en pattes de mouche qui rappelle à julia que son père est un homme important. sans jamais savoir si l’adjectif relève de la critique ou du compliment.

le comportement du chef de clan change progressivement, les relations parentales se craquèlent au fil des années, qui s’égrainent lentement comme preuve du coup de vieux pris par leur amour. un mari aux mots durs pour sa femme, incompris par ses enfants qui sont abasourdis par l’injustice subie par cette maman qui les a tous élevés, portés à bout de bras. toute seule, ou presque. une maman-tiroir, à la fois bonne mère, bonne épouse, bonne employée, mentor. qui apprend tout à ses enfants, ne dort pas de la nuit lorsqu’ils ont de la fièvre et se débrouille pour maintenir le cap du clan scott malgré les remous. julia a treize ans lorsque le couple éclate en mille morceaux. lorsque leur vie leur échappe, lorsque leur mère claque la porte sans un mot pour quiconque. anna se réfugie dans les bras de son amoureux, julia n’a que ses petits poings à serrer dans le vide. chacun fait comme il peut.

une haine viscérale pour le patriarche. il subira ce qu’il a fait endurer à sa mère, chaque pique, chaque silence méprisant, julia le lui rend au centuple. elle se contente d’un bref hochement de tête lorsqu’elle le croise au détour d’un couloir et ne lui rend pas ses regards inquisiteurs. se rapproche d’anna, leur ainée, la seule à qui leur maman a transmis ses coordonnées. lorsque julia prend contact avec elle, anna est toujours là pour la couvrir. quand leur père la surprend à utiliser le téléphone fixe au beau milieu de la nuit, anna prend sa défense. une mère perdue, une sœur trouvée. un soutien indéflectible face à la laideur de la situation. c’est d’ailleurs anna qui lui propose de venir faire ses études à university college, à londres, où elle s’est installée. leur mère a déménagé en angleterre après sa désertion et anna pense – à juste titre – qu’il s’agirait d’un bon moyen de renouer des liens jadis si forts. un bonheur intense, celui de retrouver sa sœur et sa maman. un crève-cœur que de laisser son frère et sa cadette derrière. un père furieux de tant d’outrecuidance, avec qui le contact est rompu pour de bon. julia fait ses valises avec la ferme intention de ne jamais plus regarder en arrière.

c’est une jeune femme de vingt qui pose le pied à londres, bien différente de la fillette que ses proches connaissent. plus douce, décidée à faire les choses bien. mais il faut qu’elle atterrisse sur le canapé de sa sœur. et d’alastair. presque dix ans qu’il est avec anna. neuf ans que julia ne lui prête qu’une attention diffuse, trop occupée à ses ambitions enfantines et obnubilée par ses problèmes familiaux. une petite décennie qu’elle est habituée à l’avoir dans son champ de vision sans vraiment souhaiter apprendre à le connaître, préjugés, désintérêt, les raisons sont multiples et se chevauchent pour former un amas qui les pousse à s’ignorer les premiers temps, avant de s’habituer à partager l’espace exigü de l’appartement du jeune couple. avant de s’habituer à partager bien plus. un baiser volé, puis un rendu. donné par envie, par curiosité, puis par amour. des coups de reins de plus en plus puissants, sous la couverture à carreaux d’anna que julia connaît depuis les douze ans de sa sœur, nouvelle literie assortie que leur mère lui a acheté pendant les soldes d’hiver. julia n’arrive pas à croire qu’anna l’ait apporté jusqu’à londres, témoin muet de l’adultère infâme qui se produit régulièrement dans le plus grand des secrets. qui s’arrête comme elle a commencé, anna faisant de grands gestes à sa sœur depuis l’autre côté de la douane à l’aéroport, julia regardant le jeune couple repartir en allemagne, souriant à sa sœur, chassant de son esprit les images de sa dernière nuit passée avec alastair avant leur déchirement. sans se douter qu’il serait bientôt de retour avec anna, soucieuse uniquement de rejoindre sa sœur à brighton, loin de se douter qu’elle réunissait deux âmes sœurs qui avaient jusque là tout fait pour ne plus garder contact. et julia, elle n’en revient pas. elle vient juste de se reconstruire, elle partage ses nuits avec un garçon qui a tout pour lui plaire, qui attend d’elle tout ce qu’elle ne peut donner qu’à un autre que lui. alastair. alastair qui revient foutre sa nouvelle vie en l’air comme un gosse donne un coup de pied dans un château de cartes.

- pseudo/prénom: Jude - âge et pays: 21 ans, Italie pour le moment !    - type de personnage: pré-lien de @Alastair Winnifield le plus beau   - votre avis sur le forum: écrire votre réponse ici. - où avez-vous connu le forum: bazzart, si je me souviens bien ! - autre: je vous aime plus de jour en jour