#1 Emael ¤ Surprise !!! Je suis de retour...

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Surprise !!! Je suis de retour...

#1 Emael

C'était tout de même assez bizarre de marcher à nouveau dans les rues de Brighton. Je me trouvais encore au Brésil deux jours avant, véritable changement mais qui était nécessaire. Un léger sourire sur les lèvres, mon regard se perdait sur les vitrines qui se trouvaient sur mon chemin. À vrai dire, je devais quelques achats pour améliorer un peu la nouvelle maison que je partageais avec Noah, mon fils. Il était déjà reparti en cours, mais en même temps je trouvais ça important qu'il s'acclimate rapidement à cette nouvelle vie. Heureusement, je lui avais appris l'anglais ainsi il avait un avantage certain sur les autres élèves, car il parlait l'anglais, le portugais mais aussi le français, ma langue natale. Noah était un bon élève, il avait soif de connaissance, d'ailleurs il me rappelait Ismaël par moment. Bon, ça avait le temps de changer car il n'avait que 10 ans, donc encore bien loin de l'adolescence. Heureusement, il était encore le bébé à sa maman, même s'il m'avait fortement conseiller de ne plus l'appeler ainsi surtout devant des inconnus. Je savais que c'était le début de l'indépendance pour lui, mais je n'allais pas me miner le moral, pas aujourd'hui. Après tout, il acceptait encore que j'aille le chercher à la fin de l'école. J'avais jeté un rapide coup d'oeil à ma montre, avant de faire une moue, il me restait encore 3 bonnes heures à flâner avant d'aller le chercher.

Une douceur dans les mains, je n'avais pas résisté à l'envie de m'arrêter dans la première pâtisserie qui avait croisé ma route. Heureusement, que j'aimais le sport, et plus particulièrement la danse car j'étais une véritable gourmande. En même temps, fallait bien céder à la tentation de temps en temps. J'avais froncé les sourcils en voyant un attroupement de personne devant un immeuble qui m'était totalement inconnu. Faisant une moue interrogative, je n'allais pas pour autant jouer les curieuses. Me faufilant comme je le pouvais, j'avais tout de même aperçu une journaliste qui visiblement était en plein interview. J'avais jeté un œil au ciel, alors que je me disais qu'il ferait mieux de se dépêcher, et moi aussi par la même occasion, car la pluie allait bientôt s'inviter dans cette journée. J'avais fini par froisser le papier que je tenais dans les mains avant de le mettre dans la poubelle la plus proche. J'avais fait une moue amusée avant de regarder un petit garçon qui jouait dans les marches de l'immeuble avec un chiot. J'avais fait un léger sourire avant de finalement reprendre ma route, du moins je le pensais, mais quelqu'un venait de m'attraper le bras. J'avais regardé la main avant de relever mon regard, j'avais manqué un battement en voyant que ce n'était pas un inconnu. Il était là debout devant moi, alors que je restais totalement paralysée.

Emi Burton

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Surpise! Je suis de retour...

Ismaël & Émérence

Mon regard s'impose dans celui de la femme devant moi. Elle brandit son micro proche de moi. J'ajuste calmement le veston que je porte. J'ai toujours l'habitude de bien m'habiller lorsque je tourne des entrevues. Je me retrouve souvent dans des pages de magasines. Peu de gens croient en la bonne foi d'un homme milliardaire comme moi. Un homme avec tant d'argent, si gentil, si noble envers ses intentions, ne faisant aucun mal autour de lui, donnant autant à des oeuvres charitatives et allant lui-même dans des pays défavorisés pour faire une différence. Il y a ce petit nuage d'une telle noirceur trônant sur la tête de chaque être humain, pouvant les envelopper à chaque seconde s'ils choisissent le mauvais choix. Le fil de la vie où nous en sommes les funambules. Cette douce et mésicordieuse vision de la vie. Trop d'êtres humains ne prennent pas le temps de ressentir avec leur coeur et se laisse emporter par le désir plutôt que ce qui est sensé. Les erreurs permettent de ne pas recommencer les mêmes, de grandir et de devenir plus sage, mais beaucoup trop oublie cette vision de la vie.

La femme qui se trouve devant moi fait signe qu'elle est prête. Dans un geste fluide, elle vient replacer cette mèche brune et rebelle derrière sa fine oreille. Son teint de pêche, si lisse et légèrement luisant, ses lèvres pleines et d'un rouge écarlate. Des yeux noisettes qui semblent vouloir fouiller au plus profond de votre âme. Cette femme doit faire tourner plusieurs têtes, mais pas la mienne. Je n'ai aimé qu'une seule femme que j'ai toujours considérée comme la plus belle de ce planète. Cette chevelure de blé que je saurais toujours me souvenir, et ses yeux d'un bleu clair... Ce sera toujours Émérence qui aura été mon premier amour, même si un jour j'en viens à découvrir la douceur des bras d'une autre femme, ce que je ne suis pas certain aujourd'hui. ''- Monsieur Samora, qu'avez-vous fait lors de votre dernier voyage humanitaire, en Afrique?'' La question ne m'étonne pas du tout. C'est ce que veut savoir les gens en voyant mon visage sur les papiers. Un mince rictus formant ce petit sourire s'affiche au coin de mes lèvres. ''- Cette fois, nous avons amenés des vaccins afin de vacciner le plus de jeunes enfants que nous pouvions. Dans notre cargaison, nous avons également amenés des tonnes de bouteilles d'eau et de nourriture en conserves afin de les empêcher de mourir de faim pour un petit moment'' répondis-je calmement. Je souhaite tellement que cette malheureuse pauvreté cesse un jour, même si je doute que ce miracle survient dans l'histoire de l'humanité.

Notre entrevue dure plusieurs minutes encore avant que je détourne les yeux. C'est la petite pause de quelques minutes où elle revoit ses questions, boit de l'eau, refait son maquillage... Personnellement, j'ai toujours préférée que les femmes soient davantage naturelles. Avoir trop de maquillage révèle un côté trompeur face à celle qui nous fait face. Alors que j'allais revenir à cette journaliste, mon regard s'arrête net sur une chevelure blonde que je pourrais reconnaître entre milles. Ce n'est pas possible... ''- Excusez-moi, je viens de me souvenir que j'ai une urgence. L'entrevue est terminée. Nous pourrons reprendre cela une autre fois.'' Je me redresse dès que j'ai eu terminé de parler. J'ordonne gentiment qu'on me laisse passer. Je fais de grandes enjambées jusqu'à arriver à la hauteur de la jeune femme. Automatiquement je viens doucement cueillir son avant-bras, la forçant ainsi à me regarder. Le coeur battant la chamade, croyant que je me suis trompé. Je sens que j'aurai pu tomber de très haut en reconnaissant ses yeux bleus. Mon coeur s'accélère dans ma poitrine. Je jette un coup d'oeil derrière moi où il y a toujours les journalistes. ''- Suis-moi'' dis-je calmement en poussant ainsi la demoiselle dans une autre direction. Nous ne sommes pas très loin de mon entreprise. Nous marchons rapidement pendant quelques minutes à peine avant d'arriver devant mon édifice. Je laisse la jolie blonde y pénétrer en premier et je viens la guider vers l'ascenceur où nous montons et montons, sans un mot, jusqu'à mon bureau. Je ne souhaitais pas qu'elle parle face aux employés pour le moment. Je pense que c'est mieux ainsi. C'est lorsque nous pénétrons ensemble dans un immense bureau aux baies vitrés avec une magnifique vue que je la relâche doucement. Jamais la pression n'a été brusque. ''- Tu veux me dire ce que tu fais ici, à Brighton? Et depuis quand t'es ici?'' Mes questions sont légitimes, mais elle devait sûrement savoir que je les poserais. Elle savait qu'en revenant ici, elle allait me croiser un jour ou l'autre. Elle, elle le savait, mais pas moi.

HELLOPAINFUL

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Surprise !!! Je suis de retour...

#1 Emael

Mon cœur avait fait un bond dans ma poitrine, bien sûr que je savais que j'allais le revoir, seulement, c'était étrangement douloureux. J'avais avalé ma salive avec difficulté alors que mes yeux ne quittant pas les siens. La journée prenait un tournant imprévisible, et je n'étais pas sûr d'avoir le courage de l'affronter pourtant je savais que ça arriverait tôt ou tard. J'avais posé mon regard sur son profil, alors qu'il semblait scruter quelque chose derrière nous. J'avais froncé quelque peu les sourcils, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait... Avant de comprendre, que cette journaliste était surement là pour lui. Comme un automate, je l'avais suivi sans même protester. Cette conversation, il était en droit de l'avoir. Gardant le silence, mon regard se perdait sur l'immeuble dans lequel il venait de me faire entrer. J'avais juste eu le temps de jeter un rapide coup d'oeil à l’accueil avant qu'on finisse par disparaître dans un ascenseur. Mon regard était posé sur les portes, scrutant le reflet d'Ismaël. À vrai dire, il n'avait pas vraiment changé bien sûr il avait vieilli mais je devais bien avouer qu'il était toujours aussi beau. Je me mordillais la lèvre à cette pensée, avant de sortir de l'ascenseur pour me retrouver à présent dans un somptueux bureau. Bien évidemment, je me doutais que les questions suivraient dans la seconde. J'avais détourné mon regard sur les baie vitrée avant de m'en approcher tout en croisant mes bras. La vue était magnifique, mais là tout de suite, je n'avais pas les idées assez claires pour réellement pouvoir en profiter.

Me mordillant la lèvre, je ne laissais pas le suspense volontairement. J'essayais juste de rassembler mes esprits avant de prendre la parole. J'avais passé une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de prendre une longue respiration, comme pour me donner du courage. _ Je suis revenue y a deux jours. Ma voix était claire et pourtant on pouvait y entendre de l'hésitation. Laissant un soupir franchir mes lèvres, je m'étais tournée vers Ismaël pour lui faire face. _ Mon père est mort. Je supposais qu'il n'en avait rien à faire, de toute façon, pour moi ça avait été une délivrance. Je préférais me dire que ce n'était pas si grave, et que de toute façon j'aurais été bien plus heureuse sans un homme comme lui dans ma vie. Pourtant, il restait mon père. Baissant mon regard, j'avais froncé les sourcils dans une moue de réflexion. Comment aborder le sujet pour lequel je ne retrouvais aujourd'hui à Brighton. Reposant mon regard sur la vue qu'offrait les baie vitrée, je prenais sur moi pour rester forte devant Ismaël. _ Je sais que tu me pardonneras jamais ce que je t'ai fait, et je te comprend car à ta place je ne le pourrais pas. Seulement, je ne suis pas revenue seulement pour moi Is'. 10 ans de séparation forcée, et tu me croiras surement pas mais c'était la plus difficile des décisions que j'ai eu à prendre jusqu'à aujourd'hui. Elle se souvenait de cette lettre, et du déchirement que ça avait été de passer la porte de la maison qui aurait dû être la sienne. Fermant les yeux quelques secondes, je devais lui dire pour Noah. Il était père d'un garçon de 10 ans, l'angoisse me donnait presque la nausée.

J'avais décroisé mes bras avant de finalement m'approcher doucement d'Ismaël. _ Il faut que tu m'écoutes Jusqu'au bout Is' sans me couper, sinon je ne suis pas sûr de pouvoir aller au bout. J'avais fouillé mon sac à la recherche de mon porte feuille avant d'en sortir une photo, la gardant dans ma main pour le moment. _ Y a pas un jour depuis 10 ans où je n'ai pas pensé à toi. Tu n'es pas obligé de me croire Is' seulement ce choix je l'ai fait pour te protéger, pour nous protéger. J'avais posé mon regard dans celui Ismaël. _ Je n'aurais pas supporter qu'il t'arrive quelque chose par ma faute, et encore moins... à notre bébé. Une semaine après mon départ, j'ai appris que j'étais tombée enceinte. Tu as un fils, Noah. J'avais regardé la photo que je tenais dans mes mains avant de la tendre à Ismaël. Maintenant, je savais qu'il allait réellement me détester. Pour ma part, je me sentais soulagée quelque part, pourtant je savais que le pire était à venir à présent.

Emi Burton

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Surpise! Je suis de retour...

Ismaël & Émérence

Je ne voulais pas que la journaliste mette les pieds dans notre histoire, pas maintenant. La pression sur Émérence aurait pu devenir insoutenable. J'avais donc choisi de la prendre délicatement par le bras afin de la faire fuir - et moi par la même occasion - la présence de ces rats. Parfois, la publicité avait du bon, mais être populaire signifiait également devoir - essayer - de sauvegarder sa vie privée, ce qui était vraiment dififcile sous les feux de projecteur. Ces personnes assoifées de nouvelles, de vérité, de potins, de mensonges... Tout pour avoir les détails les plus juteux possibles et être une véritable star dans leur métier! Dans un sens, je comprends, mais dans un autre non. Je serais incapable de faire ça à quelqu'un. Jamais.

J'ai donc amené la jeune femme dans mon bureau, tout en haut d'un immense édifice au centre-ville. Dès que je suis sortie de l'ascenceur, je me suis avancé dans mon propre bureau et je me suis dirigé vers le meuble en bois noir au milieu de la pièce. Mes mains s'y déposent, attendant ses explications avec une certaine impatience. Sa voix résonne dans mes oreilles et cela ne fait plus aucun doute que c'est celle que j'ai connu. Cette femme que j'ai aimé dans le passé. Celle qui m'a fait tant de mal en quittant du jour au lendemain. Vous pouvez m'expliquer pourquoi je n'ai pas trouvé de lettre? Quelqu'un l'avait-il dissimulé afin que je ne parte pas à sa recherche? Je l'ignore, et encore je ne sais même pas que ce bout de papier existe. Je la laisse s'expliquer, disant qu'elle était à Brighton depuis deux jours seulement. Dois-je douter? Je n'en sais rien. Après tout, elle m'avait abandonné du jour au lendemain et je ne sais même pas si je pouvais lui faire confiance à nouveau. ''- Je suis désolé pour ton père Émérence..'' Je sais qu'elle avait beaucoup de mal avec lui et ça n'a jamais été nouveau. Chaque perte est difficile, et chacun le vit à sa manière. Personnellement, je n'ai aucune pitié qu'il soit mort.

''- Séparation forcée?'' n'avais-je pu m'empêcher de dire à son commentaire. Comment était-ce possible qu'elle ait été forcée de me quitter et surtout de ne jamais m'avoir envoyé un mot depuis 10 années? Je m'étais presque fait à l'idée qu'elle avait été tuée par je-ne-sais-pas-quoi. Lorsqu'elle s'approche de moi, je lève les yeux pour croiser les siens. Je n'allais pas l'empêcher de parler puisque j'étais parfaitement à la recherche d'explications. Je fronce un peu les sourcils lorsqu'elle se mit à fouiller dans son sac à mains. Elle en ressort ce qui semble être son porte-monnaie. Clairement, c'est une photo qu'elle a entre les doigts.

La bombe, je savais qu'elle allait tomber sur ma tête, mais pas à ce point. Pas où mon âme elle-même éclatait en mille et un morceaux. C'est un coup de poignard dans le coeur. Le sang invisible qui s'écoule. Je sens mes jambes trembler sous cette nouvelle. Elles sont faibles. Je tire calmement ma chaise de bureau où je me laisse tomber en prenant la photo d'Émérence entre l'une de mes mains. Elles tremblent. Elles sont moites. Mon coeur bat douloureusement dans ma poitrine. Mon teint a pâli alors que mes yeux scrutent cette photo. Un jeune garçon s'y affiche. Je pose une main devant ma bouche, alors que les émotions me gagnent. L'eau infiltre mes yeux et des larmes cristallines viennent rouler sur mes joues, perles transparentes qui se meurent en tombant au sol.

Lorsque je trouve le tant soit-il peut de courage pour lever mes yeux rougis par les larmes vers elle, je fronce légèrement les sourcils. Mes émotions sont à fleur de peau. Je dépose la photo sur mon bureau et je ferme les poings, mais je n'ai aucune intention de les utiliser. Ceux qui me connaissent savent que je ne lèverais jamais la main sur une femme, et aujourd'hui encore moins sur la femme qui est la mère de mon... fils. Je n'aurai jamais cru dire un mot ce détail. Un fils qu'elle m'a empêchée de voir pendant près de 10 ans. Le petit allait fêter son 10 ième anniversaire l'an prochain, si j'avais ainsi bien calculé. ''- Pour... Pourquoi m'as-tu cachée l'existence de cet enfant? De MON enfant?'' J'ai des droits sur lui, il est mon sang, ma chair. J'ignorais qu'il portait mon nom de famille, ce qui était encore pire en soit. D'un geste de colère, j'envoi valser les papiers de mon bureau. Une pluie blanche s'élève autour de nous et je me redresse de mon siège afin d'aller devant l'une des grandes baies vitrées. ''- J'espère que tu as une bonne raison de m'avoir privé de toute l'enfance de mon fils, de toutes ces magnifiques étapes de sa vie où il a commencé à être un enfant, à parler, à devenir graduellement un jeune homme.'' J'avais décidé d'ainsi ne pas la regarder, car je savais que si je lui jetais un seul coup d'oeil, ça en était finit de mon courage, j'allais m'effondrer. Elle savait que mon rêve était d'un jour avoir un enfant. Elle m'a privée de celui qui était le miens. Il allait me falloir la raison et surtout du temps pour diriger ça. ''- Pourquoi tu es revenue comme un fantôme du passé ici? Met carte sur table, Émérence, car il se peut que le moment où tu franchiras ces portes, tu ne revienne jamais. Il est temps de t'expliquer. 10 putains d'années, et un fils, j'ai le droit de savoir les faits.'' Et c'est entièrement vrai. Elle le sait. Je n'ai jamais été comme ça. Jamais. La première fois de ma vie où les émotions sont si intenses et où les yeux bleus de la demoiselle se posaient sur moi pour voir cette image dévastatrice.

HELLOPAINFUL

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#1 Emael

Mon père n'était plus cet homme qui m'avait bercé dans mon enfance, cependant, une boule s'était formée dans ma gorge en entendant Ismaël me dire qu'il était désolé. Si seulement, il savait que tout cette histoire était de sa faute. Que son malheur et le mien venait de cet homme qui avait préféré sacrifier sa famille plutôt que ses affaires. Je me doutais que mes mots n'avaient aucun sens, mais comment pouvoir expliquer à l'homme qu'on aimait que j'avais fait ce choix pour ne pas le mettre plus en danger qu'il l'était déjà à l'époque. Me pinçant les lèvres, je le regardais s'asseoir dans son fauteuil, alors qu'il posait son regard sur la photo. Je ne pouvais m'imaginer le choc d'une telle annonce, mais je pouvais voir sur les traits du visage d'Ismaël à quel point j'étais entrain de le blesser. Je détestais ça, mais il fallait que j'aille jusqu'au bout. Mon regard s'était posé dans celui d'Is quand il l'avait relevé, qu'est-ce que je pouvais bien faire, j'étais la fautive dans l'histoire. Je m'étais légèrement reculée cependant en le voyant faire valser les papiers qui se trouvaient sur son bureau. Je savais qu'Is ne me ferait jamais de mal, il n'était pas ce genre d'homme bien qu'au final, je pensais qu'aujourd'hui il en aurait le droit. Baissant mon regard sur le bureau, il se relevait pour se diriger vers une des baies vitrées. J'avais posé mes mains sur mes bras, les croisant légèrement alors qu'un frisson avait parcouru mon corps. Je savais que ça serait difficile de me retrouver à nouveau devant lui mais visiblement, j'étais bien loin de la vérité.

Regardant les feuilles éparpillées sur le sol, j'avais posé mon sac sur le bureau avant d'enlever ma veste et de prendre place dans un des fauteuils se trouvant devant le bureau. _ La veille du jour de mon départ, j'ai trouvé une enveloppe sur le meuble dans l'entrée. Je pensais qu'elle venait de toi, seulement ce n'était pas le cas. Fronçant les sourcils, ce souvenir s'imposait à moi. J'avalais ma salive avec difficulté avant de continuer. _ Y avait des photos à l'intérieur, principalement de toi et moi, au travail, dans la rue ou encore chez nous. Un soupir avait franchi mes lèvres, alors que je luttais pour empêcher mes larmes de me trahir mais c'était un combat perdu d'avance. _ Je ne savais pas quoi faire alors j'ai appelé mon père. Mon mafieux de père qui devait témoigner comme témoin dans une affaire n'avait pas pensé qu'il avait mis sa propre famille en danger. Au début, j'ai pas voulu l'écouter, après tout qu'est-ce qui pourrait nous arriver... Seulement, ce soir là, Samuel s'est retrouvé à l'hôpital il avait eu un simple accident d'après la police. Une voiture avait poussé la sienne pour le faire sortir de la route, mais c'était un accident... Un léger rire amer avait franchi mes lèvres, avant de relever mon regard sur Ismaël. _ Je ne voulais pas l'écouter, lui qui me disait que je devais quitter Brighton, ma vie... mon amour pour toi. C'était totalement impensable, pourtant il avait réussi à trouver les mots. Si je restais, par ma faute tu étais en danger, alors que si je partais tu finirais par m'oublier et tu te construirais une nouvelle vie, une nouvelle famille ? Malgré moi, j'osais poser la question, je n'avais rien lu dans les journaux cependant il était tout à fait possible qu'il est trouvé la femme qui aurait pu le rendre heureux.

Passant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, j'essuyais une larme persistante avant de relever mon regard sur son profil. _ Une semaine après mon départ, j'apprenais que j'étais enceinte. J'ai tellement voulu revenir, t'apprendre que tu allais être papa, mais je ne le pouvais pas il fallait que je pense à cet enfant. Le risque était bien trop grand, et jamais je pourrais me le pardonner cette décision. J'ai beaucoup voyagé la première année, pour finir par m'installer à Rio. Une nouvelle identité, dans un nouveau pays seulement mon cœur était resté à Brighton. Je m'étais relevée pour m'approcher d'Ismaël alors que ma main se posait délicatement sur son avant bras. _ Si je suis revenue, c'était parce qu'il était temps que tu rencontres ton fils, je sais que je ne pourrais jamais effacer ces 10 ans d'absence mais il a vraiment envie d'apprendre à te connaître Ismaël. Je lui ai très souvent parlé de toi, d'ailleurs, il a ton sourire... J'avais laissé ma main glisser sur son bras avant de perdre mon regard sur la vue à mon tour.

_ 10 ans c'est très long quand on attend un possible retour. Bien sûr, tu vas me dire que tu aurais pu nous protéger, et je pourrais te croire seulement le risque était bien trop grand. Je préférais te voir vivant tout en me détestant que te perdre à jamais. Me mordillant l'intérieur de la joue, je soufflais légèrement alors qu'à présent je n'arrivais plus à retenir ces maudites larmes. _ Enfin, j'ai bien compris que tu n'abandonnes pas tout ça pour moi. Je savais très bien que c'était un choix bien trop difficile. Cette lettre était une erreur, ta vie était à Brighton même si j'avais l'espoir que tu me retrouves ce jour-là à l'aéroport. J'avais passé une main sur ma joue avant de me détourner de lui, je crois que je n'avais jamais autant pleuré que les jours qui avaient suivi mon départ. _ Aujourd'hui, je suis là pour Noah, et je sais que tu n'es pas le genre d'homme à faire payer à un petit garçon les erreurs de sa mère. Un léger sourire s'était dessiné sur mes lèvres, alors que je me dirigeais vers mon sac pour en sortir un mouchoir en papier. J'était surement horrible à présent, mais là tout de suite ce n'était pas ce qui m'importait le plus.

Emi Burton

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Ismaël & Émérence

''- Une lettre? Tu sais que je préfère le faire en personne ou éviter les envelopper. Un simple mot sur la tête d'oreiller, mais je comprends que tu as pu penser que c'était de moi'' répondis-je en regardant toujours par la baie vitrée. Mon coeur ne cesse de battre rapidement dans ma poitrine alors que les larmes s'écoulent sur mes joues rougies par toutes ces mauvaises émotions. Je sais que j'ai toujours été un homme assez émotif, ce qui peut me jouer des tours dans certaines situations. Je serais incapable de rester de marbre à une telle situation. Ceux qui en sont capable ne sont que des monstres sans émotions. Même s'ils détestent cette personne, ils peuveut tout de même démontrer une certaine colère, même si ce n'est que par les yeux. Des photos de nous deux? Là, je fronce les sourcils. Qui avait joué au détective privé ou au stalker dans notre dos? Il peut y avoir beaucoup de réponses, mais je ne me doutais pas du tout que c'était à cause d'elle. Je pensais plus à quelqu'un voulant ma fortune ou essayer de l'enlever elle pour une rançon.

Émérence me parle de son père, de cette histoire de témoin et je viens peser contre le milieu de mon front. ''- Je n'ai aucune pitié que ton père soit mort, que ce soit avant cette histoire et encore moins maintenant. Il est rare que je n'apprécie pas quelqu'un, mais ton père a été un bel enfoiré tout le long qu'on a été ensemble'' commentais-je, sans avoir pu m'en empêcher. Toutefois, son frère s'était une toute autre histoire. ''- Je suis désolée pour ce qui est arrivé à ton frère. Lui ne méritait pas ce sort..'' Je peux comprendre qu'elle ait voulu partir, mais je suis toujours en colère qu'elle n'ait pas pu m'avertir. 10 ans de vie, c'est long, mais ce n'est rien si on a confiance qu'un jour l'amour de notre vie reviendra. Je détourne de nouveau le regard vers l'horizon lorsqu'elle me parle de reconstruction familiale. Il est vrai que j'aurai pu trouver quelqu'un d'autre, ou tout simplement des femmes s'adonnant au plaisir charnel le temps d'une nuit. Ce n'était pas mon genre. Mon coeur avait ainsi refusé d'aimer qui que ce soit d'autres mis à part elle.

Elle m'apprend ainsi qu'elle a voyagé et qu'elle s'était établie au Brésil. ''- Ce fut à la fois une bonne et une mauvaise idée de t'installer au Brésil. La dangerosité là-bas vous a sûrement protégée, mais elle aurait aussi pu vous tuer.'' Le Brésil est reconnu pour être un endroit très dangereux où il n'y a presque aucune règle et la police y est extrêmement corrompue, comme au Mexique. Je ramènerai jamais mon fils là-bas, c'est sûr et certain. Soudain, un contact contre mon bras semble me détourner mon attention de l'horizon. Mes yeux vert se glissent pour se poser sur la main de la blonde qui a trouvé un refuge momentanné sur mon bras. Je ne serais pas le genre à la repousser pour ce simple genre de contact.

Je fronce immédiatement les sourcils lorsqu'elle me parle de lettre et de la rejoindre à l'aéroport. J'allais dire quelque chose avant qu'elle n'enchaîne sur le fait que je ne ferais jamais payer un enfant pour son erreur à elle. J'inspire une grande bouffée d'air alors que je pivote calmement sur mes pieds et je fais quelques bas afin de me rapprocher du bureau. ''- Quelle lettre?'' dis-je d'une voix légèrement enrouée, surtout par les émotions. ''- Comment aurais-je pu te rejoindre à l'aéroport alors que j'ignorais que tu partais, et même que j'aurai pu venir avec toi?'' dis-je en serrant les dents. Là, je ne sais pas si je dois la croire pour la lettre, car si c'est vrai, quelqu'un l'a cachée pour que je ne la trouve jamais. ''- Je ne ferais jamais payé mon fils pour l'erreur de quelqu'un d'autre. Même si mon fils est déjà âgé de 10 ans, je ne manquerais certainement pas les autres années de sa vie et surtout de lui permettre d'aller aux écoles qu'il désire. S'il veut faire de grosses études, il n'aura aucun soucis à se faire de s'endetter. Je paierai tout ce dont il a besoin.'' Ëtre milliardaire peut grandement aider à s'occuper de sa famille sans aucun soucis.

Je réussis enfin à redresser les yeux afin de les poser sur son visage et de plonger mon regard dans le sien. ''- Pour répondre à ta question un peu plus tôt.. J'aurai pu rencontrer quelqu'un d'autre au fil des années et construire ma propre famille, c'est vrai. Toutefois, on ne commande pas au coeur ce qu'il n'est pas capable de faire. J'avais les opportunités de simplement être dans les bras d'une femme le temps d'une nuit, mais ça n'a jamais été quelque chose que je désirais dans ma vie.'' Je dépose mes mains sur mon bureau. ''- Même si une femme, peut être la plus belle au monde, selon les yeux de la société, m'approchait et me ferait des avances, je serais incapable de quoi que ce soit, parce que pour moi... Aller plus loin avec une femme, c'est impossible sans sentiments.'' Je plisse légèrement les yeux. ''- Malgré les 10 années où tu es partie, je n'ai jamais rencontré une autre femme. Je n'ai donc encore moins couché avec l'une d'entre elle et jamais je n'ai pu caresser la seule possibilité d'avoir un enfant, une famille.'' Et elle m'avait tout de même privée de mon fils pendant 10 ans. J'avais beaucoup de mal à digérer celle-là.

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#1 Emael

Je l'avais écouté parler de mon père, et très sérieusement je ne pouvais pas lui en vouloir. Mon père n'avait jamais été un homme modèle, égocentrique, perfide et surtout manipulateur, il ne m'avait rien épargné. Je crois qu'il était en fait jaloux de la réussite d'Ismaël, alors qu'il aurait du être heureux pour moi comme tout père l'aurait été à sa place. Les paroles d'Ismaël faisait écho aux miennes, Il avait totalement raison, mon père était un enfoiré. Seulement, quelque part, ça me faisait mal de l'entendre comme si cette vérité m'était renvoyée en pleine face. J'avais baissé légèrement le regard alors que je gardais les lèvres scellées. Sam allait très bien, c'était de l'histoire ancienne. Il devait revenir lui aussi à Brighton, même si je n'avais pas encore la date exacte. J'avais vraiment hâte de pouvoir le prendre dans mes bras, et pouvoir former à nouveau une famille. J'avais décidé de dire la vérité à Ismaël, et de lui apprendre pour ma vie au Brésil. Cependant, j'avais fait une moue pas totalement d'accord avec lui. _ Le Brésil n'est pas plus dangereux qu'ailleurs, je n'ai jamais eu le moindre problème, ni même Noah. Au contraire, il a aimé vivre là-bas, faut dire qu'il n'a connu que ça. Je suis persuadée qu'il y retournera un jour, et je ne l'en empêcherai pas. J'étais une mère, et je ne supporterais pas qu'il arrive quoi que ce soit à mon fils, pourtant je le laisserais faire ses propres choix. Je savais que trop bien ce que c'était que de se faire dicter sa conduite. Posant ma main sur son bras, je n'aurais surement pas du provoquer le contact, mais j'avais besoin qu'il m'écoute vraiment. Je l'avais regardé s'éloigner de moi avant de froncer à mon tour les sourcils. Je ne comprenais pas, ça faisait deux fois qu'il me demandait de quelle lettre je lui parlais. Pourtant, Il n'y avait qu'une seule lettre, celle où je lui ouvrais mon cœur et où je lui demandais de partir avec moi. _ C'est impossible !! Ce murmure avait franchi mes lèvres, alors que je restais figée tout en repensant à ce jour-là. Je voyais encore la mine de mon stylo glisser sur le papier, et je sentais encore cette douleur intense qui m'avait irradié en pensant au fait qu'Ismaël pourrait tout simplement refusé de tout quitter pour moi.

J'avais à peine écouté ce qu'il était entrain de dire, avant de reposer mon regard sur lui. _ Ce n'est pas d'argent dont il a besoin, mais de son père. Secouant légèrement la tête, ce n'était pas la question pour le moment. Le laissant reprendre la parole, je me refaisais la scène de ce départ, encore et toujours. Avant de relever mon regard sur Ismaël, me révélant qu'il n'avait pas refait sa vie. Un léger soupir de soulagement avait franchi malgré moi et j'aurais pu m'en vouloir d'être soulagé cependant je n'étais pas persuadée que j'aurais pu encaisser le fait qu'il avait fondé sa propre famille. C'était complètement égoïste mais je devais tenir ça de mon père. Passant une main sur ma nuque, je me sentais lasse comme si je n'avais pas dormi pendant des jours. Cette histoire de lettre me tracassait, à moins qu'il préfère faire comme ci elle n'avait jamais existé. Fronçant les sourcils, c'était tout bonnement impossible, Is' ne m'avait jamais menti et je ne voyais pas pourquoi il commencerait aujourd'hui. J'avais laissé mon regard se perdre dans le vide, alors qu'une moue de réflexion s'installait sur mon visage. _ Mais je l'ai laissé sur la table de la cuisine, j'en suis sûr... Réfléchissant à voix haute, je ne prêtais plus attention à Ismaël. J'ai fait mes bagages, Sam ne pouvait pas venir me chercher alors c'est... Ma main était venue se poser sur ma bouche alors que je venais de comprendre pourquoi Ismaël ne semblait pas connaître cette lettre. _ J'avais oublié ma bague sur la commode de la chambre, j'ai voulu retourner dans la maison pour aller la chercher seulement il y a été... J'avais pensé la tête légèrement, alors que je me mordillais fortement la lèvre pour empêcher un sanglot de dépit franchir mes lèvres.

Je me rendais compte que mon propre père m'avait volé mon bonheur. _ Je suis désolée Ismaël, terriblement désolée et rien de ce que je pourrais dire n'effacera ce que je t'ai fait endurer. Je n'avais qu'une idée en tête pouvoir sortir de ce bureau. Jetant un œil à ma montre, il fallait que j'arrive à me reprendre avant d'aller chercher mon fils. Passant mes mains sur mon visage, je n'avais qu'une envie crier ma frustration contre ce père qui ne pourrait même plus faire face aux accusations portées contre lui. C'était un cauchemar, même mort il continuait à me pourrir la vie. _ Je... j'avais reposé mon regard sur le bureau avant de dévier sur Ismaël. _ Noah va vouloir te rencontrer, tu aurais une carte de visite ? Je pense que le mieux serait que je vous laisse gérer ça tous les deux. J'étais persuadée qu'Ismaël n'avait pas envie de me voir plus que de raison. Mon regard s'était reposé sur son visage alors que je me détestais de l'avoir fait autant souffrir. Il était celui que je n'avais jamais cessé d'aimer, pour qui mon cœur semblait toujours s'emballer. _ Tu verras c'est un petit garçon très intelligent, même s'il a parfois du mal à exprimer ce qu'il ressent. J'avais froncé quelque peu les sourcils avant d'attraper un stylo et d'inscrire mon numéro sur un bloc de papier blanc qui se trouvait sur le bureau.

Emi Burton

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Surpise! Je suis de retour...

Ismaël & Émérence

''-Quand il aura l'âge de pouvoir voyager seul il pourra y aller oui'' Noah pourrait bien aller où il le désire une fois qu'il atteindra l'âge légal pour le faire. Je ne permettrais jamais qu'il part seul sans ce détail. J'ai été privé des années de mon fils et je ne ferais aucun compromis face à certaines choses. Deux personnes doivent discuter pour le bien-être de leur enfant. Émérence l'a élevé à sa façon pendant plusieurs années. Maintenant qu'il va entrer dans ma vie, je m'attends à ce qu'elle accepte un minimum mes méthodes. Je n'ai jamais été père, donc sincèrement, je risque bien sûr de faire quelques erreurs, mais je vais apprendre et je crois que c'est surtout ça l'important et d'être auprès de lui.

Je ne suis guère sourd et j'entends le murmure qui est un minimum fort. Qu'est-ce qui est impossible? Il y a quelque chose qui ne marche pas et que je ne comprends pas. Pas encore. Je fronce les sourcils lorsqu'elle parle d'être là pour lui. Si j'avais eu quelque chose sur quoi frapper, je crois que je l'aurai fais. ''- Tu crois que je suis si idiot à ce point pour penser que mon fils a plus besoin d'argent que de ma présence!?'' Ma voix s'était légèrement élevée face à ce reproche. ''- Tu crois que je suis si misérable comme homme à vouloir préférer l'argent face à mon propre enfant? La seule chose que je t'ai dis c'est qu'il ne manquera de rien, pas que je ne serais pas là pour lui'' complétais-je afin qu'elle soit fixée sur mes objectifs. Je ne veux pas que mon fils soit malheureux parce qu'il vit dans un endroit délabré quelconque. Je veux seulement qu'il soit bien et qu'il ait ce dont il a besoin - en dehors de moi - mais en évitant de le faire devenir un enfant pourri gâté.

Je me suis retourné vers elle et je me suis tu en la voyant ainsi en réflexion. Je croise mes bras contre mon torse et j'attends qu'elle ait terminé et qu'elle revienne dans la réalité. Ce moment se produit en peu de temps et elle murmure encore quelque chose que je ne comprends pas vraiment. La réaction de la blonde se fit rapidement lorsqu'elle déposa sa main sur sa bouche, comme si elle venait de découvrir une terrible vérité. Sur la table? Retourner cherchez sa bague? ''Il'' l'avait prise? Je dois avouer que cette fois je suis assez perdu puisque je ne connais rien de ce qu'elle raconte.

Elle s'excuse encore une fois, mais cette fois je ne comprends pas pourquoi. De quoi elle s'excuse. Il y a vraiment quelque chose qui n'est pas clair dans cette histoire. Lorsqu'elle me demande pour une carte de visite et que je l'observer notre son numéro, je m'approche de quelques pas afin d'être plus près d'elle. Ma main se dépose calmement sur son épaule. ''- Je ne crois pas que priver le petit de sa mère pour rencontre son véritable père la première fois soit vraiment une bonne idée.. Le stress pourrait vraiment l'affecter. Je crois que tu ferais mieux d'être là quand il viendra me voir. Je pense d'ailleurs que tu devrais venir à la villa et non pas ici.'' J'attrape doucement le papier où est noté son numéro. ''- Toutefois, ton numéro me servira à garder contact avec toi et Noah'' dis-je calmement en plongeant mon regard vert dans le sien. Mes émotions sont encore vives, mais j'essai de me montrer un peu plus neutre. J'ai toujours été émotif, mais là il était question d'un enfant et je ne crois pas que ce soit une bonne idée de tout laisser sortir.

Je pris une grande inspiration. ''- Si tu n'as pas de chauffeur je pourrais venir te porter à lui et vous embaquer jusqu'à chez moi.'' proposais-je. Je me rends compte que ma main est toujours sur son épaule et je la recule doucement. ''- Il y a encore certaines choses que j'aimerai comprendre, crois-moi, mais au vu de tes coups d'oeil au niveau de ta montre, je sais qu'il sera bientôt le temps d'aller le chercher.'' Je lui fis doucement signe d'aller regagner l'ascenceur où je viens me poser à côté d'elle. Je déclenche l'un des boutons qui nous mène au rez-de-chaussée. ''- Tu sais qu'à la villa, j'ai tout déplacé tes effets dans une chambre que je n'utilise pas... Je ne me suis départi de rien.'' Elle avait donc encore tous ses vêtements à la villa, mais c'était pour le petit que je m'en fais maintenant. ''- Je peux également arrêter acheter des vêtements au petit si tu le souhaite.'' De toute façon il allait en falloir puisqu'il risquait de venir me rendre visite. Je ne voulais pas qu'Émérence passe son temps à déménager les effets du petit d'une place à l'autre. Ce serait un peu trop encombrant de toute façon. Nous marchons maintenant en direction de la sortie et j'attendais de voir si elle acceptait ma proposition de les embarquer tous les deux ou non.

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